• France-Amérique

    JEUDI 06 MAI 2010

    Des milliers d'oiseaux toujours menacés par la marée noire en Louisiane

    Des milliers d'oiseaux toujours menacés par la marée noire en 
Louisiane

    Laurent Chabaneau

    Les milliers d'oiseaux qui se réfufgient sur Breton Island à 15 kilomètres des côtes de Louisiane, sont directement menacés par la marée noire.

    06 mai 2010

    Alors que BP s’active pour immerger le premier couvercle de confinement sur l’une des fuites à l’origine de la marée noire dans le golfe du Mexique, des pêcheurs de Venice, au sud-est de la Louisiane, sont sortis pour la première fois mercredi pour placer des barrages flottants censés freiner la marée noire. Reportage à l’île Breton.

    Des milliers d'oiseaux toujours menacés par la marée noire en 
Louisiane

    L'un des barrages flottants qui doivent protégé l'île Breton.

    Le bourdonnement des milliers d’oiseaux ferait presque oublier que l’on se trouve sur un minuscule bout de terre à 15 kilomètres et deux heures de bateau des côtes de Louisiane. L’île Breton est un refuge pour les pélicans marrons, les pluviers siffleurs et les hirondelles de mer. Elle est directement menacée par l’immense nappe de pétrole provoquée par l’explosion d’une plateforme pétrolière exploitée par BP, le 20 avril dernier. Des barrages de bouées oranges ont été placés sur l’un des côtés de l'île, laissant tout un pan de terre exposé à la marée noire. « La mer est trop houleuse pour que les barrages puissent être efficaces », explique Cary O’Neil, un pêcheur de Venice en Louisiane. « Les vagues projetteraient le pétrole par dessus les bouées ».

     

    Selon les dernières estimations des services météo américains, la nappe de pétrole encercle l’île Breton. En ce mardi matin, pas de trace de marée noire, mais la mer démontée au large de l’île empêche la progression du petit bateau de Cary O’Neil. Des experts expliquent que les vagues provoquées par mauvais temps qui s’est abattu sur la région en fin de semaine dernière et a duré jusqu’à mardi après-midi, ont au moins eu un impact positif : elles ont en partie brisé la nappe de pétrole.

    Ken Salazar, ministre de l’Intérieur qui s’est rendu sur l'île Breton mercredi, a pu se rendre compte des dangers qui planent sur cette bande de terre où les oiseaux se retrouvent pour se reproduire. Le même jour, les pêcheurs de Venice engagés par BP et payés 12 dollars de l’heure, sont sortis pour la première fois pour poser des barrages et tenter de protéger les marécages au milieu desquels ils vivent et dans lesquels ils travaillent. Interdits de pêche pour au moins 10 jours, cette lutte contre la marée noire est désormais leur seule source de revenus.

    Mise sous pression par le gouvernement Obama, BP s’active sur plusieurs fronts. La compagnie pétrolière britannique a annoncé mercredi avoir colmaté une fuite, la plus petite, à l’aide de robots actionnés à distance. Cette avancée ne permet pas de réduire le flux de pétrole qui s’écoule dans la mer, mais permet à BP de se concentrer sur les autres problèmes. Parallèlement, la société britannique se prépare à immerger un premier couvercle de 98 tonnes pour contenir le pétrole de l’une des deux fuites principales et essayer de le pomper via une cheminée reliée à un bateau avant qu’il ne se répande dans la mer. Une fois sur le navire, le pétrole devrait être séparé du gaz et de l’eau avant d’être transféré sur un tanker. Il y a néanmoins une inconnue de taille: l’opération n’a jamais été tentée à 1500 mètres profondeur.

    Ce « couvercle » est arrivé sur la zone de la catastrophe jeudi matin. A plus long terme, BP fore depuis dimanche un puits de secours qui doit être relié au puits d’origine et ainsi permettre de boucher celui-ci avant que le pétrole n’atteigne l’oléoduc qui fuit au fond de l’océan. Ce nouveau puit sera relié à une plateforme et permettra à BP de récupérer le pétrole. Les travaux devraient néanmoins prendre deux à trois mois.

    Infos pratiques

    Carte de la nappe : http://www.google.com/crisisresponse/oilspill/

     



    La marée noire en Louisiane

    05.05.2010

    © AFP

    Depuis l'explosion, le 20 avril 2010, de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon dans le golfe du Mexique, les Etats-Unis sont confrontés à une des pires marées noires de leur histoire. L'inquiétude est à son comble non seulement en Louisiane, mais aussi au Mississippi, en Alabama et en Floride. La Maison-Blanche a déclaré l'état de catastrophe nationale et le président Obama s'est rendu dans la région le 2 mai. Ce désastre écologique mobilise l'opinion publique américaine mais ne devrait pas remettre en cause les forages offshore dont le pays a besoin pour son approvisionnement en pétrole. Le groupe British Petroleum (BP), exploitant de la plate-forme, s'est engagé à financer toutes les dépenses liées au nettoyage.


    Marée Noire USA : une première fuite colmatée en Louisiane

    Le 6/5/2010 - Par Sitan KOITA - Rédacteur Durable 0 Commentaires - Abus

    Credits photo : AFP

     

    La plus petite des trois fuites de pétrole, qui a causéela marée noire, a été colmatée. Deux semaines après le naufrage de la plateforme pétrolière, cette première opération a été réalisée avec succès. Transocean, la société propriétaire de la plateforme ignore encore à ce jour les causes de l’incendie et attendent les résultats de l’enquête.

     

                                      fuite colmatee

     

    La plus petite des trois fuites de pétrole, qui a causée la marée noire, a été colmatée (Crédits:AFP).


    • Une première fuite colmatée

     

    Brandon Blackwell, responsable des gardes-côtes américain, a déclaré à l’AFP :« le groupe britannique BPa réussi à boucher l'une des trois fuites (...) et nous travaillons désormais sur deux fuites ». M. Blackwell a ajouté que« travailler sur deux fuites sera nettement plus facile que sur trois. Nous progressons ».

    BP, qui exploitait la plateforme, travaillait depuis plusieurs jours à l'aide de robots sous-marins pour boucher cette fuite à l'aide d'une valve. Une technique qui ne pourra pas être employée pour venir à bout des deux autres fuites repérées, dont une est nettement plus grande.

