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Le survol du pôle Nord en ballon
par Jean-Louis EtienneDécouvrez le site de Jean-Louis Etienne, l’explorateur des pôles
Caractéristiques techniques :
Volume d’hélium : 2 200 m3 d'hélium
Volume du cône d’air chaud : 500 m3 d'air chaud
Hauteur du ballon : 28 mètres
Diamètre : 16 mètres
Alimentation : 360 kg de propane garantissant une autonomie de vol de 15 à 20 jours
L’enveloppe est réalisée en polyester et nylon.
La rozière, un ballon aérostat sophistiqué
On les nomme ainsi en hommage à Pilâtre de Rozier, premier à en inventer le principe. Entre montgolfière et ballon à gaz classique, la rozière enferme une enveloppe d’un gaz plus léger que l’air (le plus souvent de l’hélium). Cette enveloppe est dilatée à l’aide d’un cône d’air chaud sous l’effet d’un petit brûleur. L’avantage de la rozière est qu’elle est très économe en énergie, puisqu’il s’agit juste de maintenir la dilatation optimale de la poche d’hélium pour se maintenir en altitude, ce qui permet une plus grande autonomie que la montgolfière classique qui ne peut se maintenir dans les airs que quelques heures alors que la rozière que va utiliser Jean-Louis Etienne à la capacité de se maintenir dans les airs une vingtaine de jours .
En théorie, un ballon de type rozière peut monter jusqu’à 11 000 mètres d’altitude. La seule limite viendra ici de l’absence de pressurisation : néanmoins, Jean-Louis Etienne a prévu une alimentation supplémentaire en oxygène pour des incursions de durée limitée dans la haute atmosphère.
La nacelle : espace de vie restreint
La nacelle, conçue par Gérard Guérin, autour d’une armature en aluminium, agrège des panneaux en sandwich de fibre de verre et mousse polyuréthane de 5cm d’épaisseur de manière à assurer la meilleure isolation thermique possible.
Seul aménagement de vie à bord, une banquette servira à la fois de siège et de couchette face à une console intégrant les instruments de navigation et le dispositif de communication. Trois positions pour l’aéronaute : allongé, assis ou debout sans possibilité de marcher. Un chauffage au propane maintiendra une température de 15°C à l’intérieur.
Un dôme en altuglas placé sur l’ouverture sommitale permet une surveillance de l’enveloppe et des brûleurs depuis l’intérieur.
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La cagouille charentaise va s'exporter en Louisiane !
Les Américains qui, au fil des années, sont venus à Saint-Jean-d'Angély dans le cadre du jumelage de cette ville avec la ville louisianaise de la Nouvelle-Ibérie (New Iberia), ont su apprécier les délices de la cagouille charentaise préparée dans les règles de l'art, notamment à la Maison de Jeannette.
Tant et si bien que l'idée est venue à un membre de la délégation louisianaise dernière en date, appartenant à la commission économique de la ville de la Nouvelle-Ibérie, d'en faire venir un demi-container en Amérique, d'autant que nos espèces d'escargots sont inconnues de l'autre côté de l'Atlantique.
Une autre idée, liée au problème de la fluctuation actuelle entre le dollar et l'euro, est, non pas d'acheter lesdites cagouilles, mais de les troquer contre une quantité égale d'écrevisses de Louisiane dont les Angériens ont appris à se régaler sur place et pour lesquelles on pourrait adapter une vieille recette charentaise.
La Guilde pour le Développement économique de la ville de Saint-Jean-d'Angély, récemment créée et toujours à l'affût d'une nouveauté pour rivaliser avec les villes côtières, a immédiatement répondu favorablement à ce projet américain.
Le problème est de récolter suffisamment de gastéropodes en un laps de temps plutôt court - trois mois - pour remplir le demi-container et l'expédier à temps pour la fête nationale américaine du 4 juillet.
Les Angériens, mais aussi les autres habitants du Pays des Vals de Saintonge, sont invités à participer à la collecte des cagouilles qui seront réceptionnées, par sacs de trois douzaines, à la permanence du Pays des Vals de Saintonge. Si le beau temps actuel - pour nos mollusques rampants - se maintient, on évitera d'en arriver à la réquisition des populations en vue de respecter les délais. (Une sécheresse trop rapide serait néfaste.)
Dès la réception du container à la Nouvelle-Ibérie, les sacs de cagouilles seront dénombrés et contrôlés, puis une quantité égale d'écrevisses de Louisiane sera ensuite conditionnée pour être acheminée, en septembre, vers la Saintonge. (Actuellement ce n'est pas la saison.)
Les fournisseurs de cagouilles charentaises seront alors en mesure de savourer les écrevisses américaines, préparées à leur goût, et croquées devant un bon feu de cheminée...
Carla Uboi