• DÉCLARATION DU PREMIER MINISTRE HARPER À L’OCCASION DU 400e ANNIVERSAIRE DE LA VILLE DE QUÉBEC


    Le 3 juillet 2008
    QUÉBEC

    Le Premier ministre Stephen Harper a fait aujourd’hui la déclaration suivante à l’occasion du 400e anniversaire de la ville de Québec :

    « Félicitations Québec!

    Rares sont les villes nord-américaines qui peuvent célébrer un tel passé. 1608 est une date historique pour vous, pour le Québec, et pour le Canada tout entier. Car c'est à partir du 3 juillet 1608, il y a exactement 400 ans aujourd’hui, que nous avons véritablement commencé à devenir ce que nous sommes aujourd'hui.

    Mes chers compatriotes, peut-être que j’ai grandi à Toronto, que j’ai choisi de vivre à Calgary avec ma famille, et que je travaille à Ottawa. Mais on dit chez nous que chaque être doit avoir deux villes dans son cœur : la sienne et Québec. Car c’est la plus belle ville du Canada, la plus enchanteresse. Une ville qui respire la joie de vivre.

    À son arrivée ici, Samuel de Champlain a rencontré des Autochtones, avec qui il a conclu une alliance. De cette alliance est né le nom de la ville, qui signifie « détroit », illustrant ainsi la majestueuse embouchure du Saint-Laurent.

    N’est-il pas merveilleux que notre grand pays, le Canada, ait aussi été baptisé par les Autochtones? En effet, Canada signifiait « village » - le village ici.

    Après avoir fondé Québec, Champlain a mené une dizaine d'expéditions au Canada, a exploré les côtes et les rivières de notre pays, le littoral de l'Acadie, la vallée du Saint-Laurent et la Baie Georgienne. Car Champlain et ses compagnons ont vu loin. Ils ont vu grand!

    Les graines semées ici il y a 400 ans aujourd’hui ont fleuri pour créer cette ville magnifique, une nation québécoise confiante et fière, et un grand pays canadien fort et libre. Quel héritage incroyable!

    Je dis aux gens, partout au pays, que Samuel de Champlain n’est pas uniquement le fondateur de ce pays. Son nom est gravé à Rideau Hall, la résidence du gouverneur général, en tant que premier d’une longue lignée de gouverneurs du Canada. Cet héritage appartient à tous les Canadiens, et nous devrions tous être fiers de ce que Champlain et ceux qui l’ont suivi nous ont laissé : notre plus bel endroit, Québec, à l’embouchure du majestueux Saint-Laurent, une nation francophone, les Québécois et Québécoises, au cœur même de notre continent, et un pays pacifique et prospère, le Canada, admiré dans le monde entier.

    Tout cela ne revient pas uniquement à Champlain et ses compagnons. Cela revient aussi aux pionniers qui ont cru à son rêve d’une Nouvelle France, qui ont su affronter les terribles épreuves lors de leurs premières années ici. Ça revient aussi aux enfants et petits-enfants de ces premiers habitants. Qui ont préservé leurs traditions et leurs institutions, leurs valeurs et leur identité, pleine de vitalité et bien vivante à ce jour. Ces héritiers, ces héritières du grand Champlain ont créé en Amérique du Nord un bastion de la langue française reconnu dans le monde entier.

    Et ces quatre siècles de persévérance et de détermination ont été couronnés le 22 novembre 2006, aussi une date historique, lorsque les députés de toutes les régions de notre grand pays, de l’Atlantique au Pacifique à l’Arctique, ont reconnu que les Québécois et les Québécoises forment une nation au sein d’un Canada uni.

    Ils ont dit oui à une vérité fondamentale du Canada. Et c’est grâce à ce fait historique irréfutable que notre pays est aussi unique et florissant aujourd’hui.

    Car ce qui définit le Canada, c’est d’être un pays qui est né en français, avec deux langues nationales parlées à travers le monde et qui s’avère être une terre de possibilités où tous, quelle que soit leur ethnie ou leur religion, travaillent, vivent et réussissent ensemble.

    Pour toujours, Québec trouvera une place dans leur cœur, une place qui les enchantera sans cesse. Et notre Canada, avec la nation Québécoise dans son cœur, progressera avec assurance vers notre avenir commun.

    Bonne fête Québec! »


    Cabinet du Premier ministre – Communications



  • QUEBEC (AFP) - 03/07/08 09:15
    Québec en fête célèbre ses 400 ans
     

    La ville de Québec, radieuse dans ses habits de fête, célèbre jeudi le quadricentenaire de sa fondation, un anniversaire qui témoigne aussi de 400 ans de présence francophone en Amérique du Nord.

    Photographe : David Boily AFP/Archives :: Une rue de Québec décorée pour le 400e anniversaire de la ville, le 17 mai 2008

     

    photo : David Boily , AFP

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    Discours et concerts marqueront ce jour J, auquel la capitale québécoise se prépare depuis longtemps, mais la fête va se prolonger tout l'été.

    Les célébrations devaient commencer par un "salut à Champlain" devant la statue de l'explorateur et géographe français, arrivé le 3 juillet 1608 pour établir une "habitation" sur le site de ce qui est aujourd'hui la capitale québécoise.

