• Marée noire en Louisiane, revue de presse du 3 juillet 2010

    Marée noire: Miami sûrement touchée

    AFP
    03/07/2010 | Mise à jour : 09:26 Réagir

    Les régions les plus touristiques de Floride, comme l'archipel des Keys ou les plages de Miami, vont très probablement être touchées par la marée noire du golfe du Mexique, assure une étude de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) diffusée hier.

    L'étude souligne que le pétrole qui se déverse dans le golfe du Mexique pourrait être poussé par les courants marins jusqu'à l'extrémité sud de la Floride, où se trouve l'archipel des Keys, et même vers la côte atlantique de l'Etat et souiller les plages de Miami.

    La majeure partie de la côte ouest de la Floride, celle qui donne sur le golfe du Mexique, a entre 20 et moins de 1% de risques d'être touchée par la pollution, contre entre 61 et 80% pour les plages de Miami et l'archipel des Keys, révèle l'étude.

    Si du pétrole devait toucher ces régions, ce serait sous la forme de galettes, précise le NOAA, dont l'étude se fonde sur une fuite de pétrole de quelque 33.000 barils par jour pendant 90 jours.

    Depuis le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon le 22 avril au large de la Louisiane, entre 30.000 et 60.000 barils de pétrole s'échappent chaque jour du puits endommagé situé à 1.500 mètres de profondeur.

    Le pétrole a d'ores et déjà souillé 681 kilomètres de côtes américaines, dans les Etats de la Louisiane, du Mississippi, de l'Alabama et de la Floride.

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    Ce géant, c’est le nouvel espoir pour combattre le pétrole qui fuit dans le Golfe du Mexique. Ce navire taïwanais porte le nom d’une baleine, parce qu’il est grand comme quatre terrains de football. Il est en cours d’examen pour savoir s’il peut être déployé. Il pourrait récupérer l‘équivalent de 500 000 barils de pétrole et d’eau mélangés en un jour, c’est énorme comparé aux 600 000 barils en 68 jours.

    Alex, l’ouragan reclassé en tempête, a poussé les nappes de pétrole plus près des côtes encore. La saison cyclonique s’annonce comme l’une des plus dures, il est donc temps d’accélérer le nettoyage. Pour Bobby Jindal, le gouverneur de Louisiane, la réponse fédérale n’est pas assez efficace :

    “La seule question qu’ils doivent se poser c’est : est-ce qu’il faut gagner cette guerre ? Vous devez la gagner. Arrêtez la bureaucratie et allez-y. N’admettez pas la défaite. N’abandonnez pas les 11000 kilomètres de côtes de la Louisiane.”

    Le pétrole qui s‘échappe depuis le 22 avril a déjà souillé près de 700 km des rivages américains. Les boulettes continuent de s‘échouer sur les plages, alors que les vacances commencent. L’espoir ultime repose sur les puits de dérivation destinés à stopper définitivement la fuite, mais les travaux de forage ne seront pas achevés avant août.

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    Marée noire: le mauvais temps perturbe encore la récupération du brut

    LA NOUVELLE-ORLEANS - Les opérations de lutte contre la marée noire dans le golfe du Mexique étaient toujours perturbées vendredi par le mauvais temps et les garde-côtes ne s'attendaient pas à une amélioration avant plusieurs jours.

    "Nous assistons encore à quelques effets résiduels de la tempête tropicale" Alex, a dit l'amiral Paul Zukunft des garde-côtes américains au cours d'une conférence téléphonique.

    Au cours des dernières 48 heures, les opérations de récupération du brut à la surface de l'eau et celles consistant à le brûler ont dû être interrompues, a-t-il rappelé.

    Alex a perdu de ses forces en atteignant mercredi soir le nord-est du Mexique, près des Etats-Unis. Mais, même si Alex ne s'est pas approchée du site de la marée noire, elle provoque d'importantes vagues autour du site situé à 80 kilomètres au large des côtes américaines.

    "Dans les jours à venir les opérations de nettoyages s'annoncent longues et difficiles", a estimé l'amiral Zukunft. "Je suis tout particulièrement inquiet pour la faune et la flore".

    Il a précisé qu'au total quelque 40.000 barils de pétrole n'avaient pas pu être récupérés au cours des deux derniers jours, en raison du mauvais temps.

    Les opérations de récupération du pétrole à la surface de l'eau sur la zone du sinistre ne reprendront pas avant 3 à 4 jours, en raison de vagues de jusqu'à deux mètres de haut, a-t-il précisé.

    Les fortes vagues ont retardé jusqu'en "milieu de semaine prochaine" le déploiement d'un troisième navire destiné à pomper le brut qui s'échappe depuis le mois d'avril, avait annoncé jeudi un haut responsable américain.

    Le groupe pétrolier BP espère doubler la quantité de pétrole récupérée grâce au déploiement de ce navire, la portant à environ 53.000 barils par jour.

    Depuis le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon entre 30.000 et 60.000 barils de pétrole s'échappent chaque jour du puits. Le pétrole a d'ores et déjà souillé 724 kilomètres de côtes américaines, ont annoncé vendredi les garde-côtes.

    (©AFP / 03 juillet 2010 02h07)

    Marée noire: l'envers de la médaille

    Publié le 02 juillet 2010 à 06h16 | Mis à jour le 02 juillet 2010 à 06h17

    (Montréal) Un ami vient de m'envoyer un document terrifiant*. Il s'agit d'un site représentant l'immense nappe d'huile qui se répand de la Louisiane à la Floride. Vous pouvez, en cliquant sur la commande appropriée, déplacer la nappe n'importe où au monde. Cela vous donne une idée de l'ampleur des dégâts. Par exemple, si l'explosion de la plateforme de forage avait eu lieu à Montréal, la nappe de cochonnerie s'étendrait de Kingston (Ontario) à Québec, et de Sherbrooke à La Tuque. Brrr...

    Tout le monde aurait préféré que cette calamité n'arrive jamais. Mais comme cela arrive souvent à la suite d'un malheur, il y a des gens qui vont en bénéficier. En l'occurrence, ce sont les Canadiens.

    Telle est la prévision émise cette semaine par l'économiste Todd Crawford, spécialiste des questions énergétiques au Conference Board du Canada. Évidemment, M. Crawford se garde bien de se réjouir de ce qui arrive aux États-Unis. C'est une catastrophe, écrit-il d'entrée de jeu. Onze morts, dix-sept blessés, le pire désastre environnemental de l'histoire des États-Unis, rappelle-t-il. Cela dit, voyons un peu comment cette catastrophe pourrait donner un coup de pouce à l'économie canadienne.

    Il est certain qu'après un tel événement, les autorités américaines ne pourront plus se contenter de la réglementation actuelle en matière de forages pétroliers dans le golfe du Mexique. L'opinion publique est en colère, les dommages à l'environnement sont incalculables, les répercussions sur l'économie locale (tourisme, pêche) sont dramatiques. Le statu quo est impensable.

    Le gouvernement américain aura finalement le choix entre deux options: ou bien interdire l'exploitation de gisements pétroliers offshore, ou bien implanter une réglementation beaucoup plus stricte, afin de s'assurer qu'un tel désastre ne puisse arriver de nouveau.

    Compte tenu des immenses besoins des Américains, il est assez peu réaliste de penser qu'on interdira l'exploitation pétrolière dans le golfe du Mexique. À elles seules, les plateformes de cette région fournissent 1,6 million de barils de pétrole par jour, près du tiers de la production américaine. On ne peut pas arrêter cela sans créer de graves perturbations économiques.

    Reste la réglementation. D'après M. Crawford, c'est clairement vers cette voie que les États-Unis vont s'orienter. Après l'explosion de la plateforme, plusieurs experts ont fait valoir que l'abominable déversement de pétrole aurait pu être contrôlé si on avait construit un deuxième puits (une sorte de frappeur de relève, en somme) en même temps que le premier. Une réglementation appropriée pourrait donc forcer les pétrolières à agir ainsi. Évidemment, cela fera grimper les coûts en conséquence.

    Les États-Unis sont de gros producteurs de pétrole, mais cette production ne réussit à combler que le tiers de leur consommation. Il leur faut donc importer la différence.

    Or, 85% des réserves pétrolières mondiales sont contrôlées par 10 pays: ce sont, dans l'ordre, l'Arabie Saoudite, le Canada, l'Iran, l'Irak, le Koweït, le Venezuela, les Émirats arabes unis, la Russie, la Libye et le Nigeria.

    Il saute aux yeux que, de tous ces pays, c'est le Canada qui est le mieux placé pour approvisionner le marché américain.

    Certes, l'exploitation pétrolière dans les sables bitumineux de l'Alberta est coûteuse, et sa rentabilité est liée aux fluctuations des prix pétroliers. D'une part, l'extraction de pétrole à partir des sables bitumineux est hautement polluante (l'Alberta est, de loin, la première province émettrice de gaz à effet de serre), et de nombreux parlementaires américains ont vivement critiqué le Canada pour cela.

    L'explosion de Deepwater Horizon change la donne. Tenant compte des énormes besoins des Américains, il est possible, croit M. Crawford, que ceux-ci voient les sables bitumineux d'un oeil moins sévère. Ils y seront même encouragés si les pétrolières albertaines font plus d'efforts pour réduire leurs émissions de GES. D'autre part, si la nouvelle réglementation fait grimper les coûts d'exploitation dans le golfe du Mexique, les sables bitumineux pourront représenter une bonne solution de rechange.

    Au bout du compte, conclut l'économiste, «cela signifie plus d'emplois de qualité, plus d'investissements, et plus de recettes budgétaires pour les gouvernements».

    L'Alberta ne sera pas la seule gagnante; si les redevances pétrolières de cette province augmentent, le Québec, entre autres, verra ses revenus de péréquation ajustés à la hausse.

    Encore une fois, il ne s'agit surtout pas de se réjouir. Nous voyons tous les jours, dans les médias, des images horribles d'oiseaux englués, de poissons morts, de nature souillée. Tout cela est épouvantable.

    Personne au monde, pas seulement les Américains, ne peut rester insensible. Si ce gâchis avait pu être évité, je suis certain que Canadiens et Québécois se seraient volontiers passés d'investissements, emplois, recettes budgétaires et péréquation.

    L'intervention de M. Crawford vise surtout à rappeler que la catastrophe a son envers de la médaille.

     

    *Vous pouvez télécharger gratuitement le document en tapant www.ifitwasmyhome.com.

    Claude Picher

    La Presse

    Une menace pour la culture cadienne

    Mise à jour le vendredi 2 juillet 2010 à 16 h 01

     
    Louisiane

    Photo: Marc Poirier

    Les Cadiens en Louisiane estiment que la marée noire qui sévit dans le golfe du Mexique menace leur style de vie. Si le pétrole s'infiltre dans les marais et les bayous, un exode sans précédent risque de se produire.

    Les bayous et les Cadiens sont indissociables. Ces bayous sont à la fois un habitat naturel et des voies de transport. Ils sont surtout une source de nourriture.

    Le Cadien Windell Curole craint que la marée noire emporte tout sur son passage. « Nous sommes ici parce qu'on ne peut aller dans la marée pour attraper le poisson ou les chevrettes. C'est pour ça que nous sommes ici, et ça, ça peut prendre ça de nous autres. On peut changer notre vie, notre raison d'être », explique-t-il.

    « L'huile a tout cassé, tout ruiné, pas seulement la pêche, l'environnement, mais aussi le moyen de vie qu'on a ici depuis l'âge de mes arrières-grands-pères », indique Glen Pitre, artiste et cinéaste.

    Au Café des Amis, à Pont Breaux, près de Lafayette le zydeco et le déjeuner se marient, mais selon plusieurs Cadiens, toute leur culture est en jeu avec ce déversement de pétrole.

    J'ai encore de l'espoir, mais je crois qu'une partie de notre culture sera perdue.

