• Xynthia, revue de presse du 26 juin 2010

    Des terrains pour les sinistrés de Xynthia

    Le conseil municipal d'Aytré envisage d'acquérir deux terrains de 2,6 et 5,5 hectares à l'est de la ville

     Le Conseil envisage d'acquérir deux terrains de 2,6 et 5,5 
hectares à l'est de la ville.  photo martin charpentier

    Le Conseil envisage d'acquérir deux terrains de 2,6 et 5,5 hectares à l'est de la ville. photo martin charpentier

    <script type="text/javascript"> var t_rss = new Array; t_rss[0]= new Array('http://www.sudouest.fr/charente-maritime/aytre','Aytré'); t_rss[1]= new Array('http://www.sudouest.fr/charente-maritime','Charente-Maritime'); t_rss[2]= new Array('http://www.sudouest.fr/environnement/tempete-xynthia','tempête Xynthia'); t_rss[3]= new Array('http://www.sudouest.fr/charente-maritime/sainte-marie-de-re','Sainte-Marie-de-Ré'); writeOutils(info_id,'http%3A%2F%2Fwww.sudouest.fr%2F2010%2F06%2F26%2Fdes-terrains-pour-les-sinistres-de-xynthia-125800-1238.php','Des+terrains+pour+les+sinistr%C3%A9s+de+Xynthia',t_rss,'defaut','Des terrains pour les sinistrés de Xynthia'); </script>

    Une réunion extraordinaire du conseil municipal s'est tenue lundi dernier afin d'autoriser le maire, Suzanne Tallard, à lancer la procédure d'acquisition de deux terrains sur le territoire de la commune. Ces emplacements de 2,6 et 5,5 hectares, situés à l'est de la ville, Avenue Edmond-Grasset et Chemin de Ronflac, seront proposés aux sinistrés de Xynthia désirant reconstruire à Aytré. Le maire a déjà pris langue avec les propriétaires et l'Établissement public foncier, chargé de l'acquisition, devait se prononcer jeudi sur la faisabilité du projet.

    Aytré, dans cette démarche, emboîte le pas à Charron et Port-des-Barques. Inutile de préciser que toutes les précautions ont été prises quand au choix des terrains, dans un souci d'anticipation des risques naturels et que tous deux se situent au-dessus de la cote de submersion de 4,50 m.

    <script language="JavaScript" type="text/javascript"> OAS_AD('Position1'); </script>

    Les sinistrés désirant vendre leurs maisons se sont jusqu'ici montrés satisfaits par les propositions de rachats de l'État, toujours au-dessus des prix du marché. Les terrains trouvés par la mairie sont certes un peu éloignés de la côte, mais paraissent trouver grâce aux yeux des futurs acquéreurs. Un autre emplacement, plus proche de la mer, au nord des Galiottes, avait leur préférence, mais restait inconstructible pendant au moins six ans à la suite d'une procédure lancée par la très active Association de protection du littoral rochelais.

    Des travaux pour le foot

    Restant dans le domaine des terrains, le Conseil a voté le même soir une décision touchant un tout autre domaine : le football. Après la montée du club en Division d'Honneur, des aménagements sont nécessaires afin de respecter les normes de la Fédération. Vestiaires à agrandir (de 12 à 25 mètres carrés), nouvelle main courante, tunnel de sortie des vestiaires, filets… Il s'agissait de valider le budget de 90 000 euros à engager pour les travaux (45 % pour la commune, 55 % en subventions extérieures).

    Un passeport pour les arts

    Enfin, poursuivant une démarche d'harmonisation globale face à la crise, le Conseil a décidé à l'unanimité l'adoption d'une modification des tarifs pour les écoles de danse et de musique, appliquant les barèmes de la Caisse d'allocation familiale (déjà utilisés pour les cantines ou le centre de loisirs). Une bonne nouvelle pour les foyers à revenus modestes, même si, rappelle Suzanne Tallard, « le frein pour l'adhésion à ces activités est plus souvent culturel que financier ».

    Les élus de l'agglomération rochelaise unis pour contester le zonage

    A l'unanimité, les élus de la Communauté d'agglomération ont pris hier une motion pour soutenir les sinistrés et contester la cartographie des zones à risque.

