• LA NOUVELLE ORLÉANS

    Plateforme pétrolière au large des USA: pas encore de fuite sous-marine

    Par AFP, publié le 23/04/2010 à 07:22

    LA NOUVELLE ORLÉANS - Aucune fuite de pétrole sous-marine n'a été repérée au large des côtes américaines, ont assuré les gardes-côtes vendredi, mais les risques d'une pollution majeure demeuraient après qu'une plateforme contenant 2,6 millions de litres de pétrole a sombré jeudi.

    La plate-forme 'Deep Water Horizon' en feu, le 22 avril 2010.

    AFP/Garde-côtes américains/Ho

    La plate-forme "Deep Water Horizon" en feu, le 22 avril 2010.

    "Il n'y a pas de fuite sous-marine de pétrole brut provenant du puits à l'heure actuelle", a déclaré à l'AFP Mike OBerry, porte-parole des garde-côtes de la Nouvelle Orléans. "Nous ne sommes pas sortis d'affaire mais c'est une bonne nouvelle", a-t-il ajouté.

    L'exploration des abords du puits a été assurée jeudi soir par un robot sous-marin spécialement équipé pour cette tâche.

    La veille, les gardes-côtes avaient indiqué à l'AFP qu'une nappe considérée comme "importante" de 1,6 sur 8 km s'était échappée de la plateforme.

    Ils avaient ajouté que des bateaux équipés de matériel de dépollution étaient à pied d'oeuvre pour éviter que les hydrocarbures atteignent les côtes de Louisiane, de l'Alabama et du Mississipi, des Etats dont les écosystèmes ont déjà été mis à rude épreuve par de nombreux ouragans.

    Interrogé sur CNN, le contre-amiral Mary Landry a précisé vendredi que les garde-côtes recherchaient toujours la trace de 11 employés disparus depuis la forte explosion mardi qui a fait sombrer deux jours plus tard l'ensemble de la plateforme située à 70 km au large de la Nouvelle Orléans (Louisiane, sud).

    Selon elle néanmoins, "les interrogatoires des survivants font penser que (les 11 disparus) étaient dans la structure quand l'explosion a eu lieu".

    "S'il y avait la moindre fuite, nous serions prêts à réagir", a ajouté la responsable, assurant que les autorités se préparaient "au pire scénario".

    En tout, 126 personnes se trouvaient à bord de "Deep Water Horizon" au moment de l'explosion suivie d'un important incendie, et 115 ont pu regagner la côte. Parmi eux, 17 étaient blessés dont quatre dans un état critique.

    La plateforme "Deep Water Horizon" contenait 2,6 millions de litres de pétrole et extrayait 8.000 barils de pétrole par jour, soit près de 90.000 litres.

    A Washington, le président américain Barack Obama a affirmé jeudi que la réaction aux conséquences de la catastrophe pétrolière était la "priorité numéro 1" du gouvernement.

    Dans un communiqué, il a assuré que "le gouvernement fédéral tout entier offrait toute l'assistance nécessaire dans les efforts de sauvetage, ainsi que pour répondre à l'impact sur l'environnement et le minimiser".

    Le locataire de la plateforme, le groupe pétrolier britannique BP, a déployé des bateaux afin de surveiller les fuites éventuelles et leurs conséquences sur l'environnement, dans ce qui pourrait devenir selon les autorités américaines la pire marée noire aux Etats-Unis depuis l'Exxon Valdez en 1989.

    Le pétrolier Exxon Valdez s'était échoué sur les côtes de l'Alaska dans le détroit du Prince Williams et avait déversé plus de 40 millions de litres de pétrole sur une distance de 1.300 km.

    D'une taille de 121 sur 78 mètres, "Deep Water Horizon" a brûlé pendant un jour et demi offrant d'impressionnantes images d'énormes balles de feu dans le ciel.

    La société propriétaire Transocean, basée au Texas (sud), a indiqué qu'il n'avait pas été possible d'"enrayer la fuite d'hydrocarbures avant que la plate-forme ne sombre". "Nous travaillons en étroite collaboration avec BP Exploration et Production et les garde-côtes américains pour déterminer l'impact de l'immersion de la structure et la réponse à y apporter", a expliqué jeudi soir Transocean, première entreprise de forage off-shore du monde.

