• 3 juillet 1608 :

    Pendant que, dans sa tournée, la reine saute le Québec, nous n'avons pas oublié la...

    Fondation de Québec

     
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  • Oups... on a oublié la fête du Canada le 1er juillet !

    Avec la reine !

     

    ► Tournée royale 2010

     

    Le 1er juillet 1867

    Entrée en vigueur de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique


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    Vent mauvais sur la marée noire

    L’ouragan Alex, qui devait atteindre le nord du Mexique ce matin, fait craindre du retard dans les opérations de colmatage.

    La Louisiane l’attendait avec anxiété : la saison des ouragans a accouché de son premier rejeton dans le golfe du Mexique. Alex, qui n’était encore, mardi, qu’une tempête tropicale, s’est mû en un cyclone, dont les effets pourraient accentuer l’impact de la marée noire. Entre autres craintes, celle que les vents ne poussent le pétrole plus loin dans les marais. La peur, aussi, que les opérations ne prennent encore du retard, scénario que les autorités ont d’ores et déjà avancé.

    Arrivé du Belize, au sud du Mexique, suivant une direction nord-ouest, Alex restait, hier, à bonne distance des eaux souillées par le brut. Les services météorologiques des États-Unis estimaient qu’il aurait atteint les côtes ce matin, au niveau de la frontière séparant le Mexique du Texas. Soit près de 1 500 kilomètres à l’ouest du site où a sombré, le 22 avril dernier, la plate-forme Deepwater Horizon. Mais alors que les vents soufflent, en son centre, jusqu’à 130 km/h, sa traîne et la houle qu’elle provoque perturbent les secours.

    Mardi soir, dans la zone de la marée noire, les vagues s’élevaient à 2 mètres et le vent soufflait à 40 km/h, poussant BP à interrompre la récupération et le brûlage de la nappe de pétrole. « Une partie de ces opérations ne peut se dérouler lorsque la mer est grosse », expliquaient les responsables de la compagnie britannique. La situation, hier soir, n’était pas partie pour s’arranger, alors que des vagues de 3,50 mètres étaient redoutées. Déjà, BP indiquait que l’arrivée d’un troisième bateau de récupération du brut, le Helix Producer, sera retardée. Ce n’est pas le seul contretemps évoqué. Selon l’amiral Thad Allen, responsable des équipes de nettoyage pour l’armée US, si les vents devaient atteindre 70 km/h, les bateaux participants aux opérations seraient contraints de déserter le site. Le forage d’un puits secondaire – seule technique éprouvée pour juguler une fuite de cette envergure – serait alors interrompu pendant deux semaines et sa finalisation repoussée à septembre. Sens de la précision ou de l’à-propos ? BP avait promis de réaliser ce forage en trois mois, ce qui aurait été un record pour ce type d’opération. L’air de rien, Alex pourrait lui offrir un rab de temps opportun.

    Marie-Noëlle Bertrand

    durable.com

    Marée Noire USA : l’ouragan Alex oblige l’évacuation des côtes mexicaines

    Par Sitan KOITA - Rédacteur Durable 1 Commentaire - Partager :  

    Credits photo : AFP

     

    carte ouragan alex

    L’ouragan Alex a atteint les côtes mexicaines. Selon les autorités locales, près de 17 500 personnes ont été évacuées dans  l'Etat de Tamaulipas. Contrairement à ce qui avait été craint, l’ouragan ne devrait pas encore toucher la marée noire au large de la Louisiane. L’ouragan a cependantinterrompu les opérations de nettoyage aux larges des côtes Louisiane.

     

     

                                   

     

    • Evacuation des habitants

    Les autorités mexicaines ont évacué, de manière préventive, 4 000 habitants dans les zones les plus vulnérables. Elles indiquent désormais que 17 500 personnes dans l’Etat de Tamaulipas ont été déplacées. L'impact de l'ouragan Alex a été annoncé vers 21H00 locales par le Centre national des ouragans (NHC) américain. C'est en fait la deuxième fois en une semaine que l'ouragan touche au Mexique.

    • Alex ne devra pas toucher de plein fouet la marée noire

    Bien que des vents fort et de hautes vagues viennent perturber les efforts de nettoyage, Alex ne devrait pas toucher de plein fouet la zone de la marée noire. La tempête Alex s’est renforcé le 30 juin et s’est transformé en ouragan de catégorie 1. Désormais, sur une échelle de 5, Alex est passé à la catégorie 2. L’ouragan a mis à mal les opérations de nettoyage de la marée noire au large des côtes de la Louisiane. Selon le gouvernement américain, à cause de l'ouragan, 26,3% de la production de brut du Golfe étaient interrompus.

