• Marée noire en Louisiane, revue de presse du 3 août 2010

    Marée noire en Louisiane: le pétrole a-t-il disparu ?

     
    Des résidus de pétrole sur les côtes de la Louisiane, le 31 juillet.
     
    AP/Patrick Semansky
    Des résidus de pétrole sur les côtes de la Louisiane, le 31 juillet.

    La marée noire dans le golfe du Mexique serait-elle enfin terminée ? De nombreuses zones de pêche ont rouvert en Louisianne et presque aucune flaque de pétrole brut n'est visible depuis les avions qui survolent la région.

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    "D'abord, cette nappe n'est plus alimentée, explique Georges Peigné, directeur adjoint du Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (Cedre) à Ouest France. La fuite est, pour l'instant, stoppée avant le rebouchage définitif du puits. D'autre part, les quantités énormes de pétrole qui se sont déversées (...) ont fait l'objet de nombreux traitements en mer."

    "SOUPE TOXIQUE" SOUS-MARINE

    Sur les 780 millions de litres (4,9 millions de barils) de pétrole brut qui se sont échappés du puits, 127 millions de litres (800 000 barils) ont été récupérés, affirment les autorités américaines. Plus de 650 millions de litres se sont donc répandus dans la nature. Les conséquences écologiques à long terme de la catastrophe continuent de préoccuper les Américains, en particulier après la publication, samedi 31 juillet par le Congrès, de documents portant sur le recours aux dispersants destinés à "fractionner" la marée noire. Edward Markey, président démocrate d'une sous-commission sur l'environnement à la Chambre des représentants, a dénoncé lundi sur CNN le fait que ces produits chimiques aient été utilisés en quantité plus importante qu'autorisé et "quasiment quotidiennement", alors que les autorités recommandaient un usage limité.

    "Nous devons donc surveiller attentivement la 'soupe toxique' sous-marine que l'injection de ces produits chimiques dans un matériau déjà toxique, le pétrole, a provoqué", a souligné M. Markey. Selon BP et les autorités américaines, près de 7 millions de litres de ces dispersants ont été utilisés, mais M. Markey estime que ces chiffres doivent être "remis en question".

    Les autorités fédérales s'efforcent de leur côté de désamorcer la polémique. Dimanche, l'amiral Thad Allen, chargé de la lutte contre la marée noire par le gouvernement américain, avait assuré que les "dispersants n'ont été utilisés que quand ils étaient nécessaires" et sur ordre des autorités américaines et non de BP.

    Cependant, selon l'Agence américaine de protection de l'environnement, le mélange chimique de dispersants et de pétrole n'est pas plus toxique que le brut lui-même, contrairement à ce que beaucoup redoutent. Après avoir mené des tests sur les huit sortes de dispersants utilisés, l'Agence a indiqué lundi que ce mélange ne s'était avéré "généralement pas plus toxique pour les espèces (animales) testées que le pétrole lui-même". Mais ces dispersants sont-ils vraiment efficaces ? Si en surface, la marée noire n'est plus franchement visible, qu'en est-il réellement ? Et quels seront les impacts écologiques ?

    "UN COUP DE SOLEIL SUR UN PATIENT QUI A DÉJÀ LE CANCER"

    On ne peut pour l'instant le prévoir, mais pour certains le pire est à venir. Impossible non plus d'évaluer pour le moment quelle quantité de pétrole restera sous la surface de la mer. Selon James Cowan, océanographe, il reste des boulettes de goudron "de la taille d'un grain de sable". Mais, explique-t-il dans Libération mardi, ces dernières peuvent "ressurgir des dizaines d'années plus tard". De même la présence d'hydrocarbures dans l'eau aurait un impact à long terme sur l'écosystème : mortalité anormalement élevée, malformations. "Après l'accident de l'Exxon Valdez, en 1989 sur les côtes de l'Alaska, explique-t-il, on n'avait pas vu non plus beaucoup de poissons morts sur le coup, mais, vingt ans plus tard, les harengs ne se reproduisent toujours pas normalement."