     

    Marée noire contenue en Louisiane

    Marée noire contenue en Louisiane

    La marée noire provoquée par le naufrage d'une plate-forme pétrolière au large de la Louisiane a été contenue, selon les garde-côtes américains. /Photo prise le 21 avril 2010/REUTERS/Garde-côte américaine/Handout

    <script language="JavaScript"> document.write('<scr'+'ipt type="text/JavaScript" src="http://ad.fr.doubleclick.net/adj/ts.lepoint.fr/'+rub+';tile='+(tile=tile+1)+';sz=190x60;ord=' + ord + '?"></script> '); <script type="text/JavaScript" src="http://ad.fr.doubleclick.net/adj/ts.lepoint.fr/monde;tile=2;sz=190x60;ord=9728880788683774?"></script>Click here to find 
out more!

    La marée noire provoquée par le naufrage d'une plate-forme pétrolière au large de la Louisiane a été contenue, déclarent vendredi les garde-côtes américains.

    "A l'heure actuelle, la nappe ne s'étend pas", a dit un porte-parole après l'inspection du site par un sous-marin.

    La plate-forme, située à 70 km environ de la côte de Louisiane, dans le golfe du Mexique, a sombré jeudi après avoir brûlé pendant 36 heures. Onze personnes sont portées disparues.

    Sur les 126 personnes travaillant à bord quand une explosion s'est produite mardi soir, déclenchant l'incendie, 115 ont pu être évacués, dont 17 blessés qui ont été hélitreuillés jusqu'aux hôpitaux de la région de la Nouvelle-Orléans.

    L'opérateur de la plate-forme, le groupe Transocean, basé à Zoug, en Suisse, a indiqué que, selon des témoignages de l'équipage rescapé, les onze disparus avaient été dans l'incapacité d'évacuer la plate-forme en feu.

    Bruce Nichols, Jean-Stéphane Brosse et Clément Dossin pour le service français, édité par Gilles Trequesser

    Explosion d'une plate-forme pétrolière aux Etats-Unis: aucune nouvelle fuite signalée

     
    Explosion d'une plate-forme pétrolière aux Etats-Unis: aucune 
nouvelle fuite signalée

     

     
    THE ASSOCIATED PRESS
    23 avril 2010 14:20
     
    LA NOUVELLE-ORLEANS - Les autorités de Louisiane tentaient vendredi d'éviter une marée noire dans les eaux du Golfe du Mexique, qui menacerait un écosystème fragile, alors que les recherches se poursuivaient pour retrouver onze employés toujours portés disparus.

    Le pétrole a apparemment cessé de fuir de la plate-forme pétrolière qui a sombré jeudi matin au large des côtes de Louisiane, après avoir brûlé pendant 36 heures, selon les autorités.

    L'incendie a été éteint, mais les autorités craignaient dans un premier temps que jusqu'à 1,27 million de litres de pétrole brut s'échappe chaque jour de la plate-forme reposant à 1.524 mètres sous l'eau.

    Le contre-amiral Mary Landry, des garde-côtes, a affirmé que ses équipes surveillaient de très près la plate-forme pétrolière pour éviter des risques de fuite sous-marine.

    Le groupe pétrolier britannique BP, qui exploitait la plate-forme pétrolière et dirige les opérations de nettoyage, a fait savoir vendredi qu'il avait engagé des moyens importants pour lutter contre la pollution.

    Cent onze employés qui se trouvaient sur la plate-forme ont été ramenés à terre, dont 17 qui ont été hospitalisés. Quatre se trouvaient dans un état critique vendredi.

    Oil rig explodes off Louisiana coast; 11 missing

    In this aerial photo taken in the Gulf of Mexico more than 50 
miles southeast of Venice on Louisiana's tip, the Deepwater Horizon oil 
rig is seen burn AP – In this aerial photo taken in the Gulf of Mexico more than 50 miles southeast of Venice on Louisiana's …
    <no></no><no></no>
    By KEVIN McGILL, Associated Press Writer Kevin Mcgill, Associated Press Writer Wed Apr 21, 7:16 pm ET

    NEW ORLEANS – Rescuers in helicopters and boats searched the Gulf of Mexico for 11 missing workers Wednesday after a thunderous explosion rocked a huge oil drilling platform and lit up the night sky with a pillar of flame. Seventeen people were injured, four critically.

    The blast Tuesday night aboard the Deepwater Horizon rig 50 miles off the Louisiana coast could prove to be one of the nation's deadliest offshore drilling accidents of the past half-century.

    The Coast Guard held out hope that the missing workers escaped in one of the platform's covered lifeboats.

