• Bonjour tout l'monde !

    C'est enfin le printemps, et nous nous devions de le saluer, par quelques photos et poèmes.

    Juste pour le plaisir...

    Flonigogne

     

     
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  • Juste quelques photos et poèmes pour saluer le printemps...

    Flonigogne

    JOIE DU PRINTEMPS

    Toutes les fenêtres sont claires,

    Les prés sont pleins de primevères,

    On voit des nouveautés partout.

    Oh! regarde, une branche verte!

    Ses feuilles sortent de l'étui!

    Une tulipe s'est ouverte...

    Ce soir, il ne fera pas nuit,

    Les oiseaux chantent à tue-tête,

    Et tous les enfants sont contents

    On dirait que c'est une fête...

    Ah! que c'est joli le printemps!

    Lucie Delarue-Mardrus

     

    Pour faire le portrait d’un oiseau
    Jacques Prévert

    Peindre d'abord une cage
    avec une porte ouverte
    Peindre ensuite
    quelque chose de joli
    quelque chose de simple
    quelque chose de beau
    quelque chose d'utile pour l'oiseau.
    Placer ensuite la toile contre un arbre
    dans un jardin
    dans un bois
    ou dans une forêt
    se cacher derrière l'arbre
    sans rien dire sans bouger...
    Parfois l'oiseau arrive vite.
    mais il peut aussi bien mettre de longues années avant de se décider.
    Ne pas se décourager
    attendre
    attendre s'il faut pendant des années
    la vitesse ou la lenteur de l'arrivée de l'oiseau n'ayant aucun rapport
    avec la réussite du tableau.
    Quand l'oiseau arrive
    s'il arrive
    observer le plus profond silence
    attendre que l'oiseau entre dans la cage
    et quand il est entré
    fermer doucement la porte avec le pinceau
    puis
    effacer un à un tous les barreaux
    en ayant soin de ne toucher à aucune des plumes de l'oiseau.
    Faire ensuite le portrait de l'arbre
    en choisissant la plus belle de ses branches
    pour l'oiseau
    peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent
    la poussière du soleil
    et le bruit des bêtes de l'herbe dans la chaleur de l'été
    et puis attendre que l'oiseau se décide à chanter.
    Si l'oiseau ne chante pas
    c'est mauvais signe
    signe que le tableau est mauvais
    mais s'il chante
    c'est bon signe
    signe que vous pouvez signer.
    Alors vous arrachez tout doucement
    une des plumes de l'oiseau
    et vous signez votre nom dans un coin du tableau.

     

    Impression de printemps

    Il est des jours - avez-vous remarqué ? -
    Où l'on se sent plus léger qu'un oiseau,
    Plus jeune qu'un enfant, et, vrai ! plus gai
    Que la même gaieté d'un damoiseau.

    L'on se souvient sans bien se rappeler…
    Évidemment l'on rêve, et non, pourtant.
    L'on semble nager et l'on croirait voler.
    L'on aime ardemment sans amour cependant

    Tant est léger le coeur sous le ciel clair
    Et tant l'on va, sûr de soi, plein de foi
    Dans les autres, que l'on trompe avec l'air
    D'être plutôt trompé gentiment, soi.

    La vie est bonne et l'on voudrait mourir,
    Bien que n'ayant pas peur du lendemain,
    Un désir indécis s'en vient fleurir,
    Dirait-on, au coeur plus et moins qu'humain.

    Hélas ! faut-il que meure ce bonheur ?
    Meurent plutôt la vie et son tourment !
    Ô dieux cléments, gardez-moi du malheur
    D'à jamais perdre un moment si charmant.

    Verlaine.

     

    Le printemps

    Le printemps n'a point tant de fleurs,
    L'automne tant de raisins mûrs,
    L'été tant de chaleurs halées,
    L'hiver tant de froides gelées,
    Ni la mer a tant de poissons,
    Ni la Beauce tant de moissons,
    Ni la Bretagne tant d'arènes,
    Ni l'Auvergne tant de fontaines,
    Ni la nuit tant de clairs flambeaux,
    Ni les forêts tant de rameaux,
    Que je porte au coeur, ma maîtresse,
    Pour vous de peine et de tristesse.

    Pierre de RONSARD

     
     
    RONDEAU

    Le temps a laissé son manteau

    De vent, de froidure et de pluie,

    Et s'est vêtu de broderie,

    De soleil luisant, clair et beau.

    Il n'y a bête ni oiseau

    Qu'en son jargon ne chante ou crie :

    Le temps a laissé son manteau

    De vent, de froidure et de pluie.

    Rivière, fontaine et ruisseau

    Portent en livrée jolie

    Gouttes d'argent, d'orfèvrerie,

    Chacun s'habille de nouveau.

    Le temps a laissé son manteau.

    Charles d'Orléans

    (1391-1465)

     

     

  • PARTIR POUR QUÉBEC AVEC CINÉ-PASSION 17

    L’association Val de Boutonne-Louisiane-Québec était partenaire,  cette année encore, de Ciné-Passion en ce dimanche 7 mars à Saint-Jean-d'Angély au cinéma Éden.

    Le thème de cette année était : « Partir pour Québec ». La séance a été présentée par Claire Beunat, gérante de la salle.

     

     

    En première partie, le conteur Robert Amyot nous a régalés avec son spectacle « la dent du loup ».

    « Nous sommes au Québec, et c'est la nuit. Au retour d'une noce, un raccourci par la forêt s'impose… et tout commence. L'enfant devient le héros de l'aventure et part à la rencontre : d'Indiennes cent fois plus jolies que Pocahontas, de chansons à répondre rythmées, de percussions iroquoises, d'énormes cornemuses faites pour mener les loups, de la flore et la faune sauvage du Québec, de sa gastronomie de trappeur. »

    (source : http://www.amyot-le-conteur.com/)

     

     

     

    Voilà un prétexte pour nous emmener dans le monde de la forêt québécoise, mais aussi pour rencontrer les kippernappers (lutins gallois) transplantés par magie de l’autre côté de l’Atlantique.

