• Xynthia, revue de presse du 11 septembre 2010

     

     

     

     

    Après Xynthia, le test des grandes marées

    France Info - 8 septembre 2010

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    Près de six mois après la tempête qui a coûté la vie à 47 personnes, principalement en Vendée et Charente Maritime, ces départements sont en alerte. Les grandes marées d’équinoxe débutent ce soir, avec de forts coefficients prévus jeudi et vendredi. Un test grandeur nature des travaux réalisés sur les digues après la catastrophe.

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    Une course contre la montre. Depuis les dégâts causés par Xynthia, près de 75km de digues, 120km de côtes dunaires et 45km de côtes rocheuses devaient être réparées. Avec comme date butoir, ces fameuses grandes marées dont les plus forts coefficients culmineront vendredi à 116. Mission accomplie, selon le préfet de Vendée Jacques Brot qui estime "être relativement rassuré" à l’approche de cette date fatidique.

    Même sérénité du côté du préfet de Charente-Maritime. Henri Masse a indiqué que "c’est un phénomène de grandes marées saisonnières avec une météo relativement calme, je n’ai pas d’inquiétude, seulement il faut s’assurer qu’il n’y a pas d’inondations" . "Il n’y a pas de risque humain, on s’est assuré que les digues ont été bien restaurées. On n’a pas d’inquiétude mais on veille", a-t-il ajouté.

      Difficile toutefois de rassurer la population.  Renée qui habite à l’Aiguillon-sur-mer avait vu 50 centimètres d’eau dans sa maison  (0'51")
       

      Tout a été mis en oeuvre pour protéger les habitants explique Frédéric Rose, le directeur de cabinet du préfet de la Vendée  (0'47")
       

    Les grands moyens ont été réunis après le passage de Xynthia pour éviter une nouvelle catastrophe. 30 millions d’euros ont été investis dans les travaux d’urgence, l’Europe annonçant début septembre accorder sur ses fonds régionaux 35,6 millions d’euros pour aider aux opérations.

    Mais le littoral restera sous haute surveillance pendant ces deux jours. Messages de prudence à l’attention de la population, centre du SDIS en alerte et surveillance du littoral par hélicoptère, rien n’a été oublié. Le Préfet de Vendée a même annoncé sa présence dès mercredi soir sur le terrain, dans les communes les plus touchées par Xynthia.

     

     

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    Grandes marées : le littoral vendéen et charentais sous surveillance

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    09.09.2010, 08h56 | Mise à jour : 09h28

    Depuis Xynthia et son terrible bilan humain, les habitants du littoral sud-vendéen et charentais ont les yeux rivés sur les flots à l'approche de grandes marées. Celles d'équinoxe, dont les plus forts coefficients sont attendus ce jeudi et ce vendredi, sont les plus impressionnantes. Les digues construites pour y faire face vont-elles tenir ? Les préfectures de Vendée et de Charente-Maritime ont mis en place un dispositif de vigilance. <btn_noimpr> </btn_noimpr>

    Dans les deux départements, les municipalités concernées organiseront une surveillance du littoral par hélicoptère. Les coefficients de marées les plus importants sont attendus jeudi (113 le matin, 115 dans l'après-midi) et vendredi (116 le matin et 114 l'après-midi).

    Un hélico pour évaluer la résistance des travaux

    En Charente-Maritime, la préfecture a annoncé jeudi soir «un survol du littoral à marée haute (...) pour évaluer la situation des défenses de côte». «Des consignes de vigilance sur le littoral ont été données aux forces de l'ordre et aux pompiers et un message de prudence à l'attention de la population a été transmis aux maires du littoral», a-t-elle ajouté.

    Le préfet Henri Masse a assuré que «c'est un phénomène de grandes marées saisonnières avec une météo relativement calme, je n'ai pas d'inquiétude, seulement il faut s'assurer qu'il n'y a pas d'inondations». «Il n'y a pas de risque humain, on s'est assuré que les digues ont été bien restaurées. On n'a pas d'inquiétude mais on veille», a-t-il ajouté.

    Le préfet présent sur les digues en Vendée

    En Vendée, la préfecture a organisé la mise en alerte des services municipaux et techniques des communes concernées, de la direction départementale des territoire et de la mer, des pompiers, ainsi que des patrouilles sur les digues aux heures de grande marée. Un hélicoptère de la sécurité civile doit également être affrété pour la surveillance du littoral et les onze centres de secours du SDIS du littoral sont en alerte.

    Le préfet de Vendée Jean-Jacques Brot, déjà présent mercredi soir à l'Aiguillon-sur-mer, sera jeudi soir sur les digues du marais poitevin et vendredi 10 septembre à la Faute-sur-Mer. Des membres du corps préfectoral vendéen seront répartis sur l'ensemble du littoral du nord au sud de la Vendée.

    Dans la nuit du 27 au 28 février, une cinquantaine d'habitants avaient été victimes des inondations provoquées par Xynthia, principalement en Vendée et en Charente-Maritime.

