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La marée noire dans le golfe du Mexique serait-elle enfin terminée ? De nombreuses zones de pêche ont rouvert en Louisianne et presque aucune flaque de pétrole brut n'est visible depuis les avions qui survolent la région.
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"D'abord, cette nappe n'est plus alimentée, explique Georges Peigné, directeur adjoint du Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (Cedre) à Ouest France. La fuite est, pour l'instant, stoppée avant le rebouchage définitif du puits. D'autre part, les quantités énormes de pétrole qui se sont déversées (...) ont fait l'objet de nombreux traitements en mer."
"SOUPE TOXIQUE" SOUS-MARINE
Sur les 780 millions de litres (4,9 millions de barils) de pétrole brut qui se sont échappés du puits, 127 millions de litres (800 000 barils) ont été récupérés, affirment les autorités américaines. Plus de 650 millions de litres se sont donc répandus dans la nature. Les conséquences écologiques à long terme de la catastrophe continuent de préoccuper les Américains, en particulier après la publication, samedi 31 juillet par le Congrès, de documents portant sur le recours aux dispersants destinés à "fractionner" la marée noire. Edward Markey, président démocrate d'une sous-commission sur l'environnement à la Chambre des représentants, a dénoncé lundi sur CNN le fait que ces produits chimiques aient été utilisés en quantité plus importante qu'autorisé et "quasiment quotidiennement", alors que les autorités recommandaient un usage limité.
"Nous devons donc surveiller attentivement la 'soupe toxique' sous-marine que l'injection de ces produits chimiques dans un matériau déjà toxique, le pétrole, a provoqué", a souligné M. Markey. Selon BP et les autorités américaines, près de 7 millions de litres de ces dispersants ont été utilisés, mais M. Markey estime que ces chiffres doivent être "remis en question".
Les autorités fédérales s'efforcent de leur côté de désamorcer la polémique. Dimanche, l'amiral Thad Allen, chargé de la lutte contre la marée noire par le gouvernement américain, avait assuré que les "dispersants n'ont été utilisés que quand ils étaient nécessaires" et sur ordre des autorités américaines et non de BP.
Cependant, selon l'Agence américaine de protection de l'environnement, le mélange chimique de dispersants et de pétrole n'est pas plus toxique que le brut lui-même, contrairement à ce que beaucoup redoutent. Après avoir mené des tests sur les huit sortes de dispersants utilisés, l'Agence a indiqué lundi que ce mélange ne s'était avéré "généralement pas plus toxique pour les espèces (animales) testées que le pétrole lui-même". Mais ces dispersants sont-ils vraiment efficaces ? Si en surface, la marée noire n'est plus franchement visible, qu'en est-il réellement ? Et quels seront les impacts écologiques ?
"UN COUP DE SOLEIL SUR UN PATIENT QUI A DÉJÀ LE CANCER"
On ne peut pour l'instant le prévoir, mais pour certains le pire est à venir. Impossible non plus d'évaluer pour le moment quelle quantité de pétrole restera sous la surface de la mer. Selon James Cowan, océanographe, il reste des boulettes de goudron "de la taille d'un grain de sable". Mais, explique-t-il dans Libération mardi, ces dernières peuvent "ressurgir des dizaines d'années plus tard". De même la présence d'hydrocarbures dans l'eau aurait un impact à long terme sur l'écosystème : mortalité anormalement élevée, malformations. "Après l'accident de l'Exxon Valdez, en 1989 sur les côtes de l'Alaska, explique-t-il, on n'avait pas vu non plus beaucoup de poissons morts sur le coup, mais, vingt ans plus tard, les harengs ne se reproduisent toujours pas normalement."
Les habitants du golfe du Mexique, dont la région avait été dévastée par l'ouragan Katrina en 2005, craignent d'être trop rapidement oubliés. Dans le Time de cette semaine, Paul Kemp, professeur à l'université de Louisiane, considère, lui, qu'au regard des 6 000 hectares de marais qui disparaissent chaque année dans la région, l'impact de la marée noire est comparable à celui "d'un coup de soleil sur un patient qui a déjà le cancer".
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Festivent Ville de Lévis
Festivent Ville de Lévis, le plus vieux festival de montgolfières au Québec, vous convie à la fête pour sa 28e édition du 3 au 8 août 2010.Événement familial par excellence, il saura divertir jeunes et moins jeunes par la diversité de ses activités. Au programme, des spectacles grandioses : Des dizaines de spectacles vous attendent sur les 3 scènes offrant une grande variété d’artistes locaux et internationaux ainsi qu’une programmation toute spéciale en journée pour les enfants. Sur la Grande Scène Loto-Québec : Sum41, Beatles Story, Jakob Dylan, Simple Plan, Shaggy et Louis-José Houde. Également, des envolées en montgolfières : Encore cette année, plus de 35 montgolfières, dont 6 formes spéciales rempliront le ciel de Lévis (vers 6h00 et 18h00 du mercredi soir le 4 août au dimanche le 8 août lorsque les conditions météorologiques le permettent). Finalement, des activités pour toute la famille : Manèges, jeux gonflables, glissades, trampolines, clowns, mascottes… La Place de la famille vous comblera avec une multitude d’activités pour tous les goûts.
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Bonjour tout l'monde !
Le château de la Gataudière, entre Marennes et Brouage (ville de Champlain) accueille en ce moment des animations autour du XVIIIème siècle et de la Nouvelle-France.