    Les habitants du golfe du Mexique, dont la région avait été dévastée par l'ouragan Katrina en 2005, craignent d'être trop rapidement oubliés. Dans le Time de cette semaine, Paul Kemp, professeur à l'université de Louisiane, considère, lui, qu'au regard des 6 000 hectares de marais qui disparaissent chaque année dans la région, l'impact de la marée noire est comparable à celui "d'un coup de soleil sur un patient qui a déjà le cancer".

    Sylvie Chayette
     

    Marée noire : les Etats-Unis en état d'urgence

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    Marée noire : BP va tenter de cimenter son puits

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    Si le puits à l'origine de la pire marée noire de l'histoire des Etats-Unis ne crache plus de pétrole depuis le 15 juillet, BP doit maintenant s'assurer qu'il n'y aura plus jamais de fuite. Le groupe pétrolier a donc décidé de condamner le puits, en le cimentant, plus de cent jours après le début de la catastrophe. <btn_noimpr> </btn_noimpr>

    L'opération, baptisée «static kill», consiste à y injecter des matières solides et à le cimenter ensuite. «Aujourd'hui (lundi), nous allons effectuer les tests d'injection, nous allons évaluer les résultats, et faire les ajustements nécessaires», a expliqué le vice-président de BP Kent Wells.  «Puis nous effectuerons le static kill. Cela prendra toute la journée de demain. Cela pourrait même se poursuivre mercredi», a-t-il précisé.

    L'amiral Thad Allen, chargé de la lutte contre la pollution pour le gouvernement américain, avait indiqué dimanche qu'elle pourrait «débuter dès lundi soir». 

    L'étape suivante pour BP consistera à évaluer les dégâts causés au rivage. Les autorités américaines ont déjà fermé ou émis des avis sur une mauvaise qualité de l'eau sur près d'un cinquième des 253 plages de la Louisiane, de l'Alabama, du Mississippi et de la Floride.  

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    Le groupe BP tente d’en terminer avec la marée noire

    golfe du mexique | Sévèrement critiqué pour son utilisation massive de dissolvants, le groupe pétrolier va essayer dès aujourd’hui de cimenter le puits.

    © AP | Doug Suttles, un responsable chez BP, sur une plage nettoyée.
     


    Jean-Cosme Delaloye | 03.08.2010 | 00:05

    BP a baptisé l’opération «static kill». Après un test hier, cette manœuvre délicate doit débuter aujourd’hui pour tenter de boucher définitivement le puits de pétrole à l’origine de la marée noire. Elle consiste à injecter de la boue et du ciment dans le puits à plus de 5000 mètres de profondeur. «Il y a eu tellement de faux départs dans cette catastrophe que nous ne pouvons pas encore pousser un grand soupir de soulagement», affirme Edward Overton, professeur de sciences environnementales à la Louisiana State University.

    Dégâts exagérés?

    Plus de cent jours après le début de la catastrophe provoquée par l’explosion de la plate-forme Deepwater Horizon exploitée par BP, le «static kill» doit permettre de colmater une fuite contenue avec succès depuis deux semaines par un entonnoir posé sur le puits. Avec la disparation rapide du pétrole des eaux du golfe du Mexique, des scientifiques commencent à affirmer que les dégâts causés par la marée noire au large de la Louisiane ont été exagérés. «Je ne parlerais pas d’exagération, poursuit le professeur Ed Overton, un expert très sollicité par les médias américains. Une marée noire a des conséquences terribles à court terme, mais sur le long terme, elles sont limitées. Il reste du pétrole dans le golfe du Mexique, mais grâce à l’utilisation de dissolvants, il se désintègre assez rapidement.»

    Pas si toxique

    La question de l’utilisation massive de dissolvants pour empêcher la formation d’une nappe de pétrole crée la polémique aux Etats-Unis. Ce week-end, le représentant démocrate Ed Markey a parlé de «bombardement en masse» du golfe du Mexique. Paul Anastas, directeur adjoint de l’Agence américaine pour la protection de l’environnement (EPA) a défendu l’approche du gouvernement Obama qui a autorisé leur utilisation. Il a affirmé hier que les dissolvants maintiennent le pétrole loin des côtes de Louisiane et qu’ils sont moins toxiques que le pétrole lui-même. «Les dissolvants ont joué un rôle clé et je pense qu’Ed Markey a tort», a réagi Ed Overton.

