• Bonjour, c'est toujours moi la cigogne,

    Notre récit de voyage continue, et cette fois nous voudrions partager avec vous une rencontre avec les Hurons. Pas facile à raconter...

    La suite est sur "la cigogne et le caribou" !

    A bientôt !

    Flonigogne

     


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  • Bonjou, c'est toujours moi la cigogne,

    Notre récit de voyage continue, et cette fois nous voudrions partager avec vous une rencontre avec les Hurons. Pas facile à raconter...

    La suite est sur "la cigogne et le caribou" !

    A bientôt !

    Flonigogne


  • ONHOÜA CHETEK8E

    Jour 4 du circuit

    Nous avons survécu au survol de la région des Sept-Îles en hydravion et arrivons à Onhoüa Chetek8e, village traditionnel amérindien huron dont le nom signifie « d’hier à aujourd’hui ».

    Les panneaux sont trilingues, dans le village, (en français, anglais et huron), mais il faut en comprendre l’écriture. La langue huronne ne s’écrit pas et elle a été en effet transcrite en écriture semi-phonétique par les premiers missionnaires catholiques. On trouve, par exemple, le chiffre "8" ("houit") au milieu d’un mot : il se prononce "w" comme dans ouate. Le "q"est une sifflante sourde et représente le "th" grec ou anglais. Il, se prononce de la même façon. Un exemple : le mot «séchoir» s’écrit "ETIE8ATSAqAqA" et se prononce, à peu près : "étiéouatsathatha". Les spécialistes ont trouvé de nombreuses similitudes avec le Chinois. Une affaire à suivre.

    Wendake est une réserve indienne huronne-wendate, enclavée par la ville de Québec. Sa superficie est d’1,1 km² et traversée par la rivière Saint-Charles, elle était anciennement appelée Village-Huron ou Village-des-Hurons.

    Wendake est l'une des communautés autochtones du Québec les plus dynamiques économiquement et abrite de nombreuses entreprises florissantes qui emploient les gens de la communauté.

    Le nom « Wendat » signifie « les habitants de l’île ou de la péninsule », du lieu qu’ils habitaient avant de s’établir dans la région de Québec. Wendake, avec l’ajout d’une syllabe, signifierait « chez les Wendat » ou « pays des Wendat ». Ce sont les Français qui les ont baptisés Hurons de par leur coiffure ressemblant à une hure de sanglier.

    La première surprise en arrivant à Wendake est de se trouver face à une population de type européen, voire même à la peau claire et aux cheveux blonds ou roux quand on s’attendait à des Indiens de race asiatique. En fait le métissage avec les pionniers européens a été d’emblée favorisé dans le but de peupler plus rapidement les terres nouvellement conquises en manque de femmes dans un premier temps.

    Ces unions avec les amérindiennes était encouragées pour des raisons multiples. Les hommes privés de leurs compagnes européennes eurent tôt fait de chercher femmes sur place, et les autochtones étaient « libres de leurs corps » (elle choisissait elles-mêmes leur futur compagnon). Par ailleurs, selon la coutume, une fois unies à un homme, elles devenaient en quelque sorte sa « propriété ». Ces unions précoces permirent d’éviter des guerres telles que celles qui opposèrent Européens et Iroquois. Elles furent même légalisées sous forme de contrats ! Les enfants nés de ces unions furent élevés dans la religion catholique ; d’autres furent enlevés dès leur plus jeune âge dans le même but : christianiser la Nouvelle-France et d’établir des relations durables avec les autochtones. Je vous encourage à lire un texte fort intéressant à ce sujet en cliquant sur le lien suivant : Empire et métissage :  Indiens et Français dans le pays d'en  Haut .

    Une fois cette surprise passée, nous visitons une reconstitution de village traditionnel, visite un peu trop rapide du fait de notre arrivée tardive, mais qui nous permet toutefois d’avoir un aperçu de la vie d’un village huron.

    L’annonchia

    C’est le nom de la maison longue collective, qui abritait plusieurs familles. Le nombre de foyers (utilisés pour la confection des repas) de l’allée centrale (espace communautaire) permet de compter le nombre de familles vivant dans l’annonchia, un foyer servant à deux familles. Cette cohabitation était un moyen de lutter contre le froid en hiver. Sur les côtés, les châlits (sortes de couchettes collectives) sont recouverts de fourrures et de vêtements et bottes en peaux. Sur les poutres et parois de la maison sont accrochés raquettes, canoës (appelés ici canots), traineaux, instruments utilitaires, mais aussi des trophées de chasse et des objets amulettes tels que les capteurs de rêves.

    Le séchoir et le fumoir :

    Les hurons faisaient sécher ou fumer leur viande et leur poisson sur des claies, afin de pouvoir les conserver ou les transporter.