    Plusieurs personnalités doivent y prendre la parole, dont le Premier ministre canadien Stephen Harper et son homologue français François Fillon, à la tête d'une importante délégation venue de France.

    Les anciens Premiers ministres Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin ont notamment fait le déplacement ainsi que Ségolène Royal. L'ex-candidate socialiste à la présidentielle française dirige la région Poitou-Charentes, où se trouve le lieu de naissance de Champlain.

    "Prouver que l'on peut tenir quatre siècles et encore aujourd'hui sur la culture et la langue française, moi je trouve ça fabuleux", a déclaré à l'AFP, Mme Royal, qui a souligné "le lien indéfectible et très personnel entre la France et le Québec".

    Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a pour sa part souligné la "fraternité" entre le Québec et la France lors d'une cérémonie mercredi soir pour l'arrivée dans le port de Québec du Belém, le plus ancien grand voilier français.

    Vers 11 heures (15h00 GMT) jeudi, heure supposée de l'arrivée de Champlain à Québec il y a quatre siècles, des cloches doivent se mettre à sonner un peu partout au Canada.

    Suivront un grand spectacle commémoratif et un concert auquel participeront notamment les chanteurs Robert Charlebois et Diane Dufresne. Et la journée s'achèvera sur un spectacle pyrotechnique et musical lancé à partir de barges sur le fleuve Saint-Laurent, dont les organisateurs affirment qu'il sera le plus gros feu d'artifice jamais vu au Canada.

    Les festivités pourraient toutefois être perturbées par des protestations. Des syndicats d'employés municipaux en négociations sur le renouvellement de leurs conventions collectives ont indiqué qu'ils profiteraient de l'occasion et des groupes antimilitaristes ont annoncé leur intention de protester contre le défilé militaire prévu au programme des festivités.

    Un collectif "commémoration Québec 1608-2008" doit pour sa part saluer à sa façon quatre siècles de présence sur le continent au cours d'un spectacle organisé en marge des cérémonies officielles.

    Les promoteurs de cette initiative, dont le chanteur Luck Mervil, reprochent aux organisateurs d'avoir voulu évacuer le contenu historique de cet anniversaire en privilégiant uniquement le côté festif de la cérémonie.

    Certains reprochent en outre au gouvernement fédéral qui a payé une bonne partie de la facture des festivités de "récupérer" l'événement en affirmant que la fondation de Québec est aussi celle de l'Etat canadien, une thèse qui irrite au plus haut point les indépendantistes.

    Mais au-delà des polémiques, la foule nombreuse ne boudait pas son plaisir dans une ville qui a revêtu ses plus beaux atours. "Québec n'a jamais été aussi belle. On peut être très fiers de ce qu'on a fait", s'enthousiasmait mercredi Jean Charest, le Premier ministre de la "Belle Province".

    Après jeudi, Québec devait demeurer en ébullition pendant plusieurs jours avec des spectacles de rue, des piques-niques ou des concerts. Charles Aznavour doit se produire dimanche.

    Les festivités se poursuivront tout l'été avec comme points forts un concert de l'ex-Beatle Paul McCartney en juillet et un autre de Céline Dion en août.


  • La renaude en bonne taille a son arrivée a Québec et des nouvelles : Présentement Christian Renaud et sa femme se cherche un équipage pour le retour, l’un de leur bon marin s’étant blessé à l’épaule. Comme ils doivent quitter dimanche le 6, ils sont confinés au bâteau pour recevoir les candidats possibles…qui ne courent pas les rues. Puis Michel nous a tous invités à casser la croûte dans une crêperie bretonne à la suggestion de ‘’l’équipage’’. Après un trop bon lunch et quelques bouteilles de chardonnay, nous les quittions vers 18 hres pour un autre 2 :30 hres de route. Ils ont semblés touché par les cadeaux que nous leur avions préparé. Différents petits pots des produits du terroir de chez nous, un peu de sucré après tout ce sel. Le grand livre de l’histoire de St-Sulpice a fait aussi des heureux. Le même livre dédicacé et une lettre pour le nouveau maire de St-Jean. Pierrette retourne à Québec vendredi le 4 juillet pour leur donner d’autres cadeaux à emporter pour nos amis du jumelage restés à terre. Jeudi, le 3, petite soirée à l’hotel de ville de St-Sulpice avec les amis du jumelage pour l’ouverture officielle du tonnelet. Celui-ci fut conservé en garde à vue depuis dimanche dans le coffre arrière de la bagnole de Michel ! Le Bélem est arrivé aujourd’hui dans le port de Québec. Magnifique voilier sur un fleuve majestueux. La télé ne sait plus où donner de la tête…on dirait l’arrivée d’une star !

  • 11 h 30, vendredi 20 juin 2008, Chapelle des Bénédictines à Saint-Jean-d’Angély : discrète inauguration de notre exposition sur le Québec. Après avoir fait quérir, à Paris, les éléments de l’exposition prêtée par la Délégation Générale du Québec, le nouveau maire avait confié à son adjointe à la culture et au tourisme, Yolande Ducourneau, le soin de répondre au discours de Michel Mazouin, le président de l’association Val de Saintonge-Louisiane-Québec.

     

    L’exposition repose essentiellement sur les œuvres de deux photographes québécois : Pierre Lahoud et Claudel Huot.

