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    LA-ROCHE-SUR-YON (-)

    Xynthia: manifestation contre "les zones noires" en Vendée

    Par AFP, publié le 25/04/2010 à 20:26

    LA-ROCHE-SUR-YON (-) - Plus de 600 personnes ont manifesté dimanche à La-Faute-sur-Mer et à l'Aiguillon-sur-Mer, les deux communes de Vendée endeuillées par la tempête Xynthia, pour protester contre les "zones noires" décrétées inhabitables par l'Etat, selon la gendarmerie.

    Plusieurs centaines de personnes manifestent le 24 avril 2010 sur 
le pont de l'Ile de Ré, pour exiger une 'concertation' dans la 
définition des 'zones noires' décrétées inhabitables par l'Etat après la
 tempête Xynthia.

    AFP/Pierre Andrieu

    Plusieurs centaines de personnes manifestent le 24 avril 2010 sur le pont de l'Ile de Ré, pour exiger une "concertation" dans la définition des "zones noires" décrétées inhabitables par l'Etat après la tempête Xynthia.

    Les habitants de ces deux communes ont lâché plusieurs centaines de ballons pour symboliser les maisons qui devraient être rasées.

    A la suite du passage de la tempête Xynthia, dans la nuit du 27 au 28 février, l'Etat a décidé de déclarer certaines zones inhabitables et annoncé la destruction d'environ 1.500 maisons en Vendée et Charente-Maritime, provoquant la colère de nombreux propriétaires. Xynthia a fait 29 morts en Vendée.

    Samedi, environ 450 personnes, selon la police, ont défilé sur le pont de l'île de Ré (Charente-Maritime) pour exiger une "concertation" dans la définition des "zones noires" après la tempête Xynthia.

     

    Publié le 25/04/2010 08:35 | LaDepeche.fr

    Xynthia : « Arrêtez vos zoneries »

    Manifestation à l'ïle de Ré

    Xynthia : « Arrêtez 
vos zoneries »
    Xynthia : « Arrêtez vos zoneries »
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    «Arrêtez vos zoneries» pouvait-on lire sur les banderoles en tête du cortège qui a bloqué le pont menant à l'île de Ré de 11h00 à 13h00. Allusion faite aux zones noires (rebaptisées zones de solidarité par Jean-Louis Borloo) qui avaient été définies par l'Etat près le passage de la tempête Xynthia sur le littoral charentais et vendéen devant conduire à la destruction de 1500 maisons. Pour les 450 manifestants l'enjeu était clair : exiger une «réelle concertation». En tête de cortège, Michel le Bozec président de l'association de sauvegarde du village des Boucholeurs qui envisage de nouvelles actions: « Nous allons réunir dès le début de la semaine prochaine les représentants des associations pour les prochaines étapes de notre combat. Nous constatons que le numéro vert annoncé par le ministre de l'environnement sonne dans le vide... Quand aux agents de solidarité ils sont arrivés vendredi et les premiers échos laissent apparaitre de leur part une volonté d'entériner les décisions de destruction. Nous avons demandé aux habitants de ne rien signer pour le moment!». Olivier Schmit représentant des habitants de Boyarville (dont un tiers des maisons hôtels et restaurants compris devraient être détruits) organisait hier après-midi une réunion placée sous le signe des suites judiciaires : « Pour détruire notre village il leur faudra l'autorisation des Bâtiments de France car nous datons de Napoléon et nous sommes classés...». Quand à Jean-Louis Léonard le député maire UMP de Châtelaillon il déclarait vendredi soir qu'il «avait signalé en haut lieu que les élus ne se satisfairaient plus d'à peu prêt» accusant les services de l'Etat «d'autisme» : «le devenir des zones oranges par exemple reste flou le préfet refusant toujours d'évaluer les zones de protection».

     

     

    La Faute-sur-Mer

    A La Faute et L’Aiguillon, des ballons symbolisent les maisons « à détruire »

    Catastrophe dimanche 25 avril 2010
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    600 personnes se sont mobilisées ce dimanche après-midi, à La Faute et à L’Aiguillon, pour contester « l’action de l’Etat, sans concertation », concernant les zones noires délimitées dans les deux communes après les inondations liées à Xynthia. Deux fois plus nombreux que la semaine dernière, les manifestants ont procédé à un lâcher de 600 ballons pour « aider à réaliser le nombre de maisons à détruire que cela représente rien que sur La Faute ». René Marratier, maire de La Faute, et Maurice Milcent, maire de L’Aiguillon, ont exprimé un soutien public aux manifestants. Ce dernier a toutefois précisé : « Je me bats pour avoir des explications et pour ce qu’il est possible d’obtenir, pas pour l’impossible qui n’est pas raisonnable. »

     

     

    Concertation entre élus et riverains de l'étier - La Baule-Escoublac

    vendredi 23 avril 2010
    La digue ancestrale, sous les arbres, du bord de l'étier montre 
des affaissements significatifs. Les engins de terrassement n'ont pas de
 passage. Il faudra négocier avec les propriétaires du secteur 
d'Atlantia.</P>

    En présence du sous-préfet, Yves Métaireau a informé et rassuré les Baulois sinistrés lors de la tempête Xynthia...

