• Marée noire en Louisiane, revue de presse du 28 juin 2010

     

     

     

    Marée noire : les dépenses de BP s'élèvent à 2,35 milliards

    Le coût final de la catastrophe est, pour l'heure, bien difficile à chiffrer pour le groupe pétrolier qui a également levé un fonds d'indemnisation de 20 milliards de dollars.

     

     

    Les dépenses de BP depuis la marée noire de fin avril 
s'élèvent à 2,35 milliards de dollars  (AFP) Les dépenses de BP depuis la marée noire de fin avril s'élèvent à 2,35 milliards de dollars (AFP)

    Le groupe pétrolier britannique BP a annoncé vendredi 25 juin que ses dépenses liées à la marée noire du golfe du Mexique avaient atteint 2,35 milliards de dollars à ce jour, soit environ 1,9 milliard d'euros.

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    Cette somme inclut l'ensemble des dépenses effectuées par le groupe pour contenir et nettoyer le pétrole, le forage de puits de secours, les aides versées aux Etats riverains, les dommages déjà remboursés, et les sommes payées aux autorités fédérales, a détaillé BP.

    Le groupe britannique a répété au passage qu'il était trop tôt pour chiffrer le coût final de la catastrophe.

     

    200 km de côtes souillées

    Depuis l'explosion et le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon, au large de la Louisiane, les coûts du groupe pétrolier pour enrayer et nettoyer la marée noire n'ont cessé de grimper, alors que le pétrole continue toujours de s'écouler dans l'océan. Plus de 200 km de côtes ont été souillées depuis la catastrophe fin avril .

    La semaine dernière, le groupe avait annoncé la création d'un fonds de 20 milliards de dollars, qui sera consacré à l'indemnisation des victimes de la marée noire. Mais cette somme ne constitue pas un plafond et la facture finale pourrait être bien plus élevée.

    Pêches enlisées dans la marée noire

    Mise à jour le lundi 28 juin 2010 à 13 h 01

    Bateau de pêche

    Photo: Marc Poirier

    Un bateau de pêche à la crevette transportant des barrières flottantes contre la nappe de pétrole près de la côte de la Louisiane.

    Une bonne partie des pêcheurs cadiens en Louisiane est durement frappée par la marée noire qui sévit dans le golfe du Mexique.

    Oneil Sevin est l'un des rares pêcheurs de crevette qui peut encore exercer son métier. Les autres travaillent maintenant pour la pétrolière BP. Ils utilisent leur équipement de pêche pour retirer du pétrole à la surface de l'eau.

    M. Sevin sait que tout peut basculer à n'importe quel moment. « Si le sud ne va pas continuer à travailler, à faire l'argent, ce pays-ci va être fini », souligne-t-il.

    Mike Martin, pêcheur et acheteur de crabe, ressent un immense désarroi.

    C'est vide. Il n'y a pas de crabe. Il n'y a plus de crabe et plus de pêcheurs. Les crevettes, ça, c'est fini. Les poissons, ça va finir aussi.

    — Mike Martin, pêcheur

    La récolte dans les bancs d'huîtres des bayous du large est encore bonne, mais le propriétaire des bancs, Kevin Voisin, a dû réduire sa production de 40 %. Ce qui reste est toujours à la merci de possibles ouragans qui pousseraient la nappe de pétrole vers les marais et les bayous.

    Peut-être qu'on va être arrêté pendant 10 ans, 15 ans. On ne sait pas. Après l'Exxon Valdez en Alaska, ç'a pris 21 ans pour produire des huîtres encore.

    — Kevin Voisin, ostréiculteur

    Kevin Voisin est devenu par la force des choses le plus important producteur d'huître de la Louisiane, car son principal concurrent a fermé. « Pendant des générations, on a essayé de les battre dans le marché et quand ils ont fermé, moi, j'ai pleuré, parce que ça ne doit pas être comme ça », affirme M. Voisin.

    Pour ces pêcheurs, le métier est un mode de vie qui ne tient plus qu'à un fil.

    La Floride fait appel à une société française pour lutter contre la marée noire

    Par Laszlo Liszkai (à La Nouvelle-Orléans)

    La Floride fait appel à une société française pour lutter contre la
 marée noire

    L'État de Floride vient de faire l'acquisition, via une société privée, de neuf bateaux français fabriqués par la société bretonne Ecocéane. Photo : le Catamar © DR.

