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Xynthia : revue de presse du 17 mai 2010
Un ordre du jour intense a constitué le dernier Conseil municipal, mais ce sont les questions diverses et un point complémentaire qui ont captivé l'attention du public.
La tempête Xynthia
Point par point, Jean-François Négret, le maire, a énuméré le coût des dégâts causés par la tempête Xynthia, qui s'élève à 142 172,55 €, les réparations de routes, trottoirs, comptant pour moitié de cette évaluation. Les assurances ne remboursent pas les dommages occasionnés sur la voirie et Jean-François Négret a fait part de son inquiétude quant à ces charges qui handicapent lourdement les finances de la commune. « On parle de d'indemnisation du Conseil général, de l'État mais, à ce jour, les maires n'ont reçu aucune information sur l'aide aux communes. En attendant, nous sommes en difficulté », a indiqué Jean-François Négret. « Les travaux sont malgré tout en cours pour que la commune puisse accueillir les estivants, sans stigmates de la tempête », a indiqué Dominique Penot. La correspondance en amont n'ayant pas abouti, le maire a proposé de voter des mesures d'accélération et d'envoyer une demande officielle de subventions auprès de la Région, du Département et de l'État.
Pas de poste de gendarme
L'annonce d'absence de poste de gendarmerie cet été a également agacé Jean-François Négret qui a rappelé : « Le commandant André m'avait garanti que le poste de gendarmerie serait reconduit ; quinze jours plus tard, il m'annonce le contraire. De ce fait, les plaintes devront être déposées à Cozes, Royan ou Saujon []. De nouveau, il m'assure que 8 à 12 gendarmes devraient venir. En espérant que dans quinze jours il ne revienne pas sur sa décision [], les gardes mobiles pouvant être rappelés à tout moment. Ce n'est pas satisfaisant et je propose de faire part de notre mécontentement par courrier au député Jean-Claude Beaulieu, au président du Conseil général Dominique Bussereau et au préfet qui est le seul habilité à ouvrir ou fermer les postes saisonniers. C'est encore un recul des services de l'État et des services au public. »
De requêtes en recours pour les sinistrés d'Aytré
Réunion de l'association avec son avocat. Des actions en justice sont engagées et d'autres envisagées.
Au premier plan, l'avocat de l'association.photo Dominique Jullian
Trois requêtes devant le tribunal administratif de Poitiers déposées par l'association de sinistrés d'Aytré : un référé « mesures utiles » pour notamment demander au préfet de produire les éléments ayant servi à établir le zonage ; un référé solliciter la suspension du zonage ; un recours en excès de pouvoir pour demander au juge d'annuler ce zonage…
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7 mai 2010 09h23 | Par Kharinne Charov 0 commentaire(s) Un artiste kanak sculpte un tilleul à l'école de médecine de Rochefort
Un arbre totem pour la paix entre les peuples.
Hiandjing Pagou Banehote sculpte ce tilleul de l'école de médecine à l'effigie de son clan PHOTO KC
A travers ce festival qui offre une vision du Pacifique sud loin des clichés exotiques, Rochefort renoue chaque année avec les Antipodes. Car notre cité maritime a vu partir de nombreuses expéditions scientifiques au XVIIIe. Et les collections d'art océanien au musée Hèbre le montrent bien.
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La patate de l'île de Ré est de retour sur les étals
Avec la tempête Xynthia, les 25 producteurs de pomme de terre de l'île de Ré ont eu bien des soucis. Des terres ont été lessivées par l'eau de mer. Mais la récolte est là.
À la coop du Bois-Plage, il y a peu. Souvent, moins de 24 heures s'écoulent entre l'arrachage et la mise en vente.PHOTO C. G.
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17 mai 2010 09h03 | Par Kharinne Charov 2 commentaire(s) Xynthia : les sinistrés refusent l'enlisement de la situation
Le nouveau collectif de sinistrés de Xynthia a organisé une marche à l'île Madame pour que la situation ne s'enlise pas.
Franck Rateau, 79 ans (au centre), ne veut plus retourner dans sa maison. Il a marché hier sur la Passe-aux-Bœufs. PHOTO K. C.