     

    • Une autre solution pour recouvrir la  fuite principale

     


    Un énorme entonnoir d'acier destiné à recouvrir la principale des trois fuites de pétrole à  l'origine de la marée noire dans le golfe du Mexique a pris la mer. L’entonnoir pourrait commencer à pomper dès lundi le brut qui menace les côtes de Louisiane. Une telle opération n'a jamais été  tentée à une telle profondeur.

    « Nous espérons tous que cela marchera, mais je voudrais rappeler à tout le monde que ce dispositif est le premier de ce genre », a expliqué le contre-amiral des garde-côtes Mary Landry (AFP).
     

    • Les causes  de l’Incendie inconnue

    « A ce stade, nous ne savons pas la cause du feu et de l'explosion, qui ont fait sombrer la plateforme (…). Nous sommes décidés à trouver ce qui a provoqué cet accident (...) mais nous pensons qu'il serait inconvenant de spéculer sur ce qui a pu provoquer la défaillance catastrophique d'un puits tubé et cimenté avant (le résultat) de l'enquête » a déclaré Steven Newman, directeur général de Transocean.

    En conclusion, M Newman a indiqué  que Transocean travaillait avec BP et les organismes gouvernementaux pour tenter de stopper le flux de pétrole jaillissant du puits.

    États-Unis

     

     

     

     

    Les premières galettes pétrole arrivent sur une île au large de la Louisiane

    Environnement jeudi 06 mai 2010
     

    Des galettes de pétrole en provenance de la marée noire qui se propage dans le golfe du Mexique ont touché jeudi une île au large de la Louisiane (sud), ont annoncé les garde-côtes, annonçant officiellement pour la première fois un impact de brut.

    « Les équipes ont confirmé qu'il y avait du pétrole sur Freemason Island », a indiqué Connie Terrell, responsable des garde-côtes. « C'est à l'extrémité sud des îles Chandeleur. C'est principalement des flaques, sans traces de pétrole de moyenne ou forte densité ».

    BP agit en urgence

    Un porte-parole de BP, qui exploitait la plateforme pétrolière à l'origine de la marée noire, John Curry, a annoncé de son côté que trois équipes d'intervention d'urgence avaient été envoyées sur l'île à environ 50 km au large des côtes et déployaient des boudins gonflables pour protéger la faune et la flore.

    Les îles Chandeleur font partie de la réserve naturelle Breton National Wildlife Refuge, la deuxième plus ancienne des Etats-Unis abritant un nombre incalculable d'oiseaux. Dès le 30 avril, le responsable de la commune littorale de Plaquemines en Louisiane, Billy Nungesser, avait annoncé l'arrivée des premières plaques de pétrole sur la côte de l'Etat.

     
     

    Etranger

    600 espèces animales menacées en Louisiane

    jeudi 06 mai 2010
    • AFP
     

    Tortues, dauphins, pélicans, alligators... Le « bayou » est un milieu particulièrement riche. Et fragile. Ils risquent d'être les premières victimes animales de la marée noire.

    Pour Mark Floegel, de Greenpeace, le dauphin à gros nez et les tortues de mer seraient parmi les premières victimes de la marée noire. « Les dauphins n'ont aucune fourrure, expliqueMandy Tumlin, biologiste au département de la Faune de l'État de Louisiane. Le pétrole s'infiltre dans leurs yeux, leur peau et les autres muqueuses ».

     

    La tortue de Kemp serait, elle, menacée de disparition. Ces tortues de mer, qui ne vivent qu'en Amérique, « sont en train de migrer vers les côtes du Mexique pour aller pondre sur les plages », explique Sarah Burnette de l'Institut Audubon. Or, « la nappe de pétrole se trouve en plein milieu de leur trajectoire ». Les oiseaux ne seront pas épargnés. « En ce moment, les pélicans bruns nidifient et leurs oeufs ne devraient pas tarder à éclore », souligne l'ornithologue Michael Carloss. Leur population est estimée à 30 000 en Louisiane.

    Si le pétrole entre dans les marais, véritable « pouponnière animale », c'est toute la chaîne alimentaire qui sera contaminée. Le « bayou » regorge de poissons et de crustacés dont les oiseaux, alligators et autres ratons laveurs sont friands. Au total, plus de 600 espèces animales sont en danger.

    Quelque 9,5 millions de litres de pétrole se sont répandus depuis l'incendie de la plateforme Deepwater Horizon, le 20 avril. British Petroleum a annoncé, hier, que l'une des trois fuites ¯ la plus petite ¯ avait été colmatée. L'écoulement (800 000 litres par jour) ne devrait pas, pour autant, diminuer.

    Le couvercle d'acier de 98 tonnes destiné à colmater la principale fuite a pu être embarqué sur un navire. Cet entonnoir géant doit permettre de pomper le brut vers un navire. L'opération, jamais tentée à une telle profondeur, devrait débuter lundi.

     
    Plus d'informations dans le journal Ouest-Fr
     
     

     

    Du pétrole atteint une plage des îles Chandeleur, en Louisiane

     

    MIAMI (Reuters) - Du pétrole a pour la première fois atteint une plage de l'île de Freemason, dans le petit archipel des îles Chandeleur, au large de la côte sud-est de la Louisiane, annoncent les autorités américaines.

    "Des équipes ont confirmé la présence de pétrole sur la plage, à l'extrémité sud des îles Chandeleur, sur l'île de Freemason", a déclaré à Reuters Connie Terrell, de la garde-côte.

    "C'est la première confirmation de la présence de pétrole sur la côte reçue par le commandement unifié (de la lutte anti-pollution)", a-t-elle ajouté.

    La compagnie britannique BP, propriétaire de la plate-forme qui a sombré le 22 avril après une explosion dans le golfe du Mexique, a réussi à colmater l'une des trois fuites mais le brut qui s'échappe du puits s'écoule toujours au rythme de quelque 5.000 barils par jour, soit environ 800.000 litres.

    Le delta du Mississippi et les côtes de la Louisiane, de l'Alabama, du Mississippi et de la Floride, sont menacés par la marée noire. La nappe mesure plus de 200 km sur 110.

    Pascal Fletcher, Guy Kerivel pour le service français

     
     
     
     
     
     
     
    Marée noire: le propriétaire de la plateforme ne connaît pas la cause du feu

    (AFP) – Il y a 3 heures

    NEW YORK — La société Transocean, propriétaire de la plateforme exploitée par BP qui a explosé le mois dernier dans le golfe du Mexique, a indiqué jeudi qu'elle ignorait les causes de cet accident et mis en garde contre des "spéculations" en attendant le résultat de l'enquête.

