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    SALON DU LIVRE. La manifestation a drainé un large public pendant deux jours et demi. Les auteurs en sont, eux aussi, repartis satisfaits. La passerelle avec Floralia fut appréciée

    La nouvelle formule a séduit auteurs et public

    Cette année, le Salon du Livre a proposé une nouvelle formule en changeant de lieu et de date, rejoignant Floralia sur la place de l'Hôtel de Ville.

    À l'initiative de Jean-Michel Marquebielle, président de l'association Lirela, des invités de prestige tels qu'Alain Rey, linguiste renommé, Bernard Pivot, journaliste et critique littéraire, Guy Gilbert, le curé des loubards, ou le romancier Jean Echenoz, prix Goncourt en 1999 avec « Je m'en vais », ont donné une véritable ampleur à ce salon.

    La vision des Québécois

    Au cours de la première soirée, qui a pris la forme d'un cabaret littéraire, le débat a été animé par Philippe Bertrand, qui présente l'émission « Carnets de campagne » sur France Inter. Des auteurs québécois, Germaine Dionne, Mélikah Abdelmoumen, Danielle Charest ou Alain Turgeon se sont exprimés sur « les mots migrateurs », ceux qui ont circulé entre nos deux pays. Et sur leur vision de cette France « « porteuse de valeurs qu'elle revendique plus qu'elle ne les pratique », confiait Danielle Charest.

    Lors de cette soirée, les visiteurs ont profité de textes lus par les comédiens de la compagnie l'Éperon, extraits des ouvrages de ces auteurs canadiens. Ce cabaret littéraire s'est conclu par un spectacle de Michel McLean qui a su en grand professionnel, guitare en mains, trouver le ton et faire chanter et danser la salle.

    Un salon réussi

    On mesure la réussite de ce salon à l'affluence du public venu rencontrer, pendant deux jours et demi, plus de cinquante écrivains. Des écrivains abordables et qui ont accepté, avec beaucoup de gentillesse, de parler de leur travail d'écriture et de dédicacer leurs ouvrages.

    Public comme participants sont tous repartis satisfaits de ce salon du livre. La fréquentation témoigne de la pertinence des choix de l'association Lirela. Au-delà des rencontres, les auteurs ont vendu des livres et cela compte aussi en ces temps de crise qui n'épargne aucun secteur d'activité.

    Enfin, les passerelles établies entre Floralia et le Salon du livre, grâce à la proximité géographique entre les deux manifestations, ont donné au public, d'abord, pour les fleurs l'occasion de découvrir des livres. Et vice-versa !

    Auteur : Sophie Balteaux


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    SALON DU LIVRE. Alain Rey a ouvert le feu avec un vibrant plaidoyer sur les langues. Bernard Pivot l'a accompgné dans la longue épreuve des dédicaces

    La vraie vie des langues

    «La télévision ne vous manque-t-elle pas? Vous, vous nous manquez beaucoup !» Une fidèle télespectatrice d'Apostrophes que Bernard Pivot anima pendant quinze ans est venue dire ses regrets, hier après-midi, à ce grand défenseur des livres et de la littérature que reste le journaliste et critique littéraire.

    Bernard Pivot et Alain Rey, autre tête d'affiche de la journée, ont attiré beaucoup de monde hier après-midi au Salon du livre de Saint-Jean-d'Angély. Un salon qui revit sous la houlette de l'association Lirela et de son président Jean-Michel Marquebielle, après une année de disette totale.

    Bernard Pivot aura-t-il eu seulement le temps d'admirer la belle rose jaune portant son nom que le rosiériste Stéphane Charrière présente sur son stand à Floralia? Rien de moins sûr. L'homme de lettres et de télévision a été fort sollicité par des télespecteurs, des lecteurs sollicitant une dédicace d'un de ses ouvrages.

    Pivot fait un tabac avec ses « 100 mots à sauver » ou ses « 100 expressions à sauver ».

    La défense des dialectes

    Alain Rey était, lui aussi, très attendu. L'invité d'honneur du Salon s'est livré, en ouverture, à un vibrant plaidoyer pour la langue française mais aussi pour les langues régionales disparues ou trop oubliées.

    « Depuis l'école de Jules Ferry, sous la troisième République, le Français a permis une grande progression de la connaissance, et ce en fédérant.

    « Mais ce fut au détriment des dialectes, des patois. Or, chaque région a ses traditions et il faut encourager la renaissance des langues régionales, respecter et défendre les dialectes en danger. Après « Bienvenue chez les Ch'tis », je dirai volontiers «Bienvenue chez les Charentais! ». Alain Rey salua encore les auteurs étrangers qui écrivent en français et défendent notre langue. Et de citer, notament, le Marocain Tahar Ben Jelloun. « La langue est française mais aussi universelle. »

    Et le lexicologue, concepteur des dictionnaires Le Petit Robert, plaida pour « la langue qui vit, la langue qui est en train de se perdre d'un côté, de gagner de l'autre. Ce qui compte c'est le bilan! »

    Bernard Pivot raconta, pour sa part, l'itinéraire de l'écrivain haïtien Dany Laferrière.

