• Xynthia : revue de presse du 29 avril

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    La chorale a du coeur

      La chorale Arc-en-ciel débute son concert.  photo daniel bouges

    La chorale Arc-en-ciel débute son concert. photo daniel bouges

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    Suite au passage de la tempête Xynthia sur le littoral, dans la nuit du 27 au 28 février dernier et aux nombreux dégâts occasionnés, l'Office de tourisme du canton d'Archiac a décidé d'organiser un concert de soutien aux victimes, samedi dernier, en l'église de Saint-Martial-sur-Né, avec la chorale Arc-en-ciel.

    Ida Drouet, maire de la commune d'accueil, a ouvert la soirée en souhaitant la bienvenue à la chorale dirigée par Jean-Marc Prévost, chef de chœur.

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    C'est un programme très éclectique qui a été interprété, puisé dans les morceaux dans la liturgie orthodoxe, les negro-spirituals, Vivaldi, Mozart, Brel Aznavour. L'entrée était gratuite, mais une urne placée à l'entrée de l'église permettait de déposer le don de son choix.

    La périodicité des tempêtes imprévisible

    L'occurrence de 10 000 ans d'un phénomène comme Xynthia, évoquée par le Bureau des recherches géologiques et minières avait été mal comprise. Explications .

      Éric Chaumillon, en chemise à carreaux, constatant le recul de 
la dune à Saint-Trojan quelques jours après le passage de Xynthia.  
photo archives philippe baroux

    Éric Chaumillon, en chemise à carreaux, constatant le recul de la dune à Saint-Trojan quelques jours après le passage de Xynthia. photo archives philippe baroux

     

    «Le BRGM n'a jamais affirmé que l'occurrence d'un événement de l'ampleur de Xynthia est de 10 000 ans. » Selon Rodrigo Pedreros et son équipe du BRGM (1), les conclusions du rapport préliminaire sur la tempête du 28 février (« Sud Ouest du 21 avril) ont été mal interprétées. Une phrase notamment, prêtait à confusion « Si on extrapole le niveau de 4,5 mètres NGF (2) atteint à La Rochelle, cela correspondrait à une période retour proche de 10 000 ans ». Mais elle ne faisait que remettre en question la validité des méthodes statistiques pour calculer la fréquence possible d'un tel phéno- mène en la rendant farfelue. Le problème, c'est que certains sinistrés des zones noires résolus à rester chez eux l'ont prise au premier degré.

    « Attribuer cette période de retour de 10 000 ans par simple extrapolation statistique des données existantes serait absurde : les observations ne sont disponibles que sur une trop courte durée. Le BRGM n'a pas d'outils statistiques et n'a pas calculé la période de retour de l'événement Xynthia », poursuit Rodrigo Pedreros en précisant d'ailleurs ce qu'est « une période de retour » : « Si elle est de 100 ans, cela indique qu'elle a une chance sur 100 de se reproduire chaque année. Mais cela n'exclut pas que des faits de même nature ne reviennent pas plusieurs fois en 100 ans et même deux années successives ».

    Pas de modélisation

    Confirmation d'Eric Chaumillon, enseignant-chercheur à l'Institut du littoral de La Rochelle : « Nous n'avons pas de séries temporelles assez longues pour nous projeter au-delà de 100 ans. A Brest, nous pouvons remonter jusqu'au XVIIIe siècle. Mais c'est à Brest. Nous ne pouvons transposer l'historique brestois sur les côtes charentaises. Tout est différent ici. Nous travaillons avec toute l'équipe de l'institut et en étroite collaboration avec le Conseil général, à être capables de reproduire la fréquence possible des événements passés. Il nous faudra deux ou trois ans pour y arriver ».

    Selon Éric Chaumillon, si l'élévation du niveau de la mer et de la taille des vagues est une certitude, « on ne sait pas encore l'appliquer aux modèles climatiques globaux pour en tirer des conclusions pour l'avenir ».

    Pas question donc de modéliser, de dire aujourd'hui si Xynthia reviendra demain, après-demain, dans 10 000 ans ou jamais. En revanche, la montée des océans et l'urbanisation accélérée du littoral sont des faits avérés qui font que chaque événement climatique extrême aura des conséquences plus graves.