    Depuis Xynthia et son terrible bilan humain, les habitants du littoral sud-vendéen et charentais ont les yeux rivés sur les flots à l'approche de grandes marées. Celles d'équinoxe, dont les plus forts coefficients sont attendus ce jeudi et ce vendredi, sont les plus impressionnantes. Les digues construites pour y faire face vont-elles tenir ? Les préfectures de Vendée et de Charente-Maritime ont mis en place un dispositif de vigilance. <btn_noimpr> </btn_noimpr>

    Dans les deux départements, les municipalités concernées organiseront une surveillance du littoral par hélicoptère. Les coefficients de marées les plus importants sont attendus jeudi (113 le matin, 115 dans l'après-midi) et vendredi (116 le matin et 114 l'après-midi).

    Un hélico pour évaluer la résistance des travaux

    En Charente-Maritime, la préfecture a annoncé jeudi soir «un survol du littoral à marée haute (...) pour évaluer la situation des défenses de côte». «Des consignes de vigilance sur le littoral ont été données aux forces de l'ordre et aux pompiers et un message de prudence à l'attention de la population a été transmis aux maires du littoral», a-t-elle ajouté.

    Le préfet Henri Masse a assuré que «c'est un phénomène de grandes marées saisonnières avec une météo relativement calme, je n'ai pas d'inquiétude, seulement il faut s'assurer qu'il n'y a pas d'inondations». «Il n'y a pas de risque humain, on s'est assuré que les digues ont été bien restaurées. On n'a pas d'inquiétude mais on veille», a-t-il ajouté.

    Le préfet présent sur les digues en Vendée

    En Vendée, la préfecture a organisé la mise en alerte des services municipaux et techniques des communes concernées, de la direction départementale des territoire et de la mer, des pompiers, ainsi que des patrouilles sur les digues aux heures de grande marée. Un hélicoptère de la sécurité civile doit également être affrété pour la surveillance du littoral et les onze centres de secours du SDIS du littoral sont en alerte.

    Le préfet de Vendée Jean-Jacques Brot, déjà présent mercredi soir à l'Aiguillon-sur-mer, sera jeudi soir sur les digues du marais poitevin et vendredi 10 septembre à la Faute-sur-Mer. Des membres du corps préfectoral vendéen seront répartis sur l'ensemble du littoral du nord au sud de la Vendée.

    Dans la nuit du 27 au 28 février, une cinquantaine d'habitants avaient été victimes des inondations provoquées par Xynthia, principalement en Vendée et en Charente-Maritime.

     

     

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    Depuis Xynthia et son terrible bilan humain, les habitants du littoral sud-vendéen et charentais ont les yeux rivés sur les flots à l'approche de grandes marées. Celles d'équinoxe, dont les plus forts coefficients sont attendus ce jeudi et ce vendredi, sont les plus impressionnantes. Les digues construites pour y faire face vont-elles tenir ? Les préfectures de Vendée et de Charente-Maritime ont mis en place un dispositif de vigilance. <btn_noimpr> </btn_noimpr>

    Dans les deux départements, les municipalités concernées organiseront une surveillance du littoral par hélicoptère. Les coefficients de marées les plus importants sont attendus jeudi (113 le matin, 115 dans l'après-midi) et vendredi (116 le matin et 114 l'après-midi).

    Un hélico pour évaluer la résistance des travaux

    En Charente-Maritime, la préfecture a annoncé jeudi soir «un survol du littoral à marée haute (...) pour évaluer la situation des défenses de côte». «Des consignes de vigilance sur le littoral ont été données aux forces de l'ordre et aux pompiers et un message de prudence à l'attention de la population a été transmis aux maires du littoral», a-t-elle ajouté.

    Le préfet Henri Masse a assuré que «c'est un phénomène de grandes marées saisonnières avec une météo relativement calme, je n'ai pas d'inquiétude, seulement il faut s'assurer qu'il n'y a pas d'inondations». «Il n'y a pas de risque humain, on s'est assuré que les digues ont été bien restaurées. On n'a pas d'inquiétude mais on veille», a-t-il ajouté.

    Le préfet présent sur les digues en Vendée

    En Vendée, la préfecture a organisé la mise en alerte des services municipaux et techniques des communes concernées, de la direction départementale des territoire et de la mer, des pompiers, ainsi que des patrouilles sur les digues aux heures de grande marée. Un hélicoptère de la sécurité civile doit également être affrété pour la surveillance du littoral et les onze centres de secours du SDIS du littoral sont en alerte.

    Le préfet de Vendée Jean-Jacques Brot, déjà présent mercredi soir à l'Aiguillon-sur-mer, sera jeudi soir sur les digues du marais poitevin et vendredi 10 septembre à la Faute-sur-Mer. Des membres du corps préfectoral vendéen seront répartis sur l'ensemble du littoral du nord au sud de la Vendée.

    Dans la nuit du 27 au 28 février, une cinquantaine d'habitants avaient été victimes des inondations provoquées par Xynthia, principalement en Vendée et en Charente-Maritime.