    Mercredi soir, salle des Floralies, le maire accompagné d'élus et de cadres techniques municipaux, a tenu à expliquer les raisons de cet événement climatique inédit de mémoire de Baulois avec l'expertise de François Bihan de la Direction départementale des territoires de la mer. À les informer des travaux réalisés sur les berges de l'étier de La Baule-Le Pouliguen, à présenter les études et les réalisations en vue de se protéger à l'avenir et à apporter un appui aux sinistrés (177 maisons) dans leurs démarches auprès des assureurs, présents également à cette réunion. Seulement 32 dossiers d'indemnisations ont été constitués à ce jour et les sollicitations sont peu nombreuses. Les travaux de renforcement en urgence ont été enclenchés sans attendre les études en cours. « Nous avons déjà engagé 250 000 € sans certitudes d'obtenir les aides de l'Etat, de la Région et du Département. C'est inconfortable », souligne le maire.

    Le coût d'une surélévation générale, de 20 à 50 cm, dans l'arrière-port est estimé à 2 millions € avec 1 million € en plus pour le bassin d'eaux pluviales quartier des Floralies où déjà 60 000 € ont été engagés pour les 3 pompes de refoulement.

    Reste le cas épineux de la réfection de la digue de l'étier comprise entre le pont de Joyeuse et le pont de 5 m au fond de l'étier. Il se pose un problème de domanialité avec les propriétaires des villas de l'avenue d'Agen et Marguerite-Jean dont la partie arrière des clôtures est située sur le domaine public. Cette berge est difficile d'accès et le droit de passage n'y est pas respecté. La ville ne souhaite pas que ce problème devienne conflictuel. Il y a une nécessité de dialogue personnalisé avec chaque propriétaire. Yves Métaireau est ouvert au consensus. « La mairie paiera les travaux si nécessaire. » De quoi calmer les velléités procédurières.

     

    Avec le retour du beau temps : Tourisme macabre à la Faute sur Mer

    Cela fait deux mois que la tempête meurtrière Xynthia à frappé la France.

    La ville la plus touchée : La Faute-sur-Mer.

    Le retour des beaux jours fait revenir les touristes dans la station balnéaire. Mais une autre sorte de touristes a fait son apparition dans cette ville : les curieux!

    Ils visitent "la zone noire".

    Alors que les habitants ont déserté la zone, c'est un tourisme assez macabre (à mon goût) qui a fait son apparition.

    "Ça donne la chair de poule".

    Un "promeneur" (comment l'appeler autrement?) déclare : "Y a pas de bruit, c'est calme, pas de voiture...ça donne la chair de poule."

    Ils entrent dans les maisons

    Certains sont vraiment sans gène, et ils n'hésitent pas à entrer dans les maisons, vides de leurs habitants.

    "C'est votre maison?" demande la journaliste à un couple qui sort d'une maison.

    "Non non, mais curieux à l'intérieur", répond l'homme.

    "C'était tout ouvert, c'est impressionnant" répond la femme.

    Gênant? apparemment pas....

    La journaliste demande : "C'est quand même gênant, ce n'est pas chez vous..."

    "On n'est sûrement pas les premiers à rentrer voir" dit cette femme.

    (Images : France 2)

    Le pire: les photos.

    Ben oui, on ne se gène pas, on prend des photos, faut quand même pouvoir dire "j'y étais", non?

    Une sinistrée témoigne

    "Tous les week-ends, il y a carrément la queue, les gens prennent les photos, comme si ils étaient contents de voir le malheur des autres" dit-elle.

    Elle ajoute : "Et quand vous leur demandez : Pourquoi vous prenez la photo sans demander? Ah mais c'est pour garder en souvenir. "

    "Souvenir de quoi? c'est pas eux qui l'ont vécu, ils veulent des souvenirs : pourquoi?" se demande-t-elle.

    Du voyeurisme selon les sinistrés.

    "On na pas du tout envie de voir les gens se promener tout l'été ici" dit  Monique Sagot, une sinistrée à des touristes.

    "Je souhaite vivement que la Faute ne connaisse pas, comme en ce moment, un lieu de pèlerinage. Ça fait vraiment très mal. Et pour tous les gens décédés à la Faute, il faut que tout ça arrête!" dit-elle.