     Une étude sur le risque de submersion marine a été lancée.  Photo
 Pascal Couillaud

    Une étude sur le risque de submersion marine a été lancée. Photo Pascal Couillaud

    <script type="text/javascript"> var t_rss = new Array; t_rss[0]= new Array('http://www.sudouest.fr/environnement/tempete-xynthia','tempête Xynthia'); t_rss[1]= new Array('http://www.sudouest.fr/politique/maxime-bono','Maxime Bono'); t_rss[2]= new Array('http://www.sudouest.fr/charente-maritime/charron','Charron'); t_rss[3]= new Array('http://www.sudouest.fr/charente-maritime/la-rochelle','La Rochelle'); t_rss[4]= new Array('http://www.sudouest.fr/charente-maritime','Charente-Maritime'); t_rss[5]= new Array('http://www.sudouest.fr/politique/jean-louis-leonard','Jean-Louis Léonard'); writeOutils(info_id,'http%3A%2F%2Fwww.sudouest.fr%2F2010%2F06%2F26%2Fles-elus-de-l-agglomeration-rochelloise-unis-pour-contester-le-zonage-126081-4700.php','Les+%C3%A9lus+de+l%27agglom%C3%A9ration+rochelaise+unis+pour+contester+le+zonage',t_rss,'defaut','Les élus de l\'agglomération rochelaise unis pour contester le zonage'); </script>

    Al'unanimité, hier soir, en séance du Conseil communautaire, les élus ont adopté une motion de « contestation de la cartographie des zones classées à risque ». C'est également une motion de soutien aux communes concernées.

    En présentant ce texte, le président de la Communauté d'agglomération (CdA), Maxime Bono, a précisé qu'il en avait discuté avec le maire de Châtelaillon et député UMP Jean-Louis Léonard (absent hier soir) et qu'il était d'accord. Rappelons que le député PS Maxime Bono est président de la commission d'enquête parlementaire (Xynthia) et Jean-Louis Léonard, rapporteur. Maxime Bono considère que les communes sinistrées ont été « frappées deux fois ». Lors du passage de Xynthia et, ensuite, avec un zonage « surprenant ».

    <script language="JavaScript" type="text/javascript"> OAS_AD('Position1'); </script>

    « Évidemment, dit-il là où il y a danger avéré, on ne doit plus habiter. Mais seulement, là où il y a danger. Or, ce zonage, a été établi en deux jours. Aujourd'hui, les sinistrés reçoivent des courriers, aucune enquête à la parcelle ne sera réalisée tout de suite… On ne peut pas imaginer l'arrivée de bulldozers pour détruire une partie des communes ». La CdA apporte donc son soutien « à l'action menée par ces communes à l'encontre de décisions prises et confirme l'autorisation donnée à son président d'agir aux côtés des communes et si besoin d'ester en justice ».

    La submersion à l'étude

    Et si on reparlait de Xynthia ? Peu de temps avant la tempête, les élus de la CdA avaient pris la décision de faire réaliser une étude sur le risque de submersion marine, afin de l'intégrer désormais dans les documents d'urbanisme. Une mesure nécessaire en effet, plus personne n'en doute aujourd'hui. Une délibération en ce sens a été prise hier soir en séance publique. C'est le bureau d'études ISL de la ville d'Angers qui a été choisi. Il lui incombe d'établir un cahier des charges permettant de lancer un appel d'offres. Ensuite, le cabinet désigné devra établir un diagnostic sur les endiguements existants, définir les secteurs susceptibles d'être inondés en cas de submersion et faire des propositions pour réduire au maximum ce risque.

    À noter que l'État doit fournir des renseignements (marée de référence, etc.) qui ne seront donnés qu'en septembre.

    Cette décision avait été prise avant la tempête ; elle est maintenue. Mais depuis les ravages de Xynthia, Maxime Bono a demandé au préfet l'élaboration d'un PPRL (plan de prévention des risques littoraux) sur le territoire de l'agglomération. Il a obtenu une réponse favorable et une première réunion de travail s'est tenue jeudi matin.

    Avec les territoires voisins

    Dans ce cadre, il est prévu d'associer d'autres zones proches comme par exemple la partie charentaise de la baie de l'Aiguillon, Charron, la baie d'Yves…

    L'étude la CdA sera en fait intégrée à l'élaboration du plan de prévention des risques littoraux dont la décision de mise en œuvre relève de l'État. Ce qui permettra ainsi de bénéficier d'un concours financier de l'État pour l'étude en question, qui pourrait être de l'ordre de 50 % sur une somme de 200 000 euros.

    Désormais, pour évaluer le risque, on tient compte du phénomène Xynthia ainsi que du réchauffement climatique et de la montée des eaux.

    Rajeunir le bourg

     Les travaux d'aménagement du bourg débuteront fin 2010.  PH. P. 
V.

