• Le Français qui a ressuscité une langue morte d’Alaska

    Le Français qui a ressuscité une langue morte d'Alaska

    Guillaume Leduey à l'entrée du village de Talkeetna, près d'Anchorage.

    07 août 2013

    >> Guillaume Leduey passe le plus clair de son temps dans le grand Nord américain, sur les traces de la culture Eyak. Le jeune Havrais, amoureux des mots et des dialectes, a en effet décidé de faire revivre la langue disparue de cette tribu d’Alaska. Un documentaire intitulé "Sur le bout de la langue", en quête de financement via la plateforme Kiss Kiss Bank Bank, revient sur cette incroyable découverte.

    >> Guillaume Leduey a une mission. Cet étudiant havrais de 24 ans s’est mis en tête de ressusciter la langue Eyak, du nom d’un peuple indien d’Alaska, qui a disparu en 2008 en même temps que sa dernière locutrice Marie Smith Jones. Le Français, qui a effectué son premier séjour dans le Nord Ouest du continent Américain en 2009, passe dorénavant une grande partie de son temps en Alaska afin de mettre en place son projet, "de création d’une plateforme éducative afin de réunir les descendants de cette tribu et de motiver ces personnes à apprendre la langue". "Je rencontre de nombreux descendants d’Eyak - dont la fille de Marie Smith Jones- qui se réjouissent à l’idée d’une possible renaissance du dialecte de leurs ancêtres", souligne le Normand.

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    Cliquez ici ou dans l'image pour lire l'article de Michael Oliveira da Costa dans France-Amérique


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    Bonjour,
     
     
     
     

    Rapport final

    Toute l'équipe 2011 des Amis du Mushuau-nipi est fière de vous présenter le rapport final du septième Séminaire nordique autochtone.  Il est disponible en format PDF en suivant ce lien.
     
    Activité phare qui se tient annuellement dans le Nord du Québec en août, les Séminaires nordiques autochtones sont organisés par les Amis du Mushuau-nipi. Cette année, l'évènement, réalisé en partenariat avec l'Initiative boréale canadienne, a pris place du 16 au 19 août 2011, sur un thème qui s'inscrit comme l'un des principaux défis du Plan Nord et dans la volée des consultations actuelles visant la refonte de la loi sur les mines au Québec: 
     
    Les conditions gagnantes pour l'exploration minière en territoire autochtone au Québec : Établir la confiance et le respect mutuel
     
    Le 9 mai dernier, le gouvernement du Québec lançait son Plan Nord – une démarche qui vise la mise en valeur des ressources naturelles dans le respect de l’environnement et des écosystèmes au profit des populations nordiques et de l’ensemble des québécois. Un plan dont le succès, précise-t-il, pourra se mesurer, notamment, à la qualité des relations qui seront entretenues avec les nations autochtones1.
     
     
     
     
     
    Points Saillants
     
    Organisé en partenariat entre Les Amis du Mushuau-nipi et l’Initiative boréale canadienne, le Séminaire nordique autochtone a également permis de dégager des propositions concrètes (sous la forme de Points saillants de discussions) permettant d’établir de meilleures conditions préalables aux activités d’exploration minière en territoires autochtones. 
     
    La mise en œuvre de ces conditions permettrait une meilleure compatibilité des activités minières avec les préoccupations et les aspirations des communautés autochtones. Elle permettrait également d’établir un climat de confiance, de respect mutuel, ainsi que d’apporter une plus grande clarté et certitude pour les entreprises.
     
     
    Tant pour les communautés touchées directement par le Plan Nord que pour celles de l’ensemble du Québec, le contexte du Plan Nord et de la réforme minière actuelle offrent des opportunités uniques d’intégrer ces conditions dans les institutions publiques québécoises et des Premières Nations. L’énoncé de ces points saillants, qui méritent d’être bonifiés, vise d’abord à contribuer positivement à ces deux exercices, mais plus largement aux échanges à venir avec l’ensemble des intervenants préoccupés par l’exploration minière en territoires autochtones, notamment auprès des principales communautés autochtones affectées par les activités minières.
     
     
     
     
     

     

    Pour plus d'informations.

    Serge Ashini Goupil - 1 418 609 0491 - ashinigoupil@me.com

    Jean-Philippe L. Messier - 1 418 293 2548 - jpmessier@rmbmu.com  

    Suzann Méthot - 1 514 792 1843 - smethot@borealcanada.ca

     
     
     
    Pour nous joindre
    Adresse postale
    C.P. 322
    Wendake, Québec, Canada
    G0A 4V0

    Tél. : (418) 842-9797
    Courriel : infos@ashini.com
    Site Web : www.ashini.com
     
     

  • La Fabrique de l'Histoire

    Histoire des Indiens (4/4) : le Canada
    Les relations entre colons européens et Indiens

    15.09.2011 - 09:05
    Emission La Fabrique de l'Histoire

    Débat historiographique

    Invité(s) :
    Alain Beaulieu, professeur à l’université de Laval.
    Denys Delâge, historien et sociologue, professeur au département de sociologie à l’Université Laval.
    Gilles Havard, chargé de recherches au CNRS.

    Ecoutez l'émission

    54 minutes

    Cliquez pour écouter. Allez sur le site de l'émission et vous trouverez sept documents de référence. Vous trouverez aussi les émissions n° 1, 2 et 3 sur les Indiens.


  • DES INDIENS SUR LE MARCHE DE NOEL DE SALLES-SUR-MER

    Le marché de Noël de Salles-sur-Mer avait un petit air américain.