    Alors, que pensez vous de ce genre de tourisme?

    Normal après ce qu'il s'est passé, ou voyeurisme?

     

     


  • Nos amis louisianais sont doublement touchés en ce moment :

    • la marée noire suite à l'incendie d'une plateforme pétrolière
    • une série de tornades qui ont traversé le Mississipi et la Louisiane

    Golfe du Mexique

    Marée noire

    Mise à jour le dimanche 25 avril 2010 à 7 h 19

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    Photo aérienne de l'endroit où la plateforme pétrolière a sombré, 
dans le golfe du Mexique.

    Photo: La Presse Canadienne /AP/Gerald Herbert

    Photo aérienne de l'endroit où la plateforme pétrolière a sombré, dans le golfe du Mexique.

    La garde côtière américaine a découvert que du pétrole s'échappait en grande quantité du puits situé sous la plateforme pétrolière qui a sombré dans le golfe du Mexique à la suite d'une explosion, jeudi dernier.

    Elle estime que l'équivalent de mille barils par jour sont rejetés dans la mer, augmentant les risques de contamination de l'écosystème.

    La compagnie BP, qui est propriétaire des installations, cherche un moyen de colmater la brèche, mais le mauvais temps complique les choses.

    La marée noire s'étend maintenant sur 40 kilomètres carrés au large de la Louisiane.

    Les tornades dans le sud des États-Unis ont considérablement nui aux opérations visant à contenir la nappe de pétrole.

    La plateforme pétrolière a sombré jeudi après s'être embrasée mardi à 68 km de la côte de Louisiane.

    Les recherches de 11 ouvriers disparus ont été suspendues vendredi. Les autorités n'ont plus d'espoir de les retrouver vivants.

    Radio-Canada.ca avec Reuters

    trogen in the town of Tallulah, which damaged one of the tanks in the local chemical factory.

    SITA/AP/AFP AP / AFP
     

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    24 avril 2010 19h34 | Par Marie-Claude Aristégui    

     

     

     

     

    Les sinistrés ont bloqué le pont de l'île de Ré pendant plus de deux heures

    Charente-Maritime

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    ( PHOTOPQR/SUD OUEST Leoty Xavier)

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    || PHOTOPQR/SUD OUEST Leoty Xavier
     

    Des kilomètres de bouchons entre le pont de l'île de Ré et la Rochelle : des automobilistes debout à côté de leur voiture, un peu agacés, pas forcément solidaires, même si, disaient-ils : "Nous comprenons leurs problèmes mais nous n'y sommes pour rien".

    Les sinistrés qui ont répondu à l'appel du collectif regroupant toutes les associations de Charente-Maritime meurtries par la tempête Xynthia ont,  ce matin, comme ils l'avaient annoncé, défilé lentement sur le pont. Qu'ils soient disposés ou non à négocier la vente de leur maison, ils réclament tous un nouveau zonage "en concertation".  Faute d'obtenir gain de cause, ils envisagent d'organiser une nouvelle action, la semaine prochaine, éventuellement à la Rochelle.

     

    24 avril 2010 06h00 | Par Frédéric Zabalza 0 commentaire(s)

    Le combat des sinistrés

    Le Club Pugilistique Rochelais organise ce soir un gala de boxe en faveur des victimes de la tempête Xynthia.

      Josselin Molas (à gauche) affrontera Victor Garcia.  photo p. 
couillaud

    Josselin Molas (à gauche) affrontera Victor Garcia. photo p. couillaud

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    Les boxeurs ont du cœur. Ils le prouveront une nouvelle fois ce soir en mettant les gants au profit des sinistrés de la tempête Xynthia. « Après cette catastrophe impressionnante, on voulait montrer notre solidarité. Ça fait partie des valeurs du sport », témoigne Daniel Leroy, l'entraîneur du Club Pugilistique Rochelais, à l'initiative du gala de ce soir, organisé à la salle Gaston-Neveur.

    Des boxeurs de toute la région, de Brive à Lormont en passant par Niort, ont accepté de venir combattre gracieusement. Neuf combats opposeront donc des amateurs, parmi lesquels de nombreux Rochelais, qui auront l'occasion de s'exercer devant leur public pour la bonne cause.

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    Le spectacle trouvera sa pleine mesure avec un combat professionnel entre le puncheur royannais Josselin Molas et le néo-Rochelais Victor Garcia. « Il est arrivé de Châteauroux il y a deux mois et a signé au CPR. C'est un bon technicien, qui a pris de la puissance grâce au préparateur physique du Stade Rochelais, Dominique Schenk », explique Daniel Leroy.