    Les travaux d'aménagement du bourg débuteront fin 2010.PH. P. V.

    Deux sujets ont dominé la réunion du dernier Conseil municipal. Ceux-ci concernent les usagers du réseau d'assainissement du lieu dit la Barrade et les futurs travaux d'aménagement du bourg.

    Lors de la réunion du Conseil municipal du 8 février 2008, les élus ont entériné un programme de convention d'aménagement du bourg. Ce programme a pris du retard, mais si tout va bien, la première des quatre tranches de travaux devrait débuter fin 2010 ou début 2011. Il concerne la route de Bordeaux jusqu'à hauteur de l'ancienne mairie.

    Ces travaux comprennent l'enfouissement des lignes, l'aménagement d'un îlot central avec traversés piétonne, des plateaux de ralentissement, ainsi que des trottoirs en tenant compte de zones de stationnements, et une piste cyclable. Coût : 1 000 000 euros environ, assorti d'une subvention prévisionnelle de 166 000 euros du Conseil général.

    À la Barrade

    Depuis le 4 juin, le nouveau réseau d'assainissement a été mis en service. Ainsi, le Conseil a décidé que tous les propriétaires d'immeubles du secteur raccordables au réseau d'assainissement seront désormais, à compter du 1er janvier 2011 assujettis au paiement d'une somme équivalente à la redevance d'assainissement et cela, jusqu'au raccordement de leur bâtiment au réseau, date à laquelle la redevance entrera en vigueur. Ces recettes seront inscrites au budget Régie eaux et assainissement à partir de l'exercice 2011.

    Par ailleurs, sachant que le comité des fêtes a alloué la somme de 500 euros aux sinistrés de la tempête Xynthia, la municipalité a décidé d'accorder à ces sinistrés, une somme équivalente.

     

    Les élus évoquent le cas des campeurs

     Trois des six jeunes écogardes qui se relaieront sur le terrain 
cet été sur l'île de Ré.  photo jean-pierre Bonnet

    Trois des six jeunes écogardes qui se relaieront sur le terrain cet été sur l'île de Ré. photo jean-pierre Bonnet

    Ambiance consensuelle chez les élus rétais pendant cette dernière réunion de la CdC de l'île de Ré avant la rentrée, ce jeudi. Il faudra attendre la fin septembre pour qu'une prochaine assemblée se tienne. L'impression fut très nette qu'après les secousses de ces six derniers mois, chacun espère, cet été, souffler dans sa commune et n'avoir qu'à célébrer les nombreuses manifestations estivales.

    Trois des six écogardes se présentèrent devant les vingt élus. L'occasion de rappeler leurs nombreuses tâches avec, en particulier, le contrôle et le recensement des campeurs sur les parcelles privées. Ce sujet se trouva, une nouvelle fois, débattu.

    Le feu inquiète

    Lionel Quillet, président de la CdC, confirma les arrêtés pris par trois communes (Loix, Rivedoux, La Couarde) interdisant les campeurs sur les zones ayant été recouvertes par les eaux. Les campeurs sur les parcelles privées y voient un prétexte, ce que démentent les élus concernés. Ceux-ci invoquèrent le fait que, souvent, à l'arrière de ces zones, se trouvent des maisons classées en zone noire. Tout en approuvant la démarche, Léon Gendre, maire de La Flotte, fit remarquer que le non classement de ces zones en « noir » est regrettable. Il lui fut répondu que les services de l'État en sont conscients et qu'un texte pourrait intervenir.

    Tirant les enseignements de Xynthia, les élus s'inquiètèrent égaement du risque de feu : « De nombreux campeurs sur parcelles privées séjournent dans les bois, notamment entre Le Bois-Plage et Sainte-Marie-de-Ré, si un incendie se déclarent nous seront dans une situation pire encore qu'avec la tempête ! » « Raison de plus pour faire respecter la loi ! », répondit le maire de La Flotte, qui rappella qu'il venait de gagner en appel et en cassation les dernières « expulsions » et qui se félicita que les élus rétais parlaient enfin d'une même voix sur ce sujet.

    Boucholeurs : le préfet doit fournir les documents

    Le tribunal ordonne la communication des documents utilisés pour le zonage.

     

    Commes les autres, l'association des Boucholeurs présidée par Michel Le Bozec a obtenu gain de cause devant le tribunal administratif de Poitiers.