    De Port-au-Prince en Floride, en passant par le Québec, celui-ci fut solliciter pour défendre le créole contre le français, le français contre l'anglais, l'anglais contre l'espagnol.

    « La bataille des langues est permanente.

    La langue des colonisateurs dans un pays peut devenir celle des colonisés dans un autre...» Et le journaliste de conclure: « il faut être fier de sa langue et, surtout, ne pas redouter qu'elle évolue, qu'elle se transforme. »

    Auteur : DOMINIQUE PARIES
    d.paries@sudouest.com


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  • SUD-OUEST / Jeudi 30 Avril 2009

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    FLORALIA ET SALON DU LIVRE LES DEUX MANIFESTATIONS JOUERONT GROUPÉES DURANT TROIS JOURS. ELLES RENOUVELLERONT LE GENRE GRÂCE À CETTE COHABITATION MAIS AUSSI À DE VRAIES NOUVEAUTÉS.

    Des nouveautés à la pelle

    Présent sur le salon où il dédicacera «Courir», son dernier roman, Jean Echenoz recevra, dimanche, le prix Aliénor-d'Aquitaine.

    Fleuristes, horticulteurs, auteurs et éditeurs s'apprêtent à cohabiter, trois jours consécutifs, sur la place de l'Hôtel de ville. Regroupés pour la première fois, Floralia et le Salon du livre ouvrent demain et se prolongeront jusqu'à dimanche soir.

    Avec un Tivoli de 280 mètres carrés, planté à même la place, le Salon du livre, qui occupera aussi la salle Aliénor-d'Aquitaine, invitera les visiteurs à goûter à tous les plaisirs : ceux des livres et de la lecture bien entendu mais aussi ceux des fleurs et du jardinage. Lire et jardiner n'est pas incompatible... Saint-Jean-d'Angély veut le démontrer.

    Tout un symbole

    Jusque-là hébergé par l'Abbaye royale, Floralia investira donc la place de l'Hôtel de ville. Que plantes et fleurs offrent un décor coloré, et éphémère, à cet emplacement stratégique du coeur de ville constituera tout un symbole. La municipalité de Paul-Henri Denieuil a pour projet, en effet, de libérer cet espace d'habitude dévolu aux voitures et de le transformer en espaces verts.

    En attendant, une trentaine de professionnels, horticulteurs, pépiniéristes, rosiéristes, paysagistes, maraîchers accueilleront le public. Dans le même temps, une restauration, sous forme de self-service, sera proposée par des producteurs fermiers locaux.

    Du côté des auteurs

    Fruit du travail de l'association Lirela, présidée par Jean-Michel Marquebielle depuis avril 2008, le Salon du livre repart sur de nouvelles bases après une année blanche, l'an passé.

    Comme par le passé, il s'appuiera sur des têtes d'affiche. Il proposera, aussi, des nouveautés susceptibles de renouveler ce genre de manifestation souvent cantonnée à des séances de dédicaces d'auteurs.

    D'abord les vedettes... Alain Rey, dont le nom est attaché au dictionnaire Le Petit Robert, sera l'invité d'honneur du salon. Il prendra part à son inauguration cet après-midi, à 14 h 30, puis rencontrera lecteurs et visiteurs. À ses côtés, Bernard Pivot. Le tandem sera également présent samedi matin.

    Autre invité de marque, le père Guy Gilbert. Le « look » comme le franc-parler du « curé des loubards » ne passent, jamais, inaperçus. Le Salon réveillera les Angériens samedi avec, dès 10 h 30, la « Teuf du père Gilbert », un débat sans tabou qu'animera l'abbé. Les jeunes y sont plus spécialement attendus tandis qu'en soirée, l'abbé récidivera en direction des adultes et des acteurs sociaux.

    Les auteurs « Perrin »

    On n'oubliera pas de citer d'autres « locomotives » dont la Saintaise Madeleine Chapsal à l'inspiration romanesque enviée par beaucoup. Jean-Michel Marquebielle met aussi l'accent sur la présence d'une dizaine d'auteurs, invités par les prestigieuses éditions Perrin : Bernard Lecomte pour « les secrets du Vatican » ; Patrice de Plunkett pour « Les évangéliques à la conquête du monde », Jean Verdon pour « La nuit au Moyen-Age », etc. « Ils viennent tous défendre des ouvrages parus récemment », assure le président de Lirela.

