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    Jeudi 27 Aout 2009

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    PEINTRES DES VILLES-PEINTRES DES CHAMPS. Roger Anney est, cette année, l'invité de la manifestation ce week-end

    « La peinture doit être provocante »

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    Pour la 11e édition de Peintres des villes-Peintres des champs, organisée par l'Office de tourisme de Saint-Jean-d'Angély et Saint-Hilaire-de-Villefranche, Ninette Mazouin, responsable de la Commission artistique et culturelle de l'office, au sein du conseil d'administration, a proposé à Roger Anney de participer à cet événement, lors du week-end-du 29 et 30 août.

    Il possède une galerie d'art, place du Pilori, en centre-ville.

    « J'ai été interpellé par sa peinture. C'est bien de faire de la provocation. Cela permet de sortir des sentiers battus. La peinture est ouverte sur le monde et chaque artiste peut traduire des émotions diverses, de par sa propre expression ». Ninette Mazouin explique que le rôle de l'Office de tourisme est de promouvoir les artistes, de mettre en valeur le différent travail de chacun

    Invité d'honneur

    Roger Anney est un peintre qui se définit comme « expressionniste narratif ». Il veut à travers ses tableaux raconter des événements sur la société et montrer les gens tels qu'il les voit.

    D'un premier abord, sa peinture choque ou provoque, interpelle en tous les cas. Son travail ne peut laisser sans réactions.

    « Pour moi, la peinture doit être provocante, percutante, sinon cela ne sert à rien. J'utilise mon art pour réveiller les gens, que je trouve très endormis et particulièrement en France ».

    Son parcours s'étend à d'autres domaines de créations comme des sculptures d'argile. Pendant de nombreuses années il s'est consacré à la photo pour le magazine « Reportages », des sociétés de productions pour lesquelles il a réalisé des pochettes de disques et des sociétés publicitaires.

    Plusieurs animations

    Concours de peinture, exposition-vente et création à la place du Pilori à partir de 9 heures, le samedi 29 août, et une soirée animation artistique et théâtrale à Saint-Denis-du- Pin, seront propsés dans le cadre de la manifestation.

    Un des temps forts sera la projection de photos prises par Roger Anney et Thierry Warrion (un artiste peintre, invité d'honneur de l'année précédente et à l'imaginaire très développé). Il peut voir sur de simples pierres, des visages cachés.

    Cet événement aura lieu le samedi 29 août dans la salle de l'Orangerie du jardin de Pomone à Saint-Denis-du-Pin, à 19 h 30.

    C'est le fruit d'un travail commun de ces deux peintres et de Catherine Dumas (responsable du Patrimoine historique de l'Office de tourisme), qui commentera ces diaporamas.

    Ce sera l'occasion de présenter la ville de Saint-Jean-d'Angély au travers du regard de ces deux artistes, sur le thème « Visages cachés-Visages secrets » : des prises de vues de mascarons (une représentation de visages humains, sous forme de masques, d'icônes...).

    Pour tout renseignement : Office de tourisme de Saint-Jean et Saint-Hilaire : 05 46 32 04 72.

    Auteur : Sophie Balteaux

    Tags : Arts et culture Spectacles saint-jean-d'angély saint-hilaire-de-villefranche saint-denis-du-pin Loisirs & Culture Pays Rochefortais

    SUD OUEST | Jeudi 27 Aout 2009


  • Mardi 25 août 2009

    SAINT-JEAN-D’ANGÉLY - Des artistes québécois aux Bénédictines

    "La diversité dans l’art"

    Du 10 au 17 août, des artistes peintres et sculpteurs québécois ont exposé une centaine d’œuvres à la chapelle des Bénédictines de Saint-Jean-d’Angély.

    » Bernard MAINGOT

    N'oubliez pas de visionner l’album photos (en bas à droite de cette page). Il comporte 85 photos...