    Marée noire USA : Des navires bretons aident à récupérer le pétrole

    Par Sitan KOITA - Rédacteur Durable 0 Commentaire - Partager :  

    Credits photo : AFP

    Sept navires bretons dépollueurs vont être livrés le 1er juillet à Ashbritt, société américaine qui lutte contre la marée noire. Les navires appartiennent à l’entreprise Ecocéane située à Paimpol (Côtes d’Armor). Ecocéane a vendu au total dix bateaux à Ashbritt spécialiste des situations d’urgence.

     

                            Marée noire USA : Des navires bretons aident à récupérer le 
pétrole

    Sept navires bretons dépollueurs vont etre livré à Ashbritt pour lutter contre la marée noire (Crédits : AFP).

    • Des navires bretons en partance pour le golfe du Mexique

    Ecocéane a déjà envoyé l’un de ses navires pour opérer au large des côtes de la Louisiane. La PME bretonne va livrer sept navires à la société Ashbritt qui récupère le pétrole  le long des côtes et des marais. Les bateaux dépollueurs de 6,6m et 9,5m vont contribuer à dépolluer le golfe du Mexique. Depuis le 30 juin, des camions chargent les sept navires pour les transporter jusqu'à Nantes, d'où ils partiront par cargo.

    • Des bateaux qui récupèrent plus de 100 m3 par heure d’hydrocarbure

    Eric Vial, président d’Ecocéane, a expliqué que «les bateaux qui pompent actuellement les hydrocarbures en mer récupèrent 90% d'eau et 10% de pétrole. Au final, ils collectent entre cinq et dix mètres cube par heure, de façon discontinue, tandis que nos bateaux peuvent en récupérer environ 100 » (Le Monde).

    • « Il est moins dangereux de récupérer le pétrole quand il flotte à la surface de l'eau »

    «Lors des marées noires, la plupart des hydrocarbures sont récupérés à terre et très peu en mer. Il est pourtant plus facile et moins dangereux de récupérer le pétrole quand il flotte à la surface de l'eau », a expliqué Eric Vial (le Monde). La PME va l

     

    L'ouragan Alex s'essouffle au Mexique, rétrogradé au niveau de tempête

    (AFP) – il y a 1 heure

    MATAMOROS — L'ouragan Alex, le premier de la saison cyclonique dans l'Atlantique annoncée très agitée, s'est affaibli en entrant au Mexique, où il n'a pas fait de nouvelle victime, et a été rétrogradé jeudi au rang de tempête tropicale.

    Alex, qui avait tué une Mexicaine de 23 ans en début de semaine dans le sud du pays après avoir fait au moins dix morts au Nicaragua, au Guatemala et au Salvador pendant le week-end, continue cependant à perturber les opérations de nettoyage de la marée noire dans le golfe du Mexique.

    L'amiral Thad Allen, responsable de ces opérations, a ainsi annoncé jeudi le report du déploiement du Helix Producer, le troisième navire destiné à pomper le brut qui s'échappe du puits au fond de la mer depuis le mois d'avril.

    Le groupe pétrolier BP espère pourvoir doubler la quantité de pétrole récupérée grâce au déploiement de ce navire, la portant à environ 53.000 barils par jour.

    L'ouragan n'a pas touché de plein fouet la zone de la marée noire au large de la Louisiane, mais la compagnie pétrolière BP a suspendu certaines opérations de récupération du pétrole en raison des vents qui forment de hautes vagues.

    Au large de la Louisiane, les garde-côtes ont ainsi indiqué que des vagues de deux mètres et des vents soufflant à 40 km/h perturbaient la récupération et le brûlage du pétrole flottant en surface.

    "Les vols pour épandre des dispersants ont toujours lieu, mais le pétrole n'est ni brûlé ni récupéré à la surface", a dit à l'AFP une porte-parole.

    Alex a également contraint à l'interruption partielle de la production de brut du Golfe, qui a été réduite de 26,3% mercredi, selon le gouvernement américain.

    La dépression a atteint la côte de l'Etat de Tamaulipas, près de la frontière du Texas (sud) aux Etats-Unis, tard mercredi soir.

