• Bonjour tout l'monde !

    Vendredi et samedi dernier, l'association était présente sur le salon de l'auto et du loisir de Saint-Jean d'Angély.

    Par ailleurs, nous serons également présents au salon du livre samedi prochain sur le thème de la Louisiane.

    La Louisiane qui craint de voir arriver la marée noire sur ses côtes...

    La Charente Maritime et la Vendée toujours dans les suites de la tempête Xynthia.

    Et l'actualité culturelle du côté de chez nous et d'ailleurs...


    Tout ceci est sur le blog. Bonne lecture !

    Flonigogne



  • UNE JOURNEE AU

    SALON DE L’AUTO ET DU LOISIR

    DE SAINT-JEAN-D’ANGELY

     

    Les 23 et 24 avril derniers, Saint-Jean-d’Angély fut le théâtre du salon de l’auto et du loisir, organisé par le Rotary-Club et l’association des commerçants C2A.

    Un marché à la voiture d’occasion, bien sûr, mais aussi présentation de véhicules plus récents.

    Pour les plus jeunes, et surtout les ex-plus jeunes, une fabuleuse exposition de voitures à pédales à réveiller tous les vieux rêves de ceux qui furent des enfants.

    Bravo à ceux qui ont réuni toutes ces merveilles.

    Dans la rubrique nostalgie, mais pour les grands, deux stands :

    Celui des Pétrolophages, qui exposent ici des moteurs d’un autre temps, dont un De Dion-Bouton de 1923

    Puis ce sont les voitures sans permis (Est-ce vraiment un bon concept que de laisser conduire des gens qui n’ont qu’une connaissance très vague du code de la route ou qui, soit se sont vus retirer le précieux papier rose, soit ne sont plus en âge de manier le manche à balais…) et les tondeuses à gazon sans permis et même parfois sans chauffeur…

    Ou des vélos d’un nouveau genre….

    Des caravanes, des camping-car et des pneus à mettre dessous avant d’arriver à une nouvelle collection, peut-être un peu plus encombrante que les voitures à pédale : des tracteurs…. qui ne passeraient pas le contrôle anti-pollution, mais qui sont de fabuleux jouets pour grands enfants !

    La sécurité routière est également présente à côté de la gendarmerie. Des simulateurs de conduite pour les jeunes à scooter où l’on voit qu’il n’est pas si facile de manier un engin à deux roues…

    Ou un parcours avec des lunettes qui simulent la vision d’une personne qui a consommé de l’alcool : pas facile de marcher droit et d’éviter les obstacles…

    Les gendarmes montrent leur nouveau matériel :

    Les nouveaux radars, si discrets…

    La nouvelle moto qui avec ses 280 km/h au compteur peut enfin courir après les délinquants de la route et leurs voitures rapides, et qui pourrait bien éveiller des vocations…

    Une information très précise sur les infractions au code de la route et leurs infractions.

    Face aux gendarmes, un stand qui se veut pédagogique, mais qui ne l’est pas du tout, du moins le samedi : un circuit vélo pour les enfants. La surveillance et l’information n’y sont guère présentes : les enfants n’ont pas tous un casque, ne respectent pas les panneaux de signalisation routière du circuit. Bien sûr, des chûtes, heureusement sans gravité mais que peu d’interventions des adultes pour cadrer les jeunes utilisateurs du circuit. Encore un exemple du laxisme éducatif de ce début de XXIème siècle.

    L’office du tourisme est là bien sûr, et l’association Val de Boutonne-Louisiane-Québec. Présentation de ce que l’association peut proposer et vente de produits québécois : bière « Eau Bénite » ou « Don de Dieu », produits à base de sirop d’érable, confitures et gelées, terrines de bisons…

    L’association sera également présente au salon du livre samedi prochain, pour présenter la Louisiane, à l’honneur cette année, puis à Matha les 15 et 16 mai au salon de la vie au plein air « Parfums de campagne », et à Néré le 19 mai pour un concert de Pierre-Jean Cano, pianiste québécois.

    Venez nombreux !

    Flonigogne


  • <script language="JavaScript" type="text/javascript">OAS_AD('Position4');</script>
     
     
     
    <script type="text/javascript"> var info_id = 77138; </script>
    27 avril 2010 14h47 | Par AFP    

    Après Xynthia : deux nouvelles zones noires créées

    Elles ont été délimitées dans les communes de Loix et Nieul-sur-Mer

    Survol des dégâts provoqués par la tempête. Photo Dominique 
Jullian

    Survol des dégâts provoqués par la tempête. Photo Dominique Jullian

    Le préfet de la Charente-Maritime, Henri Masse, a annoncé la création de deux nouvelles "zones noires", désignées aujourd'hui sous le vocable de "zones de solidarité", aux maires des communes de Nieul-sur-Mer et de Loix.Jusque-là classées en zones orange, ces nouvelles zones de solidarité ont été déterminées après un travail d'expertise plus approfondi, concernent "onze maisons" dans le quartier ancien de La Lauzière à Nieul-sur-Mer, une commune au nord de La Rochelle, et dix maisons à Loix sur l'Ile-de-Ré, ont indiqué les maires des communes concernées.

    Pour le maire de Nieul-sur-Mer, Henri Lambert (PRG) c'est un choc, il considère que les expertises complémentaires ont été beaucoup trop superficielles et rapides. "Il y avait litige sur trois pavillons, pour le reste, cela concerne un quartier ancien et certaines maisons n'ont pas eu plus de vingt centimètres d'eau", indique le M. Lambert.

    De son côté, le maire de Loix, Lionel Quillet (DVD), estime qu'il s'est "bien battu", puisque sur les "soixante maisons qui étaient initialement en zone orange et qui pouvaient passer en zone noire, seulement dix sont finalement en zones noires". "On va continuer à se battre pour les dix maisons en zone noire, mais nous ne savons pas encore précisément qu'elles sont les maisons concernées", a précisé Lionel Quillet.

    Le maire de Loix a, de plus, indiqué qu'il ne savait pas encore quelles seraient "les obligations" pour la cinquantaine de propriétaires de maison de sa commune qui sont dorénavant en "zone de prescription". Par ailleurs, la préfecture de Charente-Maritimes mentionne dans son communiqué que la zone orange de la Flotte "est désormais classée en zone à prescriptions et que pour les villes de "Fouras, Châtellaillon, Yves et Aytré, les expertises complémentaires qui permettront un classement définitif des zones oranges en zones de solidarité ou en zone à prescriptions, sont en cours".

    Concert solidaire

      Les musiciens ont joué au profit des sinistrés.  photo j.-f. 
crespin

    Les musiciens ont joué au profit des sinistrés. photo j.-f. crespin

     

    L'église Saint-Pierre de Marsilly était bien petite pour accueillir le public, ce 22 avril, à l'occasion du concert organisé par la municipalité, la communauté d'agglomération, le collectif associatif marsellois et la paroisse.

    Cette soirée musicale de haut niveau, avec le concours des artistes enseignants du conservatoire et du réseau des écoles de musique de la communauté d'agglomération, était donnée au profit des sinistrés de la tempête Xynthia. Un programme éclectique et pour tous les goûts, mais surtout une soirée avec « un cœur gros comme ça ». Des interprétations magnifiques, qu'il faudrait nommer toutes. Les auditeurs ont ovationné les musiciens et c'est à regret qu'on a dû les quitter.

    Les interprètes qui ont dû très vite établir le programme, caler leur répétition, jongler avec leur emploi du temps et prendre celui des répétitions.

    Des dons pour les sinistrés de Xynthia

      Mme Rogé (blouson blanc) entourée des donateurs.  photo michel 
yvonnet

    Mme Rogé (blouson blanc) entourée des donateurs. photo michel yvonnet

    Plusieurs associations se sont regroupées samedi après-midi, à la mairie de Mirambeau, pour remettre des chèques au profit des sinistrés de la tempête Xynthia, à Catherine Rogé, adjointe au maire aux affaires sociales de la commune de Fouras.Divers donateurs

    Le Comité des fêtes de Mirambeau représenté par son président Charly Audard a remis un chèque de 750 € résultat d'un loto de la solidarité, organisé récemment à Saint-Hilaire-du-Bois.

    Le club des Aînés de Saint-Georges-des-Agouts représenté par la présidente Christiane Cosset a fait don de 100 €. Marie-Thérèse Bertineau (qui remplaçait la présidente) au nom du club des Aînés de Saint-Thomas-de-Cônac a offert un chèque de 50 €.

    Le président de l'association Mirambeau Développement Plus, Claude Cosset, a offert 250 € au nom de son association.

    Discussion autour des zones

    Mme Rogé a remercié les généreux donateurs des différents clubs ou association et a promis, de faire bon usage de ces sommes, par l'intermédiaire du CCAS de sa commune, en faveur de celles et ceux qui n'ont plus rien.

    La discussion qui s'est poursuivie autour du verre de l'amitié offert par le Comité des fêtes de Mirambeau a été l'occasion d'aborder les notions de zones de couleurs, d'expropriation ou encore d'assurance.