    Et si la France détenait une partie du remède à apporter aux États-Unis, aux prises avec la plus grave marée noire de l'histoire qui souille depuis plus de deux mois les côtes du golfe du Mexique ? L'État de Floride, l'un des trois affectés, vient de faire l'acquisition, via une société privée, de neuf bateaux français fabriqués par la société bretonne Ecocéane, basée à Paimpol, dans les Côtes-d'Armor. Valeur marchande : autour d'un million d'euros. L'État de Louisiane pourrait en faire de même prochainement.

    Si le premier bateau acheté est déjà à Miami, les huit autres quitteront le chantier de Paimpol à partir de jeudi.

    Contrairement aux bateaux pompeurs traditionnels qui n'aspirent que 25 % d'hydrocarbures pour 75 % d'eau, la flotte d'Ecocéane n'"avale" que du pétrole - jusqu'à l'équivalent de 6.000 barils par demi-journée. À la clé, un sérieux gain de temps, d'autant que les catamarans peuvent être reliés à des tankers afin d'évacuer le pétrole au fur et à mesure.

    Bataille économique

    Depuis plusieurs semaines, Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement durables, s'est employé à favoriser les intérêts français dans la gestion de ce désastre écologique. Le 4 mai, sur l'antenne de France Inter, il a justement nommément évoqué le cas d'Ecocéane, avant d'intervenir auprès des autorités américaines pour que les appareils de la firme bretonne soient testés. Il faut dire que d'autres pays avaient été plus prompts à réagir. C'est notamment le cas des Pays-Bas, du Danemark ou de l'Espagne, qui étaient, depuis plusieurs semaines, déjà sur le front de la marée noire, avec des technologies applicables sur terre seulement. La PME de Paimpol propose, elle, la collecte de nappes du pétrole à la dérive en mer.

    Ecocéane, cofondée en 2003 par Éric Vial, 48 ans, et son beau-père Robert Gastaldi, est présente dans une vingtaine du pays, de l'Australie jusqu'au Brésil, ainsi que dans des empires pétroliers comme l'Angola ou le Nigeria. Le 28 avril 2009, son Catamar - un navire de récupération d'hydrocarbures et de déchets flottants de 55 tonnes et de 18 mètres de long - a été baptisé par Maud Fontenoy, vice-présidente du Conservatoire du littoral et marraine du bateau, en présence d'une délégation de l'Élysée et du ministère de l'Écologie.

    Éric Vial, 48 ans, a cofondé en 2003 avec son beau-père Ecocéane © DR.

     

    Marée noire dans le golfe du Mexique : un tanker taiwanais part à la rescousse

    Lundi 28 juin 2010

    Une récente dépêche d’Associated Press (AP) décrit comment une société de transport maritime basée à Taiwan, le groupe TMT, tente de se joindre aux efforts de nettoyage de la nappe de pétrole qui continue de s’étendre dans le golfe du Mexique, au large de la Louisiane, après l’explosion d’une plate-forme de British Petroleum (BP).

    Si TMT, qui n’est pas sous contrat avec BP, obtient les autorisations nécessaires des gardes-côtes américains et de l’agence américaine de protection de l’environnement, son navire, un tanker aménagé pour collecter et traiter jusqu’à 500 000 barils d’eau souillée par jour, devrait apporter une contribution essentielle aux efforts de pompage du brut.

    L’eau serait filtrée à l’intérieur du tanker et le pétrole récupéré transféré vers un autre navire, a expliqué Nobu Su, le fondateur et pdg de TMT, qui a comparé son tanker à une baleine absorbant le plancton et rejetant l’eau de mer.

    Le navire, le A Whale, qui a été réaménagé au Portugal et emporte à son bord une trentaine de membres d’équipage, pourrait atteindre le lieu de la catastrophe aujourd’hui ou demain.

    La presse américaine, qui a abondamment relayé cette information, se demandait hier pourquoi le navire avait été contraint de faire une longue escale à Norfolk, en Virginie, alors qu’il pourrait effectuer en une seule journée l’équivalent du travail de nettoyage réalisé depuis le début de la catastrophe écologique.

