• Xynthia, revue de presse du 28 juin 2010

     

     

     

     

    Le réseau télécom rétabli en temps record

    L'opérateur a loué la rapidité d'intervention après la tempête.

     Élus et responsables se sont rencontrés à la mairie.  Photo 
PATRICIA KELLER

    Élus et responsables se sont rencontrés à la mairie. Photo PATRICIA KELLER

     

    Bernard Uthurry a accueilli à la mairie les responsables « de l'opérateur historique », ses salariés, ainsi que les maires des villages durement touchés par la tempête Xynthia. Cette rencontre avait pour but de remercier tous les intervenants dont l'efficacité d'action et de rapidité a permis aux habitants d'utiliser à nouveau leurs lignes dans des délais plus que raisonnables.

    « Cette tempête a causé d'énormes dégâts sur les installations, surtout en vallée d'Aspe » déclarait le directeur régional, Gérard Krebs. « Je tiens ici à saluer, au nom de tous mes collaborateurs, la qualité du travail, mais aussi la relation étroite engagée avec les élus locaux, grâce à laquelle cette situation d'urgence s'est effectuée dans des conditions optimums. »

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    Performances

    Suite au passage de Xynthia, 2 500 lignes ont été coupées et près de 500 poteaux ont été endommagés, dont 50 dans chacune des communes de Bruges-Capbis-Mifaget et Issor. Le premier diagnostic a été établi dans les douze heures qui ont suivi. « Il n'aura fallu que quinze jours pour raccorder toutes les lignes, nous avons traité les problèmes d'une façon très efficace en lien étroit avec les élus, c'est d'ailleurs dans ce sens que nous voulons continuer à travailler », poursuivait le directeur.

    Les maires présents ont témoigné unanimement de leur satisfaction. La grande surprise vient du maire d'Issor, Jean-Jacques Cazaurang : « 100 piquets ont été arrachés, 60 km de voirie ont été déblayés en un temps record ». Même constat pour le maire de Bruges, « douze heures pour régler le maximum de problèmes ».

    Le sel poursuit son travail de corrosion

    Après les travaux d'urgence des lendemains de tempête, ERDF entame le changement de tous les transformateurs « noyés » le 28 février. Mais sans, pour l'instant, les rehausser en prévision d'autres submersions.

     Angoulins, vendredi après-midi : ERDF procède au changement du 
matériel du transformateur de la route de la Douane, victime de la 
corrosion par le sel.  agnès naveaux

    Angoulins, vendredi après-midi : ERDF procède au changement du matériel du transformateur de la route de la Douane, victime de la corrosion par le sel. agnès naveaux

     

    «L'inondation par l'eau douce, on connaissait. Par l'eau salée, c'est la première fois. » Hervé Pineau, directeur territorial d'ERDF (1) est prêt à sortir la calculette pour chiffrer le coût de l'opération lancée à Angoulins : « Un transformateur de ce type coûte 20 000 €. Il y en a 246 à changer. Faites le calcul. »

    Route de la Douane, à Angoulins, le poste transforme du 20 000 volts en 410. Le 28 février dernier, il a été noyé sous 1,30 m d'eau. « Grâce aux pompiers qui l'ont rincé abondamment, on a pu rétablir l'électricité très vite. Mais cela ne peut être que provisoire. Le sel est entré partout. La boue également. »

    ERDF entame donc son chantier géant d'après-tempête. « Notre objectif est d'avoir fini pour la fin de l'année. Ce ne sera pas facile, d'autant que, simultanément, on continue à détruire les anciens transformateurs qui contiennent du pyralène pour respecter les nouvelles normes environnementales. Mais il faut qu'on y arrive », poursuit le patron régional.

     

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    Electricité: temps de coupure de premier trimestre 2010
    Pannes d'électricité | 2010-06-28 10:59:00 | Administrateur 'Energie 2007'

    ERDF a publié sur son site la durée moyenne des coupures d'électricité du premier trimestre 2010, département par département. Le tableau publié compare ce temps de coupure à celui de la même période en 2009: les fortes disparités s'expliquent par trois événements climatiques majeurs: tempêtes Klaus et Quinten en janvier et février 2009, tempête Xynthia en février 2010. En janvier 2010, un épisode neigeux a également entraîné des coupures pour 140.000 usagers.
    Pour les trois premiers mois de l'année 2010, ce sont les départements du Loir et Cher (639 minutes de temps de coupure cumulé, soit plus de dix heures), de l'Indre (479 minutes, près de 8 heures), de la Charente-Maritime (396 minutes), de l'Indre-et-Loire (363 minutes), de la Vendée (232 minutes), du Cher (220 minutes) et du Loiret (206 minutes) qui ont été les plus frappés. On mesure ici l'impact de la tempête Xynthia, qu'il s'agisse de la façade maritime (avec les inondations en Charente maritime et Vendée) ou de la région Centre où seul le département d'Eure-et-Loir (70 minutes) a été - relativement - épargné par les rafales de vent.
    Quant aux départements les moins affectés par les coupures d'électricité, il s'agit essentiellement de départements urbains, où les réseaux sont en large partie enfouis: Paris (3 minutes), Seine Saint-Denis et Val de Marne (10 minutes). Les 13 minutes de temps de coupure du Var devraient singulièrement se dégrader avec la publication des chiffres du second semestre.

    Cliquez ici pour télécharger le tableau récapitulatif de la durée moyenne de coupure de janvier à mars 2010.
    Vous pouvez aussi consulter le tableau récapitulatif de la durée moyenne de coupure pour 2009 et 2008.

    Sur ces documents, le réseau amont signifie: réseau de transport.


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