    Nearly 24 hours after the explosion, the roughly 400-by-250-foot rig continued to burn, and authorities could not say when the flames might die out. A column of boiling black smoke rose hundreds of feet over the Gulf of Mexico as fireboats shot streams of water at the blaze.

    "We're hoping everyone's in a life raft," Coast Guard Senior Chief Petty Officer Mike O'Berry said.

    Adrian Rose, vice president of rig owner Transocean Ltd., said the explosion appeared to be a blowout, in which natural gas or oil forces its way up a well pipe and smashes the equipment. But precisely what went wrong was under investigation.

    Crews were doing routine work before the explosion and there were no signs of trouble, Rose said.

    A total of 126 workers were aboard the rig when it blew up. The Coast Guard said 17 were taken by air or sea to hospitals. Four were reported in critical condition. Others suffered burns, broken legs and smoke inhalation.

    Nearly 100 other workers made it aboard a supply boat and were expected to reach the Louisiana shore by evening.

    Kelly Eugene waited with nine family members for husband Kevin Eugene, 46, a cook on the Deepwater Horizon. A catering company operating on the rig notified her he was safe.

    "He's on the boat. That's all we know. And that's all we need to know," she said.

    The rig was tilting as much as 10 degrees after the blast, but earlier fears that it might topple over appeared unfounded. Coast Guard environmental teams were on standby, though officials said the damage to the environment appeared minimal so far.

    The rig, which was under contract to the oil giant BP, was doing exploratory drilling but was not in production, Transocean spokesman Greg Panagos said. Seventy-nine Transocean workers, six BP employees and 41 contract workers were aboard.

    Ted Bourgoyne, a retired professor of petroleum engineering at Louisiana State University, said the explosion was probably caused by natural gas or a mixture of oil and gas coming up through the well, combined with some kind of ignition source.

    He said there are numerous defenses on a modern rig to prevent something like that from happening. For instance, fluids used in drilling are weighted with barium sulfite to prevent gas from traveling up the well, and there are alarms to alert workers to gas. Machinery is built to prevent sparking and is placed as far away as possible from places where gas might leak.

    "In almost all of these things, there's not one thing that happens; it's a series of things," Bourgoyne said.

    Rose said the crew had drilled the well to its final depth, more than 18,000 feet, and was cementing the steel casing at the time of the explosion.

    "They did not have a lot of time to evacuate. This would have happened very rapidly," he said.

    According to Transocean's website, the Deepwater Horizon is about twice the size of a football field. Built in 2001 in South Korea, it is designed to operate in water up to 8,000 feet deep, drill 5 1/2 miles down, and accommodate a crew of 130. It floats on pontoons and is moored to the sea floor by several large anchors.

    The site of the accident is known as the Macondo prospect, in 5,000 feet of water.

    Workers typically spend two weeks on the rig at a time, followed by two weeks off. Offshore oil workers are typically well paid, earning $40,000 to $60,000 a year — more if they have special skills.

    Last September, the Deepwater Horizon set a world deepwater record when it drilled down just over 35,000 feet at another BP site in the Gulf of Mexico, Panagos said.

    "It's one of the more advanced rigs out there," he said. Panagos did not know how much the rig cost to build but said a similar one today would run $600 million to $700 million.

    Kelly Eugene said her husband flew to work on the rig, and until Tuesday's explosion, that was the part of his job that scared her most. Kevin Eugene has worked in the offshore industry about 12 years and had been on the Deepwater Horizon about a month. Until now, she said, hurricane evacuations were the worst he had been through.

    "My biggest fear is the helicopter ride," she said.

    Working on offshore oil rigs is a dangerous job but has become safer in recent years thanks to improved training, safety systems and maintenance, said Joe Hurt, regional vice president for the International Association of Drilling Contractors.

    Since 2001, there have been 69 offshore deaths, 1,349 injuries and 858 fires and explosions in the Gulf, according to the federal Minerals Management Service.

    There are 42 rigs either drilling or doing upgrades and maintenance in depths of 1,000 feet or greater in the Gulf of Mexico, according to the agency. They employ an estimated 35,000 people. Transocean has 14 rigs in the Gulf and 140 worldwide.

    In 1964, a catamaran-type drilling barge operated by Pan American Petroleum Corp. near Eugene Island, about 80 miles off Louisiana in the Gulf of Mexico, suffered a blowout and explosion while drilling a well. Twenty-one crew members died.

    The deadliest offshore drilling accident took place in 1988, when an Occidental Petroleum platform about 120 miles off Aberdeen, Scotland, was rocked by explosions and fire. A total of 167 men were killed.





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique