• Red Bull Crashed Ice et une sportive de Repentigny

    « Je n'ai jamais ressenti une telle adrénaline » - Édith King

    Daniel Richard par Daniel Richard
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    Article mis en ligne le 31 janvier 2009 à 9:57
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    Moins d'une semaine après avoir vécu une expérience marquée au fer rouge, Édith King est à peine retombée sur terre. Cette dernière a participé au Red Bull Crashed Ice la fin de semaine dernière à Québec, ce qui lui a valu une place en demi-finale, mais surtout une expérience inoubliable.
     
    Du fait, elle avoue sans détour qu'il s'agit de la sensation la plus forte qu'elle ait vécu en 23 ans. « Lorsque j'étais sur la ligne de départ, que mon nom a été annoncé au micro et que j'ai entendu la foule applaudir, je n'ai jamais ressenti une telle adrénaline. La sensation que ça procure est tout simplement indescriptible. C'est incroyable », affirme la demi-finaliste, d'un dynamisme saisissant. Malgré cet impressionnant résultat, Édith King retient surtout les moments incroyables qu'elle a vécus de jeudi à samedi. « Avant la compétition, je ne m'étais pas fixé d'objectif en terme de résultat. C'est évident que lorsque tu es au fil de départ, tu veux te rendre le plus loin possible, mais c'est tellement imprévisible comme course, que tu ne peux pas te fixer de stratégie. Tout ce que je voulais avant cette compétition, c'était de profiter le plus possible de l'événement. C'est exactement ce que j'ai réussi à faire. »

    Une as de la ringuette

    Évidemment, ne peut pas participer à cette compétition qui le veut. Pour sa part, Édith King évolue dans la Ligue nationale de ringuette.
     
    Il s'agit d'une ligue d'élite regroupant des équipes à travers le Canada. Parmi les six premières positions à Québec, trois d'entre elles font partie de cette ligue. Il s'agit de Jenn Hartley, Marquise Brisebois et bien sûr, Édith King. « Il s'agit d'une publicité incroyable, non seulement pour notre ligue, mais pour tout le monde de la ringuette. Ça prouve qu'il y a d'excellentes patineuses au sein de notre sport, et qu'il mériterait d'être connu beaucoup plus qu'il ne l'est présentement », commente Édith King. Elle avoue aussi que ses expériences en planche à neige l'ont grandement aidée.

    Pour le reste, tout est sous une certaine mesure, une question de chance. « Autant du côté des garçons que des filles, les premières positions étaient vraiment dans une classe à part. Pour le reste, c'est vraiment comme si on lançait des dés, explique-t-elle. Si la compétition reprenait demain matin, les positions pourraient être complètement modifiées. Le résultat est tellement imprévisible. Il ne suffit que d'une chute en avant de toi, ou une craque dans la glace, et ta course peut se terminer. Tu dois absolument rester concentré tout au long de l'épreuve et espérer pour le mieux. Tu n'as pas le droit à aucun relâchement, si tu veux espérer l'emporter.»
     
    De retour l'an prochain ?
     
    « Oui ! C'est sur et certain », répond-elle sous un ton sans équivoque. « Je vais tenter de m'entraîner un peu plus pour l'an prochain, mais c'est sur que j'y serai. J'ai tellement vécu une expérience inoubliable, que je ne peux même pas concevoir de ne pas y être.»