     

     

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    Depuis Xynthia et son terrible bilan humain, les habitants du littoral sud-vendéen et charentais ont les yeux rivés sur les flots à l'approche de grandes marées. Celles d'équinoxe, dont les plus forts coefficients sont attendus ce jeudi et ce vendredi, sont les plus impressionnantes. Les digues construites pour y faire face vont-elles tenir ? Les préfectures de Vendée et de Charente-Maritime ont mis en place un dispositif de vigilance. <btn_noimpr> </btn_noimpr>

    Dans les deux départements, les municipalités concernées organiseront une surveillance du littoral par hélicoptère. Les coefficients de marées les plus importants sont attendus jeudi (113 le matin, 115 dans l'après-midi) et vendredi (116 le matin et 114 l'après-midi).

    Un hélico pour évaluer la résistance des travaux

    En Charente-Maritime, la préfecture a annoncé jeudi soir «un survol du littoral à marée haute (...) pour évaluer la situation des défenses de côte». «Des consignes de vigilance sur le littoral ont été données aux forces de l'ordre et aux pompiers et un message de prudence à l'attention de la population a été transmis aux maires du littoral», a-t-elle ajouté.

    Le préfet Henri Masse a assuré que «c'est un phénomène de grandes marées saisonnières avec une météo relativement calme, je n'ai pas d'inquiétude, seulement il faut s'assurer qu'il n'y a pas d'inondations». «Il n'y a pas de risque humain, on s'est assuré que les digues ont été bien restaurées. On n'a pas d'inquiétude mais on veille», a-t-il ajouté.

    Le préfet présent sur les digues en Vendée

    En Vendée, la préfecture a organisé la mise en alerte des services municipaux et techniques des communes concernées, de la direction départementale des territoire et de la mer, des pompiers, ainsi que des patrouilles sur les digues aux heures de grande marée. Un hélicoptère de la sécurité civile doit également être affrété pour la surveillance du littoral et les onze centres de secours du SDIS du littoral sont en alerte.

    Le préfet de Vendée Jean-Jacques Brot, déjà présent mercredi soir à l'Aiguillon-sur-mer, sera jeudi soir sur les digues du marais poitevin et vendredi 10 septembre à la Faute-sur-Mer. Des membres du corps préfectoral vendéen seront répartis sur l'ensemble du littoral du nord au sud de la Vendée.

    Dans la nuit du 27 au 28 février, une cinquantaine d'habitants avaient été victimes des inondations provoquées par Xynthia, principalement en Vendée et en Charente-Maritime.

    Depuis Xynthia et son terrible bilan humain, les habitants du littoral sud-vendéen et charentais ont les yeux rivés sur les flots à l'approche de grandes marées. Celles d'équinoxe, dont les plus forts coefficients sont attendus ce jeudi et ce vendredi, sont les plus impressionnantes. Les digues construites pour y faire face vont-elles tenir ? Les préfectures de Vendée et de Charente-Maritime ont mis en place un dispositif de vigilance. <btn_noimpr> </btn_noimpr>

    Dans les deux départements, les municipalités concernées organiseront une surveillance du littoral par hélicoptère. Les coefficients de marées les plus importants sont attendus jeudi (113 le matin, 115 dans l'après-midi) et vendredi (116 le matin et 114 l'après-midi).

    Un hélico pour évaluer la résistance des travaux

    En Charente-Maritime, la préfecture a annoncé jeudi soir «un survol du littoral à marée haute (...) pour évaluer la situation des défenses de côte». «Des consignes de vigilance sur le littoral ont été données aux forces de l'ordre et aux pompiers et un message de prudence à l'attention de la population a été transmis aux maires du littoral», a-t-elle ajouté.

    Le préfet Henri Masse a assuré que «c'est un phénomène de grandes marées saisonnières avec une météo relativement calme, je n'ai pas d'inquiétude, seulement il faut s'assurer qu'il n'y a pas d'inondations». «Il n'y a pas de risque humain, on s'est assuré que les digues ont été bien restaurées. On n'a pas d'inquiétude mais on veille», a-t-il ajouté.

    Le préfet présent sur les digues en Vendée

    En Vendée, la préfecture a organisé la mise en alerte des services municipaux et techniques des communes concernées, de la direction départementale des territoire et de la mer, des pompiers, ainsi que des patrouilles sur les digues aux heures de grande marée. Un hélicoptère de la sécurité civile doit également être affrété pour la surveillance du littoral et les onze centres de secours du SDIS du littoral sont en alerte.

    Le préfet de Vendée Jean-Jacques Brot, déjà présent mercredi soir à l'Aiguillon-sur-mer, sera jeudi soir sur les digues du marais poitevin et vendredi 10 septembre à la Faute-sur-Mer. Des membres du corps préfectoral vendéen seront répartis sur l'ensemble du littoral du nord au sud de la Vendée.

    Dans la nuit du 27 au 28 février, une cinquantaine d'habitants avaient été victimes des inondations provoquées par Xynthia, principalement en Vendée et en Charente-Maritime.

     

    Sur la côté Atlantique, les grandes marées surveillées en grande pompe

    Sur la côté Atlantique, les grandes marées surveillées en grande pompe

    Lors de la tempête Xynthia, 47 personnes ont perdu la vie.  