    "A ce stade, nous ne savons pas la cause du feu et de l'explosion" qui ont fait sombrer la plateforme, a déclaré Steven Newman, qui a pris ses fonctions de directeur général en début d'année, lors d'une téléconférence à l'occasion de la présentation des résultats trimestriels de Transocean.

    "Nous sommes décidés à trouver ce qui a provoqué cet accident (...) mais nous pensons qu'il serait inconvenant de spéculer sur ce qui a pu provoquer la défaillance catastrophique d'un puits tubé et cimenté avant (le résultat) de l'enquête", a-t-il souligné dans des remarques liminaires.

    M. Newman a encore indiqué que Transocean travaillait avec BP et les organismes gouvernementaux à tenter de stopper le flux de pétrole jaillissant du puits.

    Un dôme d’acier de 98 tonnes est en route pour couvrir la plateforme pétrolière de BP qui a sombré au large des côtes américaines le mois dernier. Ce système n’a jamais été testé. Les résultats ne sont pas garantis mais après l’arrêt d’une petite fuite ce mercredi, et les bonnes conditions météorologiques, les gardes-côtes reprennent espoir même si, pour l’heure, 800.000 litres d’or noir continuent de s‘écouler quotidiennement dans le Golfe du Mexique.

    “Ce week-end nous fixerons le dôme au navire de forage avec un ensemble de tuyaux pour pomper le pétrole afin de le ramener à la surface puis de le traiter. Si tout se passe bien, nous devrions débuter le traitement du pétrole à la surface et le colmatage de la fuite sous-marine dès lundi”, explique le responsable des opérations pour BP,
    Doug Suttles.

    Près de 200 bâteaux et des milliers de personnes, bénévoles, civiles et militaires, sont mobilisés pour préserver la faune et la flore des côtes américaines, du Delta du Mississippi à la Floride en passant par la Louisiane.

    MAREE NOIRE - LES MARAIS DU DELTA SONT UN SANCTUAIRE POUR LA FAUNE

    Une « pouponnière » en péril

    Parmi les nombreuses espèces menacées par le pétrole, le pélican brun dont la population est estimée à 30 000 individus.

    La marée noire qui menace de toucher le sud des Etats-Unis met en péril l’existence des marais que les experts qualifient de « pouponnière animale », à une époque de l’année durant laquelle oiseaux, tortues et mammifères donnent naissance à leurs petits.

    « La pouponnière animale de l’Amérique du Nord est en danger », lance Mark Floegel de Greenpeace lors d’un entretien avec l’Agence France Presse.

    Le printemps est, pour la faune, la période durant laquelle les petits voient le jour. Chez les tortues de mer, cela se traduit par la migration puis la ponte. C’est également à ce moment que les oiseaux nidifient. Pour eux, les marais de Louisiane, du Mississippi et d’Alabama constituent un sanctuaire.

    Selon M. Floegel, le dauphin à gros nez et les tortues de mer seraient parmi les premières victimes de la marée noire engendrée par le pétrole échappé de la plateforme Deepwater Horizon.

    Un constat que Mandy Tumlin, biologiste au département de la Faune de l’Etat de Louisiane, reprend à son compte. « Les dauphins sont particulièrement menacés parce qu’ils n’ont aucune fourrure pour les protéger du pétrole. Le pétrole s’infiltre dans leurs yeux, leur peau et les autres muqueuses ».

    Son collègue, l’ornithologue Michael Carloss renchérit : « Les oiseaux profitent du printemps pour migrer. En ce moment, les pélicans bruns nidifient et leurs œufs ne devraient pas tarder à éclore. » Leur population est estimée à 30 000 en Louisiane.

    S’il entamait une progression dans les marais, le pétrole s’inviterait dans la chaîne alimentaire de toute la région. Le « bayou » regorge de poissons et de crustacés dont les oiseaux, alligators et autres ratons laveurs sont friands.

    « Dès lors, les poissons seraient souillés. Lorsque les pélicans ou d’autres oiseaux mangent ces poissons, c’est à leur tour d’être contaminés, puis à celui de leurs petits », explique M. Carloss.

    Lorsqu’il est ingéré, le pétrole provoque des inflammations et des lésions internes à l’issue parfois fatale, rappelle Mandy Tumlin.

    Une tortue de mer menacée de disparition
    A cela s’ajoute le stress induit par la nappe de pétrole. « Un oiseau englué dans une nappe de pétrole va tenter de toutes ses forces de s’en extraire. S’il s’en sort, il sera totalement désorienté. Et puis, il y a les petits qui, si leurs parents meurent, se retrouvent seuls dans le nid sans rien à manger », poursuit Michael Carloss.

    Les experts interrogés font unanimement part de leur inquiétude quant au sort de la tortue de Kemp, fortement menacée de disparition.

    Ces tortues de mer, qui vivent exclusivement sur le continent américain, « sont en train de migrer vers les côtes du Mexique pour aller pondre sur les plages », explique Sarah Burnette de l’Institut Audubon.

    Or, « la nappe de pétrole se trouve en plein milieu de leur trajectoire », soupire-t-elle.

    Pour le moment, « une vingtaine de tortues ont été retrouvées mortes sur les plages de l’Etat du Mississippi, mais on ne sait pas si le pétrole est en cause », souligne Mme Burnette.

    Pour Larry Schweiger, président de la Fédération nationale pour la protection de la faune, « la question n’est pas de savoir si la faune va être en danger, mais plutôt quand elle va l’être ».

    « Je ne vois pas comment autant de pétrole peut se déverser dans l’écosystème sans qu’il y ait d’énormes répercussions », dit-il.

    BP, qui exploitait la plateforme qui a sombré le 22 avril, estime que 800 000 litres de pétrole s’échappent chaque jour du puits situé par 1 500 mètres de fond.

    Marée noire - Inquiétude chez les pêcheurs et ostréiculteurs américains
    Actu France Soir 04/05/10 à 10h08

    Ostréiculteur en Louisiane, Al Sunseri commence à penser à l’impensable tout en déchargeant aux aurores ses sacs d’huîtres dans son pick-up. « Je crois que c’est la fin de notre entreprise », dit-il de P & J Oyster, qui collecte et cultive des huîtres depuis 134 ans. La marée noire, déjà désignée comme la pire jamais intervenue aux Etats-Unis depuis des décennies, menace la production des huîtres de la région. L’ostréiculteur continue pourtant d’espérer que le premier festival annuel de l’huître aura lieu comme prévu en juin.