    — Valérie Gonssoulin

    Warren Perrin dresse un parallèle avec la déportation des Acadiens. « Les Britanniques nous ont déportés de la Nouvelle-Écosse et ça menace toujours. BP nous menace toujours. C'est triste, mais l'histoire se répète », dit-il.

    Cependant, l'esprit de résilience des Cadiens est toujours vivant, selon Glen Pitre. « Il y en a qui vont partir, mais moi, je ne vais pas partir. On reste et on va faire le mieux qu'on peut. On se bat », dit-il.

     

     

    Publié le 02 juillet 2010 à 05h00 | Mis à jour le 02 juillet 2010 à 05h00

    Et si Exxon avalait BP?

    A Whale (une baleine), connu comme étant le... (Reuters)

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    A Whale (une baleine), connu comme étant le plus grand bateau écumoire de pétrole, était ancré hier sur le fleuve Mississippi, près de Boothville, en Louisiane. Avec une longueur équivalente à trois fois et demie celle d'un terrain de football et d'une hauteur de 10 étages, A Whale est conçu pour ramasser plus de 500 000 barils d'eau huileuse par jour à l'aide de 12 écopes situées de chaque côté de sa proue. Le navire est arrivé dans le golfe du Mexique afin d'aider à nettoyer les eaux souillées par la fuite de BP.

    Reuters

    (Québec) La pétrolière britannique BP (BP : NYSE) pourrait devenir une proie facile pour le géant pétrolier Exxon (XOM : NYSE), estime un analyste financier.

    Dans un rapport de recherche publié mardi, l'analyste en énergie Fred Lucas de la firme JP Morgan avance que la pétrolière américaine Exxon devrait débourser environ 88 milliards $ de livres sterling (140 milliards $CAN) pour mettre la main sur les éléments d'actif de BP.

    Selon ce dernier, Exxon demeure la pétrolière la mieux capitalisée de la planète. Dans son analyse, Fred Lucas pense qu'Exxon pourrait y aller d'une offre en argent assortie d'un échange en actions. «Cela demeure une idée. C'est notre idée», souligne l'analyste dans son rapport de 17 pages.

    L'an dernier, Exxon a généré des profits de 45 milliards $US tout en dégageant des liquidités nettes estimées entre 11 et 15 milliards $US. Hier, le titre d'Exxon a terminé la journée à 56,61 $US à la Bourse de New York, en baisse de 46 ¢.

    Pour étayer sa recherche, l'analyste de JP Morgan reconnaît que l'exercice lui a surtout permis d'accoler une valeur à la pétrolière BP. M. Lucas soutient que le prix de l'action de BP est actuellement sous-évalué d'environ 60 %. Il accole ainsi une valeur de 74 $US au titre de la pétrolière qui, hier, valait 29,39 $US sur le parquet new-yorkais.

    Pour ainsi conclure une transaction, l'analyste croit qu'Exxon devrait déplier tout près de 53 milliards $CAN en argent, 34 milliards $CAN en échange d'actions et 53 milliards $CAN pour les installations de raffineries de BP.

    «Les gens oublient que BP présente des perspectives de profits importantes au cours des prochaines années», signale M. Lucas, rappelant que les marchés financiers semblaient avoir perdu de vue la valeur intrinsèque de l'entreprise.

    Depuis le début de la marée noire dans le golfe du Mexique le 20 avril dernier, la valeur boursière de BP a dégringolé de 100 milliards $US.

    BP, le plus gros producteur de pétrole et de gaz des États-Unis, a pourtant les moyens de passer au travers de la crise actuelle. Annuellement, l'entreprise génère des profits d'environ 30 milliards $US.

    De ces 30 milliards $US, l'entreprise versait jusqu'à tout récemment en dividendes annuels à ses actionnaires 10 milliards $US alors que 20 milliards $US sont réinvestis dans la production et la recherche de nouveaux gisements.

    Les Russes de la partie

    Outre l'américaine Exxon, des intérêts russes seraient également attirés par des propriétés de BP.