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    Pierre LAHOUD http://www.pierrelahoud.com/est renommé pour ses prises de vues aériennes du Québec. Il est historien et photographe. Henri DORION (géographe, avocat et musicien) s’est associé à lui pour écrire des textes sur les photos qui représentent 20 sites emblématiques de la « Belle province » : diversité de la nature du Québec, diversité des points d’observation.

    Huit très grandes photos (160 x 120 cm) et vingt moyennes (dans des cadres de 57 x 47 cm). Vous verrez les couleurs d’automne dans la plaine du Saint-Laurent, dans la vallée glacière de la Jacques Cartier. Vous verrez la neige et les glaces hivernales : comment on s’en accommode et comment on s’en sert. Vous verrez les immenses forêts et l’agriculture extensive.

     
     

    Claudel HUOT http://www.quebecurbain.qc.ca/est un résident du vieux Québec. Il a tout photographié dans sa ville : les places, les rues, les murs, les personnages de bronze. Il est particulièrement attentif à l’influence de la lumière sur le regard que l’on porte aux choses et aux gens.

    Vingt photos de la ville (cadres de 57 x 47 cm).

    Vous trouverez les lumières de mai,  de septembre, de décembre ; la lumière de l’aube, celle du zénith, celle des murs ; mais aussi des silhouettes, de la brume, des ombres vivantes.

    L’exposition, c’est aussi des livres apportés  par les acteurs du jumelage ou présentés par la Maison de la Presse de Saint-Jean.

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    A Saint-Sulpice, l'auteur incontournable est Maurice PRUD’HOMME avec « Les 300 ans de Saint-Sulpice : une fresque historique sur le Saint-Laurent, 1706-2006 ».

    On trouve Pierre-Philippe BRUNET pour trois livres : « Vues du fleuve : le Saint-Laurent et son pays » (avec Jean O’NEIL) ; « Filles du fleuve : les îles de Berthier et de Sorel » (avec Christian MORISSONNEAU) ; « Les escaliers de Montréal » (avec Jean O’NEIL)

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    Yves MARCOUX & Jacques PHARAND : « Montréal, les lumières de ma ville »

    Jean-François HAMEL & Annie MERCIER : « Le Saint-Laurent, beautés sauvages du grand fleuve ».

    Colin F. TAYLOR & William C. STURTEVANT : « Les indiens d’Amérique du Nord »

    Un remarquable ouvrage collectif sous la direction de Mickaël AUGERON & Dominique GUILLEMET : « Champlain ou les portes du Nouveau Monde : cinq siècles d’échanges entre le Centre-Ouest français et l’Amérique du Nord ».

    La référence à Samuel CHAMPLAIN est là pour rappeler que c’est lui le fondateur de la ville de Québec. On trouve dans l’exposition le livre de ses voyages, ses croquis (c’était un excellent dessinateur) et plusieurs ouvrages à lui consacrés (par Suzanne FORISCETI, Émilie CAPPELLA, Caroline MONTEL-GLENISSON, Patrick HENNIQUAU & Bernard MOUNIER, Bernard MORASIN).

     Il y a également divers objets que vous découvrirez !

     

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     Bonne visite ! (virtuelle pour nos amis de Saint-Sulpice...)

    Alain Curull

    ET POUR TERMINER, VOICI LE TEXTE DU DISCOURS DE MICHEL MAZOUIN

    Il y a 400 ans un charentais , Samuel de Champlain fondait la ville de QUEBEC
    Comme l'a écrit le poète André Breton :" L'histoire tombe au dehors comme la neige ..."
    Cette phrase symbolise dans une double dimension notre jumelage avec Saint Sulpice du Québec.

    D'une part,  nul ne peut ignorer que les hivers sont rudes au Québec. La neige est tombée abondamment cet hiver 2007-2008  et cette année encore nos amis de Saint Sulpice ont maintes et maintes fois repoussé le grand manteau blanc jusqu'au rives du Saint Laurent.
    D'autre part aussi,  depuis 400 ans , le passé s'est accumulé et aujourd'hui le regard que l'on porte  sur l'histoire, par la célébration du 400ème anniversaire de la fondation de Québec par Samuel de Champlain, nous invite à prendre conscience d'une histoire qui est aussi notre histoire et en particulier un  pan de l'histoire de Saint Jean d' Angély et de sa région.
    En effet, fuyant les persécutions religieuses, politiques et économiques, avec dans le coeur des espoirs pour de nouveaux bonheurs, des Angériens, des Bignaysiens, des Hilairois, des Aujacais ont tenté l'aventure.

    Ce sont de nombreux  lieux de mémoire en Poitou-charentes et en Pays Vals de Saintonge.
    Si Samuel de Champlain est fort connu, tous les autres sont des anonymes et pourtant à leur échelle ils ont contribué à la construction de cette histoire.

    Je rappellerai seulement le nom de deux familles :

    • l'une issue de Saint-Jean-d'Angély. Madeleine Couteau veuve d'Etienne Saint Père, qui était protestante, s'embarqua pour la nouvelle France avec ses deux filles Jeanne et Catherine Saint Père dont les descendants les familles RIVARD et DUFRESNE sont venus nous rendre visite il y a deux ans.
       