    « On travaille naturellement sur les archives historiques et sédimentaires. Et on se rend compte que de nombreux faits du même type sont déjà survenus. La rupture de la digue de La Faute a déjà eu lieu au XIXe siècle », poursuit le géologue rochelais.

    Il rappelle en outre, faisant référence au chiffre de 10 000 ans, qu'un contrôle astronomique du climat fait état d'une cyclicité de 20 000 ans pour les périodes glaciaires. La dernière remontant à 18 000 ans, il est probable qu'en 12010, la glace aura repris ses droits et les risques de submersion auront donc disparu. Les soucis seront ailleurs.

    (1) - Bureau des Recherches Géologiques et Minières

    (2) - Nivellement général de la France.

    Le stagiaires ne sont plus privés de mer

    Un point final vient d'être posé à la trêve hivernale prolongée par Xynthia. Les stages viennent de reprendre.

      L'interdiction de naviguer levée, les stagiaires se sont rués 
sur les bateaux.  PHOTO DR

    L'interdiction de naviguer levée, les stagiaires se sont rués sur les bateaux. PHOTO DR

     

    «La tempête Xynthia a prolongé la trève hivernale, mais nous sommes heureux de reprendre les activités. » Cyril Huet, président de l'École de Voile Rochelaise, a constaté avec bonheur que les enfants avaient également hâte de naviguer. Une centaine de stagiaires, à commencer par les collégiens de l'UNSS (Union nationale du sport scolaire), ont ainsi navigué samedi dernier, sous un grand soleil et le sourire aux lèvres.

    Un calendrier bien rempli

    Le report des activités lié au dysfonctionnement de la station d'épuration de Port Neuf, aura duré près de deux mois. « Cela constitue un préjudice en termes financiers », précise Dominique Le Guen, comptable de l'École de Voile Rochelaise.

    Une autre incidence : le regroupement des activités sur une durée moindre. Ainsi, pour la voile scolaire, les semaines seront plus denses. « Nous donnons la priorité aux établissements en zone sensible », confie Renny Ploquin, conseiller pédagogique de circonscription en charge de la voile scolaire pour les écoles de La Rochelle.

    Principe de précaution

    « Nous avons appliqué le principe de précaution », ajoute Cyril Huet qui, outre son statut de président, officie en tant que cardiologue dans la vie professionnelle. « Nous avons le souci prioritaire de protéger nos stagiaires : c'est une question de santé publique. »

    L'interdiction levée, les stagiaires se sont rués sur les bateaux : pas moins de 63 collégiens ont effectué une sortie en catamaran et en optimists dans le cadre de l'UNSS.

    Suivent cette semaine, les premiers écoliers de Claude-Nicolas et des Grandes Varennes, et les entraînements pour confirmer le statut de premier club catamaran de France.

    Quant aux plus jeunes sportifs, ils ont eu hier l'occasion de renouer avec la régate lors du critérium d'Optimist qui rassemblait l'ASPTT, la SRR (Société des Régates Rochelaises) et l'EVR. Une belle occasion d'inaugurer les 30 nouveaux optimists dont vient de se doter l'École de Voile Rochelaise.

     

    9 avril 2010 06h00 0 commentaire(s)

    Le référé « mesures utiles » imminent

    Emmanuel Tordjmann et Raphaël Romi, avocats parisiens du cabinet Lysias choisi par la Région pour défendre les intérêts des associations de sinistrés et des communes touchées par Xynthia, participaient hier après-midi à une réunion présidée par Françoise Mesnard, vice-présidente du Conseil Régional. Enjeux de la réunion : finaliser la démarche juridique collective pour déposer le plus vite possible un référé « mesures utiles » afin d'obtenir les pièces ayant permis d'établir le zonage. « Il s'agit de contraindre l'administration à fournir ces documents. Il est évident que la stratégie de l'État sera de jouer sur la pluralité des demandes. Nous allons, nous, proposer un front commun. Ces expertises, si elles existent, devraient pouvoir être obtenues une quinzaine de jours après le dépôt du recours », expliqua Me Emmanuel Tordjmann, demandant aux maires et responsables d'associations présents de se prononcer pour l'action commune séance tenante. Ce qui fut fait. Le recours collectif devrait donc être déposé avant la fin de cette semaine. La Région prendra en charge les frais de justice pour les associations. « Ensuite on pourra déposer un référé suspensif pour contester les zonages », précisa Emmanuel Tordjmann.