     
     
    Des "Indiens" (ou presque....) s'y étaient donné rendez-vous.
     
    Qui se serait attendu à tomber sur des tipis en pleine Charente-Maritime ? Laurent, Naiche et Daisy ont reconstitué un camp traditionnel.
     
    Un atelier de maquillage pour les enfants :
     
     
    Lakota fait une démonstration de danses traditionnelles :
     
    Des coyottes font de l'auto-stop...
     
     
    ... pendant que certains s'entraînent au tir de tomahawk.
     
     
    Une exposition fort intéressante sous l'oeil expert de Tepee 17, un ami virtuel qui a maintenant un visage.
    (Le blog de Fabrice,  "les Indiens d'Amérique du Nord" , est devenu une référence....)
     
    Le coq girouette de l'église romane n'en croyait pas ses yeux !
     

    Une association était présente sur les lieux. Il s'agit de "la piste rouge", qui parraine une école amérindienne du Dakota du Sud, l'école maternelle de Kyle de la réserve de Pine Ridge.
    Les enfants de l'école ont illustré des contes et légendes amérindiens traduits par Claudine et Morris Bull Bear.
    Un petit livre est proposé à la vente au profit de cette école et pour soutenir ses projets pédagogiques (organisation de fêtes, voyages...).
    En voici quelques extraits, avec l'aimable autorisation d'Antoine Casano, représentant de la "Piste Rouge" sur le marché de Noël de Salles-sur-Mer.
     
    Ainsi commence l'introduction de ce livret de contes :

    LES QUATRE ANCETRES

    Les traditions des différentes tribus des Natifs Américains reconnaissent toutes le pouvoir et l'importance des quatre éléments :

    TERRE, EAU, FEU, AIR

    Les contes et chants disent comment ces éléments sont perçus par les traditions des Natifs : Terre, Eau, Feu et Air sont des êtres vivants. Par exemple, en signe de respect, un gros rocher est nommé "Grand-Père Rocher". De même, la Terre qui, comme une mère humaine nous donne ce dont nous avons besoin, sera nommée "Terre-Mère".

    Ci-dessous, un chant cherokee pour aller à la rivière :
     
    Si ton coeur ne se sent pas bien
    Si ton esprit ne se sent pas très bien
    Ces mots-là peuvent peut-être t'aider !

    Réveille-toi juste avant l'aube
    Réveille-toi avant la première lueur du jour
    Réveille-toi quand les animaux de nuit ont fini leur chant
    Quand les animaux de jour n'ont pas encore commencé leur chant
    Marche en silence
    Suis le chemin qui mène à la rivière
    Alors à la première lueur du jour
    Touche le cours de l'Eau
    Incline-toi devant les Eaux
    Parle avec ces mots :

    "Longue personne, je viens te demander de l'aide"

    Alors élève une coupe de cette Eau et bois l'Aube.


    Rencontre intéressante. Nous resterons peut-être en contact....

    Flonigogne
     

  • Les Fables,
    ou La Conduite des Rois, Pilpay
     

    Présentation de l'auteur

    Pilpay était un Sage Indien, ses contes et ses fables furent des supports pour instruire son monarque à propos de la nature humaine et des charges de son Royaume. Son œuvre à caractère universel, traduite en français au 17ème siècle est reconnue par Jean de la Fontaine comme source majeure d’inspiration de ses fables. Ce texte est une reproduction fidèle et intégrale de la dernière publication en français.

    Pour toute information complémentaires, rendez-vous sur le site :

    http://www.hesperides-editions.com/livrefablespilpay.26.html

     

    Iktomi, Légendes indiennes - Old Indian Legends
    par Zitkala-Sa 
    Edition bilingue pour la jeunesse
     
     
    AVENTURES ASHINI offre un séjour de découverte authentique dans un environnement exceptionnel. Une gamme d’activités qui gravitent autour du mode de vie traditionnel des autochtones de la Nation innue (longtemps appelés les Montagnais). On y découvrira qui sont ces autochtones, quelle est leur histoire et qu’est-ce qui caractérise leur riche culture et leur mode de vie contemporain.

    Nous proposons à nos invités des forfaits mettant en valeur plusieurs aspects du territoire où est établi notre camp. Les thématiques traitées selon le séjour choisi touchent l’évolution du territoire, le peuplement végétal et animal, l’occupation humaine ancienne ainsi que le mode de vie traditionnel et actuel des Innus.

    Localisé à 250 kilomètres au nord de Schefferville, aux abords de la rivière George, ce campement traditionnel innu vous fera découvrir l'authenticité de la culture amérindienne. Ce territoire est une référence importante dans l'histoire des Naskapis et des Innus du Québec et du Labrador. Les Innus nommaient cet endroit le « Mushuau-nipi », le Pays de la terre sans arbre. Sur différentes cartes, ce secteur est nommé tantôt le Lac de la hutte sauvage ou Indian House Lake.

      Apprenez leur histoire, leur riche culture
    et leur connaissance de la faune et de la flore.

    L’information transmise sur nos thèmes (forfaits) fait partie intégrante de ce que le milieu universitaire appelle désormais les Savoirs autochtones. Pour les Innus, il s’agit de Innu Aitun : le savoir-faire innu.

    Les forfaits sont disponibles pour les passionnés de plein air.  Photographes amateurs, chasseurs d'images, retraités, pilotes de brousse, canoteurs, gens d'affaires, couples, troisième âge. 





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