    Actuellement a précisé Catherine Rogé, 110 maisons sont en zone orange à la pointe de la Fumée et 150 sont en zone jaune au port nord

    Les élus dressent l'état des lieux de la tempête

    Encore et toujours Xynthia au menu des élus rochelais. Cette fois, il s'agissait de dresser l'état des lieux des dégâts et d'engager les crédits pour réparer.

      Les réparations des dégâts de Xynthia à La Rochelle coûteront 
finalement 18 M€.  ph. pascal couillaud

    Les réparations des dégâts de Xynthia à La Rochelle coûteront finalement 18 M€. ph. pascal couillaud

     

    Les leçons de Xynthia ? Sans doute les tirera-t-on un jour à La Rochelle. Mais plus tard. Maxime Bono l'a dit hier soir et répété. Il n'entend pas prendre de décisions à la hâte : « Ne faisons pas comme le gouvernement. Gardons notre sang-froid. Essayons de regarder ce qui s'est passé. Puis de comprendre. »

    Le député-maire de La Rochelle était aidé dans son argumentation par un état des lieux des services de la ville, montrant là où les défenses avaient cédé, là la mer était montée le plus loin. Un état des lieux chiffré : 18 millions d'euros de dégâts. C'est un peu moins que l'estimation des premiers jours qui faisait état de 22 M€. « L'équivalent d'une année d'investissement », précisa Maxime Bono, pour illustrer l'ampleur de la somme.

    Un parking aux Tamaris ?

    Il faut réparer. La municipalité a donc dû débloquer 5,8 millions d'euros pour financer les premiers travaux d'urgence (la digue de Port-Neuf, l'école Descartes, le forum du Pertuis, etc.). Et inscrire ces sommes à la décision modificative numéro 1. « Ce qui suppose qu'une partie des investissements prévus en 2010 devra être reportée. Nous avons préféré cela à augmenter les impôts ou à lever un emprunt. »

    Dans l'esprit des élus rochelais, il ne s'agit que d'une avance. « Nous avons bon espoir que le Conseil général viendra à notre secours. J'ai plus d'inquiétude pour l'aide de l'État. J'ai demandé à Jean-Louis Borloo à bénéficier d'un avenant tempête au contrat de plan. Et je n'ai jusqu'alors obtenu aucune réponse. »

    À la lecture de l'état des lieux et notamment du passage en zone noire du Bout Blanc, Dominique Morvant, leader de l'opposition, eut une idée : « Et pourquoi ne profiterait-on pas de cette malheureuse opportunité pour reconvertir le camping des Tamaris en parking pour le futur grand port de plaisance ? »

    Besselue sera viabilisé

    « Un camping transformé en parking, c'est un poumon vert qu'on supprime », rétorqua l'ex-Vert Alain Bucherie.

    « Et l'hôtel 4 étoiles du Gabut. Là où il est prévu, il y a eu inondation. Pourquoi ne reconduit-on pas le projet ailleurs ? Au casino, par exemple, avec le groupe Barrière », renchérit Dominique Morvant très en verve. « Nous avons déjà eu des contacts avec le groupe Barrière. Mais ils ont beaucoup investi au Mail et ne peuvent plus agrandir. En revanche, il faudra que je rencontre la famille Gaillac pour le projet du Gabut. L'événement du 28 février mérite bien qu'on voit ça avec eux », lui répondit Maxime Bono, sans plus de précision.

    Les élus votèrent par ailleurs sans problème la viabilisation du terrain de Besselue, à côté du Conseil général où les parkings furent noyés. On pourra y lotir. Les leçons de la tempête ?

    Retour sur l'eau

    Durement secoué par Xynthia, le Centre Nautique d'Angoulins est sur le point de reprendre ses activités.

      Le Centre Nautique d'Angoulins recevra, cette semaine, 12 
bungalows pour démarrer.  photo pascal couillaud

    Le Centre Nautique d'Angoulins recevra, cette semaine, 12 bungalows pour démarrer. photo pascal couillaud

     

    Alexandre Guyader, véliplanchiste qui tutoie les podiums internationaux depuis près de dix ans, en est un des membres les plus prestigieux. Mais le Centre Nautique d'Angoulins (1) ne se résume pas à un nom. Depuis trente-quatre ans, il forme des jeunes champions dans l'ombre des grands clubs rochelais auxquels il n'a rien à envier.

    Le 28 février, Xynthia a tout dévasté à la Platère. Le dimanche matin, c'était un spectacle de désolation. Les bâtiments ont été envahis sous 1,60 m d'eau. Tout le matériel pédagogique, informatique, tout le coin cuisine, tout l'outillage et le matériel électrique, tous les meubles ont été noyés, cependant que le ponton du bassin était sérieusement endommagé.

    « Par chance, nos bateaux étaient en configuration hivernage, donc démontés. Ils n'ont pas trop souffert. Nous n'avons que des pertes au niveau du petit matériel nautique », raconte Benoît Verdier, le directeur du Centre Nautique. En revanche, les locaux sont inutilisables. « Avec l'aide du Conseil général, la municipalité a loué des bungalows qui permettront au club de reprendre ses activités », annonce Marie-Claude Bridonneau, maire d'Angoulins.

    Au nombre de 12, ces bungalows modulables doivent arriver jeudi ou vendredi au club. Ils serviront de vestiaires, de local administrative, de stockage.

    Ouverture lundi 3 mai

    « Si tout va bien, s'il n'y a pas de problème de branchement, nous pourrons ouvrir lundi. Normalement, nous recevons une classe de Salles-sur-Mer, poursuit Benoît Verdier.

    Le moral est donc revenu au Centre Nautique, fort d'une centaine d'adhérents et d'un palmarès enviable. Mais la perte d'exploitation de ces deux mois d'inactivité auront sans doute de lourdes conséquences pour la trésorerie du club. « Notamment pendant les vacances de Pâques où nous avons traditionnellement une grosse activité. Mais j'imagine que nous avons perdu aussi beaucoup d'inscriptions par les familles qui passaient devant le club et trouvaient porte close. Je pense aussi aux étudiants de La Rochelle qui viennent pratiquer la planche chez nous, aux collégiens d'Aytré. Tous ces jeunes sont en attente de la réouverture du club ».

    Benoît Verdier craint pour les emplois de l'association. L'équipe du CNA a donc décidé de faire un appel aux dons pour remettre le club sur les rails financièrement. Dons en argent mais également en matériel.

    Quand au carrelet pédagogique, dont l'association assurait la gestion et le planning mais qui appartient à la communauté d'agglomération, il a également été rasé. « Mais il sera refait avant l'été », assure Marie-Claude Bridonneau, par ailleurs vice-présidente de la CdA.

    (1) Centre Nautique d'Angoulins la Platère, 17690, Angoulins-sur-Mer. cnangoulins@gmail.com

    Zonage après Xynthia : premiers verdicts

    Le résultat des analyses complémentaires à Nieul-sur-Mer et dans l'île de Ré.

      Henri Masse a annoncé, hier soir, le résultat de l'expertise 
complémentaire dans trois communes.  Photo Xavier Léoty

    Henri Masse a annoncé, hier soir, le résultat de l'expertise complémentaire dans trois communes. Photo Xavier Léoty

    Suite aux expertises complémentaires menées dans les zones orange, à la demande du préfet Henri Masse, les conclusions ont été rendues pour trois des communes concernées : Nieul-sur-Mer, La Flotte-en-Ré et Loix-en-Ré.

    13 maisons à Nieul-sur-Mer

    Pour Nieul-sur-Mer, les 13 maisons (situées à Lauzières) classées en secteur orange passent en zone de « solidarité », selon l'expression désormais consacrée (ex-zone noire).

    À La Flotte-en-Ré, toute la zone orange passe en jaune. Et cette zone est légèrement étendue (une maison en plus). Rappelons que, dans les zones jaunes, des mesures de protection particulières seront préconisées et les conditions d'aménagement des habitations modifiées. Il sera, par exemple, probablement interdit de construire des chambres en sous-sol.

    À Loix-en-Ré, la zone orange devient jaune, à l'exception de « quatre maisons », précise le préfet, qui sont classées en secteur de « solidarité » (ex-zone noire).

    Concernant Aytré (un hôtel), les Boucholeurs (Yves et Châtelaillon) et Fouras (la pointe de la Fumée, soit un peu plus de 100 maisons), l'expertise conduite dans ces communes, comme dans les autres, par Jean-Marc Kahan (1) est achevée mais on ignore encore si l'orange virera au jaune ou au noir. La décision sera prise au cours des jours à venir.

    Le préfet a téléphoné hier soir aux maires de Nieul-sur-Mer, Loix-en-Ré et La Flotte et, aujourd'hui, il leur transmettra des cartographies.

    Henri Masse est disposé à recevoir les personnes qui souhaitent le rencontrer. Il rappelle, en outre, qu'il est possible d e prendre rendez-vous avec les délégués à la solidarité à pied d'œuvre depuis déjà quelques jours. Ils sont disponibles pour écouter les doléances et fournir des renseignements sur les procédures à suivre.