    • et l'autre issue de BIGNAY la famille FALARDEAU qui est revenue l'an passé et qui habite à Repentigny, paroisse proche de St SULPICE, ville jumelée avec Saint-Jean-d'Angély.


    Aujourd'hui nous voulons rappeler cette histoire et la soustraire au temps en se souvenant de ces femmes et de ces hommes qui ont bravé tous les obstacles pour construire leur nouvelle France.

    Se souvenir permet de donner un sens à cette histoire et le Québec l'honore en ayant choisi comme devise :

    "JE ME SOUVIENS "


    Inauguration de l'Expo  "Regards sur le Québec" du 12 juin au 12 juillet à St-Jean-d'Angély

    Michel Mazouin
    Président de "Val de Boutonne, Louisiane, Québec"


  • Le Drapeau<o:p></o:p>

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    Le drapeau rouge et blanc portant une feuille d'érable stylisée est proclamé drapeau national du Canada le 15 février 1965 par la reine Élisabeth II. Il est adopté à la suite de longues années de discussions, de centaines de propositions de modèles et des vives controverses du débat sur le drapeau au Parlement. <o:p></o:p>

    Son blason est de « gueules sur pal argent canadien, une feuille d'érable de la première couleur ».<o:p></o:p>

    Ses proportions sont de deux longueurs sur une largeur. Il comporte en son centre un carré blanc de la même largeur que le drapeau.Le Canada n'a pas de drapeau officiel avant 1965. Pendant le Régime français, le drapeau en usage est la bannière royale de France : « d'azur à trois fleurs de lys d'or, posées 2 et 1 ». Les lys d'or symbolisent la Sainte Trinité. Après la Conquête (1760), les drapeaux les plus couramment utilisés sont l'Union Flag (ou Union Jack) de la Grande-Bretagne et le Red Ensign canadien. Ce dernier est le drapeau de la marine marchande britannique : c'est un drapeau rouge portant l'Union Jack au guindant (c’est à dire près du mât). En 1892, l'amirauté britannique autorise les navires immatriculés à hisser ce drapeau, auquel doit être ajouté l'écu du Canada au battant. En 1924, un décret en conseil du Canada permet d'arborer ce drapeau sur les bâtiments du gouvernement canadien à l'étranger. Plus tard, le Red Ensign est porté par les athlètes canadiens aux Olympiques et par les troupes canadiennes pendant la Deuxième Guerre mondiale. En 1945, un autre décret en conseil permet d'installer le drapeau au-dessus des bâtiments fédéraux du pays. Beaucoup de Canadiens considèrent le Red Ensign comme le drapeau national, c'est pourquoi l'émotion est vive lorsque le Parlement propose de le remplacer par un nouveau drapeau.

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    Le Castor<o:p></o:p>

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    Le castor, étant l'animal le plus recherché à l'époque de la traite des fourrures, est rapidement considéré comme un emblème convenable pour représenter des parties des vastes territoires qui formeront le Canada au XIXe siècle. En 1621, le roi Jacques Ier concède la Nouvelle-Écosse à sir William Alexander. Lorsque celui-ci devient comte de Stirling et obtient le titre de « Viscount Canada », ses nouvelles armes affichent un castor pour symboliser son fief du Nouveau Monde.

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    La compagnie de la baie d’Hudson, qui obtient sa charte en 1670, possède à partir de 1678 un sceau héraldique représentant quatre castors et divisé en quartiers par une croix de Saint-Georges. À la même époque, Frontenac, gouverneur de la Nouvelle France, suggère le castor comme emblème qui conviendrait à la colonie, mais les armoiries souhaitées ne sont jamais autorisées. En 1690, pour commémorer la victoire de Frontenac, qui a défendu la  citadelle de Québec contre l'attaque navale de sir William Phips, on frappe la médaille Kebeca Liberata, qui représente une femme assise symbolisant la France et ayant à ses pieds un castor, qui symbolise le Canada.

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    Pendant la seconde moitié du XIXe siècle, le castor est moins utilisé comme emblème du Canada, peut-être parce que Montréal a cessé d'être un important entrepôt de fourrures. Sir Sandford fleming redonne de l'importance à l'emblème du castor lorsqu'il crée le modèle du premier timbre-poste canadien, le castor de trois sous de 1851. Le castor, réputé pour sa diligence et sa persévérance, qualités jugées bonnes à proposer en exemple au pays, illustre le revers de la pièce de monnaie canadienne de cinq cents.

    La feuille d'érable

    Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit Le long du Saint-Laurent, la feuille de l'érable commun du pays, en raison de sa forme caractéristique et de ses belles couleurs d'automne, semble avoir été considéré comme un emblème dès 1700. La première société Saint Jean-Baptiste, lors de sa fondation en 1834, adopte la feuille d'érable comme emblème. À Toronto, la publication littéraire annuelle du révérend John McCaul intitulée Maple Leaf indique en 1848 que la feuille d'érable est l'emblème choisi par le Canada. En 1860, la feuille d'érable est ajoutée à l'insigne du 100e Régiment (Royal Canadians) et est abondamment utilisée comme décoration pour la visite du prince de Galles.<o:p></o:p>

    En 1867, Alexander Muir compose The Maple Leaf Forever, qui sera considéré comme un hymne national pendant des dizaines d'années. Les modèles des armoiries attribuées à l'Ontario et au Québec par le mandat royal du 26 mai 1868 contiennent chacun trois feuilles d'érables sur une même tige. La feuille d'érable est l'insigne du Corps expéditionnaire canadien pendant la Première Guerre mondiale. Lorsque des armoiries nationales sont attribuées en 1921, les feuilles portées par une même tige en sont un élément important. Enfin, la feuille d'érable est l'élément central du nouveau drapeau national adopté en 1965.<o:p></o:p>

    Auteur BRUCE PEEL<o:p></o:p>

    Bibliographie : Conrad Swan, Canada: Symbols of Sovereignty(1977); Canada. Secrétariat d'État, Les Armoiries, drapeaux et emblèmes du Canada (1981).