    En fin de semaine dernière, la Louisiane a rouvert de larges zones du golfe du Mexique à la pêche après des tests prouvant, selon les autorités, que les poissons étaient propres à la consommation. «Le pétrole dissolu ne s’accumule pas dans la nourriture, affirme encore le professeur Overton. Le seul véritable risque que je vois est pour les huîtres. Mais quand on voit à quelle vitesse la nappe de pétrole se désintègre, je pense que l’utilisation de dissolvants a été encore une meilleure idée que ce que nous pensions au départ.»

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    BP critiqué pour l'utilisation importante d'agents dispersants

    Marée noire aux États-Unis

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    L'une des pires marées noires de l'histoire des États-Unis menace les côtes de la Louisiane. Suivez le développement de cette «catastrophe nationale» et ses conséquences désastreuses pour l'environnement. »

    Plateforme pétrolière entourée d'une nappe de pétrole sur... (Photo Dave Martin, AP)

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    Plateforme pétrolière entourée d'une nappe de pétrole sur le site de la marée noire du Deepwater Horizon, le 16 juillet dernier.

    Photo Dave Martin, AP

     

    Greg Bluestein
    Associated Press
    La Nouvelle-Orléans

    Alors que la pétrolière BP semble se rapprocher d'une solution définitive pour colmater la fuite dans le golfe du Mexique, des officiels environnementaux ont dû se défendre, dimanche, face à des allégations selon lesquelles ils auraient permis à l'entreprise d'employer des agents dispersants dont les conséquences sur l'environnement sont encore inconnues.

    La garde côtière a plusieurs fois permis à BP d'utiliser des milliers de litres de produits chimiques pour briser la nappe de pétrole et ce, malgré une directive émanant du gouvernement fédéral visant à limiter le recours à cette tactique, ont affirmé des enquêteurs du Congrès américain.

    Dans une lettre envoyée samedi, le représentant Edward Markey a indiqué que BP avait «bombardé les fonds marins à l'aide de ces produits chimiques avec l'assentiment de la garde côtière».

    L'amiral à la retraite de la garde côtière, Thad Allen, a réagi à ces affirmations dimanche, soutenant que les autorités fédérales chargées de la réglementation n'avaient pas ignoré les directives environnementales.

    «Certains commandants d'unités avaient l'autorité de permettre aux équipes de nettoyage d'utiliser davantage d'agents dispersants dans certains cas», a-t-il ajouté.

    De son côté, le chef des opérations de la société britannique, Doug Suttles, a répondu que l'entreprise avait agi en conformité avec un protocole élaboré conjointement par le gouvernement et par la garde côtière.

    De plus, la société a respecté les exigences émises par l'agence de protection environnementale (EPA), a ajouté un porte-parole de BP, Daren Beaudo.

    «Les agents dispersants ont été approuvés par l'EPA, et ils sont reconnus comme étant des outils efficaces pour lutter contre les marées noires», a soutenu M. Beaudo.

    Plus d'un mois après le début de la fuite de pétrole, le 24 mai, l'agence environnementale et la garde côtière avaient ordonné à BP de réduire de 75 pour cent la quantité de produits chimiques qu'elle utilisait.

    Mais dans les 48 jours suivants, la garde côtière a approuvé pas moins de 74 requêtes venant de BP, selon les documents étudiés par les investigateurs. Seules quelques-unes des demandes ont été refusées.

    «L'agence n'a pas accepté toutes les demandes de dérogation, a écrit l'EPA dans un communiqué. Par contre, elle estime que l'utilisation d'agents dispersants a été un outil essentiel afin de diminuer l'impact de la fuite de pétrole.»

    «Cela a empêché des millions de litres d'hydrocarbures d'atteindre le rivage et de causer encore plus de dommages aux écosystèmes fragiles, aux plages et à l'économie locale», dit le communiqué.

    Le dispersant chimique a servi à briser les nappes et à transformer le pétrole en petites gouttelettes.

    Malgré ses avantages, le produit pourrait cependant s'avérer létal pour les oeufs de fruits de mer et les larves, selon des experts. Et ses impacts à long terme demeurent inconnus.