    Le préfet de Charente-Maritime doit fournir dans un délai de 15 jours, l'ensemble des études et documents ayant servi à l'établissement de la cartographie des zones de danger, après le passage ravageur de la tempête Xynthia, dans les communes d'Yves et de Châtelaillon. Faute de communication des informations en question, une astreinte de 500 euros par jour a été prononcée à l'encontre de l'État. L'État doit également verser à l'association de sauvegarde des Boucholeurs la somme de 1 000 euros.

    Pour fonder sa décision, le tribunal a estimé qu'en raison des conséquences induites par ce zonage et « devant la confusion de l'expression publique et le manque d'intelligibilité des explications fournies », les sinistrés devaient disposer de ces éléments. Cette communication est considérée comme « utile à la sauvegarde des droits des adhérents de l'association ».

    ARS-EN-RÉ REFAIT SURFACE
    Quatre mois après Xynthia, Ré se prépare pour le grand rush de juillet. à l'image du Grenier à sel à Ars, dernier restaurant de l'île à rouvrir ses portes le week-end dernier.
    26.06.2010
    Éric FILLAUD | e.fillaud@charentelibre.fr

    L'été est enfin arrivé dans l'île de Ré. Les touristes aussi, qui patientent dans le bouchon sur la route qui longe la digue du Martray entre La Couarde et Ars. Circulation alternée: la reconstruction prendra encore de longues semaines. Sur les plages, Anglais ou Allemands rosissent avant de se regrouper devant les postes de télé, bière à la main, à l'heure d'une Coupe du monde.

    à Ars, à la terrasse du Grenier à sel, Fabrice Lucchini savoure sa papillote de cabillaud à l'ombre des oliviers. L'artiste est un fidèle des lieux. «C'est la deuxième fois qu'on le voit cette semaine. Il était là dès samedi midi pour le premier service de la saison. C'est vraiment sympa de sa part», apprécie Pascal Godin, patron et chef du restaurant.

    Avec son épouse Michelle, ils sortent enfin du tunnel. Près de quatre mois après cette nuit du 28 février à jamais gravée dans les mémoires. Xynthia. La mer qui balaie le port d'Ars et se déverse dans les rues. Plus d'un mètre d'eau par endroits. Le cauchemar. Les premiers jours en situation d'urgence. Les médias qui se précipitent. Le Grenier à sel, du moins ce qu'il en reste, fait la une de Charente Libre, se retrouve dans les colonnes du Journal du Dimanche, de VSD... Pascal Godin va témoigner sur le plateau de Guillaume Durand sur France 2, refuse les invitations de Canal+ et de Delarue. Puis retour à l'anonymat et à la galère du quotidien.

    «Rappeler qu'on est toujours là»

    Près de deux mois hébergé chez des amis avant de réintégrer un foyer juste habitable. Les travaux reprendront en octobre. L'urgence était ailleurs: rouvrir un restaurant dont il ne restait que les murs humides et le toit. Une course contre la montre entre paperasses, travaux et démarches administratives, qui a donc pris fin vendredi dernier avec la soirée d'inauguration.

    Quatre mois après Xynthia. Plus de deux mois surtout après la date d'ouverture initialement fixée au 1er avril. «On était les derniers de l'île à ouvrir», mesure Pascal Godin qui a toutefois retrouvé le sourire. Vendredi, près de 400 convives ont répondu à l'invitation. «Cette soirée d'inauguration, c'était important pour nous. D'une part pour remercier tout le monde pour les coups de main, mais aussi pour rappeler qu'on était toujours là...»

    Le message, qui fait aussi l'objet d'une pub en une du Phare de Ré, l'hebdo local qui trône dans toutes les salles d'attente du XVIe arrondissement de Paris, est passé. Dès le lendemain, premier jour de boulot pour une équipe de douze personnes encore incomplète à quelques jours du grand rush de juillet, ils ont servi 150 couverts. «Une bonne journée d'été.» à ceci près qu'il n'y avait quasiment que des habitués venus découvrir le «nouveau» restaurant. Le bleu et blanc rétais ont fait place aux gris, violet et parme. Ambiance plus exotique avec un mobilier importé de Bali par container et qui a patienté plusieurs semaines dans un gymnase d'Ars pendant les travaux.

    «Deux mois et demi de perte d'exploitation»

    «C'est un changement qui était prévu de longue date après quinze ans d'existence. Des gens pensent que Xynthia nous a aidés à refaire le restaurant... Xynthia nous a surtout empêchés d'ouvrir le 1er avril», grimace le restaurateur qui a vu défiler les longs week-ends de printemps en touriste. Une boule au ventre. Chômage technique pour le couple et leurs employés qui ont accepté d'attendre la réouverture sans aller voir ailleurs. «Ils nous ont même aidés à faire de la peinture ou de la maçonnerie. Ils ont été super car sans cela, je ne sais pas comment on aurait fait. Mais c'est tout de même deux mois et demi de perte d'exploitation.»