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    Hymne national du Canada

    « Ô Canada » a été proclamé comme hymne national le 1er juillet 1980, un siècle après avoir été chanté pour la première fois, le 24 juin 1880. La musique est l'oeuvre de Calixa Lavallée, célèbre compositeur, et les paroles françaises sont de sir Adolphe-Basile Routhier. Le chant est devenu de plus en plus populaire et, au cours des années, il est apparu de nombreuses versions anglaises. La version anglaise officielle est basée sur celle composée en 1908 par le juge Robert Stanley Weir. Elle incorpore les changements apportés en 1968 par un comité mixte du Sénat et de la Chambre des communes. La version française n'a pas été modifiée.


    Genèse de «Ô Canada»

    «Ô Canada», en tant que chant national canadien, a été commandé par Son Honneur le lieutenant-gouverneur du Québec, l'honorable Théodore Robitaille, à l'occasion du Congrès national des Canadiens-Français, tenu en juin 1880, et qui devait culminer avec la célébration de la fête de saint Jean-Baptiste.

    Le lieutenant-gouverneur, soucieux à juste titre de décider d'un hymne national distinctif, demanda au juge Adolphe-Basile Routhier, de la Cour supérieure du Québec, d'écrire un poème dont il verrait par la suite à faire composer la musique. Robitaille remit ensuite le poème que Routhier avait intitulé «Ô Canada, terre de nos aïeux» à Calixa Lavallée, lui demandant de composer une musique qui l'accompagne. C’est la version que tous nous avons apprise. Cependant, une lettre de Routhier au Dr. T.B. Richardson, l'un des premiers à avoir adapté le poème en anglais, indique clairement que c'est M. Ernest Gagnon, un des meilleurs pianistes de son temps,qui a suggéré à Lavallée et Routhier de préparer un chant national pour le Congrès des Canadiens-Français de 1880. Lavallée aurait insisté auprès de Routhier pour composer la musique en premier, ce qui permit à Routhier d'écrire son poème en tenant compte de la mesure et du rythme.

    Une légende entoure l'histoire de la composition musicale d'«Ô Canada». Un jour que Lavallée s'était rendu à St-Hyacinthe pour y donner un concert, il s'isola le long de la rivière Yamaska. À un endroit précis le long du rivage, il aurait entendu des sons mystérieux. C'est à ce moment qu'il aurait été inspiré pour écrire «Ô Canada».

    Cependant, c'est dans sa résidence du 22 de la rue Couillard à Québec que, en une soirée, Lavallée composa la musique de ce qui devait être généralement accepté comme l'hymne national du Canada et proclamé cent ans plus tard l'hymne national officiel du pays.

    Il avait été entendu que la musique entraînante de Lavallée devait d'abord être jouée à la fin de la grand'messe de la Saint-Jean, le 24 juin 1880. Cependant, pour des raisons obscures, on décida de reporter l'audition de l'hymne au lendemain, lors d'une réception du lieutenant-gouverneur en l'honneur du gouverneur général, le Marquis de Lorne, dans les jardins de «Spencer Wood» (plus tard Bois-de-Coulonge).

    Comme les amis de Lavallée étaient d'avis qu'il eût été malheureux que le chant «Ô Canada» soit lancé lors d'une cérémonie où, en définitive, il y aurait relativement peu de spectateurs, on arrangea pour la soirée du 24 juin une occasion où pourrait être exécutée la mélodie de Lavallée.

    Ce fut à la fin du banquet qui devait couronner les fêtes de la Saint-Jean, et auquel participaient les plus hauts dignitaires de la Province, que l'«Ô Canada» allait retentir pour la première fois. Toutes les personnes présentes à ce moment dans le Pavillon des Patineurs, où se tenait le banquet, en restèrent électrisées.

    Il y a près de vingt versions anglaises (des adaptations plutôt que des traductions) des paroles composées par sir Adolphe-Basile Routhier. Parmi celles-ci, la version écrite par l'honorable Robert Stanley Weir à l'occasion du tricentenaire de la fondation de la ville de Québec, en 1908, et légèrement modifiée au fil du temps, est celle qui a été acceptée par la population canadienne.

    Les paroles du «Ô Canada», par R.S. Weir, doivent leur grande popularité au Canada au fait que dès 1911 elles figuraient à l'endos de la couverture de nombreux volumes scolaires dans plusieurs provinces canadiennes.

    Elles furent également publiées avec quelques modifications, de façon plus officielle, à l'occasion du soixantième anniversaire de la Confédération, en 1927, et à l'occasion de la visite royale de 1939.