    Les vents restent dangereux, soufflant à 140 km/h, mais Alex doit s'affaiblir davantage en se déplaçant vers l'ouest au dessus du Mexique, selon le Centre national des ouragans (NHC) américain, basé à Miami.

    Au Mexique, quelque 17.500 personnes ont été évacuées dans l'Etat de Tamaulipas, dont la totalité des 2.000 habitants des maisons en bois du petit port de pêche de La Carbonera.

    Dans la capitale de l'Etat, Ciudad Victoria, la quasi-totalité des 250.000 habitants sont privés d'eau et d'électricité, tandis que le téléphone (fixe ou portable) fonctionne de manière erratique, a déclaré à l'AFP Salvador Trevino, responsable local de la protection civile.

    Alex a laissé dans son sillage des arbres abattus, des rues inondées et des carcasses d'automobiles.

    Les autorités du Tamaulipas ont également suspendu les cours et la Marine mexicaine a ordonné à environ 2.000 marins de ne pas prendre la mer.

    La moitié de la localité frontalière de Matamoros, en face de Brownsville (Etats-Unis), était inondée et les télécommunications perturbées, ont indiqué des responsables locaux.

    Des tornades ont été signalées dans le sud du Texas voisin.

    Les spécialistes ont annoncé une saison cyclonique très agitée cette année dans l'Atlantique nord, mais son pic est généralement situé entre août et octobre. C'est la première fois depuis 1995 qu'un ouragan se forme dès le mois de juin.

     

    Les "caravanes toxiques" de Katrina sont de retour en Louisiane

    LEMONDE.FR | 01.07.10 | 18h33  •  Mis à jour le 01.07.10 | 19h13

     

    ymbole des errements de l'administration américaine lors de la catastrophe consécutive à l'ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans, les "caravanes toxiques" de la FEMA (Agence fédérale de gestion des situations d'urgence) sont de retour sur le front de la marée noire dans le golfe du Mexique. Selon le New York Times, certaines entreprises travaillant au nettoiement des côtes les utilisent pour loger leur personnel.

    Affectés au nettoiement des plages et à la protection de la côte, quelque 38 600 employés et bénévoles sont actuellement répartis en mer et dans les quatre Etats affectés par la catastrophe qui a suivi l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon, le 20 avril. Le marché du logement dans ces Etats s'est considérablement tendu et les sous-traitants de BP ou les entreprises en contrat avec l'Etat se sont trouvées obligées de loger leurs employés dans des caravanes. Mais celles-ci se révèlent parfois être les fameuses "caravanes de la FEMA" qui avaient été mises au rencart plus de quatre ans auparavant, car infectées au formaldéhyde, un produit fortement cancérigène.

    En août 2005, après que l'ouragan Katrina eut ravagé la Nouvelle-Orléans, laissant derrière lui des milliers de sans-abri, la FEMA avait acheté 120 000 caravanes pour 2,7 milliards de dollars (2,16 milliards d'euros). Très vite elles se sont révélées toxiques, leurs habitants étant pris de maux de tête ou de gênes respiratoires. Les autorités sanitaires se sont rendu compte alors que leur fabrication était en cause et qu'elles dégageaient des quantités importantes de formaldéhyde.

    MIEUX QUE DE DORMIR DANS SA VOITURE

    Une commission de parlementaires avait alors prévenu qu'elles ne devaient, à l'avenir, plus être utilisées comme des habitations. Les caravanes avaient donc été remisées, mais leur stockage coûtait près de 130 millions de dollars par an (environ 104 millions d'euros). Quasiment 100 000 d'entre elles avaient donc été revendues dans des enchères publiques, avec tout de même l'obligation pour les acheteurs d'informer d'éventuels repreneurs ou utilisateurs de leur provenance.

     

    Aujourd'hui, le long de la côte du golfe du Mexique, "on en voit qui apparaissent dans les parcs de mobile-homes, dans les champs ou à côté des chantiers navals", s'étonne le New York Times. Car, révèle-t-il, des entreprises de la Louisiane et d'Etats limitrophes les ont achetées puis revendues aux entreprises venues s'attaquer à la marée noire.

    "Les gens qui dorment dans la rue ou dans leur voiture préfèrent venir dans ces caravanes", justifie une vendeuse de caravanes dans un reportage de la chaîne télévisée MSNBC. "D'ailleurs depuis cinq ans, le formaldéhyde s'est dissipé", poursuit-elle. Pourtant, le New York Times dit avoir rencontré des sous-traitants de BP se plaignant de ces conditions de logement et exigeant d'être logés "dans des caravanes ne venant pas de la FEMA".