    À Loix-en-Ré, le maire, Lionel Quillet, constate que le nombre de maisons qui, a priori, devront être démolies a significativement diminué et il dit être non pas « satisfait » mais « content » de s'être « battu ».

    À Nieul-sur-Mer, le maire, Henri Lambert, avoue ne pas être « un expert » mais s'étonne tout de même que certaines maisons à peine mouillées soient ainsi classées.

    « Il va falloir que l'on me montre les études. J'ai vu l'expert mais il a quand même passé peu de temps dans la commune. On me dit que les maisons du pont de Lauzières font barrage. Peut-être mais alors où ira l'eau, si cela se reproduit, les maisons suivantes seront touchées ? En tout cas, j'espère que le dossier est solide car, à mon avis, il va y avoir des réactions ».

    (1) Chef du Service technique de l'énergie électrique, des grands barrages et de l'hydraulique (un service rattaché au ministère de l'Écologie).

    El Chato et les Gipsys solidaires

    Le chanteur et ses Gipsys chantent demain au profit des sinistrés en France et en Haïti.

      Sébastien El Chato vient à Biarritz avec ses Gipsys.  photo DR

    Sébastien El Chato vient à Biarritz avec ses Gipsys.photo DR

     

    Les clubs Rotary d'Hendaye à Hossegor en passant par Biarritz et Bayonne (huit clubs au total auquel s'ajoute le club féminin Innerwheel) se sont associés afin de monter une grosse opération pour venir en aide à la fois aux sinistrés de Xynthia (Vendée et Charente-Maritime) et répondre aux besoins toujours importants en Haïti. L'idée est de soutenir des associations humanitaires comme Pompiers sans frontière et Secouristes sans frontière qui sont intervenues sur place. Pour remplir la Gare du Midi, ils ont d'abord pensé au comique Yves Lecoq mais c'est finalement Sébastien El Chato et les Gipsys qui joueront demain mercredi à la Gare du Midi (20 h 30).

    L'idée semble séduire dans un Pays basque et des Landes qui aiment la musique festive et le style andalou de ce groupe rattaché à la grande famille des Gipsy Kings. Né à Marseille dans une famille d'origine andalouse, Sébastien El Chato est un enfant de la balle qui débute sa carrière très jeune. Il chante du flamenco, son talent et sa voix le portent en Espagne où il signe un premier single suivi de tournées dans tout le pays.

    Il sort à 16 ans son single « Que Bonita eres » suivi par « Loco loco » et « Solo cantare ». Énormes succès et surtout dix ans d'avance sur la tendance Gipsy. Il est le précurseur de cette vague en Europe qui déferlera ensuite jusque dans les discothèques parisiennes branchées. Le titre « Que bonita eres » a dépassé les 5 millions de vente et est toujours diffusé aux quatre coins de la planète.

    En 1987, changement de cap, Sébastien se retrouve invité à participer a l'émission « La Classe » sur France 3. Cinq ans d'émissions quotidiennes et un premier album chez Carrère.

    Le single « Je l'aime » est un formidable succès, les concerts se multiplient et les tubes s'enchaînent.

    En espagnol

    Des versions en espagnol sont enregistrées pour le Mexique, Colombie, Portugal, Espagne. Après vingt ans de carrière, en 2001 il incarne le comte Capulet, dans la comédie musicale « Roméo et Juliette » pendant deux ans (plus d'1 million d'albums vendus). Sébastien y interprète « Avoir une fille » (disque d'argent).

    Dans son nouvel album « Quiero vivir » Sébastien El Chato ouvre son cœur. Il est depuis toujours le gitan noir mais le fond de son cœur est romantique. Précurseur, hors du temps hors des frontières, l'esprit tzigane l'emporte, révélant un album universel.

    El Chato et les Gipsys. Mercredi 28 avril Gare du Midi de Biarritz. Entrée 38 euros. Tarif spécial groupes, CE, jeunes, chômeurs. Réservations Biarritz Tourisme Leclerc, Virgin et sur place avant le concert

    LE BOURSIER.COM

    Deux nouvelles zones classées "noires" après Xynthia

    les artisans et commerçants bénéficieront d'indemnisation suite à 
la tempête Xynthia

    Alors que leurs habitants attendaient d'être fixés depuis plusieurs semaines, deux nouvelles zones ont été classées noires ce mardi par le préfet de Charente-Maritime, après la tempête Xynthia et ses inondations.

    Baptisées "zones de solidarité", elles avaient été placée dans la catégorie orange des risques, dans l'attente de nouvelles expertises. Onze maisons sont concernées, dans le quartier de La Lauzière à Nieul-sur-Mer, au nord de la Rochelle, et dix autres sur l'Ile de Ré, à Loix.

    Cette décision a une fois de plus provoqué la surprise des riverains : "Je ne comprends pas. Après le passage d'un expert, sur les onze maisons, il y en avait quatre qui méritaient une réflexion approfondie, mais pour les autres il n'y avait aucun doute, certaines n'ont même pas eu 20 centimètres d'eau", a confié Henri Lambert, le maire de Nieul, à Reuters.

    Les expertises se poursuivent pour les autres zones situées à Fouras, Châtelaillon-Plage, Yves et Aytré.

     

     

     

    Xynthia: deux nouvelles zones noires en Charente-Maritime

    LA ROCHELLE, Charente-Maritime (AP) — Le préfet de la Charente-Maritime Henri Masse a annoncé mardi la création de deux nouvelles "zones noires" après des "expertises complémentaires demandées pour certaines zones sinistrées" par le passage de la tempête Xynthia.

    Ces zones, rebaptisées "zones de solidarité" par le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, concernent dix maisons à Loix, sur l'île de Ré, et onze maisons à Nieul-sur-Mer, au nord de la Rochelle.

    Henri Lambert, le maire de cette commune ne décolère pas: "Nous pensions que la zone orange deviendrait une zone à prescriptions, c'est-à-dire un secteur où l'on prendrait des précautions particulières", a-t-il déclaré à l'Associated Press. "Ce qui me révolte, c'est qu'une fois encore on n'attend pas du côté des services de l'Etat le résultat des missions parlementaires qui ne se sont pas encore prononcées! Les députés ne sont pas encore venus. Quant aux sénateurs, ils doivent rendre leurs conclusions à la mi-mai", poursuit le maire en indiquant qu'il "réunira dès mardi soir les sinistrés de (sa) commune pour envisager les actions à mener".

    D'autres classements ont été rendus publics. A La Flotte, la zone orange devient zone à prescriptions.

    "Pour les communes de Fouras, Châtelaillon, Yves et Aytré, les expertises complémentaires qui permettront un classement définitif des zones orange en zones de solidarité ou en zones à prescriptions, sont en cours", précise la préfecture de Charente-Maritime dans son communiqué.

    Le député-maire (PS) de La Rochelle Maxime Bono a dénoncé "la précipitation avec laquelle sont prises les décisions depuis le début de cette affaire". Dans un entretien à l'Associated Press, le président de la mission d'information parlementaire sur les causes des dégâts provoqués par la tempête Xynthia fait part de son "scepticisme sur la pertinence des méthodes employées" pour l'évaluation des zones.

    "Nous serons attentifs à ce que les décisions qui sont prises ne soient pas des faux-semblants qui mènent directement à l'expropriation des familles", a promis Maxime Bono. "Le rapport de la mission permettra soit de confirmer soit d'infirmer ces décisions et d'ouvrir alors la porte à de nouvelles évaluations". AP

     

     

     

    Le préfet de Charente-Maritime, Henri Masse, annonce la création de deux nouvelles "zones noires", après la tempête Xynthia qui a provoqué des inondations et la mort de 53 personnes fin février.

    Vue due 
littoral charentais après le passage de la tempête Xynthia. Deux 
nouvelles "zones noires" ont été définies après le passage de 
cette tempête qui a provoqué des inondations et la mort de 53 personnes 
fin février. (Reuters/Frank Perry/Pool)

    Vue due littoral charentais après le passage de la tempête Xynthia. Deux nouvelles "zones noires" ont été définies après le passage de cette tempête qui a provoqué des inondations et la mort de 53 personnes fin février. (Reuters/Frank Perry/Pool)

    Ces deux zones, rebaptisées "zones de solidarité" avaient été provisoirement classées en "zones oranges" dans l'attente d'expertises complémentaires avant leur classement définitif.

    Sont concernées onze maisons dans le quartier ancien de La Lauzière à Nieul-sur-Mer, au nord de La Rochelle, et dix maisons à Loix, sur l'île de Ré.

    Les "zones noires", qui prévoyaient dans un premier temps la destruction de plus de 1.500 logements en Vendée et Loire-Atlantique, ont été tracées par les pouvoirs publics

    Des zones orange en attente d'expertise et des zones jaunes permettant de maintenir l'habitat sous conditions d'aménagements et de travaux, ont complété le dispositif.