    La musique de Calixa Lavallée a été arrangée pour être jouée au carillon de la Tour de la Paix du palais du Parlement.

     
    Calixa Lavallée

     Calixa (baptisé Calixte) Lavallée est né le 28 décembre 1842 à Verchères (Canada-Est), fils d'Augustin Paquet dit Lavallée, forgeron, puis facteur d'orgues chez les Casavant de Saint-Hyacinthe avant de devenir luthier, et de Marie-Caroline Valentine (de descendance écossaise).

    En 1855, le jeune Calixa est conduit à Montréal pour y étudier la musique. Deux ans plus tard, il s'enfuit à la Nouvelle-Orléans avec une troupe de théâtre. Ses succès dans des compétitions musicales lui valent un engagement pour une tournée au Brésil, aux Antilles et dans plusieurs États des États-Unis.

    Au retour de cette tournée, il s'engage comme chef d'orchestre dans l'armée du nord au cours de la Guerre civile américaine. Pendant son service, il est blessé dans un combat sur les bords de la rivière Potomac.

    Rétabli, il revient à Montréal où il donne des cours de piano et participe à des concerts. À la suite d'un concert qu'il donne à Montréal en 1863, le journal musical de Montréal «Les Beaux Arts» le décrit de la façon suivante:

    «Un musicien intelligent et de talent qui saura bientôt acquérir la confiance de la société montréalaise...»

    Cependant, Lavallée se lasse de la lenteur des événements dans le domaine artistique et décide de retourner aux États-Unis en 1865. Ce deuxième exil le conduit en Californie et ensuite au Massachusetts où il épouse en 1867 Josephine Gently, de Lowell. En 1870, il devient directeur du Grand Opera de New York, jusqu'en 1872.

    Mais le Canadien errant reviendra plus tard à Montréal où il sera acclamé comme artiste de calibre. Un article d'une revue montréalaise le décrit de la façon suivante, en 1872:

    «Essentiellement national et par conséquent populaire, le véritable musicien national du Canada.»

    En 1873, son mécène Léon Derome de même qu'un groupe d'amis décident de lui financer des études musicales à Paris. Ce rêve qu'il chérissait depuis déjà plusieurs années se réalise quelques mois plus tard alors qu'il a la chance d'étudier avec des maîtres de la trempe de Bazin, Boieldieu fils, et Marmontel.

    Le maître Marmontel lui envoya un témoignage digne de son talent à la suite d'une composition musicale qui fut interprétée par un orchestre parisien en 1874. La lettre de Marmontel se lisait ainsi:

    «Je compte sur vous pour transmettre à vos chers compatriotes les conseils que je vous ai donnés et que vous avez su apprécier. Faites aimer et comprendre la belle musique, faites estimer l'art et les artistes et prouvez aux envieux et aux détracteurs que vous avez un talent à l'abri de tout reproche. Je compte sur vous et je ne doute pas un instant de votre honneur et de votre délicatesse.
    Votre professeur et ami, Marmontel»

    De retour au Canada, il se fait le promoteur enthousiaste et infatigable des producteurs d'opéra à Montréal et à Québec. Lavallée compose la musique de «Ô Canada», qui fut jouée pour la première fois le 24 juin 1880.

    Déçu dans son espoir de fonder un conservatoire de musique au Canada, Calixa Lavallée retourne aux États-Unis à la fin de 1880 et s'établit à Boston en 1882, où il passa ses dernières années, enseignant la musique et participant à divers concerts. Il est mort à Boston le 21 janvier 1891.

    La dépouille mortelle du grand compositeur canadien, inhumée à Boston en 1891, a été transportée à Montréal au mois de juillet 1933, et mise en terre du cimetière de la Côte-des-Neiges.

    Sir Adolphe-Basile Routhier

    Né le 8 mai 1839 à Saint-Placide (Bas-Canada), Adolphe-Basile Routhier fit ses études en droit à l'Université Laval et pratiqua à Kamouraska.

    Routhier fut nommé juge à la Cour supérieure du Québec en 1873, et devint juge en chef du Québec de 1904 jusqu'à sa retraite en 1906.

    Il était probablement mieux connu en tant que poète plutôt que juge. On peut donc comprendre que l'honorable Théodore Robitaille, lieutenant-gouverneur du Québec, lui demanda d'écrire un hymne présenté au Congrès national des Canadiens-Francais en 1880. Son poème, « Ô Canada », fût un grand succès dès sa première présentation.

    Sir Adolphe fut fait Chevalier de l'Ordre du Bain (K.B.) en 1911. Il était membre fondateur du Société Royale du Canada, dont il fut le président en 1914-1915.

    Sir Adolphe-Basile Routhier est mort à Saint-Irenée-les-Bains(Québec) le 27 juin 1920.

    Robert Stanley Weir

    Né le 15 novembre 1856 à Hamilton (Canada-Ouest).

    Après des études à l'École normale McGill, R.S. Weir enseigne à Montréal avant d'étudier le droit à l'Université McGill.

    R.S. Weir pratiqua le droit à Montréal jusqu'en 1899, alors qu'il devint juge à la cour municipale.

    Weir était une autorité incontestée sur les aspects historiques du droit municipal. Il est l'auteur de plusieurs travaux de droit et de recueils de vers.

