• ► la tournée royale au Canada en 2010

    Événement pour les droits de la personne

    Le premier ministre
 Harper et la reine regardent la pierre 
angulaire du Musée canadien des droits de la personne, après son 
dévoilement, le 3 juillet 2010.

    Le premier ministre Harper et la reine regardent la pierre angulaire du Musée canadien des droits de la personne, après son dévoilement.

    Photo: La Presse Canadienne /John Woods

    "La souveraine a pris brièvement la parole devant la foule présente, en partie en français, et a parlé de la construction du Musée canadien des droits de la personne, qu'elle devait visiter par la suite, comme d'un « moment mémorable ».

    La reine et son mari se sont rendus sur le site du futur musée, un projet de 600 millions de dollars qui doit ouvrir ses portes en 2012.

    Pour l'occasion, la pierre angulaire du musée a été dévoilée. Elle provient de la région de Runnymede au Royaume-Uni où la Grande Charte, la Magna carta libertatum, a été signée en 1215."

    ► Tout l'article

    La Reine célèbre la fête nationale à Ottawa

    La Reine Elizabeth 
inspecte la garde d'honneur durant... (Photo 
AFP)

    La Reine Elizabeth inspecte la garde d'honneur durant les célébrations, à la colline parlementaire d'Ottawa. Photo AFP

    La Presse Canadienne
    Ottawa :

    "Une foule estimée à cent mille personnes a accueilli la reine Élisabeth II et le prince Philip sur la colline parlementaire pour célébrer la fête du Canada jeudi, à Ottawa."

    ► Suite

    La reine dévoile une statue en l'honneur d'Oscar Peterson

    La reine et 
le Prince Philip devant la... (Photo AFP)

    La reine et le Prince Philip devant la statue du pianiste jazz canadien Oscar Peterson, au centre national des arts d'Ottawa. Photo AFP

    Stéphanie Marin

    La Presse Canadienne
    Ottawa

    "Sa musique est immortelle et maintenant, son sourire aussi: le pianiste de jazz montréalais Oscar Peterson a désormais sa statue à Ottawa, sur une artère achalandée du centre-ville, en face du Centre national des arts."

    ► Suite


  • Lavande de l'île 1

    Lavande de l'île 1

     

     

     

    «Le sol de l'Île Bouchard située dans les limites de la municipalité de Saint-Sulpice est favorable à la culture de la lavande: léger et perméable, il permet d'évacuer l'eau rapidement lors du dégel printanier», indique Michel Senécal. À gauche, le maire de Saint-Sulpice, Jean Gendron, discute avec l'un des propriétaires, Pierre Nantais.


    Photos: Pierre Laurent

     

    Des champs de lavande sur l'Île Bouchard

    Louise Bourget
    Louise Bourget

    Le projet de retraite de Pierre Nantais et Yvon Harnois voit enfin le jour

    Sujets :
    Lavande , Ministère de l'Agriculture , Pêcheries , Île Bouchard , Québec

    «Nous avons eu l'idée d'entreprendre la culture de la lavande dans le but d'en faire éventuellement la commercialisation, il y a quatre ans», déclare l'un des propriétaires de l'entreprise Lavande de l'Île située à l'Île Bouchard, Pierre Nantais.

    Lors de notre visite du lieu de plantation, les plants étaient en pleine croissance et parfaitement alignés, ce qui nous a permis de déambuler facilement dans les allées bien droites pour en apprécier davantage la culture. Selon les propos de M. Nantais, avant d'en arriver à l'étape de l'expansion et de la commercialisation des produits issus de la lavande, ils ont dû faire leurs devoirs, car la culture de cette plante vivace très odorante est récente au Québec. «Notre entreprise a pris naissance en 2008. Après avoir étudié et évalué pendant deux ans les étapes de la résistance de cette plante à nos hivers québécois afin de commercialiser les produits de la Lavande, nous sommes maintenant prêts à aller de l’avant avec notre projet de retraite», souligne avec entrain M. Nantais.

    Mission accomplie

    «Dans ce type de culture, la protection hivernale prime. La neige est un bon isolant, mais lorsque les précipitations ne sont pas assez abondantes, il faut trouver des solutions pour préserver les plants du gel», explique Michel Senécal, responsable des cultures en serres et ornementales extérieures à la direction régionale de Montréal-Laval-Lanaudière du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ).

    «Après la perte de certaines récoltes, nous savons maintenant que nous devons recouvrir les plants de lavande de paille à l'automne», indique M. Nantais.