    Gala de boxe, ce soir à partir de 20 heures, à la salle Gaston-Neveur. Entrées : 6 € (gradins) ou 12 € (ring). Réservations au 09 62 57 87 91 et au bar Saint-Maurice (05 46 42 40 40).

     

     
     
     
    24 avril 2010 06h00 | Par Élodie Soinard 0 commentaire(s)

    Après Xynthia, le marché de l'occasion s'envole

    Les ventes de véhicules d'occasion ont explosé au mois de mars. C'est la conséquence des dégâts engendrés par la tempête du 28 février.

      Jusqu'en début d'année, le dispositif de prime à la casse avait 
considérablement affecté les ventes de voitures d'occasion.  Photo Agnès
 Naveaux

    Jusqu'en début d'année, le dispositif de prime à la casse avait considérablement affecté les ventes de voitures d'occasion. Photo Agnès Naveaux

    La prime à la casse l'a fait reculer, Xynthia l'a relancé. Les vendeurs automobiles sont quasi unanimes : le marché des véhicules d'occasion a connu un pic de ventes en mars. À la suite des dommages causés par la tempête, les personnes sinistrées doivent se rééquiper.

    « Les ventes sur le marché de l'occasion ont été réellement boostées. Le mois dernier, nous avons enregistré une hausse estimée à environ 30 %, par rapport à un mois habituel », expliquait-on hier chez Renault, au Salon du véhicule d'occasion. Avant d'ajouter que « l'augmentation concerne aussi bien les familiales que les petits modèles. »

    Même constat pour Volkswagen où une quinzaine de voitures supplémentaires a été vendue en mars, selon un commercial du Salon. Soit presque 80 véhicules d'occasion vendus au total, pour une moyenne mensuelle située entre 60 et 65.

    Le marché va vite se tarir

    S'ils constatent des résultats en forte progression pour le mois de mars, les vendeurs automobiles observent déjà un ralentissement de la demande sur ce marché de l'occasion. « En avril, nous avons vendu seulement 5 voitures de plus », précise le vendeur Volkswagen. « Le marché se tasse, même si certains sinistrés attendent encore le remboursement de leur assurance. Il devrait se tarir d'ici à la mi-mai », prévoit-on sur le stand Renault. Seule voix discordante, Alain Gimello, chef des ventes à la concession Citroën de La Rochelle. Il nuance la tendance générale.

    « Cela fait seulement une dizaine de jours que les sinistrés s'adressent à nous pour acheter des véhicules d'occasion, raconte-t-il. Jusque-là, nous n'avions pas de produits adaptés à la demande de ces clients, c'est-à-dire des voitures d'une valeur comprise entre 6 000 et 7 000 euros », détaille-t-il. Pour cette première journée du Salon du véhicule d'occasion, les victimes de Xynthia sont bien présentes. Hier, en début d'après-midi, deux des trois clients ayant fait affaire avec Renault étaient des sinistrés. Autre moyen de remplacer son véhicule détérioré après le passage de la tempête : acheter directement à un particulier. Une solution choisie par de nombreux sinistrés, selon un vendeur Renault. Illustration sur le parking du Parc des expos : une Peugeot 407 grise y est exposée, à vendre.

     

     
     
     
    24 avril 2010 06h00 | Par Marine Jay 0 commentaire(s)

    Le point lecture ne rouvrira pas

     

      La tempête Xynthia avait dévasté le local.  PHOTO M. J.

    La tempête Xynthia avait dévasté le local. PHOTO M. J.

    En février dernier, à Macau, la tempête Xynthia n'a pas épargné le point lecture, inondé à hauteur de 80 cm et qui n'a pu redevenir fonctionnel.

    Finalement, il ne rouvrira pas ses portes au même endroit. Une réflexion est en cours actuellement du côté de la municipalité pour trouver une solution d'avenir, probablement au niveau des écoles. En effet, les quelque 4 000 ouvrages - romans, BD et albums jeunesse - ont été largement endommagés. Triés, très peu d'entre eux ont pu être sauvés.

    Afin de reprendre une petite activité lecture, au moins en direction des enfants, une permanence devrait avoir lieu prochainement dans les écoles maternelle et élémentaire, avec un fonds de livres neufs.

     
     
     

    Nouveau service pour les sinistrés de Xynthia

    Seconde mission mise en route hier, une « mission d'appui aux personnes sinistrées ». Si le Conseil général a déjà mobilisé un dispositif d'urgence pour leur venir en aide via les conseillers sociaux dépêchés dans les communes (ils ont accompagné 300 foyers dans le cadre d'un relogement), ou via les aides financières attribuées à quelque 550 familles pour un montant de 550 000 euros, cette nouvelle mission élargit ses interventions à toutes les problématiques rencontrées par les sinistrés. « Nous voulons offrir aux sinistrés un traitement sans délai de tous leurs problèmes, en allant si besoin jusqu'au soutien juridique », expliquait hier Dominique Bussereau. Précision utile : « On fera travailler les barreaux locaux, pas des avocats hors de prix… »

    Contacter la mission d'aide

    Par téléphone : 05 46 31 70 00.