    L'honorable Robert Stanley Weir devint membre de la Société royale du Canada en 1923, et fut nommé à la Cour de l'Échiquier en 1926.

    Il est mort au Lac Memphremagog (Québec) le 20 août 1926.

    Démarche au Parlement

    Lorsque la Première Guerre mondiale éclate en 1914, «Ô Canada» est le mieux connu de tous les chants patriotiques au Canada. En 1924, l'Association des «Canadian Clubs» adopte à l'unanimité une résolution recommendant la version Weir comme chant acceptable aux réunions des «Canadian Clubs».

    En 1927, une version d'«Ô Canada» est autorisée dans certaines écoles et réunions publiques.

    Le 27 juillet 1942, on demande au premier ministre William Lyon Mackenzie King s'il ne croit pas le moment favorable pour proclamer un hymne national. Il répond qu'on ne peut s'occuper de tout en même temps et qu'en temps de guerre, le Parlement a des questions plus importantes à régler et que l'on ferait peut-être bien de continuer à faire comme on a l'habitude de faire au Canada depuis quelques années, soit de considérer «Ô Canada» et «Dieu protège le Roi» comme hymnes nationaux.

    Quelques années plus tard, le premier ministre Louis St-Laurent faisait une déclaration semblable.

    En 1964 le gouvernement fédéral crée un comité spécial mixte chargé d'étudier le statut de «Dieu protège la Reine» et d'«Ô Canada».

    Le 31 janvier 1966, le premier ministre Lester B. Pearson inscrit un avis de motion au feuilleton: «Que le gouvernement soit autorisé à prendre les mesures nécessaires pour décréter que l'«Ô Canada» est l'hymne national du Canada tandis que le «Dieu protège la Reine» est l'hymne royal du Canada.»

    Le 15 mars 1967, un comité spécial mixte recommande à l'unanimité que le Gouvernement soit autorisé à adopter sans délai la musique composée pour «Ô Canada» par Calixa Lavallée comme musique de l'hymne national du Canada et que l'annotation «Dignement, mais pas trop lentement » soit inscrite sur la partition.

    Le Comité estime essentiel que le gouvernement prenne les mesures nécessaires pour acquérir les droits d'auteur sur la musique en décrétant qu'elle devienne à perpétuité la propriété de Sa Majesté du chef du Canada. Cette mesure comporterait également que nul autre n'ait le droit d'auteur sur cette musique, ni sur aucun arrangement ou adaptation de la dite musique.

    Le Comité recommande une autre étude des couplets. Il propose de garder la version française originale et d'utiliser la version anglaise de Weir en y apportant quelques légères modifications, c'est-à-dire le remplacement de deux vers de «Stand on Guard» par «From Far and Wide» et «God Keep Our Land». Les droits sur la version Weir ont été acquis par le gouvernement de la firme G.V.Thompson en 1970.

    Un relevé des Débats de la Chambre des communes depuis 1949 nous indique qu'il y a eu 14 projets de loi présentés soit par le gouvernement soit par des simples députés:

    • 1ère Session - 32e Législature (1980)
      • Bill Herbert
      • Bill MacMillan
    • 4e Session- 31e Législature (1979)
      • Bill Herbert (C-492)
    • 4e Session- 31e Législature (78-79)
      • Bill Herbert
      • Bill Jones
    • 3e Session- 30e Législature (77-78)
      • Bill Herbert
      • C-9 (gouv.)
    • 2e Session- 30e Législature (76-77)
      • C-10 (gouv.)
    • 1ère Session - 30e Législature (74-76)
      • C-11 (gouv.)
    • 4e Session- 28e Législature (1972)
      • C-158 (gouv.)
    • 2e Session- 27e Législature (67-68)
      • Bill Allard (C-134)
    • 1ère Session - 27e Législature (66-67)
      • Motion du premier ministre Pearson
      • Bill Ryan (C-54)
      • Bill Allard (C-31)
    • 2e Session- 26e Législature (64-65)
      • Bill Ryan (C-64)
    • 1ère Session - 26e Législature (1963)
      • Bill Ryan (C-55)
    • 1ère Session - 25e Législature (62-63)
      • Motion du député (débat)

    En février 1968, Le Comité spécial mixte recommande à l'unanimité que le gouvernement soit autorisé à adopter sans délai la musique composée par Lavallée, que les paroles françaises de Routhier soit adoptées sans amendement, et que les paroles de Weir soient modifiées.

    Le 28 février 1972, le secrétaire d'État, Gérard Pelletier, présente pour première lecture le Bill C-158. Ce projet de loi n'a pas fait l'objet de débats avant la fin de la quatrième session du 28e Parlement.

    Le 4 octobre 1974, le même projet de loi est présenté par le secrétaire d'État, Hugh Faulkner. Bill C-11 meurt au feuilleton de la première session du 30e Parlement.

    Le 21 octobre 1976, le secrétaire d'État, John Roberts, inscrit à nouveau un projet de loi relatif à l'hymne national. Bill C-10 n'est pas présenté en deuxième lecture avant la fin de la deuxième session.

    Le 28 octobre 1977, au début de la troisième session, M. Roberts présente à nouveau le texte de loi, Bill C-9, qui connaît le même sort que les trois premières versions.