      

    )

    De gauche à droite : Jocelyne Tremblay, Cyrille Grandcamp, Geneviève Meunier, Paul-Henri Denieuil, Carole Monique Coallier et Paule Guérin.


    Lire la suite ici (blog de Bernard Maingot) 


  • Les brass bands style cajun à Saintes


     

    Agréable animation dans les rues de Saintes ce samedi 22 août 2009 ! Six brass bands se sont succédé pour donner une ambiance cajun à la capitale saintongeaise. Pourquoi pas ? La musique fut goûtée par les passants et les passantes dont nombre se sont trémoussé(e)s en l'entendant ! (Les musiciens et musiciennes ne venaient pas de Louisiane mais bon...)

     

    Il y eut l'image et le son dont nous allons vous faire un peu profiter avec deux extraits. Vous échapperez à la sono assourdissante de la soirée où des musiciens (hollandais...) jouaient certes fort bien mais étaient amplifiés au-delà du raisonnable par un technicien-son qui devait déjà être sourd ! (Bernard Palissy s'en est trouvé figé comme de la pierre...)


    AlCaribou

     

     

     

     


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    Lundi 24 Aout 2009

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    NOS FLEUVES 1/3. La Charente, 5e fleuve français, naît à Chéronnac, en Haute-Vienne. Et cela mérite le voyage !

    Aux sources du fleuve Charente

    Remonter le fleuve... Aller aux sources de la Charente comme on irait à celles du Nil. L'idée est saugrenue ; l'escapade insolite. Elle séduit l'estivant désoeuvré mais requiert un minimum d'organisation.

    D'abord, se documenter. L'explorateur du dimanche consultera une bonne encyclopédie. Il y apprendra que la Charente est le cinquième fleuve français par sa longueur (381,4 km), après la Seine, la Loire, la Garonne et le Rhône. Qu'elle trouve sa source à Chéronnac, dans le département de la Haute-Vienne, à 295 mètres d'altitude. Et qu'elle se jette dans l'océan Atlantique, à Port-des-Barques, face à l'île Madame. Voilà pour le cours de géographie.

    Deux routes, deux options

    Aller à la source est une aventure épique. Il n'est donc pas inutile de réviser ses classiques pour déclamer de jolies citations durant le voyage. On relira par exemple Daniel Reynaud, le « poète écriturier » de Barbezieux, qui aimait tant son « minissipi ombilical », sa « guirlande des songeries ».

    Nous voilà moins sots. Ouvrons désormais une carte routière. Celle de la Charente au 1/125 000e éditée par l'Institut géographique national (IGN) est très claire. On partira d'Angoulême pour gagner Chéronnac. Deux options s'ouvrent à nous :

    - 1) filer plein nord et longer le fleuve par les petites routes, notamment la D 115 ;

    - 2) filer plein est et privilégier les grands axes, sans jamais se soucier de la Charente et de ses nombreux méandres.

    Le premier chemin recèle de vrais trésors. C'est un sentier scintillant. Nous sommes au « pays où l'avoine est très sage, où jamais la vigne n'a bu, où le blé pense au pain perdu ». La citation est de Daniel Reynaud, le poète dont nous parlions tout à l'heure. En empruntant cette route, nous admirerons le château de Balzac, Vars et ses terrasses ombragées, le donjon de Montignac, l'abbatiale de Saint-Amant-de-Boixe, le domaine et le moulin d'Échoisy, la citadelle de Bayers, le couvent des Cordeliers de Verteuil, la tour des bénédictines de Charroux, et l'église Saint-Nicolas de Civray... Respirons braves gens : ici pas de centrale nucléaire, nous sommes à Civray, dans la Vienne, pas à Civray-de-Touraine ! Quel périple ! La promenade nous demandera bien deux ou trois jours, avec nuits d'hôtel, pauses gourmandes et siestes crapuleuses !

    Problème : l'aventurier moderne, enfant de la génération Google, manque cruellement de temps. Aux méandres, tours et détours, il préfère la ligne droite. Optons pour la deuxième option : celle du GPS et de sa voix synthétique, qui vous appelle Lucien dès que vous dépassez 110 km/h sur voie express.