    Le maire de Nieul-sur-Mer, Henri Lambert (PRG) s'est dit "extrêmement surpris".

    "Je ne comprends pas. Après le passage d'un expert, sur les onze maisons, il y en avait quatre qui méritaient une réflexion approfondie, mais pour les autres il n'y avait aucun doute, certaines n'ont même pas eu 20 centimètres d'eau", a-t-il dit à Reuters.

    "Nous allons nous battre pour connaître les conclusions qui ont permis de prendre une telle décision, prise dans la précipitation alors que la commission sénatoriale n'a même pas encore rendu ses conclusions", a-t-il ajouté.

    Sur l'île de Ré, le maire de Loix, Lionel Quillet (DVD), par ailleurs président de la communauté de communes de l'île, est confronté à une situation différente : sur les 60 maisons classées en "zone orange", seules 10 se retrouvent en "zone noire".

    "On se battra pour ces dix maisons", a-t-il toutefois dit à la presse.

    Dans son communiqué la préfecture précise que la "zone orange" de La Flotte, sur l'île de Ré, est désormais "classée en zone à prescriptions" (zone jaune).

    Les expertises se poursuivent pour les autres zones situées à Fouras, Châtelaillon-Plage, Yves et Aytré.

    Xynthia/rachats: 1.000 contacts

    AFP
    27/04/2010 | Mise à jour : 17:44 Réagir

    Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a indiqué aujourd'hui à l'Assemblée qu'un millier de personnes avaient déjà pris contact avec la cellule d'indemnisation amiable, suite à la tempête Xynthia.

    Dans les zones dites à risque, l'Etat s'est engagé à "racheter à l'amiable à toute personne qui le souhaitait sa maison et le terrain à la valeur du bien d'avant la tempête", a rappelé le ministre en réponse à une question du député UMP Christophe Priou (Loire atlantique). "Une procédure exceptionnelle et unique", a dit le ministre. Elle complètera les versements des assurances.

    Pour le moment, en Vendée, sur un peu plus de 900 cas, "816 ont pris contact avec la cellule d'indemnisation amiable, 507 sont en rendez-vous d'évaluation, 76 ont déjà reçu leur évaluation", a-t-il dit. En Charente-Maritime, "200 personnes ont pris contact avec la procédure de rachat amiable garanti par l'Etat, 75 rendez vous ont été pris", a dit le ministre. Pour lui, "c'est la moindre des choses qu'il fallait faire".

    Il a indiqué qu'il y avait "150 millions d'euros et 60 millions d'euros de réserves" sur le fonds Barnier, ou fonds de prévention des risques naturels majeurs, qui finance ce rachat de biens. "Nous ferons appel au budget de l'Etat s'il y a un besoin complémentaire", a-t-il dit. De nouvelles zones "noires" continuent à être définies, deux aujourd'hui en Charente-Maritime, ce qui pourrait accroître le nombre de demandes.

     

     

     

    La tempête Xynthia en Aquitaine

    Par CR / documentation : E. Duclos  

    La 
tempête Xynthia et ses conséquences en Aquitaine.

    La tempête Xynthia et ses conséquences en Aquitaine.

    Comparée à la Vendée et la Charente-Maritime, l'Aquitaine a été épargnée par le passage de Xynthia.

    53 personnes ont perdu la vie sur l'ensemble du territoire français. Le bilan humain dans notre région est de 2 morts, à Oloron-Sainte-Marie dans les Pyrénées-Atlantiques, qui ont respiré les gaz d'échappement du générateur qu'ils avaient mis en route après une coupure d'électricité. Et les séquelles matérielles et psychologiques sont importantes.

    Plus que le vent, ce sont les eaux salées de l'Océan ont provoqué les plus importants dégâts. Il y eut certes des vents violents (130 km/h au Cap Ferret et 120 km/h à Bordeaux), mais ils l'étaient moins que lors du passage de la tempête Klaus par exemple en janvier 2009.
    C'est la conjugaison de ces vents avec les fortes marées, de coefficient 116, qui ont entraîné crues et inondations sur le littoral et dans l'estuaire de la Garonne.

     

     

     

    Budget : déblocage de fonds pour la tempête Xynthia et pour Haïti

    La commission des Finances de l'Assemblée nationale doit examiner aujourd'hui un décret d'avance afin de débloquer des crédits budgétaires pour deux dossiers : 40 millions d'euros de crédits de paiement pour des indemnisations liées à la tempête Xynthia (collectivités locales, agriculteurs, pêcheurs, etc.) et 35 millions d'euros pour des opérations d'urgence à Haïti. Ces deux dépenses supplémentaires sont gagées sur la réserve de précaution et doivent permettre de faire face à des situations urgentes et imprévues : elles ne posent donc pas de problème au regard des règles budgétaires (LOLF). Le président de la commission des Finances, Jérôme Cahuzac (PS), estime toutefois qu'un décret d'avance ne se justifie pas alors qu'un collectif budgétaire doit être examiné pour le plan d'aide à la Grèce (lire aussi page 5).

    Les Echos

     

     

    Moisdon-la-Rivière : des agriculteurs solidaires de leurs confrères vendéens touchés par Xynthia

    Agriculture mardi 27 avril 2010
     

    Environ 100 tonnes de paille et de foin vont être acheminées dans les prochains jours vers plusieurs exploitations agricoles vendéennes sinistrées par la tempête Xynthia, les 27 et 28 février. L’initiative est venue, courant mars, des présidents d’antennes locales de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs du secteur de Moisdon-la-Rivière. Une quarantaine d’agriculteurs des cantons de Moisdon-la-Rivière et de Saint-Julien-de-Vouvantes ont, ces dernières semaines, fait don de ballots de paille et de foin. Déposée temporairement dans un hangar de l’ancien local Terrena à Moisdon-la-Rivière, une partie de du chargement a été transportée par camion cet après-midi dans un Gaec de Beauvoir-sur-Mer, en Vendée. Les fourrages seront ensuite redistribués dans les différentes exploitations agricoles nécessiteuses.

     

    Tempête Xynthia : les missions et stratégies d'appui se multiplient

    publié le 27 avril 2010

    Suite à la tempête Xynthia, la région Poitou-Charentes souhaite organiser une aide juridique concrète. Une première réunion le 21 avril a ainsi permis de définir une stratégie commune aux collectivités locales sinistrées et aux associations d'habitants. La décision de saisir le juge administratif d'un référé "mesures utiles" a été prise, afin d'obtenir communication des études et documents ayant conduit à l'établissement du zonage par l'Etat. Les demandes d'informations restent en effet sans réponses. Par ailleurs, lors de cette même réunion, une mission a été confiée aux universités de La Rochelle et de Poitiers pour réaliser d'une part des expertises complémentaires concernant le zonage actuel, d'autre part une analyse des risques et des mesures de prévention appropriées pour assurer la sécurité des habitants.
    Parallèlement, le conseil général de Charente-Maritime a également créé le 23 avril une mission d'appui aux personnes sinistrées, ainsi qu'une mission littoral, destinée à mener une réflexion globale sur la protection de ses côtes. Au-delà de la question des digues, le département envisage de tenir compte des modifications du trait de côte et de l'évolution du niveau des océans pour maîtriser l'urbanisation. Cette entité s'appuiera sur l'expertise de l'Institut du littoral et de l'environnement de l'université de La Rochelle et souhaite prendre part au plan Digues.
    Bien que la majorité des ouvrages de protection des villes littorales soit implantée sur le domaine public maritime et relève de ce fait du contrôle de l'Etat, la région et le département pourraient être amenés à faire des propositions alternatives aux services de l'Etat, notamment en ce qui concerne le découpage des "zones noires".
    Enfin, le 27 avril, le préfet de Charente-Maritime, Henri Masse, a annoncé la création de deux nouvelles "zones noires", désignées aujourd'hui sous le vocable de "zones de solidarité", aux maires des communes de Nieul-sur-Mer et de Loix. Jusque-là classées en zones orange, ces nouvelles zones de solidarité ont été déterminées après un travail d'expertise plus approfondi, concernent "onze maisons" dans le quartier ancien de La Lauzière à Nieul-sur-Mer, une commune au nord de La Rochelle, et dix maisons à Loix sur l'île de Ré, ont indiqué les maires des communes concernées.
    Pour le maire de Nieul-sur-Mer, Henri Lambert, c'est un choc. Il considère que les expertises complémentaires ont été beaucoup trop superficielles et rapides. "Il y avait litige sur trois pavillons, pour le reste, cela concerne un quartier ancien et certaines maisons n'ont pas eu plus de vingt centimètres d'eau", a-t-il indiqué.
    De son côté, le maire de Loix, Lionel Quillet a estimé s'être "bien battu", puisque sur les "soixante maisons qui étaient initialement en zone orange et qui pouvaient passer en zone noire, seulement dix sont finalement en zone noire". "On va continuer à se battre pour les dix maisons en zone noire, mais nous ne savons pas encore précisément quelles sont les maisons concernées", a-t-il précisé. Le maire de Loix a, de plus, indiqué qu'il ne savait pas encore quelles seraient "les obligations" pour la cinquantaine de propriétaires de maison de sa commune qui sont dorénavant en "zone de prescription".
    Par ailleurs, la préfecture de Charente-Maritimes mentionne dans un communiqué que la zone orange de La Flotte "est désormais classée en zone à prescriptions" et que pour les villes de "Fouras, Châtellaillon, Yves et Aytré, les expertises complémentaires qui permettront un classement définitif des zones orange en zones de solidarité ou en zone à prescriptions, sont en cours".
     