    AFP / BERTRAND GUAY

    Le suivi des grandes marées autour des zones touchées par Xynthia se veut un test grandeur nature. Mais l'exercice tient aussi de l'opération de com.

    La côte Atlantique en alerte après Xynthia. Le dispositif habituel a en effet été renforcé pour les grandes marées qui débutent ce vendredi. Les préfectures de Vendée et de Charente-Maritime ont mis en alerte les services municipaux et techniques des communes concernées, organisant même une surveillance du littoral par hélicoptère Dragon de la sécurité civile. Direction départementale des territoires et de la mer, patrouilles de surveillance visuelle réparties le long des endroits à risque de submersion entre Noirmoutier, La Faute, L'Aiguillon, tout le monde est sur le pont.  

    Pour Renaud Pinoit, vice-président de l'Avif (Association des victimes des inondations de La Faute-sur-Mer et de ses environs): "On est jamais trop prudents, mais on sent que la situation est sous contrôle avec les secours sur place, c'est rassurant" Mais cette "sécurité" est à double tranchant: "L'hélicoptère qui tourne en permanence au dessus de nos têtes a un effet anxiogène, il réveille des mauvais souvenirs."  

    Les habitants ne sont pas inquiets

    A l'image des onze centres de secours du SDIS, eux aussi mobilisés, rien n'a été négligé. Et notamment pas les messages de prudence à l'attention de la population. Ou les gestes symboliques marquants: dès mercredi, le préfet de Vendée annonçait sa présence sur le terrain, dans les communes les plus touchées par Xynthia.  

    Pourtant, l'inquiétude était sans commune mesure par rapport à "la surprise" de la déferlante Xynthia. Logique. Dans un cas, celui des marées d'équinoxe, on traite d'un phénomène saisonnier, répétitif. Dans l'autre, de circonstances exceptionnelles. "C'est une marée comme une autre pour nous, commente Jacques Jézéquel, président de l'Association pour la Sauvegarde du Site de Boyardville (ASSB). Xynthia était le fruit de plusieurs facteurs tout à fait extraordinaires, il est très peu probable que cela se répète, on est sereins." "Les grandes-marées ont lieu la journée, ce qui permet de contrôler plus facilement la situation", ajoute son homologue vendéen pour la Faute-Sur-Mer, Renaud Pinoit.  

    Le dispositif mis en place et abondamment relayé et commenté n'est qu'une étape dans un processus plus long - celui du financement du plan digue annoncé il y a quelques mois mais toujours en attente. Celle-ci s'inscrit comme une revue de détail des premiers travaux d'urgence pour lesquels 30 millions d'euros ont déjà été investis. Sans parler du déblocage annoncé par l'Union européenne de 35 millions supplémentaires provenant de ses fonds régionaux. Elle vise aussi à rassurer -autant que possible- ceux qui du côté de La Faute-sur-Mer s'étonnent que les travaux n'aillent pas plus vite.  

    La répétition générale a déjà eu lieu

    Car en fait la répétition générale a déjà eu lieu... le 30 mars dernier! Ce mardi-là, la côte Atlantique, notamment la Vendée, redoutait la conjugaison des grandes marées et de vents violents. Et chacun d'observer si les premières opérations de renforcement et de prolongation des digues, mises à mal par le passage de la tempête, éviterait de nouvelles inondations.  

    Un constat réalisé de visu par Jean-Jacques Brot, le préfet de la Vendée, alors présent sur une portion de digue de La Faute-sur-mer renforcée le matin même. A l'époque, huit postes d'observation répartis sur les points sensibles, surveillaient déjà attentivement la montée des eaux. Sans avoir finalement à signaler de brèches en dépit de rafales de vents, d'une légère houle et d'une marée coefficient de 110.  

    Nous pourvons constater que les travaux réalisés par l'Etat portent leurs fruits

    Depuis les travaux de renforcement ou de prolongement de digues se sont poursuivis, notamment sur les sites les plus sensibles, comme face à la dune de la Belle Henriette entre la Tranche-sur-Mer et la Faute-sur-Mer. "Depuis 15 jours, les travaux avancent rapidement, environ 80% de la commune semblent protégés avec les nouvelles digues", annonce Renaud Pinoit, de l'AVIF, pour la Faute-sur-Mer, en Vendée, département où 29 personnes ont perdu la vie durant la tempête."  

    Ces derniers jours, les conditions météo s'avèrent plus clémentes qu'alors. Rassurant pour tout le monde? Elles permettent aux politiques d'occuper le terrain. "Nous pouvons constater que les travaux réalisés par l'Etat, le département et l'ensemble des maîtres d'ouvrages portent leurs fruits" observait jeudi depuis la digue du Génie, sur la rive est de l'estuaire du Lay, Philippe de Villiers, le président du conseil général de Vendée

     

    Les dégâts collatéraux de la tempête Xynthia

    On votait hier pour remplacer les démissionnaires. Aucun élu. Il faudra revoter.