Comme s'ils ne savaient plus à quel saint se vouer, quelque 200 habitants de Port-des-Barques se sont rendus hier au pied de la Vierge, au calvaire de l'île Madame. Non, ils n'ont pas brûlé de cierge ; non, ils n'ont pas imploré le ciel ; non, ils ne s'en sont pas remis à la volonté divine.
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Une soirée de basket pour les sinistrés
Les bénéfices iront aux Haïtiens et aux victimes de Xynthia.
Demain mardi, à 18 h 30, les filles de l'ASPTT La Rochelle rencontrent celles de Puilboreau puis, à 20 h 30, l'équipe première masculine de Rupella (N2) rencontre Saint-Clément-les-Baleines (N3). Deux matches de basket à la salle Gaston-Neveur, donc, mais pas seulement. Car la soirée (1) est avant tout destinée à aider les sinistrés du séisme en Haïti et de la tempête Xynthia sur le littoral charentais à remonter la pente.
C'est l'association Solidarité laïque qui est à l'initiative de cette soirée. Elle souhaite particulièrement aider le monde éducatif touché par ces deux drames : 1 000 euros de livres pédagogiques pour l'école Descartes, à Port-Neuf, 1 000 euros de tapis de sol et de livres pour l'école de Charron, un coup de pouce pour un projet de bibliothèque à l'école Notre-Dame à Port-au-Prince, un autre pour un centre d'insertion des filles de la rue en cours de création en Haïti.
Alain Robert, délégué départemental de Solidarité laïque, éducateur et ancien capitaine de Rupella, est l'artisan de cette soirée de sport et de générosité. Il rappelle que ces deux rencontres de basket se placent dans le cadre du programme mondial « Un but, l'éducation pour tous » lancé le 23 avril dernier au Sénégal.
(1) 5 euros l'entrée, gratuit pour les moins de 18 ans.
Tempête Xynthia: un coût de 500 à 600 millions d'euros pour les assureurs après réassurance
"Cette facture très lourde devrait très certainement se répercuter dans les cotisations", indique ce matin le quotidien économique les Echos qui dévoile ces chiffres
Juste après le passage de la tempête en Charente-Maritime (PHOTO ARCHIVES/ X.LEOTY)
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Le vrai coût de la tempête Xynthia pour les assureurs en France
[ 17/05/10 ]
Après réassurance, l'impact de cette tempête pour la profession devrait être de l'ordre de 500 à 600 millions d'euros, d'après une enquête des « Echos ». On peut s'attendre à des hausses tarifaires en assurances-dommages.
La tempête Xynthia de la fin février laissera des traces sur le littoral vendéen, mais aussi sur les comptes des assureurs. « Les Echos » ont enquêté auprès des principaux acteurs du marché, afin de connaître leur exposition précise à la tempête, le nombre de sinistres déclarés ou encore la répartition du coût entre dégâts liés au vent et dégâts liés à l'eau, ces derniers relevant du régime des catastrophes naturelles. Les dix acteurs interrogés constituent un échantillon représentatif, puisqu'ils représentent 331.090 déclarations de sinistres pour un coût cumulé de 1,2 milliard, soit 80 % à 97,5 % des estimations officielles.
Le coût global que ces derniers supporteront est en effet évalué pour l'heure entre 1,28 milliard et 1,5 milliard d'euros. La première estimation émane de Périls, société créée par des assureurs, réassureurs et courtiers européens pour agréger les données relatives aux catastrophes naturelles, la seconde de la Fédération française des sociétés d'assurances (FFSA), qui rapporte 800 millions d'effets liés au vent (53 % du total), et 700 millions d'effets liés à l'eau (47 %). A noter qu'il s'agit d'un coût brut, avant prise en compte de la réassurance publique - la Caisse centrale de réassurance (CCR) prend en charge 50 % des dégâts relevant du régime des catastrophes naturelles -et privée, c'est-à-dire du programme « tempête » souscrit tous les ans par chaque compagnie d'assurance.
Le coût des dégâts liés à l'eau
Quels enseignements tirer ? D'abord, le coût est logiquement concentré sur les plus gros assureurs dommages du marché. Les sept groupes les plus touchés - Covéa, Groupama, AXA, Allianz, Pacifica (Crédit Agricole), Macif et Maif, par ordre décroissant -représentent à eux seuls 1,09 milliard d'euros de dommages, soit 91 % de la valeur de notre échantillon.
