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Par le traversier le 1 Juillet 2010 à 11:30
Deux Louisianaises & Co. à Saint-Jean-d'Angély
Nelwyn Hebert et Mary-Faye Cestia sont revenues, le mardi suivant, avec un petit groupe d'Américaines et Américains qui avaient quitté, pour une journée, leur château de la Loire en location... (Pas exactement tout le monde : une était malade du festin de la veille et quatre ne s'étaient pas levés : le groupe de douze prévus s'est retrouvé sept...) L'objectif était, entre 11 heures et 17 heures, de voir les amis, visiter une "usine à pineau", déjeuner, parcourir Saint-Jean-d'Angély, aller à Rochefort, et puis voir la la mer ! Evidemment tout cela était impossible. Même pour des Américains, le temps et la distance ne sont pas compressibles : on s'est contentés de l'usine à pineau, de la maison de Jeannette, du déjeuner près des oies et des canards de la base aquatique, de la visite de la mairie, d'une exposition à la chapelle des Bénédictines et de quelques rues de Saint-Jean (ce qui n'était déjà pas si mal). Des arrêts aux boutiques de friandises n'ont pas permis d'atteindre les tours de l'Abbaye Royale : il était déjà 17 heures, il fallait repartir en Touraine avant la nuit...
On se connaît !
On se reconnaît !
On se retrouve d'une semaine sur l'autre...... puis on se dirige vers les vieilles pierres du Domaine de la Grange pour déguster le pineau des Charentes.
Tout à gauche, Bernard Parias, directeur général de la société Louis Bouron dont le Château de la Grange est la propriété familiale. A ses côtés, vers la droite, Pierre Fortin, Mary-Faye Cestia, Jacqueline Fortin, Michel Mazouin, le reste des Américains avec, assise, Nelwyn Hebert.
Prochaine étape : la maison de Jeannette où Jacqueline et Pierre Fortin montrent et expliquent les habitudes des aïeux charentais.
Après les explications sur les objets et les chiffons, tout le monde va déjeuner sur les bords de la Boutonne, mais en cherchant un tivoli à l'abri de la pluie ! Ensuite ce sera la mairie avec un rappel historique : la confirmation en 1204 par Philippe-Auguste de la charte de commune concédée par Jean-sans-Terre en 1199.
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On se pose et on prend la pause. Pour le métal et la pierre c'est plus facile. On quittera la ferronnerie et la sculpture pour la peinture en allant visiter l'exposition de la chapelle des Bénédictines et voir le travail de l'atelier des peintres animé par le lutin d'Angély.Voici une dédicace qui traversera l'océan. Quant à nous, nous allons traverser quelques rues avec, à gauche une pâtisserie et un bar, à droite une confiserie, et entre les deux la tour de l'horloge et plus loin une vieille maison (à condition d'être allé au bout de la rue.)
Il est l'heure, "on se casse !" mais non sans avoir mangé quelques chocolats et un peu de ces "bois cassés", spécialité vendue ici. L'intérêt gastronomique de Saint-Jean-d'Angély incitera peut-être quelques-uns de ces Etats-Uniens à revenir l'année prochaine, dans le sillage de la contre-signature du jumelage de New Iberia avec Alhaurin de la Torre, cérémonie qui n'a pas eu lieu cette année pour cause d'euro trop fort...
Quels intérêts économiques (sinon culturels) pourraient inciter les municipalités de Saint-Jean-d'Angély et de New Iberia à reprendre les rênes d'un jumelage qui n'existe plus qu'en filigrane — sympathique certes, car des gens sont contents de se revoir et d'autres de faire connaissance — mais en filigrane quand même.
"On ne saurait faire boire l'âne s'il n'a soif." Mais pour le pineau, on n'a pas besoin d'avoir soif ! Peut-être Nelwyn Hebert, cheville ouvrière des premières années du jumelage, saura-t-elle convaincre Hilda Curry, maire de New Iberia, à relire le parchemin jaune et lancer quelques actions concrètes...
AlCaribou
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Par le traversier le 26 Juin 2010 à 10:05
DEUX LOUISIANAISES A SAINT-JEAN-D’ANGELY
Il paraît que Saint-Jean-d'Angély est jumelée avec New-Iberia, en Louisiane, dans le sud des États-Unis. Il paraît qu’un pacte de jumelage a été signé entre les deux villes, un certain 20 juillet 1994, entre Cliff Aucoin, maire de la Nouvelle-Ibérie, et Jean Combes, maire pro tempore de Saint-Jean-d'Angély (il ne sera élu maire qu’en 1995 et n’est alors qu’adjoint à la culture). Quelques voyages privés ou officiels entre 1995 et 2006…. Mais depuis, plus rien. Les élus, de part et d’autre, semblent avoir oublié les signatures gravées au bas d’un parchemin frappé du sceau de la ville de New-Iberia...
