• Le pont de l'île d'Orléans

    >> Il y a un an déjà que le Pays Marennes Oléron s’est engagé dans une coopération interterritoriale et transnationale intitulée « Faire de la Francophonie un levier de développement local ».

    >> Une coopération menée par le Pays en tant que chef de file, en partenariat avec deux territoires français et deux territoires canadiens que sont l’île d’Orléans au Québec et le Grand Caraquet au Nouveau Brunswick.

    >> Une délégation marennes-oléronaise s’apprête à se rendre en mission au Canada du 12 au 21 août prochain. [...]

    Voir le projet Francophonie Marennes-Oléron


  • Le quai de Caraquet à Marennes

    Caraquet et Marennes tentent de relancer leur jumelage

    La ville de Marennes, en France, et celle de Caraquet, au Nouveau-Brunswick, vont tenter de donner un nouveau souffle à leur jumelage établi il y a une quarantaine d'années. [...]

    Cliquez dans le titre pour lire l'article d'ici.radio-canada


  • SUDOUEST.COM

    Mercredi 24 Mars 2010


    MARENNES.

    France-Canada multiplie les projets cette année

    L'association France Canada vient de dresser son bilan de l'année 2009, entamée - en avril - par la conférence du capitaine de vaisseau Alain Fourmy. « L'Odyssée des deux voyageuses », organisée à l'initiative des associations Brouage-Québec et France-Canada, évoquait le retour d'un voyage de Jacques Cartier, resté bloqué par les glaces à bord de la « Grande Hermine » ou sévit le scorbut parmi son équipage. Son capitaine invoque Notre- Dame de Rocamadour et fait voeu de pèlerinage si Dieu lui donne grâce de retourner en France. C'est ainsi que l'idée de réaliser la maquette de la « Grande Hermine » et de l'offrir à la paroisse de Québec, accompagnée de la vierge noire, pour le 400e anniversaire de la ville de Québec se réalisa, passant par Bordeaux, Royan, Brouage, La Rochelle, Nantes et Saint-Malo.

    Danseurs de l'Alberta

    Du 16 au 18 mai, l'association était présente au Salon ostréicole de La Tremblade, dont le pays invité n'était autre que le Canada. Du 16 au 20 juillet, elle a accueilli une troupe de danseurs de la province de l'Alberta, hébergés dans neuf familles marennaises. Cette troupe a offert au public deux heures de danses folkloriques et de claquettes.

    En novembre, Christian Morissonneau a présenté son livre, « Le Rêve américain de Champlain », à la Maison de Champlain de Brouage. Enfin, du 9 au 23 août, le voyage à Caraquet a permis à certains de découvrir la ville jumelle, en longeant le Saint-Laurent, et la fête annuelle le Tintamarre.

    Au programme

    Les projets pour cette année font état d'une conférence sur les Inuits ; de l'accueil de danseurs acadiens de Moncton, de la troupe Dans'Encorps ; de l'accueil à Marennes du maire et d'une délégation de la ville de Caraquet ; enfin, d'une nouvelle conférence de Christian Morissonneau.

    Et, déjà, un projet se dessine pour juillet 2011, avec la venue d'un groupe de jeunes choristes venus de l'Alberta.

    Tags : International Amérique du Nord marennes royan la rochelle la tremblade Loisirs & Culture Pays Rochefortais


  • SUDOUEST.COM

    Jeudi 04 Février 2010


    ÉTONNANTE SIMILITUDE ENTRE LES ÎLES D'OLÉRON ET D'ORLÉANS. Depuis le 400e anniversaire de Québec, un rapprochement est engagé entre les deux territoires

    La fratrie des îles d'O

    Un petit coup d'accent québécois là-dessus, et vous ne faites plus la différence entre Oléron et Orléans. D'où une certaine confusion qui s'apparente aujourd'hui à de la similitude. Les deux îles ont tellement de points communs qu'on leur pardonnera leurs petites différences.

    On produit des huîtres d'un côté, des fraises et du sucre de l'autre. Pour le reste, elles sont toutes deux reliées au continent par un pont, s'allongent sous la même forme ogivale et sur une surface très proche (175 km² pour la Charentaise, 195 pour la Québécoise), se situent à la même latitude, 46 degrés nord, toutes deux maternent une petite île Madame dans leur voisinage proche. Les noms de familles les plus communs sont... communs aux deux îles : Papineau, Archambault, Moreau, Tessier. C'est naturellement le résultat du cousinage historique entre Charentais-Maritimes et Québécois. À la plus grande commune d'Oléron, Saint-Pierre, répond la plus grande commune d'Orléans, Saint-Pierre. C'est même de là que part le point d'ancrage institutionnel entre les deux îles. Entre Patrick Moquay et Roger Deblois, maires des Saint-Pierre d'O.

    Depuis 2008 et les commémorations du 400e anniversaire de Québec, les échanges se multiplient entre les deux îles. Notamment entre les écoliers. Lors de la dernière Expoléron, on a pu voir apparaître une belle cabane à sucre pur jus québécois. Et un site Internet (1) est consacré à cette gémellité.

    Les mêmes initiales

    Un homme est derrière tout ça : Lionel Serik. Oléronnais d'origine, il a passé vingt-deux ans au Québec dans les milieux de la communication et de l'entreprise. Ces incursions dans l'île d'Orléans lui ont permis de mesurer les ressemblances entre les deux territoires. Aujourd'hui plus Oléronnais qu'Orléanais, il a servi de trait d'union entre les institutionnels.

    « J'ai découvert l'île d'Orléans en participant au tournage d'un film sur Félix Leclerc, qui y est enterré. C'est leur célébrité, comme Pierre Loti pour les Oléronnais », explique Lionel Serik, qui ne cesse de comparer les détails qui en enrichissent la ressemblance. Jusqu'aux initiales « IO » que l'on retrouve sur les documents officiels et aux expressions de patois communes : Asteure et Astheure (maintenant), achaler (déranger), etc.

    Deux soeurs jumelles donc. Mais qui n'auraient pas baigné dans le même liquide amniotique. Si Oléron est entourée d'eau salée, l'étrave de l'île d'Orléans déchire l'eau douce du Saint-Laurent. Pas de phare de Chassiron pour surveiller le large dans la campagne orléanaise mais un front boisé.

    Déjà jumelée avec Carinena, en Roumanie, Spangenberg, en Allemagne, Lane End, en Angleterre, et Pleszew, en Pologne, Saint-Pierre-d'Oléron n'ajoutera pas une frangine supplémentaire à sa grande famille : « Le rapprochement se situe au niveau des îles, pas des communes. Nous en sommes à identifier les échanges et les actions concrètes que nous allons mener. L'idée me plaît, car moi aussi j'ai vécu quelque temps au Québec et je connais l'île d'Orléans », commente Patrick Moquay.

    Lors de la grande traversée du 400e anniversaire de Québec en juin 2008, c'est pourtant un bateau rétais qui était, le premier, venu porter un message d'amitié aux Saint-Pierrois d'Orléans. Tous les insulaires du monde se sentent un peu frères.

    (1) www.2-iles-o.com.

    Auteur : thomas brosset
    t.brosset@sudouest.com




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