    Le député H. Herbert a présenté le Bill C-438 le 10 avril 1978 visant à faire adopter comme hymne national les versions proposées par le gouvernement dans C-9, en remplaçant toutefois «native land» par «cherished land» dans la version anglaise. Cette mesure a connu le même succès que les autres relatives à «Ô Canada».

    Le 18 juin 1980, le secrétaire d'État, Francis Fox, présente un projet de loi semblable aux mesures précédentes du gouvernement, pour remplir une promesse qu'il faisait à la Chambre quelques jours plus tôt à l'effet de faire désigner «Ô Canada» en tant qu'hymne national officiel le plus tôt possible au cours de l'année du centenaire de l'oeuvre. Le bill est adopté à l'unanimité de la Chambre des communes et du Sénat le 27 juin et reçoit la sanction royale le même jour.

    Le 1er juillet 1980, le gouverneur général, Son Excellence le très honorable Edward Schreyer, proclame la loi sur l'hymne national faisant «Ô Canada» un des symboles officiels du pays au cours d'une cérémonie officielle publique tenue sur les pelouses du palais du Parlement à midi en présence de milliers de Canadiens. Des descendants de Weir et Routhier se trouvaient sur la tribune d'honneur, ainsi que le successeur de Robitaille, l'honorable Jean-Pierre Côté.

    Poème original de Routhier

    Poème d'Adolphe-Basile Routhier composé en 1880. Le premier couplet a été proclamé la version française officielle de l'hymne national du Canada en 1980.

    Ô Canada! Terre de nos aïeux,
    Ton front est ceint de fleurons glorieux!
    Car ton bras sait porter l'épée,
    Il sait porter la croix!
    Ton histoire est une épopée
    Des plus brillants exploits.
    Et ta valeur, de foi trempée,
    Protégera nos foyers et nos droits
    Protégera nos foyers et nos droits.

    Sous l'oeil de Dieu, près du fleuve géant,
    Le Canadien grandit en espérant,
    Il est né d'une race fière,
    Béni fut son berceau;
    Le ciel a marqué sa carrière
    Dans ce monde nouveau.
    Toujours guidé par Sa lumière,
    Il gardera l'honneur de son drapeau,
    Il gardera l'honneur de son drapeau.

    De son patron, précurseur du vrai Dieu,
    Il porte au front l'auréole de feu;
    Ennemi de la tyrannie,
    Mais plein de loyauté,
    Il veut garder dans l'harmonie
    Sa fière liberté.
    Et par l'effort de son génie,
    Sur notre Sol asseoir la vérité,
    Sur notre Sol asseoir la vérité!

    Amour sacré du trône et de l'autel
    Remplis nos coeurs de ton souffle immortel.
    Parmi les races étrangères
    Notre guide est la foi;
    Sachons être un peuple de frères,
    Sous le joug de la loi;
    Et répétons comme nos pères
    Le cri vainqueur: «Pour le Christ et le Roi»
    Le cri vainqueur: «Pour le Christ et le Roi».


    Traduction en français de la version anglaise de l'hymne national

    Ô Canada, notre patrie et pays natal
    Objet de l'amour patriotique de tous tes fils
    Le coeur heureux, nous te regardons grandir
    Pays du nord, puissant et libre
    De loin et de partout, Ô Canada
    Nous sommes prêts à tout pour toi
    Dieu garde notre patrie glorieuse et libre
    Ô Canada, nous sommes prêts à tout pour toi
    Ô Canada, nous sommes prêts à tout pour toi.

    Musique et lyrique

    Parce que la Loi concernant l'hymne national du Canada détermine seulement la mélodie pour l'hymne, les musiciens ont le loisir de faire les arrangements qui leur conviennent.

    Il n'y a pas de droits d'auteur sur la mélodie et les paroles de l'hymne national, la Loi les plaçant les uns et l'autre dans le domaine public. Il est toutefois possible d'obtenir des droits d'auteur sur les arrangements musicaux.

    Il est aussi possible de traduire dans d'autres langues que le français et l'anglais les paroles de l'hymne national. Il faut toutefois garder à l'esprit qu'il s'agira en ce cas de traduction, non d'une version officielle.


    Les hymnes nationaux lors d'événements

    Aucune règle spécifique ne dicte le moment approprié pour chanter l'hymne national à un événement. Il appartient aux organisateurs de déterminer si le « Ô Canada » sera chanté au début ou à la fin d'une cérémonie. Cependant, si deux hymnes sont joués au début d'un événement, le « Ô Canada » doit être joué en premier suivi de l'autre. Si les hymnes sont pour être joués à la fin de l'événement, le « Ô Canada » doit être le dernier.


    Étiquette durant l'hymne national

    Selon la tradition et par marque de respect, il est approprié d'être debout lorsque le « Ô Canada » est joué. La même étiquette s'applique lorsqu'il s'agit de l'hymne d'une autre nation.

    La tradition veut également que les hommes dans le civil retirent leur chapeau durant l'hymne national. Ce n'est pas le cas pour les femmes et les enfants.

    Il n'y a pas de loi ou de règles gouvernant l'hymne national; c'est laissé à la bonne volonté des personnes présentes à une manifestation publique.


    Utilisation commerciale

    « Ô Canada » est du domaine public et peut être utilisé sans autorisation préalable du gouvernement.

     articles trouvés dans le site "chez Maya"