    L'entreprise située sur l'Île Bouchard est maintenant en mesure, à partir de la distillation des plants de lavande, d'offrir à sa clientèle des huiles essentielles et des sous-produits de la lavande. «Notre but est de présenter notre lieu de plantation comme un endroit agrotouristique, afin de permettre à la clientèle de visiter, à leur rythme, les champs de lavande pour y découvrir et apprécier les bienfaits de cette plante dans une ambiance champêtre comme celle qu'on retrouve dans l'île», souligne Pierre Nantais.

    Lors d'une visite, on peut découvrir les différentes étapes de la culture de cette plante vivace au Québec: semis, plantation, cueillette et distillation. «Tout se fait mécaniquement; même l'arrachage des mauvaises herbes», conclut M. Nantais

    On peut visiter le lieu de plantation lors d'une croisière commentée (23 $ taxes incluses comprenant le transport en bateau de Saint-Sulpice). Durée de l'excursion: 2h30. Informations et réservations: 450 589-9198, poste 126 ou 1 877 589-9198.

     

      


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    Marée noire: poursuite des tests sur un navire récupérateur de pétrole

    WASHINGTON - Les tests sur le navire taïwanais "A Whale", le plus grand du monde pour la récolte de pétrole en surface, se sont poursuivis lundi dans le golfe du Mexique, a indiqué le centre supervisant les opérations de secours.

    Il pourrait être autorisé à débuter ses opérations dès mardi, précise le centre.

    Les autres opérations de nettoyage, qui avaient dû être interrompues pendant cinq jours à cause de l'ouragan Alex, ont pu reprendre lundi en Louisiane.

    Mais de nombreux navires de petite taille ne peuvent encore quitter les ports du Mississippi, d'Alabama et de Floride.

    Le mauvais temps a aussi empêché l'arrivée d'un troisième navire destiné à pomper le brut qui s'échappe de la fuite depuis le mois d'avril. Son déploiement pourrait permettre d'augmenter les capacités de récupération du brut au niveau du puits de 25.000 à 53.000 barils par jour.

    Le navire taïwanais, qui a la taille de quatre terrains de football, peut lui absorber jusqu'à 500.000 barils d'un mélange d'eau et de pétrole par jour, soit 80 millions de litres, selon son propriétaire TMT Shipping Offshore.

    Le bateau est censé pomper ce liquide, séparer les deux éléments et rejeter en mer l'eau ainsi nettoyée.

    Pour comparaison, quelque 500 navires de plus petite taille sont parvenus dans les dix dernières semaines à ramasser 89 millions de litres de ce mélange eau-pétrole.

    Alors que la marée noire qui se répand depuis fin avril dans le golfe du Mexique constitue la pire catastrophe écologique que les Etats-Unis aient connue, le groupe pétrolier BP espère doubler la quantité de pétrole récupérée en surface grâce au déploiement de ce navire taïwanais.

    Depuis le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon, qu'exploitait le groupe britannique BP à 80 kilomètres des côtes américaines, entre 30.000 et 60.000 barils de pétrole s'échappent chaque jour du puits situé à 1.500 mètres de profondeur. Le pétrole a déjà souillé 724 kilomètres de côtes, selon les garde-côtes.

    <org idsrc="ISIN" value="GB0007980591">BP</org>

    Marée noire : le pompage du pétrole reprend en Louisiane

    Info rédaction, publiée le 05 juillet 2010
    http://www.maxisciences.com

    La lutte contre la marée noire a repris

    La lutte contre la marée noire a repris

    États-Unis - Interrompues pendant plusieurs jours suite au passage de l'ouragan Alex dans le Golfe du Mexique, les opérations de pompage du pétrole qui se déverse dans la mer depuis le 22 avril dernier, ont partiellement repris dimanche.

    Perturbées par le mauvais temps, les opérations de récupération du brut ont dû être suspendues pendant plusieurs jours. Hier, elles ont enfin repris, mais seulement partiellement, les conditions météorologiques étant encore très mauvaises.

    "Nous sommes en train de pomper du pétrole en Louisiane, mais pas dans l'Alabama, le Mississippi et la Floride" a indiqué une responsable des gardes-côtes à l'AFP. Dans chacun des quatre États touchés par les hydrocarbures toutefois, des barrières flottantes commençaient à être réinstallées, afin d'empêcher le brut de parvenir jusqu'aux côtes.

    Alors que dix navires dépollueurs de la société bretonne Ecocéane ont été achetés pour lutter contre la marée noire (voir article), un nouvel espoir est placé en un bateau baptisé A Whale (une baleine). De la taille de quatre terrains de football, il est le plus grand bateau du monde spécialisé dans la récolte de pétrole en surface. Le navire peut en effet pomper jusqu'à 50.000 barils de pétrole par jour.

    Des tests de récupération du brut sont en cours depuis samedi dans le golfe du Mexique. Des tests qui devraient s'achever ce lundi. A Whale est censé pomper un mélange de pétrole et d'eau, puis séparer les deux éléments afin de rejeter en mer une eau nettoyée.