    Par mail : missionappui@cg17.fr

    Par courrier (non affranchi) : Conseil général de la Charente-Maritime, Mission d'appui aux personnes sinistrées, Libre réponse 51583, 17079 La Rochelle Cedex.

     

     
     
     
    24 avril 2010 08h00 | Par Raphaël Burgos 0 commentaire(s)

    Le train-train quotidien

    La ligne de train reliant Rochefort est rétablie depuis hier midi. Un gain de temps pour certains usagers qui se transforme en grosses déconvenues pour d'autres.

      L'interruption de circulation a entraîné une perte d'environ 50 %
 de la fréquentation des TER et des trains Intercités.  photo Xavier 
Léoty

    L'interruption de circulation a entraîné une perte d'environ 50 % de la fréquentation des TER et des trains Intercités. photo Xavier Léoty

     

    Les trains ne sifflent plus mais le chef de gare lui souffle encore pour donner le signal de départ. Un son que les usagers de la ligne La Rochelle-Rochefort étaient ravis d'entendre après deux mois de travaux. Ce retour progressif s'accompagne d'un allongement des temps de parcours estimé à quatre minutes durant ces deux prochaines semaines. Les trains circuleront à 40 km/h sur les zones remaniées mais iront toujours plus vite que les bus de substitution.

    Vers le chemin de l'école

    Les premiers voyageurs patientent déjà sur le quai. Les lycéens et collégiens de l'agglomération, internes la semaine, sont sans doute les plus satisfaits de retrouver la voie du rail. Pour Anais, Rochefortaise en terminale au lycée Valin, les horaires vont à nouveau correspondre. « Des élèves originaires d'Angoulême se sont retrouvés coincés à Rochefort car ils avaient supprimé les correspondances vers Saintes », raconte la jeune fille.

    Benoît, 32 ans, lui, est fou de joie, il va pouvoir reprendre sa formation et décrocher un emploi. « Après des années de chômage, j'avais une opportunité à côté de Saintes, Xynthia a failli tout balayer. Je me levais à 5 heures du matin pour prendre l'autocar à 7 heures, j'ai tenu deux semaines. » Réouverture de ligne rime ainsi avec emploi et trajet quotidien. Néanmoins le retour des 30 trains par jour depuis hier midi ne faisaient pas encore le bonheur de tous. La reprise d'un trafic à la normale a créé une petite pagaille due aux changements d'horaires.

    Le train pour Nantes envolé

    « Où il est le train pour Nantes ? » Voilà le genre de question posée à voix haute devant le tableau d'affichage. Prévu initialement à 13 h 44, le train pour la cité des ducs de Bretagne a retrouvé son horaire initial de 12 h 44, sans transition, après rétablissement de la ligne La Rochelle/Rochefort.

    À l'accueil, le ton monte ; les usagers qui ont acheté leurs titres de transport durant la durée des travaux devront attendre le prochain train de 16 h 30. « Si on ne peut plus se fier à l'heure indiquée sur nos billets, c'est le comble », regrette un client. Un autre explique pourtant avoir consulté le site Internet afin d'être sûr que son train était maintenu. « Avec le récent mouvement de grève, on est vigilant avant de venir à la gare », résume fataliste cet usager.

    La police ferroviaire se présente à l'accueil et le calme revient mais le personnel SNCF admet que les clients mécontents risquent d'être nombreux durant les semaines prochaines. Tous les billets émis et proposés sur Internet ou par les automates durant la réfection des lignes, ont pris en compte les horaires adaptés des mois de mars et d'avril.

    Les amoureux de l'autocar

    Sur le quai de la gare ou dans sa salle des pas perdus, on rencontre aussi des habitués qui regrettent le trajet en car. Si l'on fait remarquer que l'autobus met près d'une heure contre 20 minutes par la voie ferrée, la voix de la sagesse réplique. « Pour les bagages, les soutes du bus sont tout de même plus simples d'accès, cela évite de traîner ses sacs dans tout le wagon », précise une dame pragmatique.

    Les Parisiens en vacances dans la région sont les plus chanceux, ils ont évité le gros des tracas.

    Hier, la ligne a repris doucement son rythme, il manquait juste quelques rames au TER du soir. Espoir.

