• LE PRINTEMPS EST DE RETOUR

    Juste quelques images pour saluer le retour du printemps.

    Déjà un œuf a éclos dans le jardin. Le petit tourtereau a dû se claquer le bec !

    Les tondeuses à gazon reprennent du service...

    Les fleurs égaient le jardin de leurs belles couleurs...

    Les chats préfèrent les premiers rayons du soleil au feu de cheminée...

    Et les hérissons ont grand faim !


  • Dès que le printemps revient...


  • MICHÈLE PLOMER, DE MAGOG À SHENZHEN
    ENTRE MEMPHRÉ ET LE DRAGON CHINOIS

     
    Mardi 15 mars 2011. Michèle Plomer est à La Rochelle avec Corinne Tartare, vice-présidente  chargée de la cullture, dans le cadre d’une tournée organisée par France-Québec, dont elle vient de recevoir le prix littéraire pour son deuxième roman, HKQP. Elle est l’invitée de la régionale Pays Rochelais Québec.
     


    Michèle Plomer est québécoise, née dans l’arrondissement de Cartierville, à Montréal, d’une mère acadienne et d’un père d’origine britannique. Elle est avocate et linguiste de formation.

    Enfant, elle "tombe en amour" pour la Chine grâce à Hergé, dans « Tintin et le Lotus Bleu ». Elle a 9 ans. Pour son dixième anniversaire, son père lui demande dans quel restaurant elle souhaite aller manger : elle choisira un restaurant chinois, et ce sera le début d’une grande passion. Elle y découvre les décors, les couleurs, la nourriture, la musique qu’elle avait imaginés dans la bande dessinée belge. Hergé n’écrira d’ailleurs aucune aventure sur fonds de décor québécois. Ça aurait pu être « Milou et les Maringouins », ou « le Temple du Castor », ou encore « la Malédiction de la Mouffette », mais non, les muses ne se penchèrent pas sur son oreiller lors de son séjour sur les rives du Saint-Laurent. Dommage.

    Après des études de droit à l’université de Sherbrooke, elle commence une carrière d’avocate, et finit par s’envoler pour la Chine… pour trois mois. Elle y restera trois ans. Elle en reviendra changée, et, depuis, partage sa vie entre Shenzhen (ville située au nord de l’île de Hong-Kong, à l'une des extrémités du delta de la rivière des Perles), où elle étudie le mandarin et enseigne à l’université, et les Cantons de l’Est, à Magog, au bord du lac Memphrémagog, en Estrie. De son retour de Chine, elle a gardé une aversion pour la propriété individuelle : elle ne sera jamais propriétaire de son logement, et n’aura plus de voiture. Son amoureux l’héberge dans son appartement et l’emmène avec son char quand elle a besoin de se déplacer. Et puis il y a les transports en commun…


    Quand elle est à Magog, elle rêve de retourner à Shenzhen. Dès qu’elle est en Chine, elle s’ennuie à maudire de son cher Québec. C’est ainsi. Son cœur est partagé entre ses deux pays.

    C’est lors de son premier séjour en Chine qu’elle osera écrire son premier roman, sous le coude depuis huit ans : « Le Jardin sablier », largement récompensé.

    HKPQ. C’est le titre du roman qui vient d’être récompensé par France-Québec. Titre énigmatique. On peut traduire par « Hong-Kong/Province du Québec ». Il sera écrit lors des séjours à Magog.

    En voici le propos :

    « Une jeune femme quitte subitement le Québec après la noyade de son conjoint pour se retrouver à Hong-Kong. Dans les rues pavées à l'époque de dynasties anciennes avec un composé de sable, de coquillages et d'eau salée, surviennent des rencontres décisives : celle de Wang Xia, une jeune voleuse trempée de pluie qui confie à la narratrice une lettre destinée à sa mère introuvable. Puis celle de la chance, si chère aux Hongkongais qu'elle guide plusieurs de leurs décisions quotidiennes. Celle enfin d'un poisson d'un rose tendre et translucide comme un camée qui deviendra le centre d'une enquête. Dans la chaleur humide, l'esprit s'ouvre et se calme, et navigue bientôt vers le bonheur ».


    Donc, en ce mardi 15 mars, Michèle Plomer est à La Rochelle, ville hautement symbolique pour les descendants de ceux qui ont fait la grande traversée de l’Atlantique, il y a quatre siècles. Michèle Plomer hume l’air du vieux port,

    découvre les tours : la tour de la chaîne est surmontée d’un drapeau québécois, la tour Saint-Nicolas du drapeau tricolore français….