    Les huttes de sudation

    Il s’agit d’une sorte de hammam. On y fabriquait de la vapeur d’eau en jetant de l’eau et des herbes médicinales sur des pierres chaudes, afin de se laver en hiver quand les lacs et rivières étaient gelés, mais aussi avant de se purifier avant d’entrer dans la hutte sacrée. Il semble que ces huttes soient réservées aux hommes.

    Les tepees

    Les tepees servent d’abris lors des migrations estivales : Ils sont de tailles variables, selon qu’ils sont communautaires ou familiaux. Ils sont faits de peaux teintes et plus ou moins décorées, et d’armatures de bois. Là aussi se côtoient objets utilitaires ou vestimentaires et objets amulettes de protection contre les mauvais esprits.

    La hutte sacrée

    C’est là que se pratiquent les cérémonies chamaniques. On y trouve des masques, des objets rituels et des photos de grands chefs. Il est interdit d’y faire des photos du fait du caractère sacré du lieu.

    Une sépulture traditionnelle ou agonsayé

    Elle est faite de bois et de branchages pour protéger le corps du défunt des animaux.

     L’inukshuk

    Il s’agit d’une sculpture traditionnelle et rituelle faite d’amoncellement de cailloux et sensée ressembler à un être humain. C’est d’ailleurs la signification d’inukshuk : « qui ressemble à un homme ».

    Après cette visite quasi nocturne et trop rapide, le magasin du village nous propose des articles confectionnés au village, l’artisanat étant la principale activité de la réserve. Les indiens vivent sur la réserve et vivent essentiellement d’artisanat, de confection de vêtements et de bijoux. Ils ne sont pas propriétaires de l’espace qui leur est réservé, mais peuvent en disposer librement. Ils y construisent et vivent dans des maisons semblables à celles des autres québécois.

    Le statut d’indien est actuellement très prisé car il offre de nombreux avantages. Certes les indiens n’ont plus leur terres propres, que les européens leur ont pris, mais ils peuvent librement circuler dans toute l’Amérique du Nord, et sont indemnisés d’un certain nombre de taxes, ce qui fait que leurs moyens financiers sont enviables aux yeux des autres québécois. Il y a même actuellement un marché noir de cartes d’Amérindien ! Le sujet est délicat et je ne m’attarderai donc pas davantage sur la question.

    La journée se terminera par un repas huron traditionnel (célèbre apéritif « caribou », potage aux herbes, viande séchée, gâteau à l’érable, infusion d’herbes sauvages).

    Ce soir… Québec !
    Mais ce sera l’occasion d’un autre article, à venir.

    Flonigogne

     

    Quelques liens pour aller plus loin

    le mythe du bon sauvage

    le mythe du bon sauvage n'est pas un mythe


  • SUDOUEST.COM

    Mardi 22 Septembre 2009

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    GASTRONOMIE. Un dîner XVIIIe siècle, élaboré par une Française installée en Nouvelle-Ecosse, pour célébrer 400 ans d'histoire commune

    « Comme à Louisbourg »

    Huîtres crues au poivre « à la Nicolas Denys », tourte à l'anguille aux épices douces, médaillon de homard canadien, morue « Sainte-Menehould », crème brûlée à l'écorce de citron vert et rissole au chocolat « comme à Louisbourg ». Le tout arrosé de jeunes vins de Nouvelle-Écosse, dont un vin de glace en robe dorée.

    Tels sont les plats qui ont été dégustés, dimanche soir, au restaurant de Richard et Christopher Coutanceau, à l'occasion d'un... dîner du XVIIIe siècle. Des festivités organisées à l'occasion de l'étape rochelaise de la course Clipper Round the World, pour célébrer « l'amitié transatlantique » et les fiançailles quadricentenaires d'une terre, le Canada, et d'un peuple de pionniers et de gourmets, les Français.

    Deux Français ont concocté ce dîner XVIIIe : Christopher Coutanceau, aux fourneaux, à La Rochelle, Chantal Véchambre, sur le papier, à Louisbourg, île de Cap-Breton, Nouvelle-Écosse.

    « C'est un menu qu'on aurait pu manger à la forteresse de Louisbourg au XVIIIe siècle, au temps de la colonie française », explique Chantal Véchambre. Passionnée d'histoire de la cuisine, elle dirige des ateliers culinaires à Louisbourg. Sa verve, associée à sa science gastronomique, a séduit les quelque soixante convives invités à goûter l'histoire d'un plat - comme la véritable sauce béchamel de la morue « Sainte-Menehould » - avant de jouer du couteau et de la fourchette.

    Auteur : Christiane Poulin

  • Bonjour, Bonsoir, c'est moi la cigogne !

    Nous recevons de notre correspondant de Grand Québec le programme du mois de la photo de Montréal. Il y a à voir et à entendre même pour ceux qui sont de ce côté de l'Atlantique.

    Et c'est sur "La cigogne et le caribou"!