    La Louisiane produit 250 millions de livres d’huîtres par an, soit un tiers de la production américaine, précise Mike Voisin, de la fédération professionnelle des ostréiculteurs. « Les huîtres font partie de notre culture, de ce que nous sommes, déclare-t-il. Ma famille est dans le business depuis sept générations. On a de l’alcool d’huîtres qui coule dans nos veines. »

    « On ne peut rien faire contre ça »

    La marée noire menace également d’autres productions de la mer, telles que les crabes, les crevettes et un grand nombre de poissons. « Nous attendons l’arrivée du brut qui va détruire notre gagne-pain. Et il n’y a rien que nous puissions faire contre ça ! », se lamente Brent Roy, pêcheur à Venice, une petite ville du delta du Mississippi. La marée noire est « le pire des scénarios imaginables pour les pêcheurs », insiste-t-il. Maigre consolation, les autorités ont ouvert dès la semaine dernière la saison de la pêche aux coquillages, anticipant l’arrivée de la nappe de brut.

    Marée noire : la Maison Blanche soutient une "hausse significative" du plafond de responsabilité
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    La Maison Blanche va soutenir un "relèvement significatif" des 75 millions de dollars américains du taux plafond pour les compagnies responsables de déversements de carburant, a indiqué mercredi le porte-parole Robert Gibbs.

    "Nous serons en faveur d'une hausse significative de ce taux de plafond", a affirmé M. Gibbs lors d'un point de presse, sans toutefois spécifier si la Maison Blanche a accepté les 10 milliards de dollars comme limite.

    "Je n'ai pas de chiffre spécifique. Je vais répéter ce que le président a dit, BP va recevoir la facture pour le rétablissement, le nettoyage et les dommages causés".

    Selon une loi introduite après le désastre en Alaska en 1989 du pétrolier Exxon Valdez, les compagnies sont contraintes par la loi de payer pour le nettoyage total et les coûts de confinement pour toute fuite de leurs intallations après un accident. Toutefois la législation plafonne les dommages pour lesquels une entreprise est responsable à 75 millions de dollars à moins que la compagnie ne soit coupable de "négligence flagrante".

    Un projet de loi du sénateur démocrate de la Floride, Bill Nelson, qui est en train d'être discuté au Congrès, pourrait fixer le taux de plafond à 10 milliards de dollars. Harry Reid, le leader démocrate du Sénat américain, a indiqué mercredi qu'il soutient la proposition.

    Une explosion a eu lieu le 20 avril dernier sur la plateforme de forage Deepwater Horizon, située à environ 42 km au sud-est de Venice, en Louisiane. Onze foreurs ont été tués.

    L'appareil de forage, propriété de Transocean et loué par BP, a coulé le 22 avril après avoir brûlé pratiquement pendant 36 heures, et la tête du puits inexploité laisse couler à flot le pétrole dans le golfe du Mexique.

     

     

     


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    Romandie News   Texte        
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    Obama ne veut pas être piégé par la marée noire, comme Bush avec Katrina

    WASHINGTON - Le président américain Barack Obama fait tout son possible pour ne pas se retrouver piégé politiquement par la marée noire du golfe du Mexique, gardant en mémoire l'effet dévastateur de l'ouragan Katrina pour la présidence de son prédécesseur George W. Bush.

    La Maison Blanche s'efforce de rejeter toute analogie entre l'effroyable ouragan qui avait dévasté la Nouvelle-Orléans (Louisiane, sud) en 2005 et la gigantesque nappe de pétrole qui progresse aujourd'hui vers les côtes de la même région.

    Mais la réponse totalement inadaptée du président Bush face à Katrina à l'époque fournit un point de comparaison irrésistible pour les médias américains, et les autorités du pays ont clairement tiré les leçons de ce véritable fiasco en termes de communication.

    Politiquement, M. Obama doit absolument montrer que son équipe maîtrise la situation et agit avec fermeté pour limiter les dégâts.

    En premier lieu, il incombe à son administration de superviser les opérations pour récupérer le pétrole qui s'échappe du puits au fond de la mer afin d'atténuer ce que le président a présenté comme une tragédie environnementale "potentiellement sans précédent".

    Le président a répété à l'envi que le groupe pétrolier britannique BP qui exploitait la plateforme était responsable de la catastrophe et devrait en payer les conséquences.

    Mais ce coupable bien identifié, montré du doigt avec une légère touche de chauvinisme, permet aussi de focaliser l'attention du public ailleurs que sur son administration.

    La visite du président sur place dimanche semblait aussi destinée à montrer une réponse unifiée de l'administration avec une collaboration sans heurts entre BP, les autorités locales, l'armée et les garde-côtes. M. Obama a même été vu donnant l'accolade au gouverneur républicain de Louisiane Bobby Jindal.

    Après le passage de Katrina, qui avait fait près de 1.500 morts, la débâcle avait été amplifiée par un manque évident de communication entre Washington et les autorités locales.

    M. Obama a lui-même un jour qualifié l'attitude de l'administration Bush à l'époque comme le signe d'une "incompétence exorbitante", des propos qui seront désormais examinés à l'aune de sa propre gestion de la marée noire.

    Sa visite sur place était aussi cruciale symboliquement. Il aurait tout aussi bien pu être informé de la situation depuis Washington, mais a choisi de faire poser son avion à La Nouvelle-Orléans.

    A l'époque de Katrina, le président Bush avait décidé de survoler la Louisiane sans se poser. Une photo le montrant en train de contempler la zone dévastée à travers le hublot d'Air Force One était devenue le symbole d'une administration déconnectée de la réalité.

    Malgré les efforts de l'administration Obama pour se démarquer de Katrina, certaines voix se sont déjà faites entendre pour dénoncer la lenteur de la réaction de la Maison Blanche après l'explosion de la plateforme le 20 avril.

    "Le président a demandé dès le début à ses équipes de faire tout ce qui est humainement possible avec autant d'énergie que possible pour faire face à cette situation d'urgence", s'est défendu dimanche le porte-parole de la Maison Blanche Robert Gibbs.

    La Maison Blanche s'attèle aussi à éviter que le récit de la marée noire ne suive sa propre course dans la presse, l'administration inondant quotidiennement les journalistes avec des mises à jour sur l'état des opérations.