    « Et pour Charron, dont la plupart des habitants veulent partir ? » demanda un des participants. « Chaque commune est libre de participer ou non au second référé si les intérêts sont divergents ». La réponse se trouve d'ailleurs dans l'actualité puisque c'est aujourd'hui que la commune reçoit son avocat, Me Gilbert Collard.


     
     

    Rochefort lance le tourisme durable

    Au lendemain de Xynthia, le Pays Rochefort-Océan veut conjuguer tourisme et développement durable.

      Mardi, les professionnels du tourisme débattront au Palais des 
congrès.  photo archives thierry david

    Mardi, les professionnels du tourisme débattront au Palais des congrès. photo archives thierry david

    Si, depuis deux ans déjà, Rochefort réunit une centaine de professionnels afin de causer tourisme et développement durable, c'est un véritable label original que vise désormais la Communauté d'agglomération du Pays rochefortais (CAPR).

    Ainsi, mardi prochain, une table ronde spécialement consacrée au sujet devrait jeter les bases de ce projet, conçu pour différencier l'offre du pays « Rochefort-Océan » de celles de ses concurrents plus ou moins proches. « Des labels existent déjà aujourd'hui en France, mais peu de territoires ont lancé une démarche globale », explique-t-on dans l'entourage de Bernard Grasset, le maire de Rochefort, qui préside par ailleurs la CAPR. « Nous sommes ici au cœur d'une terre littorale préservée, avec notamment le siège de la Ligue de protection des oiseaux, la station de lagunage, le Conservatoire du littoral, le Forum des marais, le Critt horticole et de nombreux festivals. »

    Une vraie compétition

    Concrètement, les professionnels du tourisme - qu'il s'agisse des restaurateurs, des hébergeurs ou des responsables de sites ou de manifestations - sont tous conviés à contribuer aux différents ateliers programmés, mardi, au Palais des congrès. « Encore une fois, le développement durable, dans son activité touristique, apparaît aujourd'hui comme un atout non négligeable pour une clientèle de plus en plus exigeante. La question est donc simple, comment mettre en place une démarche de développement durable dans le cadre de son activité touristique ? Surtout au lendemain de la tempête Xyntia. »

    Un début de réponse, donc, mardi 4 mai, de 14 heures à 18 heures à l'auditorium du Palais des congrès.

    Contact à la CAPR : 05 46 82 18 79.

     

     
     
    jeudi 29 avril
     
     
     
    29 avril 2010 06h00 | Par Josette Duvigneau 0 commentaire(s)

    Joker en plein boom

     

      L'aubaine d'un nouveau marché pour M. Couturier (à gauche) et 
ses deux employés.  photo J. D.

    L'aubaine d'un nouveau marché pour M. Couturier (à gauche) et ses deux employés. photo J. D.

    La tempête Xynthia n'a pas fait que des malheureux. Elle a fourni aux établissements Joker l'occasion de s'affirmer, sur le marché de la literie de l'hôtellerie de plein air, en décrochant le contrat lié à l'appel d'offres pour le réaménagement (matelas, sommiers et accessoires) des camping-cars, caravanes et mobil-home du camping de Lanton, commune du bassin d'Arcachon sinistrée les 27 et 28 février dernier.

    Grâce son atelier de fabrication et à sa rapidité d'exécution, l'entreprise est la seule, malgré la compétition de plusieurs concurrents de l'Union européenne, à pouvoir répondre, dans des délais d'urgence, aux besoins de dimensions particulières de ce type de couchage. « Nous avons été repérés via notre site internet. Il n'a que deux ans mais il nous fait connaître et nous apporte des commandes sur tout le territoire national, dans un marché en pleine expansion », explique son responsable Christian Couturier.