Les sinistres moyens s'échelonnent entre 2.000 et 5.000 euros, selon les opérateurs, mais cette donnée reflète mal le fait que si l'essentiel des demandes d'indemnisation est concentré sur les dégâts liés au vent (87 % du total), ce sont les dégâts liés à l'eau qui coûtent le plus cher. Ainsi, dans notre échantillon, ces derniers représentent en moyenne 53 % du coût. A cet égard, les données diffusées par le Groupement des entreprises mutuelles d'assurance (Gema) sont éloquentes : sur 143.621 déclarations, seules 8 % sont liées aux inondations, mais ces dernières représentent 63 % du coût global pour les mutuelles, évalué à 385 millions d'euros. Il en ressort un sinistre moyen « tempête » de 1.080 euros, et un sinistre moyen « inondation » de 21.251 euros.
Dans plus de 80 % des cas, ce sont les habitations qui ont été touchées. Les assureurs nous ont fait état d'une faible proportion de dégâts sur les autos (entre 5 % et 11 % du total des déclarations). Quelques exploitations agricoles et commerces ont également été frappés. « Contrairement à ce qui avait été observé lors du passage de Klaus début 2009, peu de forêts, d'usines ou de supermarchés ont été touchés cette fois-ci », observe un assureur.
Cycle de hausses
Enfin, le vrai coût pour les assureurs dépendra de l'effet tampon effectivement joué par la réassurance. Quatre groupes ont accepté de nous communiquer leur exposition nette : Xynthia coûtera 51,6 millions d'euros à la Maif, 150 millions environ à Covea, entre 35 et 40 millions à Generali, et 192 millions à Groupama. Sur la base de ces observations, le coût net ressort donc entre 50 % et 75 % du coût brut. « Sur la partie tempête, la rétention (la partie gardée par les assureurs) s'échelonne en général entre 30 % et 50 %, tandis que sur la partie inondation, la réassurance est de 50 % », indique un assureur. Au total, les assureurs devraient a minima supporter 40 % du coût, soit un impact net prévisible de l'ordre de 500 à 600 millions d'euros pour la profession.
Cette facture très lourde devrait très certainement se répercuter dans les cotisations. « Les événements climatiques ne sont pas en eux-mêmes générateurs d'évolution tarifaire, parce qu'ils sont bien réassurés et que nous pouvons jouer sur la mutualisation », affirme cependant un mutualiste. Sauf que Xynthia est survenu moins d'un an après une autre tempête majeure, Klaus, qui a sérieusement entamé les résultats techniques 2009, et dans un contexte de forte remontée de la sinistralité en assurance automobile. Circonstance aggravante, les assureurs ne peuvent plus compter sur les produits financiers pour abaisser des ratios combinés (sinistres et frais rapportés aux primes) souvent supérieurs à 100 %.
Claude Tendil, le PDG de Generali France (« Les Echos » du 23 mars) ou Roger Iseli, le directeur général de la Macif (« Les Echos » du 14 mai), annoncent tous deux l'entrée dans un cycle de hausse des prix.
GÉRALDINE VIAL ET LAURENT THÉVENIN
Xynthia: coût de 500 à 600 millions EUR pour les assureurs après réassurance
AFP | 17.05.10 | 03h15
La tempête Xynthia devrait coûter, après réassurance, entre 500 à 600 millions d'euros aux assureurs français, indique lundi le journal économique Les Echos, qui a interrogé "dix acteurs" du secteur constituant "un échantillon représentatif".
Ces acteurs "représentent 331.090 déclarations de sinistres pour un coût cumulé de 1,2 milliard, soit 80% à 97,5% des estimations officielles", précise le quotidien.
Pour le moment, "le coût global" que supporteront les assureurs est évalué à 1,28 milliard d'euros par Périls, une "société créée par des assureurs, réassureurs et courtier européens pour agréger les données relatives aux catastrophes naturelles", selon Les Echos. De son côté, la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA) avance le chiffre de 1,5 milliard, dont "800 millions d'effets liés au vent" et "700 millions d'effets liés à l'eau".