    Jusqu'ici, l'administration semble avoir réussi à ne pas se faire éclabousser par la marée noire. Mais si les efforts mis en oeuvre pour stopper la fuite devaient échouer, le risque politique augmenterait avec chaque goutte de pétrole supplémentaire.

    (©AFP / 04 mai 2010 17h32)

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    Marée noire : les Etats-Unis en état d'urgence


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    Marée noire : la détresse des habitants du bayou

    La nappe de pétrole menace toujours les côtes de Louisiane. Les habitants se préparent au pire. Les plages de Floride, à cause du changement des vents, pourraient être touchées.

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    </btn_noimpr> VIOLETTE LAZARD | 04.05.2010, 07h00

    Pour expliquer aux bateaux de passage où ils se trouvent, Alan, 63 ans, tend ses deux bras le long du corps. Le droit pour représenter le Mississippi. Le gauche, la mer et le golfe du Mexique. Sa maison à lui se trouve juste au milieu, au bord du Canal Trapper, à la place de son visage sillonné de rides et au sourire édenté. Autant dire que le pêcheur, comme la petite centaine d’habitants qui vivent dans le bayou, à quelques miles au sud de Venice, n’a aucune chance d’échapper à la nappe de pétrole qui se rapproche des côtes. <btn_noimpr> </btn_noimpr>

     


    « On ne l’a pas encore vue, on ne sait pas exactement où elle est et à quoi elle ressemble, mais on sait qu’elle va finir par arriver ici, témoigne Alan, qui se présente comme un Franco-Italien d’origine né dans les bayous de Louisiane. Maintenant, ce n’est plus qu’une question de jours. Et ce jour-là, ma vie risque de changer pour toujours. »

    D’une immense glacière, posée sur son ponton au milieu de ses cannes à pêche, Alan extirpe une bière. Il observe la « tortue-alligator » qu’il vient de capturer et raconte : « Cette eau me fait vivre : je pêche des poissons pour manger chaque jour. Les crabes, les tortues, je les vends pour gagner un peu d’argent. Et parfois, le week-end, j’emmène des touristes pêcher au large. Quand l’eau sera polluée, c’est simple, il ne me restera plus rien. »

    Et pas question pour Alan, élu « maire » du Canal Trapper par sa dizaine de voisins, de déménager, de quitter sa petite bicoque sans électricité et accessible uniquement en bateau mais à fleur de mangrove. « La ville, ce n’est pas pour moi. De toute façon, je ne sais rien faire d’autre à part pêcher. »

    Bobby et Stacy, eux, vivent à La Nouvelle-Orléans, à deux heures de voiture. Mais c’est ici, dans ce paysage où l’eau et la terre se confondent à perte de vue, que le couple de trentenaires voisin d’Alan passe tout son temps libre. « Quand nous avons su qu’il allait y avoir besoin de volontaires pour nettoyer la nappe, nous sommes venus, témoigne Bobby, 32 ans. Finalement, on nous a dit que rien ne commencerait tant que le vent ne se calmerait pas. Nous avons donc profité du week-end et de la nature. Peut-être pour la dernière fois avant que tout ne meure. »

    Sur le mur de leur petite maison, une photo montre Bobby triomphant, tenant un alligator. « Je viens ici depuis que j’ai 2 ans. J’aime pêcher, chasser, observer les animaux… Je suis amoureux de cette région. » Stacy acquiesce. « Ce matin, quand j’ai ouvert la porte, des dizaines d’oiseaux se sont envolés au-dessus de l’eau, sourit la jeune femme. J’ai encore du mal à y croire, mais ce sont des instants magiques qui risquent de disparaître. »

    De l’autre côté du canal, Andrée et Elmore ne veulent pas encore tirer un trait définitif sur leur petit paradis. Le couple âgé d’une soixantaine d’années ne veut pas croire que sa grande maison sur pilotis, qu’il vient tout juste de reconstruire après que Katrina a totalement détruit l’ancienne, sera bientôt cernée par le pétrole. « On se dit qu’avec les vents, on va peut-être y échapper, soupire Andrée, accoudée sur sa terrasse où flotte un drapeau américain. De toute façon, à part espérer et craindre en regardant l’horizon, on ne peut rien faire…

    Mais j’aimerais quand même comprendre pourquoi cette compagnie de pétrole a reçu l’autorisation de travailler en mer. Visiblement, elle n’était pas capable de le faire. » Abandonnant ses outils quelques instants, Elmore rejoint sa femme sur la terrasse. « Nous sommes désemparés, lâche-t-il. Nous avons peur. Cela peut paraître étrange, mais je crois que c’est encore pire que d’attendre l’arrivée d’un ouragan. »

     

     
    Marée noire: la Louisiane mobilisée et dans l'expectative
    04.05.10 - 07:55

    Aux Etats-Unis, l'amélioration des conditions météo, lundi, a quelque peu facilité le travail des équipes d'intervention qui tentent de contenir la marée noire dans le Golfe du Mexique.

    La tâche est immense. La nappe s'étend désormais sur 200 kilomètres de long et 110 kilomètres de large.

    Depuis le début de la catastrophe, BP est sous le feu des critiques et, du coup, la compagnie pétrolière veut se racheter une bonne conscience. L'entreprise déclare assumer la pleine responsabilité dans la marée noire. Le géant pétrolier a même annoncé qu'il allait payer tous les coûts nécessaires.

    Par exemple, il y a l'organisation de formations financées par BP pour le nettoyage de la nappe de pétrole.

    Au niveau politique, la pression s'accentue également. L'administration Obama a pointé à plusieurs reprises la responsabilité de la compagnie pétrolière dans ce drame écologique. Parallèlement, des sénateurs ont déposé lundi un projet de loi pour relever les indemnisations dues par BP à 10 milliards de dollars.

    Incertitude et attente

    Aux Etats-Unis, les côtes n'ont pas encore été vraiment touchées. C'est un moment très étrange. Tout le monde scrute de près l'évolution de la nappe de pétrole, dans le Golfe du Mexique, avec cette double question : où et quand va arriver cette pollution sur les côtes ? La marée noire est sous l'œil des satellites.

    Les dernières prévisions font craindre un scénario catastrophe. En plus de la Louisiane, ce sont les côtes du Mississipi, de l'Alabama et surtout les plages touristiques de Floride, qui sont menacées.

    La première priorité est de canaliser la fuite de pétrole, avec notamment des barrages flottants. L'amélioration de la météo facilite les conditions de travail. Les équipes sont de plus en plus nombreuses en Louisiane. Par exemple, la moitié du motel où se trouve l'équipe de la RTBF est occupée par des volontaires. On a même réquisitionné une centaine de prisonniers pour les nettoyages.