     Les Charronnais ont voté hier.  photo xavier léoty

    Les Charronnais ont voté hier. photo xavier léoty

    La démission la plus symbolique fut naturellement celle du maire, en juin dernier. Jean-François Faget, profondément marqué par les terribles conséquences de Xynthia, avait choisi de jeter l'éponge. Mais comme il avait été précédé, quelques mois avant la tempête, par Serge Dallet et Louis Guinaudeau, puis suivi, en août, par Catherine Cousin et Jean-Luc Mialaret, c'est bien une crise politique importante qu'a vécu Charron. D'autant qu'un fond d'amertume, lié à la crainte de la désertification commerciale, a commencé à meubler les conversations à l'approche de cette élection partielle.

    Sur 1606 inscrits, il y eut 616 suffrages exprimés.

    La liste d'opposition arrive en tête mais sans élu : Frédéric Tamisier, 261 voix ; Vincent Bernard, 260 ; Philippe Lataud, 250 ; Patrick Martin, 240 ; Karine Gaucher, 239.

    La liste de la majorité sortante, « Unis pour Charron », arrive en seconde position : Emmeline Chevallier, 198 voix ; Olivier Baudouin, 194 ; Christophe Azema, 193 ; Laurence Sarazin, 190 ; Mélanie Thery, 182.

    Pour la liste « Démocratie et Ouverture », Jean-René Kerner obtient 162 voix ; Ludovic Brunet, 156 ; Laurie Rabillier, 149 ; Isabelle Martin, 142. Quand au candidat isolé, Michel Girard, il totalise 56 voix.

    Il faudra donc revoter dimanche prochain à Charron.

     

     

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  • Les Français, nuls en premiers secours

    Les Français sont insuffisamment formés aux gestes qui sauvent, se sentent peu concernés et sont globalement mal préparés aux catastrophes naturelles, révèle une étude Ifop pour la Croix-Rouge française publiée aujourd'hui.

    "Les Français ne sont pas inquiets, se disent mal informés et considèrent qu'ils sont en capacité de réagir alors qu'ils sont globalement beaucoup moins formés aux gestes qui sauvent que d'autres Européens", est-il expliqué dans l'étude, à la veille de la Journée mondiale des premiers secours. "Les Français ne sont pas préparés aux catastrophes, ils n'ont pas la culture du risque et de la prévention", précise l'étude.

    D'une manière générale, les Français ont faiblement conscience des risques qui les entourent et pensent que les catastrophes n'arrivent qu'aux autres. Ainsi, 62 % des sondés se sentent peu concernés par les risques potentiels des catastrophes en France sur leur santé ou sur leur vie. Alors que 64 % considèrent le pays comme étant exposé à des dangers, seulement 33 % estiment que ces risques sont importants dans leur région.
    Seule un peu plus d'une personne sur trois (38 %) se dit inquiète d'être confrontée, dans sa vie de tous les jours, à un risque la mettant en danger. Ainsi, 41 % se sentent exposés à des risques de tempête, 36 % à un incendie et 28 % à un accident industriel ou nucléaire.

    Des réactions "étonnantes et inquiétantes", selon l'étude, face à l'augmentation des catastrophes naturelles, toujours plus fréquentes et violentes, à l'heure où la France a été frappée par la tempête Xynthia en Vendée et en Charente-Maritime fin févier.

    Le 11 septembre prochain se déroulera la journée mondiale des premiers secours.

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    Après Xynthia : ce quartier livré aux pillards

    Dans l'anonymat, des sinistrés de Xynthia survivent parmi une cité HLM condamnée à la démolition et désormais abandonnée aux vandales

     Caillassé chaque soir ou presque, Chérif-Albert a dû barricader le modeste pavillon qu'il refuse de quitter. Dans sa main, l'un des pavés qu'il a ramassé dans son salon.  photos sylvain cottin

    Caillassé chaque soir ou presque, Chérif-Albert a dû barricader le modeste pavillon qu'il refuse de quitter. Dans sa main, l'un des pavés qu'il a ramassé dans son salon. photos sylvain cottin

    Avant d'atterrir au pied de l'ordinateur familial, le bloc de pierre a d'abord frôlé son visage. Un kilo et demi sur la balance, et surtout un gros poids sur le cœur. Alors, chaque soir, désormais, Chérif-Albert Medjeber et sa femme se barricadent. « Les volets fermés et des panneaux de bois cloués sur les autres ouvertures. J'ai bien fait, cette semaine, ils m'ont encore lancé des briques. »

    « Xynthia ? Un prétexte »

    Ainsi va la survie à Libération, cette petite cité HLM rochefortaise submergée dans l'anonymat par Xynthia et la Charente en crue. Car si le littoral a vu - partout ailleurs - fleurir ministres et caméras, personne ou presque ne semble se souvenir qu'ici aussi les sinistrés se comptent par dizaines.