    Ambiance québécoise assurée, avec la saveur de la langue aux expressions si poétiques, mais aussi la culture amérindienne, la faune : il est question de la « bête puante », la mouffette tant redoutée de tout québécois, des colibris qui viennent passer l’été dans les Laurentides. Le sens de la fête dans la cabane à sucre, les chansons à répondre, l’instrumentarium traditionnel, les bonheurs simples de ceux dont la vie est dure.

    Robert Amyot est issu d’une famille québécoise où, depuis le début du dix-septième siècle, chanter et « musiquer » font partie du quotidien. Fasciné par la France de ses ancêtres, il fut tout à fait naturel pour lui d’en venir à jouer, à "sonner" de la grande cornemuse bourbonnaise, celle décrite par George Sand…


     
     
    Il vit actuellement dans les Alpes. Comme tout québécois, il recherche ses racines, irlandaises, écossaises, galloises et françaises. Il découvre Saint-Jean-d'Angély et qu’un de ses ancêtres en est parti pour s’installer en Nouvelle-France.
     
     

    Au moment de l’entr’acte, l’association Val de Boutonne-Louisiane-Québec propose un apéritif québécois typique, le caribou (cocktail à base de vin, bourbon, sirop d’érable, épices), le temps d’une exposition photos pour donner une idée « visuelle » de cet immense pays qu’est le Québec.

    C’est l’occasion d’échanges au niveau du public. Ca discute ferme autour du verre. Certains y retrouvent des souvenirs, d’autres découvrent un pays inconnu pour eux.

    Ambiance chaleureuse et instructive pour tous.

     
     
     
     
     

    La deuxième partie est cinématographique, avec la diffusion d’un film québécois de 2009 réalisé par Ken Scott, « Les doigts croches ».

    Synopsis

    Pour perpétrer le « vol du siècle », Charles recrute les copains avec qui il a fait les 400 coups. Le soir du vol, la police rapplique et ils doivent rapidement procéder au plan B : ils se feront prendre, sauf l'un d'entre eux qui se sauvera avec 2 millions de $ canadiens.

    À leur sortie de quatre années prison, les voleurs sont estomaqués d'apprendre qu'ils recouvreront leur argent à deux conditions : ils doivent marcher 830 kilomètres, imitant les gens qui font le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, et doivent surtout avoir changé. Ces éternels délinquants devront, pour la première fois de leur vie, déployer de véritables efforts pour devenir d'honnêtes citoyens.

    (Source : Wikipédia)

    L’histoire se passe essentiellement en Espagne sur les routes de Saint-Jacques de Compostelle et non au Québec, mais impossible de s’y tromper : le style, l’accent et la langue sont bien là.

    Flonigogne

     

    Robert Amyot le conteur-cuistot


  • SUDOUEST.COM

    Jeudi 18 Mars 2010


    NÉRÉ.

    Élise chante Félix Leclerc

    Dans le cadre du Printemps des poètes en Pays des Vals de Saintonge, l'association Val de Boutonne-Louisiane-Québec organise un concert, vendredi 19 mars, à 20 h 30, à la salle des fêtes de Néré.

    Québécoise d'origine amérindienne, Élise Boucher-DeGonzague entremêle ses propres créations et des chants des Premières Nations aux oeuvres immortelles du père de la chanson québécoise.

    Parolière et compositrice, réunissant ses origines abénakises et ses racines françaises, elle fait lever le soleil sur le quotidien des Québécois, tout en évoquant les reflets sacrés des lunes amérindiennes.

    Humour et enchantement

    Accompagnée au piano par Jacky Le Poittevin, Élise propose une heure trente de rêve, d'humour et d'enchantement. Nul doute que les paroles de Félix Leclerc résonneront d'une couleur nouvelle sur le ciel de la Saintonge, demain soir.

    Rappelons qu'Élise Boucher-DeGonzague a eu l'occasion de chanter en lever de rideau des derniers spectacles, présentés par Félix Leclerc au Québec. Jean Dufour, qui fut l'agent de Félix Leclerc pendant la plus grande partie de sa vie artistique en Europe, est à l'origine de la tournée qu'Élise a entreprise, à son tour, à travers la France. Il déclare à son propos : « Musicienne inspirée, son enthousiasme, l'exceptionnelle pureté de sa voix et son profond respect de l'oeuvre m'ont immédiatement convaincu.

    Elle est ainsi devenue pour moi la meilleure interprète du répertoire de Félix Leclerc. Le public français ne résiste pas à son charme, son humour et l'émotion intense qui émanent de sa présence... Je crois pouvoir affirmer que Félix Leclerc en serait heureux. »

    Réservations : Association Val de Boutonne Louisiane Québec au 05 16 51 21 10 ou cyrille.grandcamp@sfr.fr ou www.elisechante.com

    Tags : Saintonge International Amérique du Nord Amérique néré Loisirs & Culture Pays Rochefortais


  • Bonjour tout le monde !

    Elise Boucher DeGonzague

    C'est demain vendredi 19 mars, à 20 h 30, à Néré qu'Elise Boucher DeGonzague chantera ses chansons, ainsi que des chants amérindiens ; elle puisera aussi dans le répertoire de ce grand chanteur québécois qu'était Félix Leclerc. Elle sera accompagnée au clavier par Jacky Le Poittevin.

    Le concert sera dédié à Michel Braud.

     

    Autre chose : vous avez la suite de la revue de presse "Xynthia" sur le blog.

    AlCaribou

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