    Enfin, pour tenter de colmater la fuite, BP pense avoir trouvé une solution : il s'agit d'un dôme qui serait déposé sur le pipeline. Mais il faut encore attendre au moins une semaine pour mettre au point ce couvercle.

    Pour éviter une extension de la pollution, les garde-côtes envisagent d'installer des stations de nettoyage pour les cargos qui remontent le Mississipi, l'une des voies navigables les plus empruntées du monde.

     

    M.S. avec Nicolas Willems, en Louisianne

    Crédit photo : Les dauphins aussi sont menacés - EPA

    Romandie News   Texte        

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    Marée noire/USA: peu de solutions pour nettoyer mangrove ou marais pollué

    PARIS - Dans une zone fragile comme les marais et mangroves menacés par la marée noire en Louisiane, les solutions sont limitées, selon les experts, qui insistent sur la nécessité d'utiliser des techniques de luttes moins dommageables pour l'environnement que le pétrole lui-même.

    "Il faut éviter que l'intervention soit pire que le risque lié au pétrole", souligne Gilles Bocquené, écotoxicologue à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer).

    "Or, une fois que le pétrole est déposé sur une végétation, il y a très peu de choses qui ne soit pas agressives", ajoute-t-il.

    Les spécialistes insistent sur la nécessité d'éviter à tout prix que la nappe échoue sur le rivage, car les mangroves, réseau de racines aériennes et de plantes avec un fond vaseux, et les marais peuvent se transformer en "pièges à pétrole, très difficiles à nettoyer".

    Lutter en mer:

    Pour éviter l'arrivée du pétrole, on peut utiliser des techniques de confinement, de récupération, de pompage et des traitements aux dispersants, des produits toutefois toxiques. "Tant que le pétrole est dans l'eau, on peut essayer d'en pomper le maximum", souligne M. Bocquené.

    Des flux d'eau pour libérer la mangrove:

    Si on peut pénétrer un peu dans la mangrove, avec une pompe, on peut générer un flux d'eau pour que la nappe polluante ressorte dans une zone d'eau libre, où on peut intervenir pour la récupérer, explique Christophe Rousseau, du Centre de documentation, de recherche et d'expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux (Cedre).

    Nettoyer les plantes ou les laisser mourir:

    Lorsque les plantes sont touchées, l'action dépend de la période de l'année, précise-t-il. Dans le marais, en période de repousse des roseaux, au printemps, on laisse l'anneau de pétrole pousser avec le végétal. Quand la plante va mourir, l'anneau va rester sur la plante morte. On peut ensuite le collecter.

    "Il n'y aura pas d'impact à la saison suivante", si les racines ne sont pas atteintes, souligne-t-il.

    Mais s'il y a un arrivage massif de pétrole, il faut essayer de l'enlever.

    "On va gratter juste la surface, avant la repousse" en faisant "très attention de ne pas faire pénétrer le pétrole profondément, pour ne pas tuer les racines", ajoute-t-il.

    Le nettoyage peut être fait par des machines, sur des embarcations, mais il faut, dit-il, "trouver des gens capables de manipuler leur tractopelle au millimètre près".

    Chaque site doit être "évalué individuellement" pour choisir les techniques adaptées. S'il y a beaucoup de pétrole, on peut "être amené à faire des fauches végétales", en coupant "en dessous de l'anneau d'hydrocarbure" et en récupérant la partie polluée.

    Etendre des tissus:

    On peut recouvrir la végétation avec un tissu hydrophobe qui va absorber le pétrole, mais pas l'eau, précise M. Bocquené, ce qui n'est "envisageable que sur de petites zones".

    (©AFP / 04 mai 2010 17h45)

     

     



    La tortue caouanne, le lamantin et le pélican brun sont très menacés par la marée noire
    LE MONDE | 04.05.10 | 15h58  •  Mis à jour le 04.05.10 | 15h58

    ur les quelque 656 espèces que menace la marée noire dans les bayous du golfe du Mexique - 445 poissons, 134 oiseaux, 45 mammifères, 32 amphibiens et reptiles, selon le Département de la vie sauvage et des pêcheries de Louisiane -, trois sont particulièrement fragiles. La tortue caouanne, le lamantin d'Amérique du Nord et le pélican brun sont d'ores et déjà classés sur la liste des espèces en voie de disparition. Et leur dépendance à ce milieu particulier, interface entre la terre et l'océan où domine l'eau douce, est totale.

     

     
    La tortue caouanne (Caretta caretta). Comme toutes les tortues marines, cette espèce carnivore, qui se nourrit de crustacés et de mollusques, recherche les plages sableuses pour pondre ses oeufs. Que ce soit par la nappe d'hydrocarbures elle-même ou par les activités humaines qui vont en découler, elle pourrait être empêchée d'atteindre la terre ferme au moment de la ponte. Les bébés tortues qui parviendront à éclore devront, quant à eux, traverser le pétrole pour regagner la mer. Un handicap d'autant plus lourd de conséquences que les femelles de la tortue caouanne, sexuellement matures vers l'âge de 10 ans, ne viennent pondre que toutes les deux ou trois saisons.

    Le lamantin d'Amérique du Nord(Trichechus manatus). Cet animal herbivore figure parmi les mammifères marins les plus menacés de la planète, en raison notamment de son taux de reproduction très limité : un seul petit par portée, qui reste avec sa mère pendant un à deux ans. L'espèce concernée par la marée noire, la plus grande des trois espèces de lamantins recensées dans le monde, ne vit que dans la mer des Caraïbes et le golfe du Mexique. Se nourrissant des herbiers qui poussent en eau peu profonde, elle remonte à la surface pour s'oxygéner. Elle pourrait donc souffrir rapidement de problèmes respiratoires s'il lui faut traverser une couche d'hydrocarbures avant d'atteindre l'air libre.