    BP paie cher la marée noire

    L'entreprise britannique British Petroleum tente de se racheter une conduite. Elle publie, lundi, un communiqué de presse dans lequel elle détaille le coût de la marée noire. Ces trois derniers jours, elle aurait déboursé près de 300 millions de dollars, pour un coût total de 2,65 milliards de dollars.

    Marée noire

    La marée noire a touché lundi les côtes du Missouri, après la Louisiane, la Floride et l'Alabama. (Reuters)

    La compagnie pétrolière britannique BP, ennemi n°1 des habitants du littoral du golfe du Mexique, l'assure. Elle paie son dû. Forcée par Barack Obama de reconnaitre ses torts et de présenter ses excuses, l'entreprise a changé de communication. Si elle endosse bien les coûts de cette marée noire, elle tient à le faire savoir, avec force communiqués de presse et de vidéos.

    100 millions de dollars par jour

    Lundi, la firme précise que, pour la première fois, elle a dépensé 100 millions de dollars par jour, ces trois derniers jours. Surtout, BP publie dans ce communiqué, le coût total de nettoyage et colmatage. Il s'élèverait à 2,65 milliards de dollars. En effet, l'entreprise prend à sa charge la fuite des puits endommagés, les coûts de nettoyage et l'indemnisation des sinistrés. Barack Obama avait réussi, il y a une dizaine de jours, à les contraindre de créer un fond de 20 millions dollars pour aider les sinistrés américains. Depuis dimanche, un quatrième État a été touché. Après la Louisiane, l'Alabama et la Floride, c'est au tour des plages touristiques du Missouri de connaitre les affres des nappes de pétroles.

    Les efforts financiers sont loin d'être terminés pour BP. L'entreprise, qui réalisait en 2009 un chiffre d'affaires de plus 166,947 milliards d'euros, insiste notamment sur le délai de forage des puits de déviation qui demeure d'actualité. L'entreprise espère, cependant, que la fuite sera colmatée début août.

    BP propose même une vidéo de six minutes pour décrire et expliquer les évolutions du colmatage de la fuite. Et c'est Kent Wells, vice-président sénior de la firme qui prend le temps de l'explication. Quant on connait les erreurs de communication qu'a accumulées l'entreprise, en particulier son directeur général Tony Hayward, ces nouvelles méthodes sont attendues par les sinistrés et l'administration américaine.

    Le G2O veut supprimer les subventions aux combustibles fossiles

    27/06/10 à 21:48 - REUTERS |

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    TORONTO, 27 juin (Reuters) - Les dirigeants du G20 devaient dimanche renouveler leur engagement d'éliminer les subventions aux combustibles fossiles sous la pression des Etats-Unis, qui sont intervenus pour durcir les termes du communiqué final du sommet, a-t-on appris de source proche du G20.

    Le communiqué appelle ainsi à "l'élimination progressive dans le moyen terme des subventions aux combustibes fossiles inefficaces, qui encouragent une consommation de gaspillage, en prenant en compte la situation des groupes vulnérables et les besoins de leur développement", a déclaré cette source à Reuters.

    Les pays du G20 s'engagent en outre à évaluer dans l'avenir la mise en oeuvre de ces engagements lors de leurs sommets.

    Un projet de communiqué final qui circulait à la veille du sommet de Toronto n'évoquait la suppression des subventions aux combustibles fossiles que «sur une base volontaire», et par une «approche propre à chaque membre», ce qui avait suscité l'ire des organisations de défense de l'environnement.

    Toujours de source proche du G20, on indique que le texte a été durci en dernière minute à l'initiative des Etats-Unis, de telle façon qu'il réitère les engagements pris lors du dernier sommet du G20 en septembre à Pittsburgh.

    Les pays du G20, se fondant sur des projections de l'Agence internationale de l'Energie et de l'OCDE, avaient alors estimé que la suppression des subventions aux combustibles fossiles à l'horizon 2020 permettrait de réduire de 10% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050.

    Le communiqué du sommet de Toronto doit reprendre aussi la partie de celui de Pittsburgh qui appelle à la mise en place d'un cadre et de stratégies pour mener à bien la suppression des subventions.

