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    PEINTURE. Peintres des villes, Peintres des champs se tiendra, le week-end prochain, à Saint-Jean-d'Angély et Saint-Denis-du-Pin

    Deux atmosphères pour une création

    Cette manifestation est organisée par l'Office de tourisme, au sein duquel Natasha Goguet suit attentivement le déroulement des choses et, en l'occurrence, les inscriptions des artistes. « Plus de 15 se sont déjà inscrits, ils viennent de Cognac, de Tonnay-Charente, d'Aulnay, de Crazanne, de Néré, d'Angoulême, du Loir-et-Cher, des Deux-Sèvres et, bien sûr, de Saint-Jean », précise-t-elle, sourire aux lèvres. « Cette année encore, il y aura au moins 30 participants ! »

    Le thème

    Ninette Mazouin, qui est également très active, a écrit le texte qui présente le thème de cette année : « Visages secrets, visages cachés ».

    Il ne s'agit pas de se limiter aux seuls portraitistes. Les visages peuvent surgir à tout moment : « Sur les murs du temps, décrépis, délavés, des figures grotesques ou magnifiques peuvent apparaître, captons -les sur les corniches de la cité, des mascarons insolents, rigolards ou attendrissants nous invitent à lever le nez », écrit-elle.

    Particularité de cette rencontre, elle se tient en deux lieux différents, l'un en centre-ville, place du Pilori et l'autre à la campagne, au Jardin de Pomone.

    « C'est frappant, commente Natasha Goguet, à quel point les attitudes et les tableaux des peintres peuvent être différents entre ces deux atmosphères de création ».

    Les artistes créent sur place et vendent aussi leurs toiles. Ils peuvent également vendre des pièces d'artisanat d'art comme des poteries ou des bijoux.

    Les animations

    Traditionnellement, la Comédie de l'Éperon intervient dans cette manifestation. Cette année, ce sera avec une pièce d'Eugène Ionesco, « La Leçon », à 21 heures, à Saint-Denis-du-Pin au Jardin de Pomone.

    Précédemment, à 19 h 30, on y découvrira un diaporama de Roger Anney, peintre et photographe, invité d'honneur de la manifestation. À cette occasion, Catherine Dumas, médiatrice du Patrimoine, qui a l'habitude de guider les curieux à la découverte de la ville, commentera et fera découvrir au public les mascarons, figures et visages gravés dans la pierre qui nous regardent quotidiennement sans que nous ayons appris à les voir sur les façades de la ville.

    Pratique : samedi 29 août, à Saint-Jean d'Angély, place du Pilori, à partir de 9 heures : créations et expositions. Animation à Saint-Denis-du-Pin, Jardin de pomone, à partir de 19h30. Dimanche 30 août, à Saint-Denis-du-Pin, Jardin de Pomone, à partir de 10 heures, exposition, vente et créations. Inscriptions, pour les exposants, à l'Office de tourisme.

    Auteur : Jean-Michel Marquebielle

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  • Bonjour !

    Demain, Saintes sera à l'heure louisianaise et la journée se terminera par un bal cajun. Vous trouverez toutes les précisions nécessaires sur le blog.

    Si vous avez raté l'excellente émission diffusée hier soir sur LCP sur les cousins de Nouvelle-France, vous avez encore la possibilté de la visionner : les jours et heures de rediffusion sont indiquées dans le blog également.

    Et des photos des expositions d'artistes québécois aux Bénédictines à Saint-Jean-d'Angély et à Brouage...

    Il y a toujours quelque chose à voir sur "la cigogne et le caribou" !

    Flonigogne

     

     


  • SUD-OUEST
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    SITES EN SCÈNE. Tout ce qu'il faut savoir sur la fête, qui change de formule cette année. Avant un grand bal place Bassompierre, cinq fanfares vont animer les rues du centre-ville

    L'accent de la Louisiane

    Bye-bye l'amphithéâtre et bienvenue les rues du centre-ville. Après quatorze années de présence ininterrompue dans l'enceinte gallo-romaine, Sites en scène change de décor et renouvelle sa thématique cette année.

    • Les raisons de la nouvelle formule

    La mairie avance plusieurs explications pour justifier cette relocalisation. Investi jusqu'à présent l'espace de trois soirées par 7 500 personnes, l'amphithéâtre ne sort pas indemne d'une telle fréquentation. Les vieilles pierres souffrent. « C'est un endroit accidentogène, surtout en cas de mauvais temps, comme cela s'est déroulé l'an dernier », plaide Sylvie Barre, maire-adjointe à la Culture.

    L'élue ajoute un autre motif : « Le public devenait de plus en plus restreint. Nous souhaitions au contraire ouvrir cette fête au plus grand nombre. » Et Dominique Deram du service Culture de la Ville, de livrer un chiffre : « Alors que 2 500 personnes, au maximum, pouvaient assister à chaque spectacle l'année dernière, elles étaient 4 000 les premières années. »

    Autre raison : le budget. Sans compter la mise à disposition du personnel communal, 150 000 euros étaient consacrés chaque année à la programmation d'un spectacle d'arts de la rue ou de la piste. Le budget, financé à parts égales par la Ville et le Conseil général (il apporte le label Sites en scène), se monte cette année à 50 000 euros.