    Le pélican brun (Pelecanus occidentalis). Emblématique de la Louisiane, cet oiseau, qui a frôlé l'extinction il y a une quarantaine d'années du fait des pesticides et de la chasse, a été retiré en novembre 2009 de la liste des espèces en danger aux Etats-Unis. La marée noire va-t-elle l'y faire revenir ? Résident des eaux côtières chaudes, ce pêcheur risque en tout cas de voir ses ressources alimentaires mazoutées dans les semaines à venir.

    ur les quelque 656 espèces que menace la marée noire dans les bayous du golfe du Mexique - 445 poissons, 134 oiseaux, 45 mammifères, 32 amphibiens et reptiles, selon le Département de la vie sauvage et des pêcheries de Louisiane -, trois sont particulièrement fragiles. La tortue caouanne, le lamantin d'Amérique du Nord et le pélican brun sont d'ores et déjà classés sur la liste des espèces en voie de disparition. Et leur dépendance à ce milieu particulier, interface entre la terre et l'océan où domine l'eau douce, est totale.
     
    La tortue caouanne (Caretta caretta). Comme toutes les tortues marines, cette espèce carnivore, qui se nourrit de crustacés et de mollusques, recherche les plages sableuses pour pondre ses oeufs. Que ce soit par la nappe d'hydrocarbures elle-même ou par les activités humaines qui vont en découler, elle pourrait être empêchée d'atteindre la terre ferme au moment de la ponte. Les bébés tortues qui parviendront à éclore devront, quant à eux, traverser le pétrole pour regagner la mer. Un handicap d'autant plus lourd de conséquences que les femelles de la tortue caouanne, sexuellement matures vers l'âge de 10 ans, ne viennent pondre que toutes les deux ou trois saisons.

    Le lamantin d'Amérique du Nord(Trichechus manatus). Cet animal herbivore figure parmi les mammifères marins les plus menacés de la planète, en raison notamment de son taux de reproduction très limité : un seul petit par portée, qui reste avec sa mère pendant un à deux ans. L'espèce concernée par la marée noire, la plus grande des trois espèces de lamantins recensées dans le monde, ne vit que dans la mer des Caraïbes et le golfe du Mexique. Se nourrissant des herbiers qui poussent en eau peu profonde, elle remonte à la surface pour s'oxygéner. Elle pourrait donc souffrir rapidement de problèmes respiratoires s'il lui faut traverser une couche d'hydrocarbures avant d'atteindre l'air libre.

    Le pélican brun (Pelecanus occidentalis). Emblématique de la Louisiane, cet oiseau, qui a frôlé l'extinction il y a une quarantaine d'années du fait des pesticides et de la chasse, a été retiré en novembre 2009 de la liste des espèces en danger aux Etats-Unis. La marée noire va-t-elle l'y faire revenir ? Résident des eaux côtières chaudes, ce pêcheur risque en tout cas de voir ses ressources alimentaires mazoutées dans les semaines à venir.


    Catherine Vincent
    Article paru dans l'édition du 05.05.10
     
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    Marée noire : la Nouvelle-Orléans et la Louisiane rassurent les touristes

    La marée noire provoquée par l'explosion d'une plate-forme dans le golfe du Mexique et qui a atteint les côtes de la Louisiane, s'annonce comme un désastre écologique. Pour autant les responsables du tourisme en Louisiane et en Nouvelle-Orléans se veulent rassurants. Le tourisme continue.



    Dans un communiqué de presse, l'Office de Tourisme de la Nouvelle-Orléans tient à rassurer les visiteurs et les professionnels du tourisme, sur l'impact de la marée noire.

    Le New Orleans Convention and Visitors Bureau précise : "La Nouvelle-Orléans étant située à plus de 160 km à l'intérieur des terres, la marée noire n'aura pas d'impact direct sur les touristes et habitants de la ville. L'Office de Tourisme de la ville (New Orleans Convention and Visitors Bureau) ne prévoit aucune perturbation quant aux services rendus aux visiteurs.

    Il en est de même pour les villes de Baton Rouge, Lafayette, Saint Francisville ou encore Natchitoches, situées plus au nord de l'Etat."


    Concernant le littoral, le communiqué précise que les dégâts du pétrole ne touchent pas de lieux habités. "Ces zones accessibles uniquement par avion ou par bateau sont isolées des zones habitées. L'Office de Tourisme de la Louisiane continue à surveiller l'opération de nettoyage. "

    "La totalité des activités destinées aux visiteurs pour découvrir la Louisiane ne sont pas touchées par les effets de la marée noire et fonctionnent normalement."

    "D'après le Port de La Nouvelle-Orléans, le bateau The Triumph appartenant à la ligne de croisière Carnival Cruise est arrivé au port le samedi 1er mai. Une nouvelle croisière prendra son départ comme prévu samedi 7 mai pour un voyage d'une semaine."

    www.neworleanscvb.com - www.deepwaterhorizonresponse.com

    La Rédaction
    Mardi 4 Mai 2010

     

    Source :
    http://www.tourmag.com
     
     
     
     

    Vendredi 30 avril 2010

    Marée noire aux États-Unis : les oiseaux vont se cacher pour mourir

    La marée noire, qui a commencé à atteindre les côtes de la Louisiane (États-Unis), va causer une catastrophe écologique majeure sur un écosystème unique, extrêmement riche et fragile. Ce sanctuaire pour la biodiversité, principalement constitué de zones humides, abrite des centaines d'espèces d'oiseaux. Il s'agit là d'une marée noire de plus, d'un nouveau désastre écologique, après celui de l'Exxon Valdez, en Alaska, et de l'Erika en France.

    En voyant les images des nappes de pétrole atteignant les côtes de Louisiane, on ne peut s'empêcher de penser à la catastrophe de l'Erika qui a touché toute la côte atlantique en 1999 et à celle de Donges dans l'Estuaire de la Loire en mars 2008. Or, ici le pétrole touche des milieux naturels bien différents, affectant des zones humides côtières comptant parmi les plus vastes de la planète dont l'estuaire du Mississipi.

    Cette fois, la nappe de pétrole est gigantesque, atteignant plus de 1 000 km de large ! On assiste au début d'une catastrophe écologique majeure qui va toucher des habitats et des espèces animales sensibles, et notamment des oiseaux.

    Les premiers touchés vont être les oiseaux marins (sternes, goélands, bec-en-ciseaux,...) qui se nourrissent en mer d'invertébrés et de poissons, et risquent de s'engluer dans les nappes de pétrole. Ces oiseaux nichent au sol sur les îles sableuses au large des côtes sud de la Louisiane qui seront directement affectées. Ces îles, ainsi que toute la zone du delta du Mississipi qui sera touchée, abritent également le Pélican brun, emblème de l'Etat de Louisiane, dont les populations sont en danger et très vulnérables, en raison notamment d'un faible taux de reproduction.