    "Ecoutez, vous connaissez cette odeur de voiture neuve ?" interroge un vendeur de caravanes cité par le journal. Avant de conclure : "Eh bien ça aussi c'est du formaldéhyde. Ce truc est partout. Ce n'est pas un gros problème."

    ymbole des errements de l'administration américaine lors de la catastrophe consécutive à l'ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans, les "caravanes toxiques" de la FEMA (Agence fédérale de gestion des situations d'urgence) sont de retour sur le front de la marée noire dans le golfe du Mexique. Selon le New York Times, certaines entreprises travaillant au nettoiement des côtes les utilisent pour loger leur personnel.

    Affectés au nettoiement des plages et à la protection de la côte, quelque 38 600 employés et bénévoles sont actuellement répartis en mer et dans les quatre Etats affectés par la catastrophe qui a suivi l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon, le 20 avril. Le marché du logement dans ces Etats s'est considérablement tendu et les sous-traitants de BP ou les entreprises en contrat avec l'Etat se sont trouvées obligées de loger leurs employés dans des caravanes. Mais celles-ci se révèlent parfois être les fameuses "caravanes de la FEMA" qui avaient été mises au rencart plus de quatre ans auparavant, car infectées au formaldéhyde, un produit fortement cancérigène.

    En août 2005, après que l'ouragan Katrina eut ravagé la Nouvelle-Orléans, laissant derrière lui des milliers de sans-abri, la FEMA avait acheté 120 000 caravanes pour 2,7 milliards de dollars (2,16 milliards d'euros). Très vite elles se sont révélées toxiques, leurs habitants étant pris de maux de tête ou de gênes respiratoires. Les autorités sanitaires se sont rendu compte alors que leur fabrication était en cause et qu'elles dégageaient des quantités importantes de formaldéhyde.

    MIEUX QUE DE DORMIR DANS SA VOITURE

    Une commission de parlementaires avait alors prévenu qu'elles ne devaient, à l'avenir, plus être utilisées comme des habitations. Les caravanes avaient donc été remisées, mais leur stockage coûtait près de 130 millions de dollars par an (environ 104 millions d'euros). Quasiment 100 000 d'entre elles avaient donc été revendues dans des enchères publiques, avec tout de même l'obligation pour les acheteurs d'informer d'éventuels repreneurs ou utilisateurs de leur provenance.

    Aujourd'hui, le long de la côte du golfe du Mexique, "on en voit qui apparaissent dans les parcs de mobile-homes, dans les champs ou à côté des chantiers navals", s'étonne le New York Times. Car, révèle-t-il, des entreprises de la Louisiane et d'Etats limitrophes les ont achetées puis revendues aux entreprises venues s'attaquer à la marée noire.

    "Les gens qui dorment dans la rue ou dans leur voiture préfèrent venir dans ces caravanes", justifie une vendeuse de caravanes dans un reportage de la chaîne télévisée MSNBC. "D'ailleurs depuis cinq ans, le formaldéhyde s'est dissipé", poursuit-elle. Pourtant, le New York Times dit avoir rencontré des sous-traitants de BP se plaignant de ces conditions de logement et exigeant d'être logés "dans des caravanes ne venant pas de la FEMA".

    "Ecoutez, vous connaissez cette odeur de voiture neuve ?" interroge un vendeur de caravanes cité par le journal. Avant de conclure : "Eh bien ça aussi c'est du formaldéhyde. Ce truc est partout. Ce n'est pas un gros problème."

    Antonin Sabot

     

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    Des navires bretons pour lutter contre la marée noire aux USA

    Par Reuters, publié le 30/06/2010 à 21:37

    Un chantier naval de Paimpol (Côtes d'Armor) va livrer jeudi sept de ses navires dépollueurs à une société américaine qui va lutter contre la marée noire dans le golfe du Mexique.

    Des navires
 bretons pour lutter contre la marée noire aux USA

    Deux des bateaux de récupération d'hydrocarbures vendus par Ecocéane à une entreprise américaine sont chargés à l'aéroport de Nantes. Au total, ce sont dix navires de ce type qui seront déployés à terme dans le Golfe du Mexique pour nettoyer la nappe de pétrole. (Reuters/Stephane Mahé)

    Son président l'a annoncé lors du chargement des bateaux à l'aéroport de Nantes (Loire-Atlantique). Ecocéane, une PME qui emploie trente personnes, a vendu au total dix bateaux de récupération d'hydrocarbures à Ashbritt, société spécialisée dans les situations d'urgence.