    Les humains exposés à ces agents chimiques à long terme pourraient souffrir de troubles du système nerveux central, de problèmes sanguins, hépatiques ou pulmonaires, d'après les centres de prévention et de contrôle des maladies.

    «La question, c'est de savoir si l'avantage d'utiliser ces produits l'emporte sur les risques potentiels», estime Larry McKinney, directeur exécutif de l'institut de recherche sur le golfe du Mexique de l'Université A & M Corpus Christi, au Texas.

     

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    Dates-clés de la marée noire dans le golfe du Mexique

    LA NOUVELLE-ORLEANS (Etats-Unis) - Rappel des dates-clés de la marée noire dans le golfe du Mexique, au moment où doit commencer la cimentation du puits.

    --AVRIL 2010--

    - 20: Explosion, suivie d'un incendie, sur la plate-forme Deepwater Horizon à 80 km au large de La Nouvelle-Orléans: onze morts.

    - 22: La plate-forme, contenant 2,6 millions de litres de pétrole, coule.

    - 25: Le groupe britannique BP, exploitant de la plate-forme, annonce que du pétrole s'échappe du puits par 1.500 mètres de fond.

    - 28: Découverte d'une nouvelle fuite, portant à 800.000 litres le volume de pétrole se déversant dans la mer chaque jour. Cette estimation sera plusieurs fois relevée.

    - 29: Les premières nappes atteignent la Louisiane.

    --MAI--

    - 8: Tentative ratée de mise en place d'un "couvercle" sur la fuite.

    - 16: BP réussit à pomper du pétrole grâce à un tube inséré dans le puits, alors que d'énormes nappes de brut sont découvertes à grande profondeur.

    - 20: BP assure pomper 5.000 barils de brut par jour (800.000 litres), mais admet avoir sous-estimé la fuite.

    - 29: Echec de la tentative visant à cimenter le puits par l'injection d'un produit épais.

    --JUIN--

    - 1er: Ouverture d'une enquête judiciaire.

    - 3: BP parvient à poser un entonnoir sur le conduit qui permettra de pomper plusieurs milliers de barils de brut par jour.

    - 15: BP installe un second dispositif de captage permettant de brûler quotidiennement 10.000 barils de brut.

    - 16: Obama obtient de BP la provision de 20 milliards de dollars pour l'indemnisation des victimes.

    --JUILLET--

    - 4: Après avoir touché la Louisiane, le Mississippi, l'Alabama et la Floride, la marée noire atteint le Texas.

    - 12: Nouveau moratoire sur les forages jusqu'au 30 novembre, après l'annulation par la justice d'un précédent décrété par Obama.

    - 15: BP réussit pour la première fois à arrêter l'écoulement de pétrole à l'aide d'un entonnoir.

    - 27: Annonce du départ le 1er octobre du patron de BP, Tony Hayward, remplacé par l'Américain Bob Dudley.

    BP, qui a mis de côté une charge de 32,2 milliards de dollars, annonce une perte trimestrielle de 16,9 milliards de dollars.

    --AOUT--

    - 2: BP annonce que l'opération "static kill", censée condamner pour de bon le puits par l'injection de liquides, de matières solides, puis de ciment, commencera le 3 août.

    Les autorités américaines évaluent à 4,9 millions de barils, soit 780 millions de litres, le volume de brut et de gaz échappés du puits, dont 800.000 barils (127 millions de litres) ont été récupérés.

    (©AFP / 03 août 2010 16h09)

     

    C’est peut-être le début de la fin de la marée noire dans le Golfe du Mexique. BP lance, ce mardi, son opération de colmatage de la fuite de pétrole, plus de trois mois après l’explosion de la plateforme Deepwater Horizon. Une opération baptisée “static kill” qui consiste, si elle réussit, à injecter du ciment dans le puits pour arrêter l’hémorragie de brut.

    Cette marée noire est considérée comme la pire catastrophe accidentelle de l’histoire. Elle est près de 20 fois plus importante que celle provoquée par l’Exxon Valdez sur le littoral d’Alaska en 1989.
    780 millions de litres se sont échappés, dont un sixième seulement a pu être récupéré.