    Alors bien sûr, ceux-ci, tous modestes locataires, n'ont guère perdu d'autre patrimoine que leurs meubles et leurs souvenirs. Mais si la plupart de ces familles ont, depuis quelques mois déjà, été relogées, quelques-unes refusent encore de quitter le seul quartier qu'elles auront connu au cours de leur vie d'adulte. « Libé venait tout juste de sortir de terre lorsque je m'y suis installée il y a trente et un ans », répète notamment Claudine Seudre. « Je pensais vraiment finir ma vie ici, mais on m'a dit de faire ma valise, le quartier va être rasé. »

    Quoiqu'encore bien debout et partiellement habité, « Libé » est en effet condamné par un Office public HLM que l'on dit soulagé de sacrifier ce quartier aux toits bourrés d'amiante. Épargnée par l'impartial zonage de l'État, la cité n'échappera donc pas pour autant aux bulldozers.

    « Ils se servent de Xynthia comme d'un prétexte pour ne pas rénover les bâtiments », s'insurge entre autres Chérif-Albert. « En plus, ils nous disent qu'il y a urgence, alors que, pendant sa campagne électorale, le maire nous avait promis des travaux que nous n'avons jamais vu venir. Ici, nous n'avons même pas eu 1 mètre d'eau ; et, trois jours après la tempête, la vie était redevenue normale. »

    Alors, malgré les angoissantes réminiscences d'un sauvetage en barque qu'il préfère éluder, le couple - comme quatre autres familles - a décidé d'entrer en résistance. « Au début, nous n'étions pas opposés à l'idée d'un relogement, mais les propositions ne sont vraiment pas convenables. En fait, ils cherchent simplement à nous foutre dehors. »

    Mais au-delà de cette querelle de mauvais voisinage entre locataires et bailleurs, le plus frappant reste sans doute l'érosion de ce village presque fantôme s'il n'était quelques pillards à la petite semaine pour le sillonner insolemment. Parmi les herbes folles et les boîtes aux lettres orphelines, c'est un véritable univers de désolation qui saute ainsi aux yeux des rares curieux. Vitres brisées, tags, façades caillaissées et intérieurs autant dévastés que squattés, tout ce qui pouvait servir encore ici a été volé.

    Libre-service à ciel ouvert

    Loin, bien loin du littoral résidentiel surveillé jour et nuit par tout ce que la région comptait de CRS et de gardes mobiles au lendemain de la tempête. « Toujours ça de moins que les entreprises de démolition auront à faire », ose le patron de l'Office HLM (lire en encadré). Sauf qu'ici subsistent encore ça et là quelques vivants apeurés. À la hâte, les HLM ont enfin, ces jours-ci, entrepris de maçonner l'ensemble des 45 pavillons paradoxalement incessamment promis aux pelleteuses. Quant aux résistants, à moins de les emmurer vivants, on ne voit guère comment ils pourraient bientôt retrouver le sommeil parmi ce libre-service à ciel ouvert. « Baignoires, chauffages, cloisons, le pillage n'arrête pas, sans parler des rondes de jeunes à mobylette qui ont fait de nos volets un véritable gruyère », s'inquiète encore Chérif-Albert Medjeber.

    À l'inévitable chapitre « Que fait la police ? », celle-ci répond pourtant que ses patrouilles n'ont pas déserté le no man's land. « Mais que voulez-vous, nous avons une chance sur 1 000 de surprendre les vandales en flagrant délit », reconnaît un officier. « Alors, dites aux gens de faire le 17 dès qu'ils aperçoivent quelque chose de suspect, ce sont nos yeux. »

    Où l'on se dit alors que Rochefort est définitivement bien loin de l'île de Ré.

     

     

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  • Survol de la route des cargos

    Avec les marées d'équinoxe, les marins du pilotage explorent les fonds. Depuis un avion.

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    Ile de Ré : la pointe des Baleines
    ( Philippe Baroux)

     Ile de Ré : la pointe des Baleines || Philippe Baroux
     Sinueuse Sèvre Niortaise || Philippe Baroux
     Le port de Rochefort || Philippe Baroux
     Œil sur l'objectif, Thierry Warion, vérifie l'évolution des fonds marins, pour mieux guider les cargos dans les per tuis.  photos P. B.  || Philippe Baroux
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    «Fox -Echo -Victor, décollage autorisé ! » Une voix lointaine s'échappant de la tour de contrôle s'invite dans l'appareil. L'avion vrombit en bout de piste de La Rochelle. À l'intérieur, des marins. Ils s'envolent pour une mission de reconnaissance de la côte. Eux aussi sont des pilotes, mais des pilotes d'un genre spécial, qui ne décollent jamais plus haut que les passerelles des cargos.

    Ce sont des pilotes des ports maritimes, dont le métier est de guider ces navires marchands jusqu'aux deux ports de commerce de la Pallice et Rochefort-Tonnay-Charente. Un millier d'escales dans le premier, 600 dans le second. 3 200 manœuvres d'entrées et de sorties de ports au total, dans toutes les conditions de mer et météo.