    Un premier navire opère déjà le long des côtes et dans les ports du golfe du Mexique, tandis que deux autres seront livrés dans les prochains mois.

    "Les bateaux qui pompent actuellement les hydrocarbures en mer récupèrent 90% d'eau et 10% de pétrole" a expliqué Eric Vial, président d'Ecocéane.

    "Au final, ils collectent entre cinq et dix mètres cube par heure, de façon discontinue, tandis que nos bateaux peuvent en récupérer environ 100", a-t-il ajouté.

    Le chantier naval breton va également louer à Ashbritt, pendant deux mois, un navire capable de récupérer le pétrole en haute mer.

    "Lors des marées noires, la plupart des hydrocarbures sont récupérés à terre et très peu en mer. Il est pourtant plus facile et moins dangereux de récupérer le pétrole quand il flotte à la surface de l'eau", a-t-il expliqué.

    Le montant total du contrat s'élève à deux millions d'euros pour la PME bretonne, qui a déjà livré depuis sa création 55 bateaux de ce type à des ports du Maghreb, d'Asie du sud-est ou d'Amérique du sud.

    Les opérations de nettoyage des côtes de Louisiane ont par ailleurs été interrompues mardi en raison du mauvais temps, ont annoncé les garde-côtes américains.

    Les effets de la tempête tropicale Alex se font sentir dans la zone où s'est produit le 20 avril l'accident de la plate-forme Deepwater Horizon à l'origine de la marée noire.

    Le record de la pire marée noire dans le golfe du Mexique peut-être battu, selon les autorités américaines

    LA NOUVELLE-ORLEANS (AP) — La marée noire provoquée par l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon le 20 avril est peut-être devenue jeudi la plus importante jamais recensée dans le golfe du Mexique, selon de nouvelles estimations des autorités américaines.

    En deux mois et demi, jusqu'à 532 millions de litres de pétrole se sont échappés du puits endommagé à 1.500 mètres de profondeur, selon une estimation haute communiquée par les autorités. Jusqu'ici la marée noire la plus importante dans le golfe était celle du puits sous-marin Ixtoc I, qui avait déversé 530 millions de litres en 1979-80 au large des côtes du Mexique.

    Toutefois, l'estimation basse avancée par les autorités est encore loin du record, avec "seulement" 271 millions de litres. La quantité de pétrole déversée est essentielle, notamment parce qu'elle devrait déterminer le montant d'une amende que la compagnie pétrolière britannique BP, qui exploitait la plate-forme, aura probablement à payer, selon Larry McKinney, directeur de l'institut de recherche du golfe du Mexique à l'université Texas A&M.

    Quel que soit le chiffre retenu, il est "stupéfiant", souligne Ed Overton, professeur d'études environnementales à l'université de Louisiane. "Il sera bien supérieur à celui d'Ixtoc lorsque ce sera fini." AP

    lma/v503

    Marée noire : le drame et le symbole

    [ 01/07/10  - 01H00  - Les Echos  - actualisé à 00:37:00

    Est-ce un nouveau Tchernobyl ? Un nouveau 11 Septembre ? Un nouvel ouragan Katrina ? Les comparaisons qui fleurissent à propos de la marée noire en Louisiane dessinent une sorte de typologie des catastrophes. Les trois références ont leur justification : comme Tchernobyl, la marée noire est le résultat d'un dérèglement monstrueux de la technique ; comme le 11 Septembre, elle oblige à rechercher et à stigmatiser le « facteur humain » - dans un cas, la haine fanatique, dans l'autre, une négligence attribuée par l'opinion à l'avidité financière de la compagnie pétrolière ; enfin, elle frappe la région qui avait été déjà dévastée il y a cinq ans par l'ouragan Katrina.