    Depuis l'explosion suivie du naufrage de la plate-forme exploitée par BP, fin avril, le groupe pétrolier a annoncé avoir déjà dépensé quelque 3,12 milliards de dollars dans ses opérations de lutte contre la marée noire. Le géant britannique dit avoir reçu 95.000 demandes de dédommagements, 47.000 paiements ayant déjà été effectués, pour un total d'environ 147 millions de dollars.

    Ce sont entre entre 30.000 et 60.000 barils de pétrole qui s'échappent chaque jour du puits, et d'après les autorités américaines, le brut a déjà souillé plus de 700 kilomètres de côtes.

    Golfe du Mexique: des essais supplémentaires nécessaires pour le navire mangeur de pétrole

    LA NOUVELLE ORLEANS (AP) — La forte houle qui agite le golfe du Mexique empêche de savoir si le navire géant de récupération et de filtrage des eaux polluées est efficace contre la marée noire, a annoncé lundi la société taïwanaise propriétaire du bateau.

    Bob Grantham, porte-parole de TMT, a déclaré dans un courrier électronique que des essais supplémentaires au large de la côte de Louisiane seraient nécessaires. Commencés ce week-end, ils devraient reprendre dès que la mer sera plus calme.

    Le "A Whale", présenté comme le plus grand navire "écumoire" de pétrole du monde, est censé pouvoir pomper 80 millions de litres d'eau et de pétrole brut par jour.

    Le groupe britannique BP a déclaré lundi qu'il avait déjà déboursé un peu plus de 3 milliards de dollars (2,4 milliards d'euros) pour lutter contre la marée noire et l'indemnisation des victimes -particuliers, entreprises et administrations- depuis l'explosion de sa plate-forme le 20 avril dernier.

    L'accident avait fait onze morts et endommagé un puits situé à 1.500m de profondeur, qui depuis laisse s'échapper son pétrole. Les 3 milliards de dollars ne comprennent pas le fonds d'indemnisation de 20 milliards qu'a dû créer BP le mois dernier. AP

    La marée noire pollue la campagne électorale

    A l’approche des élections législatives de mi-mandat de novembre prochain, la catastrophe écologique en cours dans le golfe du Mexique est devenue un des grands thèmes électoraux.

    Le président américain en compagnie du Gouverneur de Floride 
Charlie Crist, le 15 juin sur une plage de Pensacola

    © AFP

    Le président américain en compagnie du Gouverneur de Floride Charlie Crist, le 15 juin sur une plage de Pensacola

    Aux quatre coins du pays, les candidats aux élections législatives de mi-mandat réorientent leurs campagnes, n’hésitant pas à jouer sur le registre de l’émotion pour exploiter la marée noire à leur avantage. De la Floride au Massachusetts, les candidats au poste de gouverneur ne savent plus quoi inventer pour colmater la fuite (pourquoi pas des airbags ?) et lutter contre la pollution (des poils ? de la paille ? des bactéries ?). Pendant ce temps, à Washington, chaque parti affirme que la catastrophe sera pour lui un atout lors des élections de novembre. Pour les républicains, la gestion de ce désastre est une leçon d’incompétence : Obama n’a cessé de tâtonner, révélant ainsi son incapacité à agir, non seulement face à la marée noire, mais également sur les fronts de l’économie, de la santé et de la guerre. Les démocrates, eux, voient dans cette catastrophe écologique la conséquence naturelle des liens entre les républicains, les grandes compagnies pétrolières et les politiques de dérégulation.

    Et de chaque côté, les politiciens semblent déterminés à canaliser l’indignation populaire face à la marée noire afin de l’exploiter au mieux. La catastrophe est déjà devenue un important thème de campagne dans une dizaine d’Etats, y compris dans certains situés loin des zones directement concernées. Dans le Michigan, par exemple, le candidat démocrate à la chambre des représentants Gary McDowell plaide pour l’interdiction définitive des forages dans les Grands Lacs. Alors qu’il existe déjà des lois fédérales et locales interdisant ces pratiques, McDowell estime qu’en l’absence d’une protection accrue, "les eaux du Michigan pourraient être la prochaine victime d’une marée noire aussi désastreuse que celle causée par BP". Dans l’Illinois, le candidat démocrate au poste de sénateur, Alexi Giannoulias, a fait l’objet de vives attaques car un de ses conseillers de campagne a, par le passé, travaillé comme lobbyiste pour le compte de BP.