    4,5 kilomètres de voie à remblayer

     Sur les zones de chemin de fer les plus touchées, 50 000 mètres cubes de remblais ont été reconstitués après avoir été emportés par les eaux. Il s'agit notamment de portions de voie sur le marais d'Yves et au niveau du coude de la Charente.

    L'ensemble des aqueducs et des petits passages sous voies engorgées par l'eau et les gravats ont eu droit à un sérieux curage. Le pont-rail de la gare d'Aytré a quant à lui été entièrement remblayé. La digue de Châtelaillon appartenant au patrimoine de Réseau ferré de France n'a pas rompu sous l'assaut des vagues. En revanche, 500 mètres de brises lames ont été emportés et une brèche profonde a été détectée. Les travaux d'urgence ont consisté à reconstruire ces brises lames. Un relevé topographique par scanner et une expertise par radar devrait prochainement fournir un constat précis de l'état de la digue. Les ponts rail étant sous les eaux après le sinistre, l'ingénierie a fait appel à trois plongeurs spécialisés pour vérifier l'état des fondations et rechercher des traces d'érosion.

    Dernière phase des travaux prévue après la reprise du trafic : la pose de long rail soudé (LRS), c'est-à-dire sans rivets, sur six kilomètres qui s'effectuera de nuit afin de remplacer les rails endommagés.

     

     
     
     
    24 avril 2010 08h30 | Par Propos Marie-Claude Aristégui 1 commentaire(s)

    Après Xynthia : « Rien n'a été improvisé » selon le préfet de Charente-Maritime

    Le préfet explique sa méthode et invite les maires de l'île de Ré à lui transmettre leurs informations. Les sinistrés manifestent ce matin sur le pont de Ré.

      Henri Masse, hier matin : « Ce n'est pas moi qui en décide, mais
 je pense rester à La Rochelle. »  photo Xavier Léoty

    Henri Masse, hier matin : « Ce n'est pas moi qui en décide, mais je pense rester à La Rochelle. » photo Xavier Léoty

    « Sud Ouest ». Quand le résultat des expertises complémentaires dans les zones orange sera-t-il rendu public ?

    Henri Masse. Rapidement. L'expert Jean-Marc Kahan, spécialiste des ouvrages de protection au ministère de l'Écologie, est reparti pour Paris, jeudi, afin de rendre son rapport. Ce soir (NDLR : hier soir), nous tiendrons une réunion en visioconférence pour en tirer les conclusions.

    Vous ne l'ignorez pas, le zonage est contesté, en particulier celui de l'île de Ré. Comment réagissez-vous ?

     

     

     

    Xynthia: manifestation des habitants sinistrés sur le pont de l'Ile de Ré

    lA ROCHELLE (AP) — Entre 450 et 500 personnes, selon la police, se sont rassemblées samedi matin sur le pont menant à l'Ile de Ré (Charente-Maritime) pour protester contre la délimitation par l'Etat de "zones noires" devant être abandonnées par leurs occupants en Vendée et en Charente-Maritime.

    La circulation sur le pont a été rétablie en début d'après-midi vers 13h30.

    Les manifestants, des habitants des secteurs concernés par le zonage défini par l'Etat après le passage la tempête Xynthia, demandaient une "réelle concertation".

    "Arrêtez vos zoneries", réclamaient les banderoles déroulées par les représentants de défense des résidents des zones noires. "Nous n'avons pas pu faire signer nos pétitions aux automobilistes comme nous avions prévu de le faire car la circulation avait été coupée bien en amont du pont", a rapporté à l'Associated Press, Michel Le Bozec, président de l'association de sauvegarde du village des Boucholeurs en Charente-Maritime. "Nous allons réunir dès le début de la semaine prochaine les représentants des associations pour envisager les prochaines étapes de notre combat".

    Les habitants des communes sinistrées par la tempête Xynthia étaient appelés à manifester huit jours après la venue de Jean-Louis Borloo à La Rochelle. Le ministre de l'Ecologie avait assuré qu'il n'y aurait pas de "démolition systématique et autoritaire" dans les zones noires, qu'il avait qualifiées de "zones de solidarité".

    De nouvelles expertises avaient été engagées après la venue de Jean-Louis Borloo. Les premiers éléments devaient être transmis ce vendredi soir au ministère de l'Environnement et les résultats sont attendus mercredi prochain.

    Le ministre avait dit vouloir dissiper un "malentendu" sur les zones noires. Mais "nous constatons que le numéro vert annoncé par le ministre de l'Environnement sonne dans le vide", a déploré Michel Le Bozec... "Quant aux agents de solidarité, ils sont arrivés vendredi et les premiers échos laissent apparaître de leur part une volonté d'entériner les décisions de destruction sans concertation", a-t-il expliqué. "Visiblement, ils sont là pour expulser et non discuter. Nous avons demandé aux habitants de ne rien signer pour le moment!".