    Les gardiennes du port gardent encore les stigmates de Xynthia, venue les mordre il y a tout juste un an. La tour de la chaine héberge une exposition sur les premiers départs vers ce qui deviendra la Nouvelle-France ; tous les livres ont été noyés par la vague… Restons toutefois humbles par rapport à l’horreur de ce que vivent actuellement les japonais. Michèle Plomer aura la surprise d’être guidée dans la tour par Anne, une jeune québécoise qui étudie à l’université rochelaise, et qui connaît la tour comme sa poche, et bien contente d’entendre l’accent du pays (« ça fait du bien ! », dit-elle). Elles auront un échange intéressant, entre compatriotes, mais pas de la même génération. Du haut de la tour, vue imprenable sur le large et les îles charentaises : Ré, Oléron, Aix… En face, l’Amérique !


    Michèle Plomer nous explique son amour pour la vie citadine asiatique, et pour les grands espaces canadiens. Elle exhale la joie de vivre et l’envie de partager. Le repas qui suivra, dans le quartier du Gabut, sera d’ailleurs un moment de grande convivialité et d’échanges autour du Québec.


    Michèle Plomier écrit actuellement une trilogie, « les Dragonville ». Le premier tome, « Porcelaine », est déjà sorti. Il y est également question d’une Québécoise, de retour d’exil en Chine, ainsi que d’une femme-dragon et d’un homme à la beauté impériale dans le Hong Kong de 1910.

    Dans le lac Memphrémagog qui arrose Magog, vivrait un monstre marin, Memphré
    (voir la vidéo en cliquant ici)

    Peut-être s’agit-il de Ying-long, le dragon céleste, symbole d’énergie de bon augure, du renouveau éternel des saisons…

     

     
    Et à Hong-Kong, une jeune femme rencontre un poisson rose...

    Flonigogne

    PRIX LITTERAIRE 2011

    Réuni vendredi le 11 mars, le jury du Prix littéraire France-Québec a sélectionné les trois romans finalistes pour le prix littéraire France-Québec de l’an prochain.
     
    Il s’agit de :
    • Rivière Mekiskan (XYZ éditeurs) de Lucie Lachapelle,
    • La petite et le vieux (XYZ éditeurs) de Marie-Renée Lavoie
    • Attraction terrestre (Alto) d’Hélène Vachon.

  • Le Québec au Salon du Livre de Paris

    Avec Dany Laferrière pour président d’honneur, le Québec demeure fidèle au rendez-vous du Salon du Livre de Paris qui se tiendra du 18 au 21 mars.

    Plus de 70 maisons d’édition seront représentées par Québec Édition, comité de l’Association nationale des éditeurs de livres. Quelque 25 auteurs québécois seront en dédicace sur le stand (U31/X60) et prendront part, une nouveauté cette année, à un programme d’animations. Parmi eux, Dany Laferrière, prix Médicis 2009 pour L’énigme du retour, président d’honneur de cette présence québécoise 2011.

    Plusieurs entretiens seront animés par Manon Trépanier de la librairie Alire à Longueuil (Québec) et chroniqueuse pour l’émission culturelle et littéraire « La librairie francophone » sur France Inter. Au programme des animations, entre autres, une Soirée poésie pour la nocturne du vendredi 18 mars.

    Suite...


  • 1er plan : pont Jacques Cartier
    2ème plan : pont Reine Victoria
    3ème plan : pont Samuel Champlain
     

    Le centre-ville de Montréal et le pont Champlain

    «Risque d'effondrement partiel» du pont Champlain, dit un rapport d'experts

    Le pont Champlain est tellement fragile qu'il risque de s'écrouler et qu'il doit être remplacé au plus vite par un nouveau pont, soutiennent deux rapports d'experts remis à Transports Canada et obtenus en exclusivité par La Presse.

    «Il a été reconnu qu'il y a un risque d'effondrement partiel du pont, ou même d'un effondrement d'une travée (une partie du pont entre deux piliers)», indique un des deux rapports, rédigés par la firme Delcan et datés du 15 décembre dernier.

    Lire l'article

    André Noël et Bruno Bisson
    La Presse

    Nouveau pont Champlain: le fédéral refuse de s'engager

    Les autorités fédérales ont refusé, vendredi, de s'engager à appuyer la construction d'un nouveau pont en remplacement du pont Champlain, même si des rapports d'ingénieurs estiment qu'il est dans un état critique et que certaines de ses sections pourraient s'écrouler.

    Lire l'article

    Bruno Bisson
    La Presse

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