Enfin pas complètement. Heureusement, il reste des contacts entre quelques individus fidèles à cette belle idée d’unir deux villes dans le cadre de la francophonie.
La preuve en est qu’en ce vendredi 12 juin 2010, deux Louisianaises retrouvent des amis et en découvrent d’autres. Nelwyn Hebert et Mary-Faye Cestia sont de passage pour la soirée à Saint-Jean-d'Angély.
Pour les accueillir, Jacqueline et Pierre Fortin ont ouvert la Maison de Jeannette. L’arrivée de nos deux américaines est joyeuse : rires et embrassades, en Français et en Anglais, et même en Espagnol (la Nouvelle-Ibérie est avant tout une ville espagnole…). Certains ne s’étaient vus qu’au moment de la signature du pacte de jumelage, d’autres étaient restés en contact au fil des années, et quelques-uns ne se connaissaient que via Internet ou la téléphonie (vive les forfaits ADSL !). Qu’importe, au bout de dix minutes tous ont des foules de choses à se raconter autour d’un apéritif suivi d’un pique-nique « sorti du panier » : pineau, charcuteries, salades et bien sûr les mojhettes de Jacqueline.
Nos deux amies étaient à Pâques en Andalousie, dans le sud de l’Espagne, où est en cours la signature d'un nouveau jumelage… avec Alhaurin de La Torre. (Lire deux articles : Nueva Iberia sigue el interés en Alhaurín de la Torre et puis : Journey across the ocean, residents welcomed in city linked with Teche Area.) Mais le projet de faire un crochet en Saintonge avant de remonter sur Woluwe, commune de la région de Bruxelles également jumelle de la ville louisianaise, n’avait alors pas abouti.
Bon, c’est comme ça. Les gènes espagnols semblent plus nombreux que les charentais dans l’ADN louisianaise. Encore que : Nelwyn Hebert s’est découvert un ancêtre angérien, un certain Lapeyrouse gardien de prison à Rochefort ! (à ne pas confondre avec Jean-François de La Pérouse, qui fit le tour du monde à bord de la Boussole et l’Astrolabe, mais qui n’eut pas de descendance).
Sympathique soirée, échanges intéressants qui permettent d’enrichir notre connaissance de la Louisiane et de la Nouvelle-Ibérie. La francophonie y est en perte de vitesse, malheureusement… mais certains cajuns s’accrochent à leurs racines françaises.
Contact éphémère, mais bien réel. Après un tour de marché le samedi matin pour « rencontrer les gens » et acheter le repas du soir dans un château la Loire, Nelwyn et Marie-Faye repartent, mais reviendront, avec leur groupe, passer quelques heures à Saint-Jean-d'Angély le mardi 15 juin.
La suite donc dans le prochain article, qui sera écrit par le Caribou….
Flonigogne
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Par le traversier le 3 Juillet 2010 à 15:09
La Louisiane et sa culture au festival de folklore ce week-end - Domfront
jeudi 01 juillet 2010
Parmi les huit groupes qui se produiront ce week-end au théâtre de verdure de Domfront, dans le cadre de la 35e rencontre de folklore, les Cadiens de Louisianne seront au rendez-vous.
Vieilles danses et chansons
Le groupe Renaissance cadienne arrive des Etats-Unis. Cet Etat de 130 000 km2, situé sur le golfe du Mexique, est malheureusement connu aujourd'hui par les catastrophes dont il est victime (marée noire en cours, cyclone). La troupe fut fondée en 1990 avec la mission de préserver les vieilles danses et chansons de ses ancêtres. Elle célèbre son vingtième anniversaire cette année.
L'Acadie
Les Acadiens firent leur arrivée au début du XVIIe siècle et plus tard. Ils furent déportés durant le « Grand dérangement » de 1755, puis dispersés dans différents pays. En 1765, un grand nombre d'Acadiens s'est installé en Louisiane et a fait de ce pays une nouvelle Acadie. De ce fait, ils se sont fait appeler « Cadiens ».
Une renommée internationale
Les voyages ont conduit ce groupe en France, Belgique, Québec, Nouvelle-Ecosse, ainsi que dans de nombreux Etats américains pour partager la riche culture de la Louisiane française. Renaissance cadienne, c'est aussi l'enregistrement de CD, la promotion au cinéma et à la télévision.
Les spectacles
La troupe présente deux spectacles. Une suite de danses et de chansons pour le premier, avec le choix de costumes simples de paysans fabriqués en coton du XVIIIe et du XIXe siècle. La récolte de coton était en Louisiane, à cette époque, une des principales activités des champs. La reconstitution d'un mariage de l'an 1900 constitue le second spectacle. Les musiciens du groupe jouent du violon, de l'accordéon, de la guitare et du triangle. Ce dernier est appelé «'tit fer » aujourd'hui en Louisiane.
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