Mais "il s'agit d'un coût brut, avant prise en compte de la réassurance publique - la Caisse centrale de réassurance (CCR) prend en charge 50% des dégâts relevant du régime des catastrophes naturelles - et privée", souligne Les Echos.
En fait, "le vrai coût pour les assureurs dépendra de l'effet tampon effectivement joué la réassurance", explique le journal, qui conclut après enquête que "les assureurs devraient a minima supporter 40% du coût, soit un impact net prévisible de l'ordre de 500 à 600 millions d'euros pour la profession".
Et "cette facture très lourde devrait très certainement se répercuter dans les cotisations", prévient Les Echos.
Lors de son passage dans la nuit du 27 au 28 février, la tempête Xynthia avait fait 53 morts en Vendée et en Charente-Maritime.
Le mardi 18 mai, à 20h le stade Henri-Desgrange, à La Roche-sur-Yon, accueillera un match de gala, entre une équipe de professionnels et celle du Stade Brestois, tout nouveau promu en Ligue 1. La recette du match permettra d’accompagner financièrement une soixantaine d’élèves victimes de Xynthia. Les organisateurs attendent de 40 000 à 60 000 €. L’entrée sera fixée à 5 € (tarif unique). Cette rencontre est à l'initiative de Sébastien Pauvert, gardien de Fontenay, et Nicolas Savinaud. Da Rocha, Le Lan, Quint, Delhommeau, Leroy, Ramé et Pagis notamment devraient participer à l'événement au sein d'une sélection qui sera coachée par Christian Gourcuff. Une vente de maillots dédicacés de Lloris, Toulalan, Gourcuff sera également organisée sur www.solidarite-vendee.org
Montant maximal des subventions accordées pour les acquisitions amiables de biens sinistrés par la tempête Xynthia
Suite à la tempête Xynthia, le Gouvernement a classé plusieurs zones du territoire de Vendée et de Charente-Maritime en "zone noire", c'est-à-dire là où il existe des risques mortels, afin d'empêcher la construction et la reconstruction de logements d'habitation dans des lieux particulièrement risqués en cas de fortes intempéries.
Afin que les particuliers propriétaires ne se trouvent pas pénalisés par cette décision, ni démunis, l'Etat a décidé que la décote de vétusté d'un logement - appliquée normalement par les assureurs dans le cadre des procédures d'indemnisation lorsque le logement est reconstruit ailleurs - ne concernerait pas les habitations sinistrées suite à la tempête Xynthia, situées dans les "zones noires".En outre, le rachat du bien, y compris le foncier, doit se faire à la valeur établie par les Domaines, sachant que cette estimation est faite sans tenir compte du risque. La valeur vénale d'un bien immobilier correspond au prix le plus probable auquel ce dernier pourrait se vendre dans un lieu et à un moment déterminés. Les Domaines la détermine en fonction des mutations les plus récentes intervenues dans un même secteur géographique sur des biens similaires.
Selon l'arrêté du 28 avril 2010, le montant des subventions accordées par le fonds de prévention des risques naturels majeurs, au titre de l'acquisition amiable, par une commune, un groupement de communes ou l'Etat, de biens à usage d'habitation ou de biens utilisés dans le cadre d'activités professionnelles relevant de personnes physiques ou morales employant moins de 20 salariés, est fixé dans la limite de 240.000 euros par unité foncière acquise.
Ainsi, entre l'argent versé par le fonds de prévention des risques naturels majeurs et le montant perçu par le sinistré provenant de son assurance au titre de l'évaluation des dégâts, le sinistré devraient recevoir une indemnité correspondante à l'évaluation des Domaines.
Rappelons que les personnes devant être relogées devraient bénéficier d'un accompagnement personnalisé.
L'Humanité
Marche pour les victimes de Xynthia
Une marche silencieuse regroupant quelque 200 personnes s’est déroulée samedi après-midi à La Faute-sur-Mer (Vendée) en mémoire aux 29 victimes de la tempête Xynthia. « Les problèmes matériels de zonage, c’est une chose, mais il faut également toujours penser aux personnes décédées », a expliqué à l’AFP Renaud Pinoit, de l’association des victimes des inondations de La Faute-sur-Mer (Avif).
Tags : xynthia, revue de presse du 08 mai 2010