    Ces épreuves ont un autre point commun : elles rappellent le contrat tacite qui existe, dans la plupart des pays développés, entre la population et le détenteur du pouvoir suprême. De ce dernier, on attend bien sûr, face au drame collectif, des décisions concrètes, mais aussi, en premier lieu dans l'ordre chronologique, le signe d'un engagement affectif, la manifestation d'une sollicitude paternelle. Après le 11 Septembre, l'activisme compassionnel déployé par George Bush avait fait monter en flèche sa popularité. A la suite de Katrina, son apparente froideur avait eu l'effet inverse. Après le début de la marée noire, la presse américaine a reproché à Obama son « manque d'autorité » et ses hésitations. Il s'est donc efforcé - un peu tard -de montrer à ses compatriotes qu'il prenait lui-même la direction des opérations.

    Cette exigence d'engagement personnel a une motivation intéressée : une promesse a plus de chances d'être tenue quand elle est faite face aux victimes. Mais elle répond aussi à un besoin plus profond : par son implication directe, le président devient un miroir de l'opinion. En faisant d'un drame local une cause nationale, il exprime la solidarité de l'ensemble du pays. L'historien Ernst Kantorowicz, analysant les régimes monarchiques, parlait du « double corps du roi » : le chef d'Etat moderne, lui aussi, est à la fois un décideur et un symbole.

    Marée noire: report du déploiement d'un troisième navire de pompage

    WASHINGTON - Les fortes vagues provoquées par la tempête Alex dans le golfe du Mexique vont retarder le déploiement d'un troisième navire destiné à pomper le brut qui s'échappe du puits au fond de la mer depuis le mois d'avril, a annoncé jeudi un haut responsable américain.

    L'amiral Thad Allen, responsable des opérations de nettoyage, a annoncé ce report du déploiement, jusqu'en milieu de semaine prochaine, du navire Helix Producer, lors d'une visite à la Maison Blanche destinée à informer le président Barack Obama de l'état des opérations.

    Le groupe pétrolier BP a dit espérer pourvoir doubler la quantité de pétrole récupérée grâce au déploiement de ce navire, la portant à environ 53.000 barils par jour.

    L'ouragan Alex, le premier de la saison cyclonique dans l'Atlantique, a été rétrogradé jeudi au rang de tempête tropicale, alors qu'il se déplaçait au dessus du territoire mexicain, mais ses effets se font toujours ressentir dans le golfe.

    Les vagues causées par la tempête ont interrompu la majorité des opérations destinées à récolter le pétrole en surface et vont continuer à gêner le nettoyage jusqu'à samedi, a indiqué jeudi un autre responsable américain.

    Les météorologues "prévoient que la mer sera suffisamment peu agitée pour reprendre les opérations de récupération du brut en surface pendant le week-end", a indiqué le commandant des garde-côtes Joe Boudrow.

    Ces opérations ont "été sérieusement perturbées par la météo dans le golfe" du Mexique ces derniers jours, a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse téléphonique. "Il n'y a pratiquement eu aucune opération au large ou près des côtes".

    Le responsable a précisé que le nettoyage des plages se poursuivait, les autorités locales étant particulièrement désireuses de rassurer les touristes à l'approche du week-end prolongé de la fête nationale du 4 juillet.

    Un porte-parole des garde-côtes, Charles Diori, a indiqué par ailleurs que le navire taïwanais "A Whale", le plus grand au monde dédié à la récolte de pétrole en surface, était arrivé à la Nouvelle-Orléans.

    Le bateau, qui a la taille de quatre terrains de football "est en train d'être examiné par des responsables des garde-côtes et de BP pour voir s'il peut être déployé", a indiqué M. Diorio.

    Depuis le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon le 22 avril au large de la Louisiane, entre 30.000 et 60.000 barils de pétrole s'échappent chaque jour du puits au fond de la mer. Le pétrole a d'ores et déjà souillé 681 kilomètres de côtes américaines.

    (©AFP / 01 juillet 2010 21h21)

     


  • Une cabane remise à flot au grand galop

    Le carrelet taille XXL du plasticien Richard Texier est en cours de reconstruction après le passage de la tempête Xynthia.

     Une nouvelle couverture en zinc a été installée fin juin.  photo 
archives dominique jullian

    Une nouvelle couverture en zinc a été installée fin juin. photo archives dominique jullian

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    Les cabanes sont des lieux intimes, une invitation au refuge et aux conciliabules entre amis. Qu'elle soit au fond du jardin, suspendue dans un arbre ou à la montagne, elle demeure un peu magique et intrigante. Le carrelet de l'artiste parisien Richard Texier est l'une de ses plus grandes représentantes au bord de l'eau salée. Sa destruction partielle après le passage, fin février, de Xynthia est la troisième que connaît son propriétaire.