    Un « bibliotroc »

    Ce dernier est, surtout, fier des nouveautés de ce Salon. Et d'abord de la place qui sera faite au livre de poche à travers la « Pochothèque » créée, pour l'occasion, par l'espace culturel de l'hypermarché E.Leclerc. Le livre de poche permet un accès à la littérature à petit prix. Il a donc toute sa légitimité dans un tel salon.

    Autre grande première, un espace de troc baptisé le « bibliotroc ». Petits et grands seront invités à y déposer les livres qu'ils ne veulent ni garder ni jeter. En retour, ils pourront choisir des ouvrages laissés dans le « bibliotroc » par d'autres lecteurs. L'échange sera gratuit.

    Par ailleurs, le Salon du livre, qui recevra plusieurs écrivains québécois, invitera samedi soir (19 h 30) à un cabaret littéraire sur le thème des « mots migrateurs » entre la France et le Québec. Les comédiens de la troupe de l'Eperon liront des extraits des ouvrages de Germaine Dionne, Melikah Abdelmoumen, Alain Turgeon et Danielle Charest. Puis les auteurs échangeront avec le public. La soirée, gratuite comme le salon, se prolongera par un concert du chanteur québécois Michel McLean.

    Enfin, Michel Lis, qui fut de longues années Michel le Jardinier sur les ondes du réseau Radio France, fera le lien entre les livres et Floralia. Avec ses propres ouvrages et d'autres encore consacrés aux fleurs et plantes présentées au Salon.

    Quant à Anne-France d'Autheville, elle animera ses « parlottes » au milieu des parterres de Floralia. De par son métier d'écrivain et de journaliste, Anne-France Dautheville a sillonné le monde et elle a discuté avec des jardiniers des cinq continents. Elle s'est, ainsi, gorgée de paysages, d'histoires extraordinaires, de plantes, d'animaux. Elle partagera ces histoires avec les visiteurs de Floralia et du Salon du livre.

    Auteur : DOMINIQUE PARIES
    d.paries@sudouest.com
     

  • SUD-OuEST /charente-maritime
    SAINT-JEAN-D'ANGÉLY.

    Des livres et des fleurs

    Les 1er, 2 et 3 mai, deux manifestations traditionnelles, Floralia et le Salon du livre, feront cause commune sur la place de l'Hôtel-de-Ville. Cette initiative, qui bouscule les habitudes, répond à plusieurs objectifs qui se résument par la volonté de donner une nouvelle impulsion à des manifestations installées depuis respectivement treize et dix-neuf ans.

    Les organisateurs de manifestations doivent, pour en assurer la pérennité, innover, mutualiser les moyens et communiquer, plutôt que de reproduire la même chose chaque année, pour ne pas souffrir de l'usure du temps.

    Une place fleurie

    Saint-Jean-d'Angély, ville d'histoire au riche patrimoine, vaut bien cette grande fête de la culture et des arts floraux, qui attirera de grands noms comme Alain Rey, Bernard Pivot, le père Guy Gilbert ou Michel Lis. Ce dernier, en compagnie des exposants de Floralia, donnera trucs, astuces et conseils, livres à l'appui, aux amateurs de beaux jardins.

    Et beaux, ils le seront : les jardiniers mettront l'accent sur la décoration, ont-ils assuré, pour cette 14e édition de Floralia, qui est une organisation de la Ville de Saint-Jean-d'Angély, avec la collaboration du Comité des fêtes, avec l'aide du Conseil général, du Pays des Vals de Saintonge et de la communauté de communes.

    30 professionnels horticulteurs, paysagistes, rosiéristes, pépiniéristes, maraîchers et spécialistes des équipements de jardin vont créer un cadre verdoyant et fleuri. Partant des 3 500 mètres carrés disponibles, ils vont inventer des espaces de verdure et de fleurs.

    Dessiner, c'est le métier de Claude Hervaud, pépiniériste à Saint-Jean-d'Angély. Dessiner un jardin à la carte, personnaliser un lieu, y intégrer des décors, comme la belle ferronnerie du Domaine de Rennebourg. Installé dans la ville depuis 1982, il fut d'abord dessinateur et créateur de jardins et la palette de ses réalisations est vaste, depuis le jardin de « Papy Brossard » en passant par ceux de la Maif ou de la Maaf, de la base aérienne de Rochefort ou de l'hôpital d'Angoulême. Son exploitation, sur 2 hectares, donne sur la Boutonne où il cultive aussi bien l'érable japonais que l'humour et la philosophie.

    « Cette année, je vais travailler mon exposition dans l'esprit des jardins de curé », déclare-t-il. Et d'ajouter : « C'est un challenge de changer de lieu et ça donne du goût pour inventer autre chose ; cette place sera belle, mais il faut que tous les exposants mettent l'accent sur la décoration ». On verra sur son stand des plantes de saison, des plantes aromatiques, du basilic, du romarin, de la coriandre et quelques surprises.