    En Pennsylvanie, le candidat démocrate au Sénat, Joe Sestak, reproche à son rival républicain, Pat Toomey, de faire passer "les grandes compagnies pétrolières avant le peuple américain" , celui-ci ayant reçu 96 050 dollars [76 676 euros] de contributions de la part des industries gazière et pétrolière depuis 1989. Et étrangement, ce n’est pas en Louisiane mais dans le Missouri que sont diffusés certains des clips télévisés les plus critiques sur la marée noire. Robin Carnahan, candidate démocrate au Sénat, a ainsi mêlé dans un récent spot de campagne des extraits de bande-son de films d’horreur, des images de la marée noire et des commentaires de son rival républicain, Roy Blunt, pour mieux accuser ce dernier de soutenir un "plan de sauvetage des grands pétroliers".

    C’est toutefois dans la région du golfe du Mexique que la marée noire influence le plus visiblement la campagne. Pour l’instant c’est le gouverneur de Floride, Charlie Crist, qui s’en sort le mieux avec la publication au moment opportun d’un programme ambitieux, peu de temps après avoir quitté les rangs du parti républicain pour se présenter comme candidat indépendant au Sénat. Crist s’est rendu à plusieurs reprises sur la plage de Pensacola, avec ou sans le président Obama, se montrant en bras de chemise, généralement les mains sur les hanches et de l’indignation dans la voix. Toujours en Floride, la marée noire est également devenue un thème central de la campagne d’Alex Sink, candidate démocrate au poste de gouverneur de l’Etat. La nappe toxique lui a permis de faire ressortir la populiste en colère qui sommeille en elle. Alors qu’elle recevait un responsable de BP avec d’autres représentants du gouvernement de Floride, le 8 juin, elle lui a lancé, non sans ironie : "Je crois que la diligence ne fait pas partie de votre vocabulaire".

    Dans toute la région, bon nombre de responsables politiques ont exprimé leur indignation face à la catastrophe écologique. Le candidat démocrate au poste de sénateur de la Louisiane, Charlie Melancon, est même allé jusqu’à verser une larme en déplorant récemment devant la sous-commission du Congrès : "tout ce que j’aime est aujourd’hui menacé". (La vidéo sur YouTube a été vue plus de 53 000 fois). Et ce n’est probablement pas fini. Dans la perspective des élections de mi-mandat, "c’est indubitablement sur cette question que démocrates et républicains vont tenter de marquer leur différence", analyse le sénateur démocrate du New Jersey Robert Menendez.

    L'ouragan Alex ralentit le nettoyage de la marée noire

    Les opérations de lutte contre la marée noire dans le golfe du Mexique étaient toujours perturbées vendredi 2 juillet par le mauvais temps.

    Les secours ne peuvent plus ramasser le pétrole à cause de 
l'Ouragan Alex (AFP) Les secours ne peuvent plus ramasser le pétrole à cause de l'Ouragan Alex (AFP)

    Les gardes côtes ne s'attendaient pas à une amélioration avant plusieurs jours : "Nous assistons encore à quelques effets résiduels de la tempête tropicale" Alex, a dit l'amiral Paul Zukunft des garde-côtes américains au cours d'une conférence téléphonique.
    Au cours des dernières 48 heures, les opérations de récupération du brut à la surface de l'eau et celles consistant à le brûler ont dû être interrompues, a-t-il rappelé.

    Alex a perdu de ses forces en atteignant mercredi soir le nord-est du Mexique, près des Etats-Unis. Mais, même si Alex ne s'est pas approchée du site de la marée noire, elle provoque d'importantes vagues autour du site situé à 80 kilomètres au large des côtes américaines.
    "Dans les jours à venir les opérations de nettoyages s'annoncent longues et difficiles", a estimé l'amiral Zukunft. "Je suis tout particulièrement inquiet pour la faune et la flore".
    Il a précisé qu'au total quelque 40.000 barils de pétrole n'avaient pas pu être récupérés au cours des deux derniers jours, en raison du mauvais temps.

    Les opérations de récupération du pétrole à la surface de l'eau sur la zone du sinistre ne reprendront pas avant 3 à 4 jours, en raison de vagues de jusqu'à deux mètres de haut, a-t-il précisé.
    Les fortes vagues ont retardé jusqu'en "milieu de semaine prochaine" le déploiement d'un troisième navire destiné à pomper le brut qui s'échappe depuis le mois d'avril, avait annoncé jeudi un haut responsable américain.

    Le groupe pétrolier BP espère doubler la quantité de pétrole récupérée grâce au déploiement de ce navire, la portant à environ 53.000 barils par jour.
    Depuis le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon entre 30.000 et 60.000 barils de pétrole s'échappent chaque jour du puits. Le pétrole a d'ores et déjà souillé 724 kilomètres de côtes américaines, ont annoncé vendredi les garde-côtes.