    Sylvie Luneau / Victoires-Editions, et Anne Lenormand avec AFP

  • Les côtes de Louisiane menacées par une marée noire
    LEMONDE.FR avec AFP et AP | 26.04.10 | 09h14  •  Mis à jour le 26.04.10 | 11h36


    u pétrole s'échappe de la plate-forme pétrolière qui a explosé mardi au large des Etats-Unis avant de sombrer dans les fonds marins du Golfe du Mexique deux jours plus tard, ont annoncé le groupe pétrolier britannique BP et les gardes-côtes. "Selon nos estimations, mais ce ne sont que des estimations, les fuites de pétrole représentent 1 000 barils par jour", a déclaré Ron Rybarczyk, porte-parole de BP, le locataire de la plate-forme.

     

    <script language="JavaScript">OAS_AD('Middle1');</script>

    A titre de comparaison, la plate-forme nommée Deep Water Horizon contenait 2,6 millions de litres de pétrole et extrayait 8 000 barils de pétrole par jour, soit près de 90 000 litres, avant l'accident. "C'est une fuite importante", a averti le porte-parole des gardes-côtes, Erik Swanson. "Nous déployons un dispositif adapté à une fuite importante même si nous sommes encore en train d'évaluer son ampleur." Une nappe de pétrole de 32 kilomètres sur 32 kilomètres est observable à une soixantaine de kilomètres des côtes de la Louisiane.

    BP est en train de faire son choix entre deux options pour mettre fin à cet écoulement. L'une consiste à utiliser du matériel préexistant sur la plate-forme pour colmater les brèches. L'autre, qui nécessite plus de temps, consiste à injecter du ciment dans le conduit concerné par les fuites. Actuellement, le mauvais temps qui sévit sur le golfe bloque les efforts pour contenir la pollution.

    Parmi les cent vingt-six personnes qui se trouvaient à bord de Deep Water Horizon au moment de l'explosion suivie d'un important incendie, dix-sept ont été blessées, dont quatre sont dans un état critique, et onze ont disparu.

    <ejs_mv3_menu.length;a++) .innerhtml="html;" 520="" a="" appelle="" astrazeneca="" cellpadding="" cellspacing="" clinton="" de="" dirigeants="" drug="" ejs_mv3_mode="=" else="" for="" height="" href="%5C" html="<TABLE HEIGHT=" irak:="" les="" leurs="" maker="" marketing="" mettre="" million="" off-label="" pay="" span="" style="" table="" td="" to="" var="" width=""><ejs_mv3_largeur) .style.bottom="ejs_mv3_cursor;" ejs_mv3_cursor="" ejs_mv3_mode="1;" script=""></ejs_mv3_largeur)></ejs_mv3_menu.length;a++)>

    <ejs_mv3_menu.length;a++) .innerhtml="html;" 520="" a="" appelle="" astrazeneca="" cellpadding="" cellspacing="" clinton="" de="" dirigeants="" drug="" ejs_mv3_mode="=" else="" for="" height="" href="%5C" html="<TABLE HEIGHT=" id="100427175920.9rqkic15.asp" irak:="" les="" leurs="" maker="" marketing="" mettre="" million="" off-label="" pay="" span="" style="" table="" td="" to="" var="" width=""><ejs_mv3_largeur) .style.bottom="ejs_mv3_cursor;" ejs_mv3_cursor="" ejs_mv3_mode="1;" script=""> </ejs_mv3_largeur)></ejs_mv3_menu.length;a++)>

    USA: un couvercle sous-marin pour contenir la fuite de brut de la plate-forme

    LA NOUVELLE-ORLEANS (Etats-Unis) - Un large couvercle sous-marin destiné à endiguer la fuite du puits de pétrole de la plate-forme qui a sombré dans le golfe du Mexique était en cours de construction mardi au moment où une vaste nappe de brut menaçait les côtes de Louisiane.

    "C'est un couvercle qui sera placé sur la fuite (au fond de la mer). Au lieu que le pétrole se déverse dans l'eau, il ira dans cette structure", a expliqué à l'AFP un porte-parole des garde-côtes, Prentice Danner.

    "Ils viennent tout juste de commencer à travailler à la fabrication de ce couvercle et on estime que sa construction pourrait prendre deux à quatre semaines", a-t-il ajouté.

    "Le couvercle permettrait de récupérer le pétrole et de le pomper en dehors", a précisé M. Danner, remarquant qu'un tel dispositif n'avait "encore jamais été fait".

    Quatre robots sous-marins ont également été utilisés pour tenter de bloquer la fuite en fermant le bloc obturateur (valve de sécurité destinée à contrôler la pression, ndlr) du puits mais la construction de cette cloche semble être la meilleure solution à court terme.

    La compagnie pétrolière britannique BP, qui exploitait la plate-forme, envisage également de forer des conduits de secours destinés à injecter un enduit spécial pour boucher définitivement le puits. Mais cela pourrait prendre "deux à trois mois", a observé un porte-parole des opérations sur place, Bill Salvin.

    La nécessité d'arrêter la fuite est d'autant plus pressante qu'une nappe de pétrole de près de 4.800 km^3 se trouvait à une cinquantaine de kilomètres des côtes de la Louisiane (sud des Etats-Unis), berceau d'un écosystème fragile composé de nombreux oiseaux aquatiques.

    Des experts américains ont indiqué que la nappe ne se dirigeait pas vers ces zones, soulignant toutefois que la situation pourrait évoluer en fonction du vent.

    Selon BP, les fuites libèrent environ 159.000 litres de brut par jour. A titre de comparaison, la plate-forme, nommée "Deep Water Horizon", propriété de la société Transocean, contenait 2,6 millions de litres de pétrole et extrayait près de 1,27 million de litres par jour avant l'accident.

    L'arrivée d'une marée noire sur la Louisiane pourrait avoir un "impact énorme", a prévenu une spécialiste de l'environnement de cet Etat, Wilma Subra.

    "La nappe commencera par toucher les crustacés, les parcs d'huîtres et les poissons", a-t-elle affirmé, soulignant que "40% des fruits de mer consommés aux Etats-Unis" provenaient de Louisiane.

    La plate-forme a coulé jeudi après une explosion et un incendie survenus le 20 avril au soir. Une semaine après l'accident, onze personnes étaient toujours portées disparues et les chances de les retrouver quasi nulles.

    La femme d'un membre d'équipage disparu a porté plainte contre Transocean, BP et une autre compagnie concernée, Halliburton, les accusant de négligence, selon des documents judiciaires consultés mardi.

    "Après six jours, le corps de Shane Roshto n'a pas été retrouvé", souligne la plainte, qui réclame un montant non chiffré de dommages et intérêts.

    L'accident a assombri l'annonce mardi d'une envolée du bénéfice de BP au premier trimestre.

    Dans un message adressé à ses employés, le directeur général Tony Hayward a assuré les proches des onze disparus de son "grand chagrin et sa sympathie".

    M. Hayward, qui est depuis la semaine dernière aux Etats-Unis, a également fait part de sa détermination totale à limiter l'impact de l'accident.

    <org idsrc="ISIN" value="GB0007980591">BP</org>

    <org idsrc="ISIN" value="US4062161017">HALLIBURTON</org>

    (©AFP / 27 avril 2010 17h46)

    Accident pétrolier : Menace sur la Louisiane

    Le pétrole qui s’échappe de la plate-forme pétrolière menace désormais les côtes de Louisiane ©DR
    Le pétrole qui s’échappe de la plate-forme accidentée depuis le 20 avril dans le Golfe du Mexique, au large des Etats-Unis, menace désormais les côtes de Louisiane. Une nappe de 32 kilomètres de long a été repérée à une soixantaine de kilomètres à l’Est de l’état. Plus de 500 personnes ont été mobilisées pour prévenir une marée noire qui serait catastrophique pour la région.
    BP, gestionnaire de la plate-forme pétrolière qui a explosé le 20 avril dans le Golf du Mexique, puis coulé le 22 avril, a confirmé qu’une importante fuite de pétrole avait été repérée. L’accident, qui s’est produit à environ 190 kilomètres au Sud-est de la Nouvelle-Orléans, menace maintenant les côtes de Louisiane au fragile écosystème. « Nous nous attaquons à cette fuite sur deux fronts, au sommet du puit et à la surface de la plateforme », commente dans un communiqué Tony Hayward, BP Group chief executive. Des véhicules sous-marins sont utilisés pour assister les équipes sur place et des puits de délestage sont en cours de réalisation. Un second puit sera en particulier mis en place pour relier le puit défectueux et y injecter un fluide lourd spécialement adapté. Il devrait bloquer de nouvelles sorties de gaz et pétrole, permettant de le sceller définitivement.