    La pétrolière TNK-BP a fait savoir hier par la voix de son dg Maxim Barsky que «si BP se met à vendre des actifs pouvant nous intéresser, nous y prendrons part».

    Il faut savoir que TNK-BP, une filiale russe créée en partenariat avec BP, représente le quart de la production d'hydrocarbures de BP.

    TNK-BP lorgnerait des éléments d'actif de BP en sol européen et dans des divisions de forage de gaz et de forage en haute mer.

    Selon certains analystes, la pétrolière BP envisagerait de se départir de l'équivalent de 10 milliards $US d'actifs pour financer une partie des coûts générés par la marée noire dans le golfe du Mexique.

    Le mauvais temps perturbe le pompage du pétrole

    Les opérations de lutte contre la marée noire dans le golfe du Mexique sont toujours perturbées par le mauvais temps

    Aucune amélioration n'est prévue avant plusieurs jours. Depuis 48h, les opérations de récupération du brut  ont été suspendues.

    Une étude de l'Agence US océanique et atmosphérique publiée vendredi a annoncé que les régions touristiques de Floride, comme l'archipel des Keys ou les plages de Miami, vont probablement être touchées par la marée noire.


    "Nous assistons encore à quelques effets résiduels de la tempête tropicaleAlex, a dit vendredi l'amiral Paul Zukunft des garde-côtes américains, justifiant l'interruption des opérations de pompage du pétrole. "Dans les jours à venir les opérations de nettoyages s'annoncent longues et difficiles", a estimé l'amiral Zukunft, "tout particulièrement inquiet pour la faune et la flore". Il a précisé qu'au total quelque 40.000 barils de pétrole n'avaient pas pu  être récupérés au cours des deux derniers jours, en raison du mauvais temps.

    Alex a perdu de ses forces en atteignant mercredi soir le nord-est du Mexique, près des Etats-Unis. Mais, même si Alex ne s'est pas approchée du site de la marée noire, la tempête provoque d'importantes vagues autour du site situé à 80 kilomètres au large des côtes américaines. 

    Les opérations de récupération du pétrole à la surface de l'eau sur la zone du sinistre ne reprendront pas avant 3 à 4 jours, en raison de vagues de jusqu'à deux mètres de haut, a précisé l'amiral Zukunft.

    Depuis le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon, le 22 avril au large de la Louisiane, entre 30.000 et 60.000 barils de pétrole s'échappent chaque  jour du puits endommagé situé à 1.500 mètres de profondeur. Le pétrole a d'ores et déjà souillé 724 kilomètres de côtes américaines, dans les Etats de la Louisiane, du Mississippi, de l'Alabama et de la Floride, ont annoncé vendredi les garde-côtes.

     

    Le pétrole devrait atteindre les plages de Miami
    Les régions les plus touristiques de Floride, comme les Keys ou les plages de Miami, vont très probablement être touchées par la marée noire, a assuré une étude de l'Agence  américaine océanique et atmosphérique diffusée vendredi.

    Elle souligne que le pétrole qui se déverse dans le golfe du Mexique pourrait être poussé par les courants marins jusqu'à l'extrémité sud de la Floride, où se trouve l'archipel des Keys, et même vers la côte atlantique de l'Etat et souiller les plages de Miami. La majeure partie de la côte ouest de la Floride, celle qui donne sur le golfe du Mexique, a entre 20 et moins de 1% de risques d'être touchée par la pollution, contre entre 61 et 80% pour les plages de Miami et l'archipel des Keys, révèle l'étude.

    Si du pétrole devait toucher ces régions, ce serait sous la forme de galettes, précise l'Agence américaine, dont l'étude se fonde sur une fuite de pétrole de quelque 33.000 barils par jour pendant 90 jours.

    Avec 80 millions de visiteurs par an, la Floride est une des destinations favorites des Américains et des étrangers pour leurs vacances aux Etats-Unis. Le tourisme génère environ 80 milliards de dollars par an dans cet Etat du sud-est des Etats-Unis.


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