    Départ Angoulême, arrivée Chéronnac : 60 km à avaler en 58 minutes. Nous passerons par La Rochefoucauld, Yvrac et Massignac. Seul arrêt digne d'intérêt, sans sortir de sa voiture, sans couper le contact et sans débrancher la climatisation : L'Arbre, point culminant du département de la Charente, à 353 mètres.

    45° 45'25'' N, 0° 46'08'' E

    Nous y voilà. Droit au but. Chéronnac ! Coordonnées 45° 45'25'' N, 0° 46'08'' E. Le village est coquet. Impossible de se perdre : partout, des panneaux indiquent la source. Garons-nous et marchons un court instant. La source est là, au milieu d'un jardinet, à l'ombre de deux chênes, près d'un buddleia et d'un lit de petunia surfinia. La scène est champêtre, d'un charme « chou ». Il y a même une gloriette et une roue de charrette sur l'herbe tendre.

    La source coule au milieu. C'est un bassin glougloutant protégé de grosses pierres couleur lie-de-vin. Cette roche-là nous vient de loin : c'est celle, sombre et mystérieuse, de la météorite de Rochechouart, tombée il y a 214 millions d'années. Avançons. Trempons la main dans l'onde claire. Impossible de ne pas être saisi par l'émotion. Plus fort que Neil Armstrong sur la Lune, Roald Amundsen au Pôle Nord et Edmund Hillary sur l'Everest, voici le Charentais-Maritime devant la Charente. Jetons une piécette, comme à la fontaine de Trévi. Mais soudain, la vue d'un minuscule tuyau et d'un mince filet nous intrigue. La Charente - plus beau ruisseau du royaume de France, affirmait François Ier - ne peut naître dans un banal conduit de fonte ! Pas de doute, il y a entourloupe.

    Au bar coule la pression

    Interrogeons Jean Soulat, 81 ans, plâtrier retraité et plus proche voisin. « Avant, ici, c'était un lavoir. Le coin a été aménagé il y a une petite dizaine d'années. Oh, ça a bien coûté 30 briques cette histoire ! Demandez donc à l'ancien maire, monsieur Lapapelière. Il habite juste à côté. Il vous racontera tout. »

    Et Guy Lapapelière, 83 ans, premier magistrat de Chéronnac de 1977 à 2001, de tout nous dévoiler : « Oui, la Charente prend sa source un peu plus loin, à trois ou quatre cents mètres, dans un pré mal entretenu et envahi d'herbes folles. En outre, c'est une propriété privée. Et on ne voit rien du tout ! J'en avais assez que les touristes soient déçus. D'où cet aménagement, au début des années 2000. À l'époque, je souhaitais créer ce jardin à l'endroit exact, mais les négociations avec le propriétaire n'ont pas abouti. Les élus de la Communauté de communes du Pays de la Météorite, ceux du Conseil municipal et moi avons décidé d'embellir l'ancien lavoir. Nous avons fait appel à un architecte paysagiste et le résultat n'est pas trop mal. Certes, le bassin est celui d'une source dite captive, mais l'eau qui coule est vraiment celle de la Charente. Et les touristes sont contents ! »

    Nous le sommes aussi. Tant d'émotion nous assèche la gorge. Étanchons notre soif au bar de la Source, seul commerce de Chéronnac. Ici coule la bière à la pression. Elle est servie par Jean, le patron, dit Le Biau. Jean, un rien taquin, qui vous demande : « Quel pont sur la Charente est le plus haut ? »

    Nous répondons évidemment le pont transbordeur, à Tonnay-Charente. Jean nous dit raté. C'est celui de Chéronnac. À 295 mètres d'altitude. Et cela s'arrose.

    Auteur : olivier sarazin
    o.sarazin@sudouest.com

    SUD OUEST | Lundi 24 Aout 2009