    Plus de 500 personnes impliquées

    Parallèlement, une équipe en mer essaie de récupérer le maximum de pétrole à l’aide d’une trentaine de navires qui écrèment la surface de l’eau. Cinq avions et hélicoptères sont également chargé d’asperger l’océan de dispersants pour tenter d’enrayer l’évolution de la nappe. Plus de 500 personnes s’activent ainsi sur l’océan où sur le continent afin de prévenir une marée noire qui serait un désastre écologique pour cette côte américaine particulièrement fragile. Le personnel de BP et des experts techniques travaillent en coordination avec plusieurs agences, organisations et entreprises dont United States Coast Guard, Minerals Management Service, Louisiana Department of Environmental Quality, National Oceanic and Atmospheric Administration, US Fish & Wildlife Service, Louisiana Wildlife and Fisheries, et Marine Spill Response Corporation.
    Parmi les 126 personnes qui se trouvaient à bord de Deep Water Horizon au moment de l’explosion suivie d’un important incendie, dix-sept ont été blessées, dont quatre sont dans un état critique, et onze ont disparu.
    27 avril 2010, Philippe Martin

    <ejs_mv3_menu.length;a++) .innerhtml="html;" 520="" a="" appelle="" astrazeneca="" cellpadding="" cellspacing="" clinton="" de="" dirigeants="" drug="" ejs_mv3_mode="=" else="" for="" height="" href="%5C" html="<TABLE HEIGHT=" irak:="" les="" leurs="" maker="" marketing="" mettre="" million="" off-label="" pay="" span="" style="" table="" td="" to="" var="" width=""><ejs_mv3_largeur) .style.bottom="ejs_mv3_cursor;" ejs_mv3_cursor="" ejs_mv3_mode="1;" script=""></ejs_mv3_largeur)></ejs_mv3_menu.length;a++)>


  •  

     

     

     

    Yves (17) Nettoyage du marais

    Arrivés depuis lundi, 10 jeunes Allemands se sont portés volontaires pour aider à remettre en état la réserve naturelle du marais d'Yves, dévastée par la tempête Xynthia. Pendant trois jours, ils ont ramassé, trié et jeté de nombreux déchets et débris de bateaux, bouteilles de gaz, bidons de fioul, et même un pare-chocs...

    Rallye vélo du 1er mai

      Un rallye au profit des sinistrés de la tempête Xynthia.  p. 
vallade

    Un rallye au profit des sinistrés de la tempête Xynthia. p. vallade

     

    Comme chaque année, le traditionnel rallye vélo du comité des fêtes aura lieu le 1er mai prochain. Le rendez-vous est fixé devant la salle de la Bugade à 9 h 30. L'arrivée et le repas sont prévus à Troussas, route de Saint-Laurent. Le prix est fixé à 15 € pour les adultes et 7,50 € pour les enfants de moins de 12 ans.

    Réservations : dernier délai aujourd'hui 26 avril auprès du président. Tél. 05 56 03 32 85 ou 06 87 24 87 66.

    Les bénéfices de cette journée seront intégralement versés au profit des sinistrés de la tempête Xynthia.

    Dix jeunes Allemands nettoient le marais

    Écolos et volontaires, ils remettent en état la réserve naturelle.

      Pendant trois jours, en renfort dans le marais.  photo agnès 
naveaux

    Pendant trois jours, en renfort dans le marais. photo agnès naveaux

     

    Ils sont arrivés lundi d'outre Rhin pour aider à remettre en état la réserve naturelle du marais d'Yves, dévastée par la tempête Xynthia. Pendant trois jours, dix jeunes volontaires allemands, âgés de 19 à 22 ans, ont prêté main-forte à la conservatrice de la réserve, Marie-Laure Cayatte. C'est grâce au partenariat entre la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et une association allemande, spécialisée dans le volontariat écologique, que cette opération a été mise en place.

    Bateaux, bouteilles de gaz, bidons de fioul, et même un pare-chocs… Les jeunes volontaires ont ramassé tous ces déchets, les pieds dans l'eau. Puis ils les ont triés, empilés en sortie de réserve, et jetés. Ils ont aussi œuvré à la réparation des clôtures, abîmées par Xynthia.

    Ils n'ont pas hésité

    Parmi les volontaires, plusieurs avaient participé à un séminaire dans le marais d'Yves, la veille de la tempête. Ils n'ont donc pas hésité une seconde à revenir.

    « Nous étions inquiets en repartant vers l'Allemagne car il y avait déjà beaucoup de vent. Nous avons été choqués par l'ampleur et la violence de la tempête. Nous nous sommes dit qu'il fallait absolument y aller pour aider », raconte Gesa Hahn, la coordinatrice du projet.

    Daniel, 20 ans, est un de ces jeunes. « Pour moi, cette tempête était une catastrophe. Je tenais à participer à la remise en état de la réserve », confie cet écovolontaire, en poste pendant un an dans une ferme pédagogique et biologique en Auvergne.

    Christof, 21 ans, est lui volontaire en Allemagne dans une administration chargée de sensibiliser à la protection de l'environnement. Il regrette de devoir rentrer si tôt. « Malheureusement, nous devons repartir. C'était déjà exceptionnel de pouvoir venir nettoyer le marais », assure-t-il.

    Quant à Sami, 20 ans, il est écovolontaire à la réserve naturelle depuis neuf mois. Il a écourté ses vacances en Allemagne pour prendre part au nettoyage. « La tempête m'a beaucoup touché. Je ne voulais pas laisser mon équipe ici toute seule. Je souhaitais aider à reconstruire tout ce qui a été détruit. C'était important pour moi », explique-t-il.

    Après plusieurs semaines de remise en ordre de la réserve, Sami est impatient de reprendre une de ses activités préférées : l'observation des oiseaux. « Il devrait pouvoir le faire début mai », glisse, optimiste, Marie-Laure Cayatte.

    « Pourquoi être Lions »

    Lors de leur congrès régional, les Lions ont réfléchi à leur engagement.

      De gauche à droite, Pierre Dumont, président du club Saintes 
doyen, Christine Dolléans et le gouverneur Jean-Noël Naud.  PHOTO 
DOMINIQUE PARIES

    De gauche à droite, Pierre Dumont, président du club Saintes doyen, Christine Dolléans et le gouverneur Jean-Noël Naud. PHOTO DOMINIQUE PARIES

    Les femmes restent minoritaires chez les Lions puisqu'elles ne représentent que 20 % des effectifs dans ces clubs services. Présidé par Christine Dolléans, le Lions Saintes Vallée Romane accueille, lui, une majorité d'éléments féminins. Et c'est sur lui qu'a reposé, vendredi et samedi, l'organisation du congrès régional de printemps.

    Plus de 300 membres, issus des soixante-douze clubs du district Centre-Ouest, y ont pris part. Au Saintes-Végas, les travaux ont été consacrés à une restitution des contributions de ces différents clubs sur le thème de réflexion lancé par le gouverneur Jean-Noël Naud, au début de son mandat en juillet 2009.

    « À partir de la question « Être Lion, pourquoi et pourquoi faire ? », nous avons réfléchi, les uns et les autres, à notre engagement », explique Jean-Noël Naud. Les conclusions ? « Nous avons pris conscience qu'il nous faut revenir aux valeurs du lionisme, aux fondamentaux dont, parfois, nous nous sommes éloignés. Les Lions défendent des valeurs humanistes et placent l'homme au cœur de leurs préoccupations », ajoute le gouverneur. Jean-Noël Naud parle encore d'écoute, de tolérance et de solidarité.

    « Nous pouvons améliorer la société si nous savons nous ouvrir aux autres », assure-t-il.

     
     
     
    26 avril 2010 06h00 | Par F.P. 0 commentaire(s)

    Un projet de digue à l'étude

    Les élus souhaitent l'édification de 3 à 4 km de digue.

    Jusqu'à 80 centimètres d'eau, plus d'une vingtaine d'habitations inondées dont certaines sont toujours inoccupées, Saint-Yzans-de-Médoc n'a pas échappé au raz-de-marée provoqué par la tempête Xynthia. « En 1999, on nous avait dit : une fois tous les cent ans. Psychologiquement, c'est difficile à vivre, surtout si cela devient décennal », soupire Segundo Cimbron, maire de la commune.

    Un traumatisme qui conduit aujourd'hui les élus de Saint-Yzans à réclamer une nouvelle digue. Un projet qu'ils souhaitent cohérent, établi en concertation avec les communes avoisinantes afin de mutualiser les moyens financiers, notamment pour les études. « Le point positif, souligne le maire, c'est que l'État ne dit pas non, nous sommes enfin écoutés. »

     

    Une digue de 3 à 4 km

    Le projet prévoit l'édification d'une digue de trois à quatre kilomètres de long. Un rempart contre les eaux, non pas construit sur les berges du fleuve, mais dont la plus grande partie serait édifiée plus loin dans les terres afin de protéger des habitations dont certaines sont plus que centenaires.