La cigogne et le caribou y ont passé un moment et en ont rapporté un petit reportage, pour vous donner envie d'y aller, ou pour imaginer si vous vous êtes trop loin pour venir.
Bonne visite du château !
Flonigogne
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La Nouvelle-Franceau château de la Gataudière
Situé à Marennes, sur la route qui mène à Brouage, le fief de la Gataudière date au moins du XIVème siècle, comme en attestent des archives de 1367. Au début du XVIIIème siècle, ce n’est qu’une modeste maison noble qui passe aux Fresneau, et dont François Fresneau hérite de sa mère en 1751. Ancien ingénieur militaire en Guyane, découvreur des propriétés de l’hévéa et à ce titre surnommé le "père du caoutchouc", il fait construire en 1749 la Gataudière dont il dessine lui même les plans. Le château est resté dans la famille : sa fille l’a apporté en dot à François Chasseloup Laubat et il est actuellement la propriété du Prince Murat de Chasseloup Laubat, descendant direct de la famille impériale des Bonaparte et du roi de Naples.
On vient visiter le château ou y participer à une cérémonie familiale, faire une partie de paint-ball, vivre une aventure de chateaubranche dans les arbres du bois de la propriété.
Du 1er au 10 août, La Nouvelle-France est l’invitée des lieux, grâce la complicité de plusieurs associations : « Historium » et « Les sentiers de l’Histoire » pour « France et Nouvelle-France », la régionale de France-Québec «Pays rochelais-Québec » et l’association « XVIIIème, Siècle des Lumières ».
L’exposition de voitures hippomobiles vous accueille dans la cour devenue « Québec ». Le drapeau de la ville éponyme flotte.
Et là :
- Une exposition de documents et de maquettes de voiliers du XVIIIème siècle
- Des vidéos historiques
- Une initiation à l’écriture à la plume d’oie
- Une mosaïste de Villers Cotterêts propose une sensibilisation à son art. N’oublions pas que c’est à Villers-Cotterêts que François 1er, le 10 août 1539, ordonna l’usage unique du Français dans la rédaction des actes officiels :
- « CXI. Et pource que telles choses sont souventeffois ad-venues sur l'intelligence des motz latins contenuz esdictz arrestz, nous voulons que doresenavant tous arretz ensemble toutes autres procédeures, soyent de noz cours souveraines ou autres subalternes et inférieures, soyent de registres, enquestes, contractz, commissions, sentences, testamens et autres quelzconques actes et exploictz de justice, ou qui en dépendent, soyent prononcez, enregistrez et délivrez aux parties en langage maternel françois, et non autrement.
- Une petite soif ? Nos amis de Pays Rochelais-Québec vous proposent bières québécoises ou jus de canneberge, ainsi que d’autres boissons plus courantes sous nos longitudes.
- Nathalie Bon , couturière, costumière, corsetière, pourra vous habiller à la mode de l’époque de votre choix.
- Laurence Fédy, tisserande, fait une démonstration de tissage de lirette que les Québécois appellent « catalogne », le principe étant de tisser des bandes de tissu de récupération. Nous l’avions déjà rencontrée en 2007 lorsqu’une délégation de Saint-Sulpice était venue signer le pacte d’amitié avec Saint-Jean-d'Angély…
Nous sommes arrivés après la bataille de Fort Carillon, au sud du lac Champlain dans le sud du Québec. Les Français, sous les ordres du marquis Louis-Joseph de Montcalm, arrêtèrent l’assaut des « maudits Anglais », le 8 juillet 1758, mais nous avons pu rencontrer quelques soldats revenus au camp.
Ils sont vêtus des uniformes officiels de l’Armée du Roy, mais nous rappellent que faute de moyens (déjà….) ils s’habillaient avec ce qu’ils trouvaient sur place ; ainsi, certains portaient des tenues empruntées aux Indiens…. Les Abénakis étaient d’ailleurs leurs alliés. Ils n’ont malheureusement pas pu venir jusqu’à la Gataudière pour commémorer cette victoire.
Nous avons pu visiter la tente du marquis, dont la présence est signalée par un drapeau bleu foncé orné de trois fleurs de lys dorées. Dans sa tente, une écritoire, un peu de vaisselle, ses vêtements, ses armes, un crucifix, sa pipe et sa réserve de tabac à priser que certain jeune soldat nous dit avoir goûté !
A 3600, ils brisèrent l’assaut de 16000 britanniques. Les Anglais, étaient installés avec femmes et enfants.
Les Français, eux, étaient venus sans femmes. Nous apprenons que des filles du Roy sont à la Gataudière » pour choisir un mari. Ces pauvres jeunes femmes sortaient de couvents, où les conditions de vie étaient très dures. Elles avaient le choix entre rester au couvent ou sortir avec une petite dot à condition de trouver un mari dans la semaine suivant leur arrivée au Québec !
Dans les allées du parc du château, nous croisons marquises et marquis, petits princes. Jolis atours, mais peu compatibles avec notre style de vie actuel. La visite d’un moine est annoncée pour demain ; d’aucuns le reconnaîtront sans doute…
Une autre jolie rencontre avant de partir ; des daims se promènent dans leur enclos. Quelle douceur dans le regard de ce charmant cervidé aux bois de velours.
Si vous êtes dans le coin, allez faire un tour par le XVIIIème siècle et la Nouvelle-France ! Vous y passerez un moment agréable et y apprendrez sur les ancêtres des québécois actuels.
Flonigogne