    Même avec la prise en charge de l'assurance, même avec les aides débloquées par le Département et la Région, via la chambre de commerce et d'industrie, «on sait déjà que ça va nous coûter très cher», souffle-t-il sans trop vouloir se retourner sur le passé: «Il s'est passé beaucoup de choses depuis, à commencer par les inondations dans le Var. Les gens ont zappé. On a même des touristes qui découvrent qu'il y a eu des inondations dans l'île!»

    Eté 2010: le bonheur près de chez soi pour les Français en vacances

    De Dominique AGEORGES avec les bureaux régionaux de l' (AFP) – Il y a 13 heures

    PARIS — Les vacanciers français trouveront encore cet été le bonheur près de chez eux, avec une nette préférence pour les cotes ensoleillées, tandis que les étrangers, qui avaient boudé l'Hexagone l'an dernier, semblent prêts à revenir.

    Globalement, la fréquentation s'annonce stable ou en légère progression par rapport à une année 2009 marquée par la crise et sauvée par le tourisme hexagonal, selon des données recueillies par les bureaux régionaux de l'AFP.

    L'an dernier, les arrivées de touristes étrangers en France ont accusé un repli de 6% (-17,3% pour les Britanniques) contre une baisse de 3,2% du nombre de touriste français.

    Les vacanciers auront cette année encore l'oeil rivé sur leur porte-monnaie pour réduire leur facture transports par exemple. Selon le baromètre Ipsos-Europ Assistance, 60% des Français ont ainsi annoncé leur intention de rester en France, soit une hausse de 6 points sur un an.

    La mer attire toujours autant: 37% des Français y partiront cet été, selon un autre sondage TNS Sofres.

    Destination phare, la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur évoque de "bonnes perspectives" pour cet été, la Chambre de commerce et d'industrie de Nice pronostiquant même "un été meilleur qu'en 2009".

    La Corse espère battre son record de l'an passé (3,2 millions de séjours, +6% par rapport à 2008) tout comme le Languedoc-Roussillon (103 millions de nuitées).

    Dans le Nord en revanche, le moral est en berne. De la Côte d'Opale à la baie de Somme, la tendance est à "une réduction des dépenses et des séjours plus courts".

    En Bretagne, la moitié des professionnels consultés se disent satisfaits des perspectives pour l'été, malgré des réservations poussives la première quinzaine de juillet.

    L'Aquitaine attend, comme l'an dernier, moins d'étrangers mais plus de Français.

    En dépit des ravages de la tempête Xynthia, le Comité de tourisme de Vendée parle de perspectives "stables ou en augmentation". En Charente-Maritime, après une avant-saison "maussade", l'été se "présente bien".

    Les Britanniques qui avaient fait défaut l'an dernier ne sont pas encore de retour dans le Limousin.

    En Normandie, les espoirs se portent sur l'ouverture d'une ligne aérienne entre Deauville et London-City pour enrayer la chute de 41,7% du nombre de nuitées des Britanniques depuis 2003.

    De Nice à Paris, la baisse de l'euro face au dollar est applaudie. "Ca va stimuler la reprise" du tourisme nord-américain, explique le comité régional du Tourisme Riviera-Cote d'Azur.

    "Une partie importante" des touristes étrangers à Paris utilise le dollar, rappelle le directeur général de l'Office de Tourisme de la capitale, Paul Roll, citant "Américains, Japonais, Russes, Brésiliens ou Chinois".

    La montagne devrait connaître une belle saison avec des taux de réservation dans les résidences de tourisme en hausse de 4% en Savoie et Haute Savoie.

    Le camping, toujours dans l'air du temps, restera une valeur sûre. La Fédération de l'hôtellerie de plein air table sur une hausse de 4 à 5% de la fréquentation.

    Aux Gîtes de France, l'optimisme est plus mesuré avec des réservations en hausse d'environ 1%, soit moins qu'en 2009 (+2%). Mais celles de dernière minute devraient assurer le remplissage.

    "Il faut rester serein, de plus en plus de personnes réservent très tard, voire même le vendredi pour le samedi", note Jean-Louis Dubrule, de Belambra (ex-VVF Vacances), numéro un des clubs de vacances en France, qui annonce une progression de 4% de son chiffre d'affaires à fin mai.

     


    Tags Tags : ,