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    Plus de 300 km de côte

    Tout commandant de navire long de plus de 55 mètres se présentant devant La Rochelle, ou de plus 45 mètres à l'embouchure de la Charente, est obligé de faire appel à eux. Le règlement puise aux sources du bon sens : il n'y a pas plus fins connaisseurs des accès nautiques des ports que ces hommes-là. Neuf spécialistes, basés à la Pallice.

    Hier, c'est à bord d'un bimoteur que s'invitaient deux d'entre eux, Jean-Michel Toupin et Thierry Warion. La veille, leurs collègues les avaient précédé à bord du même Partenavia. Ces dates n'ont pas été retenues au hasard. C'est là que les coefficients de marée sont les plus forts de l'année. Autrement dit, les jours où la mer en donne le plus à voir, en découvrant généreusement côtes, hauts-fonds, plateaux rocheux, estrans vaseux, les écueils synonymes de danger pour tout marin.

    Le régime moteur accélère, les freins se relâchent libérant d'un jet les chevaux de la machine. C'est parti pour deux heures de fine dissection du trait de côte. Un court briefing avec le copilote a permis de tracer le parcours. C'est un familier des portuaires : Jacques Froissart n'est autre que l'ancien commandant du port de commerce de La Rochelle. L'homme connaît la langue des gens de mer ; il sait aussi le parler des aviateurs, l'activité occupant ses loisirs. Le pilote de l'appareil, Patrice Bailly, n'est pas un inconnu non plus. Cet instructeur chez Aunis Air (l'entreprise qui a monté cette mission en lien avec Air Dolphin) est aussi salarié du Grand Port maritime.

    Les entrailles que veulent explorer les marins ? C'est vite résumé : tout ! Plus de 300 km de côte. Tout le secteur où s'exerce leur domaine de compétence. De l'embouchure de la Sèvre Niortaise, dans le creux de la baie de l'Aiguillon, aux passes de Maumusson, porte de sortie de l'estuaire de la Gironde. En passant par les îles, les pertuis, les accès aux ports rochelais - chenal du Vieux Port compris -, sans omettre la minutieuse remontée de la Charente où les cargos, en certains endroits, n'ont guère plus de 30 centimètres d'eau à se mettre sous la quille.

    « Sur les cartes marines, le zéro des cartes est coloré en vert, le long de la côte. La nature nous donne rarement l'occasion de vérifier de visu ce que les cartes indiquent pour ces fonds », se réjouit Jean-Michel Toupin.

    Les digues de Vendée

    Le moment choisi pour le vol est celui où s'essouffle la marée descendante, avant que le flot ait repris tout son élan. « Avec un coefficient de 116, il doit rester 40 cm d'eau sur le zéro des cartes, à marée basse. Et la mer remonte ensuite de 6 mètres ! » Conditions rêvées, temps de demoiselle.

    Le pont de Ré couche son ombre portée sur le pertuis Breton, la baie de l'Aiguillon déroule ses immenses vasières. L'appareil vire au-dessus du pont du Brault, longe la côte de Vendée. Tous ont en tête les drames de Xynthia, lorsque les ailes couvrent un chantier sur les digues. Mais l'altitude et la vitesse annoncées dans le casque par Patrice Bailly poussent à prendre de la distance avec le drame. « 1 300 pieds, 113 nœuds » : on navigue en plein ciel à 400 m et 200 km/h.

    L'ombre du « Rokia »

    Dans le cockpit, l'émerveillement bride toute parole superflue. Simplement beau. Le pertuis, tout en nuances émeraudes, les estuaires en contre-jours moirés, les bouchots peignés comme les dents d'un râteau, les tables ostréicoles collées aux vases, les chevelures des bancs de sable. Le profane effeuille un livre de cartes postales. Le pilote lit la route qu'il fait emprunter aux cargos et mémorise les fonds qu'il fréquente le moins souvent. Il est sensé tout connaître.

    « Regarde Thierry, pile l'endroit où s'est échoué le "Rokia Delmas". Des souvenirs, hein Jacques ! Regardez… » Jean-Michel avise un vestige du démantèlement en pleine mer du cargo. Une ferraille menaçante pour les coques fragiles. Elle n'est pas balisée.

    Sous l'ombre des cumulo-nimbus se dessinent maintenant les coutures d'Oléron. Au passage de Maumusson, une « marmite » surprend les pilotes : le courant semble devoir se perdre dans une profondeur sombre. Virage sur l'aile. L'embouchure de la Charente. Devant le banc de la Mouclière un agglomérat d'huîtres sauvages a gonflé le volume des rochers d'origine. Un détail de plus à noter. « Et à partager avec le service des phares et balises, et les sauveteurs en mer » soulignent ces professionnels.

    Devant le port de Rochefort, c'est un mouillage mal aligné, risque de collision. À Tonnay-Charente, la souille dans laquelle les pilotes font exécuter un demi-tour aux cargos s'est envasée. Il faut aussi le noter. Pour l'anecdote : un pilote rochelais mémorise entre 5 000 et 10 000 informations nautiques. Le survol d'hier lui en a offert une poignée de nouvelles.