    • Un partenariat avec Blues Passion

    Organisatrice du festival éponyme qui a lieu fin juillet dans la cité de François Ier, c'est l'association cognaçaise Blues Passion qui s'est chargée de la programmation. Les voisins charentais ont proposé de mettre en place des circuits de déambulations festives de fanfare. Pas n'importe quelle fanfare, car il s'agit uniquement de brass band, c'est-à-dire des ensembles de cuir et de percussion. Un style de musique originaire de la Louisiane, et plus spécialement de La Nouvelle-Orléans.

    Composées de 4 à 20 musiciens, cinq d'entre elles ont été sélectionnées et animeront le centre-ville demain. Sonorités funk, jazz, groove retentiront au milieu de la braderie d'été. C'était aussi un voeu de la Ville : coupler les déambulations musicales avec le grand déballage des commerçants.

    • La programmation festive et enjouée

    Cela commencera à 10 heures, demain, par une aubade sur le marché Saint-Pierre (lire le programme par ailleurs).

    Puis, en fin de journée, à l'heure où le soleil est moins brûlant, les deux rives du centre-ville résonneront des notes cuivrées des fanfares. Le public est évidemment invité à accompagner les airs en dansant.

    Passées 19 heures, toutes les formations se dirigeront vers la place Bassompierre. C'était l'un des souhaits de la municipalité d'utiliser l'espace libéré des voitures.

    La Ville encourage les Saintais à apporter leur pique-nique et à s'installer sur les berges de la Charente longeant la place Bassompierre. Avant un bal cajun (1) qui revêtira, lui aussi, les accents de La Louisiane. Il ne sera alors pas interdit de penser que la Charente se sera métamorphosée en Mississippi.

    (1) Le terme désigne les populations francophones de la Louisiane, ainsi que leur culture.

    Auteur : david briand
    d.briand@sudouest.com
     
    Pour avoir davantage de détails, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous :
     
     

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  • Le Cercle des Artistes Peintres et Sculpteurs du Québec

    à Saint-Jean-d'Angély

    Une fois de plus, la chapelle des Bénédictines de Saint-Jean-d'Angély a servi de cadre à une exposition artistique en provenance du Québec. Les fantômes des religieuses ont dû venir y rôder la nuit pour essayer de mieux comprendre cette présence québécoise !


    Conrad Tremblay : "Cercle des Amitiés"

    "La diversité dans l'art", c'était le titre de cette 31ème exposition du Cercle des Artistes Peintres et Sculpteurs du Québec (CAPSQ), association fondée en 1984 à Laval (Québec) et toujours présidée par Mireille Forget, artiste peintre, diplômée en arts visuels et histoire de l'art  de l'Université du Québec à Montréal.

    L'exposition était montée en partenariat avec l'Association Val de Boutonne-Louisiane-Québec. C'est pour cela qu'étaient présents, lors du vernissage du 12 août, Cyrille Grandcamp, président de l'association, Paul-Henri Denieuil, maire de Saint-Jean-d'Angély et Yolande Ducourneau, adjointe à la culture.

    Jocelyne Tremblay / Cyrille Grandcamp / Paul-Henri Denieuil

    Le CAPSQ était représenté par Jocelyne Tremblay (agente de son papa Conrad) et Geneviève Meunier (qui n'exposait pas). En revanche deux artistes-exposantes étaient là pour accompagner leurs œuvres :

    • Carole-Monique Coallier, peintre et photographe
    • Paule Guérin, sculpteure professionnelle -  (à qui nous devons plusieurs photos du vernissage)

    C'était la septième exposition du CAPSQ en Charente-Martitime, la dernière en date ayant été à Brouage en 2008 pour marquer à sa façon le 400ème anniversaire de la fondation de la ville de Québec.

    Carole-Monique Coallier

    Jocelyne Tremblay a rappelé la vocation du Cercle qui est de "promouvoir les artistes québécois dans le monde, d'aller à la rencontre d'autres cultures, d'autres sensibilités et de créer des liens sans frontières."

    Une centaine d'œuvres étaient présentées, venant de 70 artistes peintres et sculpteurs québécois, canadiens et européens. Toutes les techniques et tous les courants étaient les bienvenus, chaque artiste devant se sentir libre devant la création.


    Jean-Pierre Gagnon : "Coucher de soleil sur le fleuve"

    Martha Markowsky : "La vue de l'auberge"

    Réjean Paquet : "Village Saint-Ulric"

    Ludmila Fishman : "Le vieux Montréal"

    "C'est une excellente occasion de découvrir les tendances et qualités artistiques de nos cousins de l'autre bord." "Nous sommes heureux d'accueillir et de faire connaître aux Angériens les œuvres de ces artistes" avait annoncé Cyrille Grandcamp.

    Dans l'autre sens, il y aura peut-être, un jour, des œuvres angériennes accueillies à Saint-Sulpice sur les bords du Saint-Laurent ?

    AlCaribou

    Liens :


  • Exposition de verriers français et québécois à Brouage 

    "Les Traversiers des Arts"

     

    Jusqu'au 23 août on peut encore voir dans la belle tonnellerie de Brouage les oeuvres de quatre artistes : deux Québécoises et deux Français.

    • Catherine Labonté et ses bestioles sous cloche




    • Marie-Pierre Daigle, ses fils métalliques et ses bulles de verre



    • Thierry Baudry, ses mélanges de verre et d'autres choses




    • Christian Sicault et ses mosaïques


     


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