    (Nouvelobs.com)

     

    Marée noire

    Réputation entachée

    Mise à jour le lundi 5 juillet 2010 à 11 h 19

     
    Louisiane

    Photo: Marc Poirier

    Cocodrie

    Le tourisme et la pêche en Louisiane sont durement frappés par la marée noire qui contamine les côtes.

    La collectivité de Cocodrie, un centre de villégiature, abrite aujourd'hui un poste de commande de la pétrolière BP. La situation est la même un peu partout sur la côte. Les plages sont condamnées et les touristes n'y vont pas.

    L'été, il y a plein de monde ici, mais aujourd'hui il n'y a presque pas de monde. C'est ce qui est arrivé à cause de cette huile. C'est mauvais. C'est bien mauvais.

    — Rina Alfred, Cadienne

    Au Café des Amis, un haut lieu touristique, les clients sont surtout des Louisianais. On y voit peu d'étrangers cette année. Lisa Lalled, une touriste suédoise, fait figure d'exception. « Les gens d'ici sont un peu surpris qu'on soit venu même si c'est comme ça », dit-elle.

    Ventes de fruits de mer en chute libre

    La mauvaise presse ne nuit pas seulement au tourisme. Personne ne veut acheter les fruits de mer de la Louisiane.

    Dennis Landry, producteur de crabe bleu, dit que son entreprise a diminué la production de 60 % parce que les consommateurs ont une mauvaise perception des fruits de mer. Pourtant, souligne-t-il, il reste des produits sains.

    Huîtres

    Huîtres

    Kevin Voisin, producteur d'huîtres, est aussi inquiet même si ses produits ne sont pas touchés par le pétrole.

    « On a l'impression que c'est tout le golfe du Mexique qui est noir de la nappe. Ce n'est pas comme ça. Il y a beaucoup de fruits de mer qui sont bons. La nappe n'est pas partout et il faut vraiment que les gens comprennent que le fruit de mer qui est vendu maintenant est bon à manger », explique M. Voisin.

    La couverture médiatique de la marée noire fait mal à la Louisiane, qui a pourtant besoin de toute son économie pour se remettre debout.


     


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    Ségolène Royal : « Sarkozy doit renoncer à son avion de luxe »

    Profitant de son pique-nique « solidaire », elle a demandé hier à Rochefort que l'argent serve plutôt à la reconstruction des digues.

     Un pique-nique plus militant que solidaire, hier.  Photo Xavier 
Léoty

    Un pique-nique plus militant que solidaire, hier. Photo Xavier Léoty

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    Malgré l'annulation à la dernière minute de l'assemblée générale de ses comités Désirs d'avenir, environ 300 personnes ont participé hier au pique-nique « solidaire du littoral » organisé par Ségolène Royal à Rochefort (Charente-Maritime). Garden-party finalement plus militante que solidaire, puisque ce fut d'abord l'occasion pour la présidente de Poitou-Charentes de se livrer à une nouvelle charge contre le gouvernement, accusé de ne pas être « à la hauteur » du dossier Xynthia : « Les aides d'urgence ne sont toujours pas là, les ostréiculteurs et les agriculteurs n'ont rien reçu. Les gens souffrent, et la solidarité du gouvernement n'est pas au rendez-vous. »

    Évoquant les polémiques entretenues cette semaine avec Dominique Bussereau à propos du « mélange des genres » dont elle se serait rendue coupable ce week-end (lire « Sud Ouest Dimanche »), Ségolène Royal adresse à celui-ci deux réclamations : « Si le ministre des Transports veut aider le littoral, il faut d'abord que son gouvernement passe aux actes. Plusieurs ministres ont débarqué ici pendant la campagne des régionales, il y a des promesses tous azimuts, mais pas le début du commencement d'une réalisation. Y compris pour le fonds d'urgence de Nicolas Sarkozy, dont les aides ne sont toujours pas arrivées dans les communes sinistrées : c'est insupportable. Mais la deuxième chose que devrait faire le ministre des Transports, c'est de demander au président de la République de renoncer à son avion privé de 180 millions d'euros, et d'investir cet argent dans la reconstruction des digues pour protéger les populations. Ça serait une décision très forte, dans cette période de crise où l'on voit tant de misère d'un côté, mais aussi tant d'argent dégouliner de l'autre. Nicolas Sarkozy doit sacrifier son avion de luxe. »

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    Toujours à propos du mélange des genres dénoncé par la droite mais aussi par certains proches du Parti socialiste, Ségolène Royal a évoqué une polémique dérisoire. « Surtout lorsque l'on observe les dévoiements inadmissibles qui se passent actuellement au sommet de l'État. Que l'on polémique sur un pique-nique où les gens payent leur transport et achètent leur nourriture, c'est indécent. » Dans la soirée, Dominique Bussereau qualifiait de « démagogique » la sortie de sa rivale. « Au lieu de mélanger l'action de la Région Poitou-Charentes avec celle de Désirs d'avenir, je suggère à Mme Royal de suivre enfin l'exemple de son collègue socialiste des Pays de la Loire, et de financer aux côtés de l'État et des autres collectivités la réparation des digues. »

