• Deux Louisianaises & Co. à Saint-Jean-d'Angély

    Deux Louisianaises & Co. à Saint-Jean-d'Angély

    Nelwyn Hebert et Mary-Faye Cestia sont revenues, le mardi suivant, avec un petit groupe d'Américaines et Américains qui avaient quitté, pour une journée, leur château de la Loire en location... (Pas exactement tout le monde : une était malade du festin de la veille et quatre ne s'étaient pas levés : le groupe de douze prévus s'est retrouvé sept...) L'objectif était, entre 11 heures et 17 heures, de voir les amis, visiter une "usine à pineau", déjeuner, parcourir Saint-Jean-d'Angély, aller à Rochefort, et puis voir la la mer ! Evidemment tout cela était impossible. Même pour des Américains, le temps et la distance ne sont pas compressibles : on s'est contentés de l'usine à pineau, de la maison de Jeannette, du déjeuner près des oies et des canards de la base aquatique, de la visite de la mairie, d'une exposition à la chapelle des Bénédictines et de quelques rues de Saint-Jean (ce qui n'était déjà pas si mal). Des arrêts aux boutiques de friandises n'ont pas permis d'atteindre les tours de l'Abbaye Royale : il était déjà 17 heures, il fallait repartir en Touraine avant la nuit...

    On se connaît !
     
    On se reconnaît !
    On se retrouve d'une semaine sur l'autre...

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    ... puis on se dirige vers les vieilles pierres du Domaine de la Grange pour déguster le pineau des Charentes.

     

    Tout à gauche, Bernard Parias, directeur général de la société Louis Bouron dont le Château de la Grange est la propriété familiale. A ses côtés, vers la droite, Pierre Fortin,  Mary-Faye Cestia, Jacqueline Fortin, Michel Mazouin, le reste des Américains avec, assise, Nelwyn Hebert.


    Prochaine étape : la maison de Jeannette où Jacqueline et Pierre Fortin montrent et expliquent les habitudes des aïeux charentais.

     

    Après les explications sur les objets et les chiffons, tout le monde va déjeuner sur les bords de la Boutonne, mais en cherchant un tivoli à l'abri de la pluie ! Ensuite ce sera la mairie avec un rappel historique : la confirmation en 1204 par Philippe-Auguste de la charte de commune concédée par Jean-sans-Terre en 1199.

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    On se pose et on prend la pause. Pour le métal et la pierre c'est plus facile. On quittera la ferronnerie et la sculpture pour la peinture en allant visiter l'exposition de la chapelle des Bénédictines et voir le travail de l'atelier des peintres animé par le lutin d'Angély.

     

    Voici une dédicace qui traversera l'océan. Quant à nous, nous allons traverser quelques rues avec, à gauche une pâtisserie et un bar, à droite une confiserie, et entre les deux la tour de l'horloge et plus loin une vieille maison (à condition d'être allé au bout de la rue.)

    Il est l'heure, "on se casse !" mais non sans avoir mangé quelques chocolats et un peu de ces "bois cassés", spécialité vendue ici. L'intérêt gastronomique de Saint-Jean-d'Angély incitera peut-être quelques-uns de ces Etats-Uniens à revenir l'année prochaine, dans le sillage de la contre-signature du jumelage de New Iberia avec Alhaurin de la Torre, cérémonie qui n'a pas eu lieu cette année pour cause d'euro trop fort...

    Quels intérêts économiques (sinon culturels) pourraient inciter les municipalités de Saint-Jean-d'Angély et de New Iberia à reprendre les rênes d'un jumelage qui n'existe plus qu'en filigrane sympathique certes, car des gens sont contents de se revoir et d'autres de faire connaissance mais en filigrane quand même.

    "On ne saurait faire boire l'âne s'il n'a soif." Mais pour le pineau, on n'a pas besoin d'avoir soif ! Peut-être Nelwyn Hebert, cheville ouvrière des premières années du jumelage, saura-t-elle convaincre Hilda Curry, maire de New Iberia, à relire le parchemin jaune et lancer quelques actions concrètes...

    AlCaribou


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