    « Je ne voulais pas repartir une fois de plus dans cette aventure. Mais devant tous les messages de soutien, c'est une véritable chaîne d'amitié qui s'est constituée, des gens que je ne connaissais pas m'ont ainsi rapporté du mobilier et des objets emportés par la tempête », raconte Richard Texier.

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    Dédommagé par l'assurance

    Reconstruit avec la même essence de bois qu'auparavant, l'azobé, c'est l'entreprise Escabelle (de Marsilly) qui s'est chargée de toutes les surfaces bois. Ce chantier de deux mois et demi a nécessité de relever la structure d'un mètre de haut, conformément aux nouvelles indications des Affaires maritimes en ce qui concerne les carrelets.

    Les vents et la montée de l'eau ont soulevé de 60 centimètres la cabane, arraché la girouette et détruit entièrement le carrelet voisin. Richard Texier explique avoir été « très bien remboursé » par son assurance après la constatation des dégâts.

    Néanmoins, la situation du plasticien reste à relativiser car rares sont les propriétaires de ce type de constructions à pouvoir assurer leurs biens tous risques. Les services du Conseil général rédigent actuellement une charte technique afin d'attribuer, sous certaines conditions, des aides financières allouées aux propriétaires de carrelets sinistrés. Une enveloppe de 50 000 euros a été mise sur la table par le Département. Pour en bénéficier, une assurance pourrait être exigée.

    Jean-Louis Martin, président de l'association des Carrelets charentais, évalue la construction d'un carrelet aux alentours de 25 000 euros. Pour défendre ce que les amoureux des carrelets considèrent comme un élément du patrimoine charentais-maritime, Jean-Louis Martin propose à leurs propriétaires de mettre en commun leurs moyens financiers afin de trouver une société d'assurances prête à garantir le risque.

    De son côté, Richard Texier affirme que « c'est la dernière fois qu'il reconstruit son carrelet, car il s'agit toujours d'un gros investissement personnel. Ce type de construction, c'est du plaisir, évidemment mais lorsqu'on en a la charge, on a aussi les emmerdements qui vont avec. »

    la tempête en images sur Libération

    photo Site
 national ligne
    Hebdomadaire Lutte Ouvrière ligne

    Vendée et Charente-Maritime : les sinistrés de Xynthia lanternés mais toujours mobilisés

    Trois mois après la grande marée Xynthia, qui tua 47 personnes résidant sur le littoral vendéen et charentais, les sinistrés sont toujours dans l'incertitude et confrontés à l'arbitraire de l'État.

    Beaucoup ne savent toujours pas si la mise en place de protections leur permettra de conserver leur maison ou s'ils seront expropriés. Dans plusieurs communes, des associations de sinistrés ont dû recourir à la justice pour imposer au préfet de leur fournir les documents sur la base desquels la carte des zones noires (zones d'expropriation) a été établie.

    À cela s'ajoute le fait que de nouvelles zones d'habitation viennent de basculer de la zone orange (en attente d'un statut) à la zone noire (donc destinées à être expropriées), là encore sans que soient fournies des explications aux intéressés.

    Le gouvernement, par la bouche de Fillon, avait pourtant paru reculer face à la mobilisation des habitants, en ouvrant la possibilité pour certaines habitations de sortir de la zone noire, au cas par cas. Il avait aussi accepté, à l'inverse, que des habitants de Port-des-Barques, situés en zone jaune (requérant une protection), mais qui souhaitaient partir, puissent bénéficier du statut zone noire (expropriation avec rachat au prix du marché avant la tempête).

    Cependant, la dernière annonce de transformation globale de zones oranges en zones noires montre que le gouvernement n'a pas renoncé à imposer l'expropriation à des habitants réticents. On peut se demander s'il n'est pas plus sage de quitter certaines zones trop risquées. Mais il n'en reste pas moins que le choix effectué par l'État entre les zones à évacuer et celles à protéger relève plus d'un choix social que d'un choix rationnel guidé par des raisons techniques.

    La loi elle-même va dans ce sens : elle justifie la construction d'une digue si son coût est moins élevé que celui de l'expropriation, ce qui est évidemment plus fréquemment le cas pour les riches villas des Portes-en-Ré que pour de modestes pavillons construits sur du terrain meilleur marché. D'ailleurs, les habitants de Nieul-sur-Mer qui réclament : « Nous voulons les experts de l'île de Ré » sont conscients de cette injustice sociale qu'ils dénoncent.