    Son conseil ? « Il faut apprendre à respecter la nature, attendez début mai pour planter, là tout est bon à mettre en place ».

    Auteur : Jean-Michel Marquebielle


    Tags : Saintonge Environnement Nature saint-jean-d'angély rochefort

     



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    Mercredi 15 Avril 2009

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    Un Salon du livre ouvert à tous

    Alain Rey est l'invité d'honneur du 20e Salon du livre.

    On aurait pu appeler Floralivres cette manifestation qui associe en un même lieu le salon Foralia et le Salon du livre. L'idée a été d'additionner les moyens, les compétences et les enthousiasmes pour offrir à un large public une grande manifestation.

    Celle-ci se tiendrales 1er, 2 et 3 mai, place de l'Hôtel-de-Ville, dans la salle Aliénor-d'Aquitaine et sous un chapiteau attenant. L'inauguration aura lieu vendredi 1er mai à 14 h 30 en présence d'Alain Rey, invité d'honneur ; de Bernard Pivot et de Philippe Bertrand, journaliste à France Inter, qui mènera les entretiens pendant le salon.

    Les éditeurs

    Ce Salon du livre, accessible et populaire au sens noble du terme, accueillera de grands auteurs. Parce que Saint-Jean-d'Angély est une ville qui possède un patrimoine culturel et historique important, l'association Lirela a invité un éditeur de livres historiques : les Éditions Perrin, qui existent depuis le Second Empire. Les éditions régionales, ou traitant de régionalisme, seront également bien représentées.

    Des auteurs reconnus

    Ils seront plus de 45 auteurs, répartis sur trois jours, que le public pourra facilement rencontrer à l'occasion des nombreuses séances de dédicaces. Parmi eux, Alain Rey, Bernard Pivot, Jean Echenoz, Michel Lis, le père Gilbert, Patrice de Plunkett, Moussa Ag Assarid, Anne- France Dhauteville, Jacques Berlioz Curlet, Nathalie Gendreau, Rémy Prin.

    Le cabaret littéraire

    Dans la salle Aliénor-d'Aquitaine, après la fermeture du salon et jusque tard dans la nuit (entrée et sortie côté gendarmerie), on s'intéressera « Aux mots migrateurs », entre France et Québec. Des textes seront lus par des acteurs de la Comédie de L'Éperon, des débats seront animés par Philippe Bertrand et un chanteur québécois professionnel, Michel Mc Lean (« Starmania »), fera le spectacle.

    Côté jardin, on pourra écouter les conseils de Michel Lis (Michel le Jardinier, Geste éditions) et d'Anne-France Dhauteville (L'intelligence du jardinier, Arthaud 2009). Les Éditions Rustica proposeront un grand choix de livres. Le Passage des Heures présentera une nouveauté, « Plantes sauvages de Charente-Maritime » de Marc Carrière.

    L'expérience du père Gilbert

    Un grand débat, sans tabou, avec « le curé des loubards », aura lieu samedi 2 mai, salle Aliénor-d'Aquitaine, à partir de 10 h 30. Projection du film sur son expérience à la Bergerie du Faucon dans les Alpes-de-Haute-Provence.

    Prix littéraires

    Dimanche 3 mai, à 15 heures, au Salon du livre, le 20e prix Aliénor-d'Aquitaine sera décerné à Jean Echenoz pour son livre « Courir » paru aux Éditions de Minuit. Rencontre avec ses lecteurs ensuite.

    Ce même jour, le Prix du livre européen sera décerné par le Centre de culture européenne à Marie-Christine Vallet et Martine Couderc, pour leur livre « L'Europe et nous » paru à la Documentation française.

    Un bibliotroc

    Toute la littérature sera accessible au prix moyen de 7 euros, grâce à une grande exposition de livres au format de poche (Livre de Poche, Folio, 10x18, Presses Pocket, J'ai Lu, Points, Babel etc).

    Un bibliotroc permettra à ceux qui le désirent de déposer des livres qu'il ne veulent ni garder, ni jeter et choisir en échange, gratuitement et sans contrainte, d'autres livres déjà déposés par d'autres personnes.

    Les enfants n'ont pas été oubliés : un coin lecture sera réservé aux petits et aux ados et un atelier d'illustration sera proposé le samedi 2 mai, pour les 8-11ans avec Betty Bone, illustratrice, qui dédicacera ses albums après 16 heures.

    Auteur : Jean-Michel Marquebielle

    Tags : Saintonge Arts et culture Lettres Spectacles saint-jean-d'angély Loisirs & Culture





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