    Parmi des tables ensoleillées mais clairsemées - 700 convives, selon les organisateurs -, il ne fallait pourtant pas être grand clerc pour d'abord reconnaître hier de nombreux sympathisants de Désirs d'avenir. Au son de quelques « Ségolène présidente ! », d'ailleurs vite étouffés par des « chut » officiels et gênés, Ségolène Royal aura ainsi achevé une semaine marquée par son retour politico-médiatique.

    La tour de la Chaîne rouvre ses portes

    Le public pourra redécouvrir aujourd'hui ce monument historique, fermée depuis la tempête Xynthia.

     Cette tour emblématique constitue la majestueuse porte d'entrée 
du Vieux Port.  photo xavier leoty

    Cette tour emblématique constitue la majestueuse porte d'entrée du Vieux Port. photo xavier leoty

    La tour de la Chaîne rouvre aujourd'hui. Ayant subi d'importants dégâts suite au passage de la tempête Xynthia, le monument historique était fermé au public depuis le 28 février.

    Le rez-de-chaussée a été touché. L'eau a envahi la pièce sur plus d'une mètre et demi, tout le stock a été perdu (livres, textiles, coussins, drapeaux).

    Bien que la pièce sinistrée soit maintenant rénovée, l'accueil des visiteurs se fait au premier étage. Le rez-de-chaussée sera consacré à un autre type de manifestations (banquets, jeux). Jean-Loup Bauduin, administrateur de la tour depuis 1996, explique : « On ne veut pas prendre de risques, s'il y a une autre inondation. L'idéal est que cela nous coûte le moins d'argent possible. »

    Un état provisoire

    À l'origine, quatre niveaux étaient visités. Aujourd'hui, seuls trois sont accessibles au public. La tour a été réorganisée pour pouvoir ouvrir dans cet état provisoire.

    La perte d'argent, due aux dégâts causés par la tempête, est assez importante : « Les billets que nous vendons le plus sont les billets à 8 euros qui permettent de visiter les trois tours : la tour de la Chaîne, la tour Saint-Nicolas et la tour de la Lanterne. Or, nous avons dû abaisser le prix à 6 euros car la tour de la Chaîne était inaccessible ».

    Ce qui dérange le plus l'administrateur de la tour, c'est une question d'image: « Un monument fermé, ça n'est pas bien, cela fait mauvaise publicité ».

    Mais que les futurs visiteurs soient tranquilles, bien que réduite, l'administrateur promet la visite la plus complète possible. Au cœur de la tour, l'exposition propose une muséographie et retrace le parcours de plusieurs Rochelais ou Poitevins qui ont quitté leur terre natale pour le Québec ou plus largement pour la Nouvelle France (colonies françaises de l'Amérique du nord).

    Le 2 juillet, la fondation de Québec fête son anniversaire le 2 juillet 1608 par un Charentais, Samuel Cham plain. Il y a un passé historique passionnant entre La Rochelle et le Québec à découvrir au sein de la tour de la Chaîne.

    Pratique : Ouvert tous les jours de 10 heures à 13 heures et de 14 heures à 19 heures. Adresse : Vieux Port 17000 La Rochelle tarifs : 8 euros pour les trois tours, 6 euros pour une. Gratuit pour les moins de 26 ans .

    Une réouverture attendue après la tempête

    Inondé par Xynthia, le centre aquatique peut de nouveau accueillir le public.

     Les deux bassins couverts disposent de plusieurs toboggans, dont 
un géant de 110 mètres.  Photo Xavier Léoty

    Les deux bassins couverts disposent de plusieurs toboggans, dont un géant de 110 mètres. Photo Xavier Léoty

     

    Voilà quatre mois que les piscines du centre aquatique de Châtelaillon-Plage n'avaient pas vu de visiteurs. Durant la nuit du 27 février dernier, la mer était entrée par le parking, inondant l'ensemble du local technique souterrain. Toutes les installations, appareils électriques, chaufferie, systèmes de traitement de l'air et de l'eau, se sont retrouvées sous 2 mètres d'eau.

    Plus question, dans ces conditions, de laisser les baigneurs profiter du parc. Après un mois d'expertise, les coûts des travaux ont été estimés à 1,2 million d'euros, la partie la plus importante de cette dépense colossale étant assumée par les assureurs. Mais c'était sans compter avec les trois mois de chantier nécessaires au remplacement des installations techniques du sous-sol. C'était autant d'entrées en moins, un manque à gagner important.