    Puis ce sont les oiseaux d'eau : spatules, hérons, canards, et les limicoles (bécasseaux et chevaliers), qui se nourrissent dans les vasières de la zone appelée « Delta actif » (en raison de ses dépôts mouvants), qui vont être affectés. Les zones de mangroves, qui abritent notamment des limicoles, des canards, des spatules rosées, l'Ibis blanc, des aigrettes et bien d'autres organismes aquatiques vont ensuite être touchées. Les oiseaux migrateurs en halte migratoire dans ces trois grands types d'habitats subiront également les conséquences de la catastrophe.

    Deux éléments risquent encore d'aggraver les effets de la marée noire sur l'avifaune, d'une part, cette catastrophe intervient alors que tous ces oiseaux sont en période de reproduction, d'autre part, la marée noire touche des zones humides, constituées de dizaines de milliers d'îlots et de zones marécageuses où il est très difficile de pénétrer pour récupérer les oiseaux à soigner et enlever le pétrole. Comme à Donges, les oiseaux vont donc se cacher pour mourir. Les moins souillés d'entre eux vont s'intoxiquer avec les particules d'hydrocarbures, en nettoyant leur plumage avec leur bec, et succomber à des pathologies pulmonaires en raison de la perte progressive d'étanchéité de leur plumage. Ce sont des milliers d'oiseaux qui sont condamnés à plus ou moins brève échéance.

    Depuis 30 ans, les catastrophes se multiplient, alors qu'il suffirait d'investir dans des techniques modernes pour prévenir de tels accidents et surtout éviter de telles implantations dangereuses, en dépendant moins du pétrole grâce aux économies d'énergie et à l'utilisation massive d'énergies douces.

    Pour l'heure, cette marée noire pourrait s'étendre aux états du Mississipi, de l'Alabama et à la côte Nord Ouest de la Floride et à plus long terme, toucher les habitats naturels situés en arrière du littoral qui vont être soumis à une érosion et à une pollution excessives, avec des conséquences irréversibles pour la biodiversité et les activités humaines.

    Allain Bougrain-Dubourg

    Allain Bougrain Dubourg
    Président de la LP

  • LA PREMIERE FERME EOLIENNE EN MER AUX ETATS-UNIS

    L'administration Obama vient d'autoriser la première ferme éolienne en mer de l'histoire des États-Unis. La pollution de la Louisiane apporte des arguments aux partisans des énergies alternatives.

    USA, , Massachusetts, Cape Cod, Race Point Beach, Cape Cod 
National Seashore, landscape, nature, vegetation, dunes, grass, North 
America

    Le désastre de la plateforme pétrolière dans le golfe du Mexique montre plus que jamais la nécessité de développer rapidement des projets comme celui du cap Cod ». Pour Michael Brune, directeur général du Sierra Club, la plus importante association écologique des États-Unis, les Américains doivent impérativement tirer les leçons de la catastrophe intervenue au large de la Louisiane : la première économie mondiale serait inspirée de combler son retard en matière de production d'énergies alternatives, en bâtissant notamment des fermes éoliennes offshore, comme celle autorisée la semaine dernière au cap Cod par l'administration Obama, la toute première dans l'histoire du pays.

    « Cette annonce est une énorme victoire pour l'énergie propre », s'est félicité Michael Brune après que le ministre des Affaires intérieures, Ken Salazar, a autorisé la construction du projet « The Cape Wind ». D'un coût supérieur à 1 milliard de dollars, cette ferme qui sera située dans le détroit de Nantucket, au large des côtes du Massachusetts, doit entrer en fonctionnement en 2012.

    moins 700.000 tonnes de CO2

    Elle permettra d'éliminer l'émission de 700.000 tonnes de CO2 par an qui auraient été sinon produites par des centrales électriques au charbon. Cet effort, qui équivaut au retrait de 175.000 véhicules des routes américaines, est sans précédent. D'une capacité de 420 mégawatts, « The Cape Wind » pourra satisfaire 75 % de la demande de la presqu'île du cap Cod et des îles de Martha's Vineyard et de Nantucket, dont d'influents habitants sont radicalement opposés au projet. Depuis une dizaine d'années, les propriétaires des riches demeures situées face à la future ferme qui sera bâtie à huit kilomètres du littoral mènent des actions en justice pour bloquer cette construction. Ceux-là ont avancé qu'elle serait néfaste pour la faune et la flore océanique, qu'elle anéantirait les industries locales de la pêche... et ferait également chuter les prix de l'immobilier de cette opulente région.

    Un mois avant son décès en août dernier, le sénateur démocrate Ted Kennedy, dont le bastion familial surplombe Nantucket, avait ainsi adressé une lettre à Barack Obama, l'implorant de bloquer le projet. Bien que des études aient prouvé qu'il n'aurait pas d'incidence écologique, un conseil fédéral chargé de la préservation des sites historiques a recommandé son abandon et les opposants ont juré de poursuivre leur lutte devant les tribunaux. Pour tenter d'apaiser les adversaires de ce parc qui s'étendra sur 6.200 hectares, Ken Salazar a annoncé que le nombre de ses éoliennes, d'une hauteur de 120 mètres, se limiterait à 130, au lieu des 170 initialement prévues et que ces machines seraient peintes en blanc cassé pour mieux se fondre dans le paysage.

    Un millier d'emplois créés

    « Avec cette décision, l'avenir énergétique des états-Unis prend une nouvelle direction », a plaidé Ken Salazar. Selon l'administration Obama, « The Cape Wind » permettra de créer près d'un millier d'emplois. Le projet a un fournisseur - l'allemand Siemens qui réalisera ses turbines - et un client, le réseau britannique National Grid, qui distribue déjà de l'électricité à 3,3 millions de particuliers dans le Nord-Est des états-Unis.

    L'enjeu est de taille pour la Maison-Blanche, qui a promis de doubler la production d'énergies renouvelables en trois ans : après cette autorisation, d'autres pourraient suivre, des projets représentant 6.300 mégawatts supplémentaires à partir d'éolien offshore étant dans les cartons. Le département de l'Energie espère que, à l'horizon 2030, 20 % de la production américaine d'électricité sera réalisé avec de l'éolien, contre 1,8 % actuellement. n

    par Éric Chalmet, à New York


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    NEW ORLEANS, May 2, 2010

    Obama Vows to Do Whatever it Takes on Oil Spill

    During Visit to Louisiana, President Says Spill Is a Potentially Unprecedented Environmental Disaster

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