    La faune et la flore sont les premières à en payer le prix. Le pétrole s’est infiltré partout, c’est le constat dressé par Ocean Futures Society, une association fondée par le fils de Jean-Yves Cousteau.

    “Lorsque nous avons mené des recherches sur les côtes, on a trouvé des petits trous dans le sable. Si vous marchez sur le sable juste à côté, c’est spongieux, et du pétrole commence à sortir”, explique Matt Ferraro, plongeur en chef de l’association. En voici la démonstration sur les côtes de Louisiane.

    BP est également très critiquée pour l’utilisation massive de dispersants, répandus pour dissoudre le pétrole.

    Le directeur d’exploitation de la compagnie pétrolière s’est montré confiant. “Je mangerai du poisson issu du Golf du Mexique”, a déclaré Doug Suttles.

    La Louisiane a rouvert de larges zones à la pêche la semaine dernière, après des tests probants selon les autorités.

    Cette catastrophe a déjà coûté à BP et à l‘économie locale plusieurs milliards de dollars.

    Copyright © 2010 euronews

    Louisiane : mais où est passée la nappe de pétrole ?

    mardi 03 août 2010
    • Les nappes géantes se sont transformées en milliers de tachesde pétrole.

      Les nappes géantes se sont transformées en milliers de tachesde pétrole.

      Reuters

    La pollution déversée dans le golfe du Mexique n'est quasiment plus visible en surface.Grâce à l'action commune des dispersants, de la météo et de bactéries voraces. Mais tout n'est pas réglé.

    À l'intérieur des avions qui survolent le golfe du Mexique, scientifiques et garde-côtes scrutent la surface de la mer à la recherche d'une nappe de pétrole brut digne de ce nom. En vain. « On peut seulement voir des milliers de tâches très dispersées », confiait, la semaine dernière, l'amiral Thad Allen, chargé de la lutte contre la marée noire par le gouvernement américain. Sur certaines plages, on se baigne comme si rien ne s'était passé. En Louisiane, la pêche a été rouverte sur de larges zones.

    Alors où est passé ce fichu pétrole ? « D'abord, cette nappe n'est plus alimentée, explique Georges Peigné, directeur adjoint au Cedre (le centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux. La fuite est, pour l'instant, stoppée avant le rebouchage définitif du puits. D'autre part, les quantités énormes de pétrole qui se sont déversées (entre 400 et 700 millions de litres) ont fait l'objet de nombreux traitements en mer. »

    Entre deux eaux

    411 incendies ont été allumés pour brûler le pétrole, des centaines de bateaux écumeurs ont ratissé la zone et l'utilisation massive de dispersants chimiques a contribué à l'éclatement de la nappe composée d'un hydrocarbure très léger.

    Les fortes tempêtes qui ont secoué la zone ont également eu un effet de brassage du brut. « Un autre élément naturel a aussi joué un rôle important, poursuit Georges Peigné. Il existe des bactéries capables de digérer le pétrole, elles se sont multipliées sur la zone. » Voraces, elles ont apprécié l'arrivée massive et inopinée de cette manne. Dans l'eau, le pétrole « sert parfois d'engrais » et peut même favoriser la prolifération de certaines espèces.

    Alors tout est réglé ? Pas vraiment. L'utilisation massive de dispersants, composés notamment de solvants, n'est pas sans conséquences pour l'environnement. Les pêcheurs sont inquiets pour le devenir des larves de crevettes et de crabes, dont dépend leur prochaine saison de pêche.Dans les bayous de Louisiane, souillés par le pétrole, on s'inquiète du temps qu'il faudra pour nettoyer. Enfin, si la pollution n'est plus visible en surface, cela ne signifie pas qu'elle a complètement disparu. Pour certains chercheurs et océanographes, elle peut stagner entre deux eaux. Des analyses plus poussées vont être menées par l'Agence océanique et atmosphérique américaine.

    Aujourd'hui, BP doit lancer son opération Static kill. Destinée à condamner le puits endommagé, pour l'instant coiffé d'un dôme, elle va consister à injecter de la boue et du ciment. Mais il faudra ensuite boucher le fond du réservoir.

    Philippe LEMOINE.
     
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