    Mais, depuis samedi dernier, tout est rentré dans l'ordre. Les piscines extérieures, les toboggans, le complexe hammam, spa, sauna et bains bouillonnants sont opérationnel, et les nombreuses activités attendent le public. Au programme, aquaym, aquamaternité, aquamusculation, natation synchronisée…

    Les employés du centre ont aussi mis à profit le temps de la fermeture. Peintures et relooking des vestiaires, c'est une seconde jeunesse qui s'offre au centre aquatique.

    Renseignements au 05 46 56 23 64.

    Une affaire rondement menée

     

     Suzanne Tallard, maire, et Alain Toubol, directeur général de 
l'Établissement public foncier de Poitou-Charentes (EPF), ont signé la 
convention en présence d'Éric Vinatier, directeur opérationnel d'EPF.  
Photo Norbert Bertrand

    Suzanne Tallard, maire, et Alain Toubol, directeur général de l'Établissement public foncier de Poitou-Charentes (EPF), ont signé la convention en présence d'Éric Vinatier, directeur opérationnel d'EPF. Photo Norbert Bertrand

     

    Comme notre journal en faisait état dans son édition du 25 juin, le dernier conseil municipal a autorisé Mme le Maire à lancer la procédure d'acquisition de deux terrains situés à l'est de la ville, afin de les proposer en priorité aux sinistrés de Xynthia désirant reconstruire à Aytré.

    Pour cela, on a fait appel aux bons services de l'EPF (Établissement public foncier de Poitou-Charentes), dont le rôle est d'assurer le « portage de biens bâtis ou non », au profit des partenaires publics. Plus simplement on peut dire que l'EPF achète, dépollue, entretient, démolit éventuellement et, dans les trois ans qui suivent, revend le bien à la municipalité. Laquelle aura eu le temps de se retourner pour trouver, notamment, le financement. L'opération a été acceptée le 21 juin par le conseil municipal. La convention a été signée le 2 juillet.

    L'affaire n'a pas traîné

    Cela ne veut pas dire que les terrains concernés sont de suite urbanisables. Il faut déjà, dans un premier temps, que l'EPF procède à leur acquisition. Ce n'est pas forcément le plus facile.

     

    4 juillet 2010 11h17 | Par Basile Lemaire 0 commentaire(s)

    Châtelaillon-plage (17) : la piscine sauvée des eaux

    Fermé au public depuis Xynthia, le centre aquatique de Châtelaillon-Plage (17), près de La Rochelle, rouvre enfin ses portes.

     Les bassins extérieurs du centre aquatique de Châtelaillon 
hébergent un toboggan géant de 110 mètres  photo Xavier Leoti

    Les bassins extérieurs du centre aquatique de Châtelaillon hébergent un toboggan géant de 110 mètres photo Xavier Leoti

    Dans la nuit du 27 au 28 février dernier, la tempête Xynthia a frappé un grand coup dans la commune de Châtelaillon. En plus des habitations inondées, le centre aquatique a vu la totalité de son sous-sol dévasté par la mer. « L'eau s'est engouffrée par le parking » explique Alain Favaud, le directeur de ce complexe de piscines intérieures et extérieures. Or dans les sous-sols se trouvent toutes les installations techniques qui permettent au centre aquatique de fonctionner. La chaufferie, les appareils électriques, la centrale de gestion de l'air, et celle de traitement de l'eau.

    En regardant les 17 marches de l'escalier en colimaçon qui descend au local technique, Alain Favaud se souvient que l'eau était montée jusqu'à la quinzième marche. « Cette nuit-là, tout notre équipement s'est retrouvé sous deux mètres d'eau. Les pompiers ont dû installer quatre pompes pour qu'enfin, le lendemain, la mer quitte nos installations ».

    « Un coup de frais »

    Ensuite est venu le temps de l'expertise, suivi de celui des travaux. En quatre mois l'essentiel des réparations a été effectué. Tout le matériel technique a été remplacé par du neuf. Les mesures de sécurité ont été renforcées : « nous avons rehaussé les compteurs électriques, le muret du parking mesure maintenant 1,10 mètre et des portes étanches ont été installées. Espérons que ce soit suffisant si la mer se déchaîne à nouveau » s'inquiète pourtant le directeur. Pour ce qui est de l'extérieur, les dégâts ont été minimes. Quelques carreaux ont sauté sous la pression de l'eau mais l'essentiel des installations a été épargné. Pendant les quatre mois de travaux, les 16 salariés permanents n'ont pas perdu leur temps. Après avoir prêté main-forte aux sinistrés, ils ont donné « un coup de frais à l'établissement ». Peinture, relooking des vestiaires, installation de toilettes pour handicapés, tout cela en plus de la purge biannuelle des piscines imposée par la DASS. Les employés du centre aquatique n'ont donc pas chômé, et pour l'ouverture, six personnes de plus ont été embauchées.