    Segundo Cimbron souhaite ainsi prendre les devants. « Toutes les communes ont intérêt à ne plus attendre, pour qu'il n'y ait plus de prochaine fois. » La première étape sera d'obtenir un accord de la part des services étatiques, DDE et sous-préfecture en tête. Un point sur lequel le maire de Saint-Yzans fait preuve d'optimisme. Et Segundo Cimbron tient à être clair sur ces intentions. « Cela ne veut pas dire que les terrains protégés deviendront constructibles, prévient-il d'emblée. Nous ne referons pas les mêmes erreurs. »

    Plus difficile sera de trouver les financements nécessaires à la construction de cette digue. Impossible pour la commune de supporter une telle charge, même en mutualisant les moyens. Ni d'assurer le coût de l'entretien de l'ouvrage une fois bâti. Une question qui inquiète l'élu : « sur la gestion future, c'est le flou complet ».

    Sur ces points, le maire espère bien que l'État jouera pleinement son rôle et tiendra ses engagements. « Le gouvernement nous parle constamment de sécurité. Pour moi, fait-il remarquer, elle commence ici, la sécurité. »

    Chacun à sa place

    Humanistes, les Lions n'entendent pas prendre la place des associations humanitaires. Laissant les interventions d'urgence aux structures spécialisées, ils agissent, toutefois, eux aussi, en faveur de populations sinistrées ou en détresse, en mobilisant des fonds sur des actions concrètes de développement ou de reconstruction.

    Les Lions financeront ainsi un hôpital de campagne à Haïti après le tremblement de terre. Au plan national, leurs clubs ont aussi recueilli plus de 100 000 euros pour les victimes de la tempête Xynthia.

    Lui-même Vendéen puisqu'il vit à Fontenay-le-Comte, Jean-Noël Naud dit sans détour : « Cet argent ira aux victimes qui en ont le plus besoin. Pour ce faire, les clubs Lions des zones sinistrées travailleront en liaison avec les élus locaux et les centres communaux d'action sociale (CCAS). »

    ril 2010 06h00 | Par Agnès Lanoëlle 0 commentaire(s)

    «Quelle zone noire?»

     

      Hier matin, à Boyardvillle, les sinistrés se sont retrouvés 
autour d'un verre après avoir débattu pendant deux heures de leur sort. 
 photo A.L.

    Hier matin, à Boyardvillle, les sinistrés se sont retrouvés autour d'un verre après avoir débattu pendant deux heures de leur sort. photo A.L.

     

    L'association des sinistrés de Boyardville-la Perrotine n'a pas l'intention de baisser la garde. Mieux organisés que jamais, ses bénévoles se relaient chaque jour derrière le guichet d'un cabanon sur le parking de l'embarcadère pour vendre autocollants et T-Shirt à l'effigie du plus illustre de leurs monuments, fort Boyard. Leur mission : faire parler du sort de Boyardville et de la Perrotine où 150 maisons ont été classées en zone noire au lendemain de Xynthia, et de maintenir la pression pour faire plier les autorités.

    200 personnes

    Hier matin, les responsables de l'association avaient ainsi convié ses adhérents à une réunion d'information, en présence de nombreux élus dont les maires des trois communes sinistrées, Eric Proust pour Saint-Georges-d'Oléron, Patrick Moquay pour Saint-Pierre-d'Oléron, et Pascal Massicot pour Saint-Trojan. Objectifs de la réunion qui a rassemblé plus de 200 personnes : tenir informés les principaux intéressés, envisager de futures actions juridiques et parler des actions à venir. Une rencontre qui est venu rappeler aux sinistrés, s'ils en doutaient, le flou qui pèse au-dessus de leur tête et les nombreuses questions qui restent sans réponses.

    « Une vue de l'esprit ! »

    À commencer par l'une des principales : quels ont été les critères pour délimiter les zones ? « L'État n'a rien matérialisé. Il n'existe aucune lettre, aucun courrier. Il n'y a rien. Où sont les dossiers techniques ? », s'est interrogé le président, Olivier Schmit. D'autres vont plus loin : « Les zones noires ? C'est une vue de l'esprit ! Pour nous aujourd'hui, ça n'existe pas. Les gens n'ont pas à s'imposer l'existence de zones noires alors que l'État n'est pas capable de les assumer. La montagne risque d'accoucher d'une souris. Mais tout cela n'enlève pas la menace qui pèse psychologiquement sur la tête des gens. Il faut continuer à se battre pour monter des dossiers techniques et envisager des procédures juridiques », commente en aparté Philippe Halaubrenner, autre pilier de l'association.

    Avec un millier d'adhérents, et 20 000 visiteurs sur son site Internet, l'association peut s'enorgueillir d'un certain succès. Elle promet également un grand événement pour marquer les esprits et inverser l'opinion publique plutôt favorable aux zones noires. Repeindre le point de l'île d'Oléron en rose ou prendre en otage le Père Fouras ? L'affaire qui nécessiterait une certaine préparation est encore classée confidentielle.

     
     
     
    26 avril 2010 06h00 | Par Fabien Paillot 0 commentaire(s)

    Les riverains face à des dilemmes immobiliers

    Un mois après le passage de la tempête, les plaies sont encore vives. Toujours sous le coup de l'émotion, les habitants se veulent néanmoins optimistes. Témoignages.

      De nombreuses habitations du secteurs ont subi les ravages de la
 tempête Xynthia.  Photo.J. L.

    De nombreuses habitations du secteurs ont subi les ravages de la tempête Xynthia. Photo.J. L.

    «C'est un petit coin de paradis, mais ça peut vite devenir l'enfer. » Un mois après le passage de la tempête Xynthia, David Aguire dit avoir retrouvé la sérénité. Lui qui venait d'emménager à Port-de-By durant les fêtes de Noël s'est pourtant fait une belle frayeur.

    Il venait à peine de restaurer sa maison. « On sait que le risque est permanent mais on ne s'attendait pas à une telle ampleur. Impossible de dormir, un stress pas possible. » Aujourd'hui, David Aguire bataille avec les assurances. « On les appellent deux fois par semaine. Ils ont perdu nos dossiers ! », s'emporte-t-il.

    À Port Lamena, sur le hameau de Saint-Yzans-de-Médoc, plusieurs habitations ont également été touchées. Les habitants évoquent un nouveau coup dur, dix après la dernière grande tempête. « On connaissait les risques lorsque l'on a acheté cette maison. Mais l'on ne s'attendait pas à cela », reconnaît Corinne Mouton.

    Permis de construire

    « Dorénavant », explique-t-elle d'un sourire amer, « des parpaings sont entreposés au fond du garage, au cas où ». Optimiste, elle voudrait l'être. Corinne Mouton s'interroge pourtant : « Si nous mettions la maison en vente aujourd'hui, est-ce que les gens l'achèteraient ? »

    À quelques encablures, face à l'estuaire, Grégoire Lavergne est lui confronté à un autre problème. Les assurances lui conseillent de raser entièrement sa maison. Trop de dégâts, cela reviendrait moins cher de reconstruire à neuf. La DDE refuse pourtant de lui accorder un permis de construire pour rebâtir une maison sur pilotis.

    Son habitation est considérée comme une cabane de pêche et de chasse. L'acte de vente signé il y a trois ans mentionne pourtant une maison à usage d'habitation. Et les services fiscaux la reconnaissent comme telle. Le propriétaire paye en effet normalement ses impôts.

    Une situation jugée complexe par le maire de la commune. « Un acte de vente ne prime pas sur le cadastre », explique Segundo Cimbron. « Et la cabane devenue une maison n'a jamais eu de permis ». Dans ces conditions », juge-t-il « difficile d'obtenir gain de cause ».

    Appréhension

    Grégoire Lavergne garde le sourire : « J'ai acheté pour le site. Lorsque l'on habite au bord de l'eau, on connaît les risques ». Le propriétaire, sûr de son bon droit, compte bien se défendre et trouver une solution. « Sinon, à la prochaine inondation, ça recommence ! »

    À Saint-Christoly, Amandine et Marc Duverneuil se réinstallent petit à petit. « On a été choqué, on ne s'attendait pas à être inondés. » Un expert est passé, suivi d'un contre-expert. « Cela facilite les choses, reconnaissent-ils. Dans l'ensemble, on s'en sort plutôt bien. »

    Le couple avoue désormais ressentir une certaine appréhension lors de coups de vents. « On n'est pas du tout préparé à ce type d'incident. C'est un choc, un événement dans une vie », souligne Amandine Duverneuil.