    16 ans d'ancienneté

    L'enseigne fait partie du paysage de la zone commerciale Lehena où elle se dresse depuis plus de 16 ans. Du matelas mousse basique aux matelas spécifiques à garniture spéciale et élaborée, une vingtaine de modèles différents, de toutes marques et toutes dimensions, ainsi qu'une large gamme de produits adaptés aux besoins d'un sommeil de confort et de qualité, sont exposés dans le magasin de plus de 200 m². Literie classique ou électrique, matelas simple ou générique, pour ne pas choisir les « yeux fermés », le client est même invité à tester. « Notre mode d'approvisionnement nous permet d'avoir des prix largement concurrentiels avec les grandes marques. »

    Au fil des ans, Joker a su fidéliser sa clientèle en s'adaptant à sa demande et en élargissant l'atelier de fabrication à la réalisation de meubles sur mesure (tables de ferme, tables de monastère, vaisseliers et tous meubles sur plans ou mesures spéciales), en chêne de l'Allier ou de Normandie.

    Pour renforcer la communication et la confiance, chaque acquéreur reçoit à son adresse mail, les photos des différentes étapes de la réalisation de sa pièce. Et, pour assurer un service complet, Joker propose gratuitement la livraison sur toute la France, l'enlèvement et la mise en déchetterie de la literie usagée, mettant ainsi un maximum d'atouts de son côté. Contact : www.literie-joker.com

     
     
     
    Société

    Publié le 28/04/2010 à 19:04 Le Point.fr

    DÉGÂTS

    Tempête Xynthia : coût de 1,5 milliard d'euros pour les assurances

     

    AFP

    Tempête Xynthia : coût de 1,5 milliard d'euros pour les 
assurances

    Des tractopelles renforcent la digue de protection sur la commune de Loix, après le passage de Xynthia, qui a causé de nombreux dégâts © AFP

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    Les dégâts de la tempête Xynthia vont coûter 1,5 milliard d'euros aux assurances, a confirmé mercredi le président de la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA), Bernard Spitz, aux députés de la mission d'information parlementaire à l'Assemblée.

    "On a une répartition de l'ordre de 800 millions d'euros pour les effets du vent et 700 millions d'euros du fait des inondations", a détaillé la FFSA. Les aléas naturels sont couverts par les assurances contre les catastrophes naturelles, sauf les effets du vent, a-t-on rappelé.

    Par ailleurs, Bernard Spitz a annoncé : "Dans le cadre d'une maison démolie en zones noires, le remboursement se fera sur la base de la valeur de construction de la maison avant la tempête."

    Xynthia : le prix des biens situés dans les zones noires bientôt fixés par l'Etat

    La préfecture de Vendée a déclaré ce jeudi que l'Etat fera, dès la semaine prochaine, ses premières propositions de rachat à l'amiable aux propriétaires de maisons sur les communes de La Faute et de L'Aiguillon.


    Quelque 613 rendez-vous fixés, 109 visites déjà réalisés. Mandatés pour estimer la valeur des biens situés sur les communes de La Faute et L’Aiguillon que l’Etat entend racheter, afin d’éviter une nouvelle catastrophe dans les zones inondables de ces deux communes sinistrées lors de la tempête Xynthia, les experts des domaines ont apparemment bien avancé dans leur mission.

    "Les premières propositions d’acquisition seront faites la semaine prochaine", écrit la préfecture de Vendée dans un communiqué. L’Etat promet aux propriétaires concernés des "conditions exceptionnelles" : "l’acte de cession pourra être signé dans le délai d’un mois", assure ainsi la préfecture. De plus, l’Etat s’est non seulement engagé à payer les biens au prix du marché avant la tempête, mais à y ajouter deux indemnités. Une première, de l’ordre de 10%, destinée par exemple à couvrir les frais liés à l’acquisition d’un nouveau bien, sera versée quel qu’en soit l’usage qu’en fera son destinataire. La seconde devra permettre de couvrir des dépenses accessoires "comme les frais de déménagement".

    latribune.fr


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