    D'après les zones noires délimitées par l'Etat, plus de 1.500 résidences doivent être abandonnées par leurs occupants en Vendée et en Charente-Maritime, après le passage de Xynthia, qui fait 53 morts dans la nuit du 27 au 28 février. AP

    UBACTO


    Après-tempête Xynthia, flash info samedi 24 avril : à 12h15, le pont de l'île de Ré est inaccessible, sur la rocade de La Rochelle, les sorties sont déjà saturées vers Mireuil, l'aéroport de Laleu, La Pallice, il est conseillé d'essayer de passer par la ville. Depuis 11h ce matin, les élus et les habitants des communes de Charente-Maritime concernées par le zonage organisent une manifestation sur le pont de Ré ainsi qu'un pique-nique. Dress-code : le blanc pour affirmer l'opposition aux couleurs du zonage. Comme prévu, ce rassemblement a perturbé en cette belle journée de printemps le trafic entre La Rochelle et l'île. Les visiteurs et les touristes sont invités à reporter leurs déplacements entre les deux territoires en fin d'après-midi. Hier, trois des quatre délégués à la solidarité nommés par le gouvernement pour géré l'après-tempête en Charente-Maritime ont présenté les grands axes de leurs missions ;

     

    RTL

    Les sinistrés de la tempête Xynthia ont manifesté à l'Île de Ré

    Environ 450 personnes, selon la police, ont défilé samedi sur le pont de l'île de Ré (Charente-Maritime) pour exiger une "concertation" dans la définition des "zones noires" décrétées inhabitables par l'Etat après la tempête Xynthia. Derrière des banderoles et pancartes proclamant "Nos villages sont une famille laissez-nous vivre ensemble" ou "Arrêtez-vos zoneries", élus locaux, habitants et membres des collectifs de sinistrés ont défilé pour "ne pas être les victimes de l'Etat" et protester contre des "décisions prises dans l'urgence et la précipitation".

     

    LA DEPECHE

    Moissac. Pompiers-gendarmes: l'orage gronde en montagne

    Moissac. 
Pompiers-gendarmes: l'orage gronde en montagne
    Moissac. Pompiers-gendarmes: l'orage gronde en montagne

    Visiblement, depuis le passage de la tempête Xynthia du côté de Bagnères-de-Luchon, en Haute-Garonne, en haut des cimes, il y a de la friture sur les lignes entre gendarmes et pompiers. à la demande de son président, le haut-pyrénéen Michel Brousse, l'Union régionale des sapeurs-pompiers, a voté, hier, une motion pour dénoncer les errements de l'organisation du secours en montagne. Michel Brousse a évoqué « un numéro à dix chiffres dont certains font la promotion pour les secours en montagne, comme s'il n'était pas plus simple de composer le 18. Il y a une course à la prééminence qui peut mettre en péril des vies. » Il a été soutenu dans son combat par son président national, Richard Vignon : « Je considère que, s'il n'y a pas de clarification des missions des différents partenaires, on va vers la démotivation des pompiers volontaires. » Citant d'autres exemples dans la Drôme et les Vosges, il est allé plus loin pour la Haute-Garone : « Lors du passage de Xynthia, le préfet, en donnant le commandement des opérations de secours à un officier de gendarmerie a porté un coup dur aux pompiers ! Leur donnera-t-il à eux des enquêtes de police à réaliser. » Sur les hauteurs pyrénéennes, on semble être bien loin de la quiétude qui sied aux relations entre gendarmes et pompiers, entre Tarn et Garonne.

     

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    Zones noires : les sinistrés de Xynthia ont bloqué l'île de Ré

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    </btn_noimpr> 24.04.2010, 08h55 | Mise à jour : 20h46
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    Les sinistrés de la tempête Xynthia dont les maisons sont menacées de destruction ne désarment pas. Ce samedi matin, vers 11 heures, ils ont décidé de passer à l'action en bloquant l'île de Ré. Environ 450 personnes, selon la police, ont défilé sur le pont de l'île de Ré (Charente-Maritime) pour exiger une «concertation» dans la définition des «zones noires» décrétées inhabitables par l'Etat après la tempête Xynthia. <btn_noimpr> </btn_noimpr>

     

    Derrière des banderoles et pancartes proclamant «Nos villages sont une famille laissez-nous vivre ensemble» ou «Arrêtez-vos zoneries», élus locaux, habitants et membres des collectifs de sinistrés ont défilé pour «ne pas être les victimes de l'Etat» et protester contre des «décisions prises dans l'urgence et la précipitation».