    Charente-Maritime · La Rochelle

     

     

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  • Impacts de Xyntia sur le littoral aquitain- PDF - 5.5 Mo
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    Les 27 et 28 février 2010, la France a été frappée par une violente tempête – baptisée Xynthia – qui a balayé une large bande du territoire allant des Pyrénées aux Ardennes, provoquant 53 décès sur les départements de la Charente-Maritime et de la Vendée et de nombreux dégâts matériels.

    Après cet événement, le réseau d’observateurs de l’Observatoire de la Côte Aquitaine (ONF, BRGM, SIBA) s’est mobilisé pour initier un état des lieux du littoral aquitain.

    JPEG - 41.8 ko

    Un rapport synthétique vient d’être émis regroupant les observations recueillies immédiatement après la tempête. Il a été réalisé dans le cadre de la convention de partenariat de l’Observatoire de la Côte Aquitaine s’inscrivant dans le CPER 2007-2013, et des missions d’expertises qui ont été confiées au BRGM et à l’ONF par l’Europe (FEDER), l’Etat, le Conseil Régional d’Aquitaine, les Conseils Généraux de la Gironde, des Landes et des Pyrénées Atlantiques et le Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon (SIBA).

    Des observations et des relevés ont été effectués sur l’ensemble du littoral aquitain, hors estuaire de la Gironde : sur la côte sableuse, de la Pointe de Grave jusqu’à l’Adour, sur la côte rocheuse entre l’Adour et la Bidassoa et sur le Bassin d’Arcachon.

    Les observations concernent différents types d’aléas en fonction du contexte : l’érosion côtière, les submersions marines et les mouvements de terrain.

    D’une manière générale, les secteurs les plus concernés par la tempête Xynthia sont le Bassin d’Arcachon pour la submersion marine et la côte océanique de Gironde pour l’érosion côtière. Le reste du littoral océanique des Landes et des Pyrénées Atlantiques a connu peu d’impact vis-à-vis de cette tempête.

    La dune littorale non boisée (y compris la lisière forestière) est à la fois un élément fort du patrimoine écologique et un ouvrage de défense contre les risques (érosions éolienne et marine). Lors de la tempête Klaus de janvier 2009, le cordon dunaire a encore joué correctement son rôle d’amortissement de l’érosion marine, et parfois de digue. Mais ces deux affaiblissements successifs de la dune littorale ont notablement réduit sa capacité de protection ultérieure, notamment dans le Médoc, secteur centre et nord girondin.

    Contats :

    Bureau de Recherches Géologiques et Minières Service Géologique Régional - Pessac Sandrine Aubié : s.aubie brgm.fr Cyril Mallet : c.mallet brgm.fr Julie Mugica : j.mugica brgm.fr

    Office National des Forêts : Béatrice Daubet : beatrice.daubet onf.fr Jean Favennec : jean.favenne

     

     

  • Impacts de Xyntia sur le littoral aquitain
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    Les 27 et 28 février 2010, la France a été frappée par une violente tempête – baptisée Xynthia – qui a balayé une large bande du territoire allant des Pyrénées aux Ardennes, provoquant 53 décès sur les départements de la Charente-Maritime et de la Vendée et de nombreux dégâts matériels.

    Après cet événement, le réseau d’observateurs de l’Observatoire de la Côte Aquitaine (ONF, BRGM, SIBA) s’est mobilisé pour initier un état des lieux du littoral aquitain.

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    Un rapport synthétique vient d’être émis regroupant les observations recueillies immédiatement après la tempête. Il a été réalisé dans le cadre de la convention de partenariat de l’Observatoire de la Côte Aquitaine s’inscrivant dans le CPER 2007-2013, et des missions d’expertises qui ont été confiées au BRGM et à l’ONF par l’Europe (FEDER), l’Etat, le Conseil Régional d’Aquitaine, les Conseils Généraux de la Gironde, des Landes et des Pyrénées Atlantiques et le Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon (SIBA).

    Des observations et des relevés ont été effectués sur l’ensemble du littoral aquitain, hors estuaire de la Gironde : sur la côte sableuse, de la Pointe de Grave jusqu’à l’Adour, sur la côte rocheuse entre l’Adour et la Bidassoa et sur le Bassin d’Arcachon.

    Les observations concernent différents types d’aléas en fonction du contexte : l’érosion côtière, les submersions marines et les mouvements de terrain.

    D’une manière générale, les secteurs les plus concernés par la tempête Xynthia sont le Bassin d’Arcachon pour la submersion marine et la côte océanique de Gironde pour l’érosion côtière. Le reste du littoral océanique des Landes et des Pyrénées Atlantiques a connu peu d’impact vis-à-vis de cette tempête.

    La dune littorale non boisée (y compris la lisière forestière) est à la fois un élément fort du patrimoine écologique et un ouvrage de défense contre les risques (érosions éolienne et marine). Lors de la tempête Klaus de janvier 2009, le cordon dunaire a encore joué correctement son rôle d’amortissement de l’érosion marine, et parfois de digue. Mais ces deux affaiblissements successifs de la dune littorale ont notablement réduit sa capacité de protection ultérieure, notamment dans le Médoc, secteur centre et nord girondin.

     


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