    Hammam et sauna

    Car maintenant que les beaux jours sont revenus, l'endroit est entièrement dédié aux plaisirs en maillot de bain et à la détente en famille. Deux bassins couverts et autant de piscines extérieures, un complexe hammam, spa, sauna et bains bouillonnants, de grands espaces verts, des airs de jeux pour les enfants, un terrain de volley pour les plus grands, et surtout, un toboggan de 110 mètres de long et un « jet glisse » de 11 mètres pour les plus courageux. De nombreuses activités sont également proposées, de l'aqua-maternité à la natation synchronisée en passant par toutes sortes d'aqua-stimulations pour faire travailler ses muscles au soleil.

    Renseignements au 05 46 56 23 64

    « Xynthia a changé notre rapport à la maison »

    Nadine et Daniel sont actuellement relogés par l'employeur de 
Nadine : « Notre maison prenait tout notre argent, tout notre temps. 
Nous voulons reconstruire en plus modeste, pour pouvoir profiter de la 
vie. »  Nadine et Daniel sont actuellement relogés par l'employeur de Nadine : « Notre maison prenait tout notre argent, tout notre temps. Nous voulons reconstruire en plus modeste, pour pouvoir profiter de la vie. »

    Nadine et Daniel, la cinquantaine, vivaient depuis 27 ans à La Faute-sur-Mer. « On veut reconstruire ailleurs, en plus modeste. Avec Xynthia, on a réalisé qu'on s'investissait trop dans la maison. »

    Avant la tempête

    « La maison a été construite il y a 27 ans, dans un lotissement que la municipalité avait créé pour garder un peu de jeunesse. Les enfants du pays, comme Daniel qui était plombier-chauffagiste, avaient du mal à se loger sur place. Dans la maison, il a fait énormément de travaux lui-même. Dès qu'on avait de l'argent, c'était pour la maison. On l'aimait vraiment : 220 m2, avec la mer juste derrière. Récemment, on avait fait une extension de 21 m2. »

    La tempête

    « On venait de fêter les 58 ans de Daniel. Comme beaucoup de gens, on a failli mourir. Heureusement, nous nous sommes réveillés et nous avons pu nous réfugier à l'étage. L'eau est montée à deux mètres et elle y est restée cinq jours. »

    Les dégâts

    « On se disait que c'était matériel, donc pas grave. C'était la première conséquence de la tempête : on relativisait les choses ! On était prêts à tout refaire. On a reçu l'expert de l'assurance en écoutant bien ses conseils : aérer, faire chauffer la cheminée fenêtres fermées pour assécher les murs... »

    L'annonce des zones noires

    « Nous aurions préféré être informés individuellement. Annoncé comme ça devant les médias, ça paraissait d'autant plus injuste. Si on en était là, c'était à cause du manque d'entretien des digues, l'absente d'alerte. À ce moment-là, si nous avions eu de l'électricité, nous serions retournés vivre dans notre maison, malgré le rez-de-chaussée dévasté. »

    La décision de partir

    « Nous étions assurés « valeur à neuf ». Nous avons quand même négocié six heures d'affilée avec l'assurance ! C'était le 7 mai. On arrivait à quelque chose qui permettait vraiment de tout refaire. Mais quand on a commencé à envisager les travaux de manière concrète, on s'est rendu compte qu'on ne pouvait pas revenir habiter là. Une chambre en bas ? Impossible, même pour faire dormir des amis. Un bureau ? Nous avons tellement souffert d'avoir perdu tous nos papiers... Mi-mai, nous avons décidé d'étudier la proposition des Domaines. »

    Reconstruire ailleurs

    « Même si la somme est très correcte, on ne pourra pas retrouver l'équivalent de notre maison. Quand on a construit sa maison telle qu'on la voulait, c'est impossible de retrouver la même chose ! Nous avons aussi besoin de l'air de la mer tout en restant proches du travail de Nadine. Ça limite les possibilités. C'est comme ça que petit à petit, nous avons envisagé d'acheter un terrain. Nous pensons avoir trouvé, à Angles. On va faire quelque chose de plus écologique, beaucoup plus modeste même si on veut quand même trois chambres. L'un de nos deux enfants vit toujours avec nous.

    On continue d'aller voir notre maison de La Faute plusieurs fois par semaine. Quand elle sera murée pour empêcher les squats, ça va être difficile. Mais on a réalisé qu'elle nous empêchait de profiter de la vie : nous ne partions pas en vacances, nous n'allions pas au restaurant. Ça va changer ! »

    Recueilli par Claire HAUBRY.
    Ouest-France

     



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