    En fait, ce sont les sommets de l'État qui devraient être condamnés, ont démantelé les Directions départementales de l'Équipement (DDE), ceux qui ont mis si peu de moyens pour le recensement systématique des digues, entrepris après les dramatiques inondations de Vaison-la-Romaine de 1992, qu'il n'est toujours pas achevé aujourd'hui.

    Correspondant LO

     


  • Deux Louisianaises & Co. à Saint-Jean-d'Angély

    Nelwyn Hebert et Mary-Faye Cestia sont revenues, le mardi suivant, avec un petit groupe d'Américaines et Américains qui avaient quitté, pour une journée, leur château de la Loire en location... (Pas exactement tout le monde : une était malade du festin de la veille et quatre ne s'étaient pas levés : le groupe de douze prévus s'est retrouvé sept...) L'objectif était, entre 11 heures et 17 heures, de voir les amis, visiter une "usine à pineau", déjeuner, parcourir Saint-Jean-d'Angély, aller à Rochefort, et puis voir la la mer ! Evidemment tout cela était impossible. Même pour des Américains, le temps et la distance ne sont pas compressibles : on s'est contentés de l'usine à pineau, de la maison de Jeannette, du déjeuner près des oies et des canards de la base aquatique, de la visite de la mairie, d'une exposition à la chapelle des Bénédictines et de quelques rues de Saint-Jean (ce qui n'était déjà pas si mal). Des arrêts aux boutiques de friandises n'ont pas permis d'atteindre les tours de l'Abbaye Royale : il était déjà 17 heures, il fallait repartir en Touraine avant la nuit...

    On se connaît !
     
    On se reconnaît !
    On se retrouve d'une semaine sur l'autre...

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    ... puis on se dirige vers les vieilles pierres du Domaine de la Grange pour déguster le pineau des Charentes.

     

    Tout à gauche, Bernard Parias, directeur général de la société Louis Bouron dont le Château de la Grange est la propriété familiale. A ses côtés, vers la droite, Pierre Fortin,  Mary-Faye Cestia, Jacqueline Fortin, Michel Mazouin, le reste des Américains avec, assise, Nelwyn Hebert.


    Prochaine étape : la maison de Jeannette où Jacqueline et Pierre Fortin montrent et expliquent les habitudes des aïeux charentais.

     

    Après les explications sur les objets et les chiffons, tout le monde va déjeuner sur les bords de la Boutonne, mais en cherchant un tivoli à l'abri de la pluie ! Ensuite ce sera la mairie avec un rappel historique : la confirmation en 1204 par Philippe-Auguste de la charte de commune concédée par Jean-sans-Terre en 1199.

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    On se pose et on prend la pause. Pour le métal et la pierre c'est plus facile. On quittera la ferronnerie et la sculpture pour la peinture en allant visiter l'exposition de la chapelle des Bénédictines et voir le travail de l'atelier des peintres animé par le lutin d'Angély.

     

    Voici une dédicace qui traversera l'océan. Quant à nous, nous allons traverser quelques rues avec, à gauche une pâtisserie et un bar, à droite une confiserie, et entre les deux la tour de l'horloge et plus loin une vieille maison (à condition d'être allé au bout de la rue.)

    Il est l'heure, "on se casse !" mais non sans avoir mangé quelques chocolats et un peu de ces "bois cassés", spécialité vendue ici. L'intérêt gastronomique de Saint-Jean-d'Angély incitera peut-être quelques-uns de ces Etats-Uniens à revenir l'année prochaine, dans le sillage de la contre-signature du jumelage de New Iberia avec Alhaurin de la Torre, cérémonie qui n'a pas eu lieu cette année pour cause d'euro trop fort...

    Quels intérêts économiques (sinon culturels) pourraient inciter les municipalités de Saint-Jean-d'Angély et de New Iberia à reprendre les rênes d'un jumelage qui n'existe plus qu'en filigrane sympathique certes, car des gens sont contents de se revoir et d'autres de faire connaissance mais en filigrane quand même.

    "On ne saurait faire boire l'âne s'il n'a soif." Mais pour le pineau, on n'a pas besoin d'avoir soif ! Peut-être Nelwyn Hebert, cheville ouvrière des premières années du jumelage, saura-t-elle convaincre Hilda Curry, maire de New Iberia, à relire le parchemin jaune et lancer quelques actions concrètes...

    AlCaribou