    «Nous exigeons une concertation, une méthode d'expertise transparente et contradictoire», poursuivent sur un tract les collectifs de sinistrés.

    A la suite du passage de la tempête Xynthia, dans la nuit du 27 au 28 février, l'Etat a décidé de déclarer certaines zones inhabitables et annoncé la destruction d'environ 1 500 maisons en Vendée et Charente-Maritime, provoquant la colère de nombreux propriétaires.

    «Protégez-nous correctement»

    «Ma maison c'est toujours chez moi. La question n'est pas de savoir combien on a eu d'eau, c'est pourquoi on a eu de l'eau et comment va-t-on nous protéger», demande Marie Olivia-Rocca, qui anime à Aytré le collectif de sinistrés Div-X et dont la maison est située en «zone noire».

    «L'Etat est fautif, on veut lui dire :Faites le travail que vous n'avez pas fait, protégez-nous correctement», a-t-elle ajouté.

    Jean-François Faget, maire de Charron (Charente-Maritime), commune de 2 200 habitants où 180 maisons devraient être rasées, a demandé qu'on règle les situations «au cas par cas» et que l'on mette un terme «aux généralisations», exigeant que l'on «laisse le choix» aux sinistrés.

    La visite il y a huit jours du ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, à La Rochelle, dans le but de rassurer  les sinistrés n'aura donc pas été suffisante. Jean-Louis Borloo avait pourtant assuré qu'il n'y aurait pas de «démolition systématique et autoritaire» dans les zones noires, qu'il avait qualifiées de «zones de solidarité».

    Certains, dont Jean-Louis Léonard, député-maire UMP de Châtelaillon-Plage (Charente-Maritime), l'une des communes les plus touchées par le passage Xynthia, avait alors estimé qu'il y avait un mieux puisque «les gens peuvent désormais soit négocier avec l'Etat leur départ, soit rester à condition que l'on puisse prouver qu'il n'y a pas de risque».

    De nouvelles expertises ont été engagées dès après la venue de Jean-Louis Borloo. Les résultats sont attendus mercredi prochain.

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  • SUD-OUEST 21 avril 2010

    La Rochelle-les Amériques

      « Dumas, général des armées de la république » (Bonneville) et 
père du futur romancier, est fils d'une esclave noire.  Photo Dr

    « Dumas, général des armées de la république » (Bonneville) et père du futur romancier, est fils d'une esclave noire. Photo Dr

    LE NOUVEAU MONDE

    Ce n'est pas un hasard si l'exposition « Être noir en France au XVIIIe siècle » se tient au musée du Nouveau Monde. La vocation de ce musée, créé en 1982, est d'éclairer les relations entre la France - La Rochelle en particulier - et les Amériques depuis le XVIe siècle. C'est pourquoi une part importante des collections est consacrée aux Antilles, notamment à Saint-Domingue où les Rochelais avaient fondé des plantations (canne à sucre, tabac, indigo) sur lesquelles ils employaient une main-d'œuvre noire. La traite négrière et l'abolition de l'esclavage y sont donc l'objet d'une présentation particulière.

    LA QUESTION NOIRE

    Instrument précieux à consulter avant ou après la visite de l'exposition, le catalogue « Être noir en France au XVIIIe siècle » (1685-1805) donne un avant-goût des progrès effectués par les chercheurs dans un domaine quasiment ignoré il y a encore quelques années. Erick Noël, professeur d'histoire à l'université des Antilles, commissaire scientifique de l'exposition, explique ainsi comment la « question noire » a évolué au cours du Siècle des Lumières, jusqu'au rétablissement de l'esclavage par le Consulat. Olivier Caudron, directeur de la bibliothèque universitaire, évoque la présence des noirs à La Rochelle, Annick Notter, conservateur des musées d'art et d'histoire de la ville, nous initie au Code Noir et à la législation des « personnes de couleur » au XVIIIe siècle.

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    L'EXPOSITION

    « Etre noir en France au XVIIIe siècle » au musée du Nouveau Monde, 10, rue Fleuriau, La Rochelle (Tél. 05 46 41 46 50).

    Dates : Du 21 avril au 12 juillet. L'exposition sera inaugurée le 10 mai à 11 h 30. Visite guidée dimanche 9 mai sous la conduite d'Erick Noël.

    Horaires : tous les jours sauf mardi, de 10 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17heures, dimanche et fériés de 14 à 18 heures. Fermé le mardi et le 1er mai.

    Tarifs : 4 euros (réduit, 3 euros). Gratuit pour les moins de 18 ans, chômeurs et RMistes. Gratuit pour tous le premier dimanche de chaque mois.

    La Rochelle · culture et loisirs