    Son mari assure être dans un état d'esprit nouveau : « On ne se rend pas compte mais les gens ont réellement besoin d'aide. »

    6 avril 2010 06h00 0 commentaire(s)

    Un conseil de crise

    Le maire de Charron, Jean-François Faget, a ouvert la séance du dernier conseil municipal en demandant un instant de recueillement à la mémoire des victimes de la tempête Xynthia. Puis furent examinés les points à l'ordre du jour :Taux d'imposition. Le maire propose au conseil le maintien des taux d'imposition 2009 pour 2010 soit : taxe d'habitation 9,19 %, foncier bâti 19,53 %, foncier non bâti 61,84 %. Il s'est dit favorable au maintien de ces taux en raison de la situation financière des habitants victimes de la tempête. « Garder la population ». Christian Giraudet s'est dit favorable à une baisse de ces taux « compte tenu du peu de chose entrepris ». Hervé Hennequin, par contre, propose une augmentation « pour préparer l'avenir et éviter une majoration brutale ». Jean-Philippe Colas, quant à lui, considère que « vu les circonstances, une augmentation n'est pas souhaitable ». Jean-François Raymond s'est dit préoccupé du départ de familles sinistrées et donc de l'impact sur les rentrées prochaines. Jérémy Boisseau pense qu'« il faut tout mettre en œuvre pour garder la population et accueillir tout nouvel arrivant ».

    Christian Giraudet lui demanda par quels moyens il entendait faire venir de nouveaux habitants « alors que la commune est en état de délabrement ».

    « Si les digues avaient été entretenues, rien de ce que nous connaissons ne serait arrivé ».

    Débat. Le maire répondit à l'élu qu'il aurait préféré que ce débat intervienne en fin de séance mais qu'il ne pouvait laisser passer pareille accusation. En faisant allusion à une intervention de Christian Giraudet sur BFM TV, il ajouta « c'est lamentable de profiter de la situation pour régler ses comptes, il est facile de donner des leçons mais qu'en est-il de votre action sous vos précédents mandats et aujourd'hui car, pas une seule fois au pire moment de la catastrophe, vous n'êtes intervenu ».

    M. Giraudet lui rétorqua que, « dans les années 70, l'état des digues était déjà d'actualité, érodées, rongées par les ragondins. Les conseillers de l'époque ont passé outre toutes les procédures et, avec les bonnes volontés, les ont consolidées ». Après la tempête de 1999, le dossier était déjà bien avancé, expliqua-t-il, et de reprocher au maire « de ne pas avoir suffisamment persévéré auprès des pouvoirs publics. »

    Les habitations seront donc détruites, les propriétaires indemnisés sur la base d'une évaluation établie par les Domaines. Des entretiens individualisés avec les sinistrés ont lieu actuellement en mairie pour connaître les intentions des habitants pour ouvrir très rapidement des zones à urbaniser.

    Et les digues ? Hervé Hennequin s'est étonné que personne ne parle de plan digues. Le maire assura que c'est toujours un sujet d'actualité mais rappela les propos du chef de l'État : « Pas de digues immobilières » et les digues ne changeront rien au zonage. Leur restauration sera prise en charge par l'État à hauteur de 50 % du montant des travaux car il n'est pas maître d'ouvrage, ce dossier étant au stade de la déclaration d'utilité publique. Le maire ajouta, qu'un stade important va permettre d'acquérir par la force l'emprise des digues qui est actuellement la propriété de 150 personnes. Divers. Jérémy Boisseau a informé Christian Giraudet que sa demande de stationnement pour son logement locatif rue de la République a été prise en compte mais il regrette l'intervention du député pour son cas personnel. Christian Giraudet répondit qu'il n'avait pas été entendu par les responsables locaux, qu'il a donc été contraint de s'adresser au député en précisant qu'il n'est pas intervenu que pour son cas personnel.

     

    Catastrophe naturelle

    Tempête Xynthia : comment gérer les déchets occasionnés ?

    publié le 26 avril 2010

    Les 27 et 28 février dernier, le passage de la tempête Xynthia a entraîné la destruction et l'inondation de centaines de maisons sur les côtes de Vendée et de Charente-Maritime. Ce qui a signifié pour les habitants sinistrés la perte pure et simple de leurs biens. Laissés à l'abandon, les déchets provenant des habitations ravagées menaçaient de stagner et d'être oubliés. Dans de nombreuses communes, des stocks non-négligeables se sont en effet constitués car les habitants, absents (dans les cas des résidences secondaires) ou bien privés par la tempête de leurs véhicules, n'ont pu les évacuer vers une déchetterie.
    Grâce à des services techniques soudés et bien pilotés, certaines collectivités locales ont fait preuve d'une grande réactivité pour prendre en charge ces tonnes de déchets. C'est notamment le cas de la communauté de communes de l'île d'Oléron qui durant tout le mois de mars a su improviser et maintenir un dispositif d'aide aux habitants sinistrés axé sur la collecte des déchets. "Si notre collectivité a su réagir vite, c'est parce qu'elle a la compétence déchets et qu'elle est bien outillée pour le faire, avec ses trois déchetteries, son usine d'incinération et son écopôle. Evidemment, le fait de demander aux habitants de trier dans ce contexte dramatique n'a pas été facile. Mais le dispositif d'urgence déployé, qui a associé une collecte mobile assurée par les services techniques des communes à des mini-déchetteries installées par exemple sur le parking central du village de Boyardville, a plutôt bien fonctionné. Les rotations en porte-à-porte ont été journalières et, sur le parking, six bennes ont réceptionné les matériaux pouvant être recyclés. Des ferrailles, de l'électroménager, du bois ou du textile par exemple. Mais pas le papier ou le carton, trop souillés suite aux dégâts occasionnés", explique Marianne Girard, responsable écopôle, déchetteries et sécurité de la communauté de communes de l'île d'Oléron.
    Au total, ce dispositif et ces bennes disposées sur les sites d'Ors, de Saint-Trojan-les-Bains et de Boyardville ont permis de collecter plus de 600 tonnes de déchets. A noter : des opérateurs de recyclage comme Nicollin, Paprec ou l'éco-organisme de collecte des déchets d'équipements électriques et électriques (DEEE) Ecologic ont offert leur appui et apporté à cette collectivité locale leur savoir-faire ou du matériel.

    Morgan Boëdec / Victoires-Editions

    Xynthia : sur les maisons, les tags de la colère

    Environ 450 personnes, selon la police, ont défilé samedi sur le pont de l'île de Ré afin d'exiger une concertation et une méthode d'expertise transparente et contradictoire dans la définition des zones noires, décrétées inhabitables par l'État après la tempête Xynthia. Banderoles et pancartes clamaient "arrêtez-vos zoneries", "nos villages sont une famille, laissez-nous vivre ensemble". Ailleurs, en Charente-Maritime, aux Boucholeurs et à Aytré, la colère des sinistrés s'écrit sur les murs de leurs maisons condamnées à la destruction.

    Xynthia
 : sur les maisons, les tags de la colère

    En Vendée et en Charente-Maritime, 1 510 maisons ont été classées en "zone noire" après la tempête du 28 février. Depuis avril, où les zones ont été dévoilées, la colère ironise ou éclate pour dénoncer "l'iniquité flagrante de traitement".  Les propriétaires ont le sentiment d'être les victimes de l'Etat prenant des décisions ubuesques dans l'urgence et la précipitation. L'injustice est entrevue jusque dans le futur : après la destruction de leurs maisons, les sinistrés craignent la vente de leurs terrains par des promoteurs à d'autres personnes pouvant construirent, du fait d'une modification de la loi, des maisons... à étage à la place de leurs maisons.

    En allusion aux maisons classées en zones noires le 8 avril par la préfecture, le coiffeur des Boucholeurs, village de pêcheurs, affiche "ici, on rase gratis".

    À Aytré, dans l'agglomération de La Rochelle, quarante maisons sont classées en "zone noire". Comme un tableau, la route de la plage se couvre d'inscriptions. Murs, portails des maisons : tous résument la position des habitants déterminés à rester chez eux.

    - "Monsieur le président Sarkosy (sic), d'autres solutions existent que détruire nos maisons. Entendez-nous!"
    - "Nous ne partirons pas sans nous battre, des solutions existent pour protéger les maisons et nous permettre de rentrer chez nous"
    - "Ici, vivaient un couple, un petit garçon, une petite fille", "ils aimeraient revenir".

    Pour les sinistrés, la question n'est pas de savoir combien il y a eu d'eau, mais pourquoi il y en a eu et comment ils vont être protégés à l'avenir.

    Quatre "délégués à la solidarité", placés sous l'autorité des préfets en Vendée comme en Charente-Maritime, ont été nommés en Charente-Maritime après la tempête Xynthia. Leur "mission d'interface" consiste, notamment, à effectuer

    "un travail d'explication sur le zonage".

    Il s'agit aussi de "faire remonter un certain nombre de choses" concernant les "situations particulières de chaque individu". Les délégués à la solidarité vont donc rencontrer directement les habitants pour clarifier le concept de "zones noires" (comme le ministre de l'Environnement, Jean-Louis Borloo, qui s'était déplacé le 15 avril et avait affirmé qu'"il ne saurait être question de démolition systématique et autoritaire") et pour régler les situations au cas par cas.

    Source AFP