    Il fait aussi allusion à l'immense marée noire des côtes de Louisiane et du golfe du Mexique en appelant au partage des meilleures pratiques de protection de la vie marine et de prévention des accidents, ainsi que de traitement de telles catastrophes quand elles interviennent.

    (Caren Bohan, version française Yann Le Guernigou) (Service Informations générales. Tél 01 49 49 53 68. paris.newsroom@reuters.com. Reuters Messaging : yann.leguernigou.reuters.com@reuters.net))

    PÉTROLE/Le brut bondit de 3% à New York, le marché craint un ouragan aux USA

    reprise de vendredi soir

    New York (awp/afp) - Les prix du pétrole ont fortement progressé vendredi à New York, alors que se formait dans les Caraïbes une tempête tropicale susceptible de se transformer en ouragan et de perturber la production d'hydrocarbures du golfe du Mexique.

    Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en août a terminé à 78,86 dollars, en hausse de 2,35 dollars par rapport à la veille, soit 3,07%.

    A Londres, sur l'IntercontinentalExchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique a gagné 1,65 dollar à 78,12 dollars.

    "Une dépression tropicale va probablement se former à tout moment aujourd'hui (vendredi) ou samedi", ont averti vendredi les services météorologiques américains dans la journée. "Il y a une forte probabilité, 80%, que ce système se transforme en ouragan tropical dans les 48 heures".

    La dépression, actuellement au nord des côtes du Honduras, devrait aborder le Mexique par la péninsule du Yucatan, et donc se diriger vers le golfe du Mexique, où se concentre le quart de la production de brut des Etats-Unis.

    "Cela pourrait affecter la production de pétrole, que ce soit le brut produit au large du Mexique ou, si la tempête se déplace vers le nord et les côtes de la Louisiane, la production des Etats-Unis", a estimé Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.

    Le passage des tempêtes tropicales dans le golfe du Mexique est toujours très surveillé, car il peut contraindre les compagnies pétrolières à évacuer leurs plateformes, et perturber les importations de produits pétroliers.

    Il est cette année d'autant plus redouté que le brut continue de s'écouler dans les eaux du golfe, plus de deux mois après l'explosion de la plateforme de forage du groupe britannique BP.

    L'arrivé d'une tempête tropicale dans la zone "interromprait sans nul doute les opérations de BP face à la marée noire, et si elle se renforçait suffisamment, elle pourrait interrompre la production de pétrole et de gaz", ont commenté de leur côté les analystes de JPMorgan Chase.

    Juste avant l'ouverture de la séance, dans les échanges électroniques, les cours avaient brièvement effacé leurs gains à l'annonce d'une nouvelle révision de la croissance américaine du premier trimestre, à 2,7% (en rythme annuel) par rapport au trimestre précédent.

    "On a l'impression que la demande (de pétrole) va être bonne, mais pas extraordinaire, et qu'on va se trouver empêtré dans une reprise molle", a jugé Phil Flynn, de PFG Best Research.

    "Dans le même temps, on arrive dans le week-end et il y a la possibilité d'une tempête tropicale dans le golfe du Mexique, le marché reste donc sur ses gardes", a-t-il ajouté. "On ne sait quelle sera la gravité de cette tempête, mais l'incertitude pousse le marché à rester sur ses gardes. On pourrait perdre quelques dollars lundi si la tempête disparaît".

    rp

    (AWP/28 juin 2010 06h21)

     

    La dépression tropicale ne se dirige pas vers la zone du marée noire

    De Greg Bluestein (CP) – Il y a 21 heures

    LA NOUVELLE-ORLÉANS — Une dépression tropicale qui frappait des parties du Mexique ne se dirigeait pas vers la masse d'huile déversée dans le golfe, du moins au cours de la journée de dimanche, mais un système semblable peut rapidement changer de direction.

    Essayer de contenir pareil déversement est déjà fort complexe dans des conditions idéales et on n'ose pas imaginer ce qui pourrait se passer si cette tempête baptisée Alex devait bifurquer vers le golfe du Mexique.

    Dimanche, Alex avait déjà laissé de fortes pluies sur le Bélize, le nord du Guatemala et la péninsule du Yucatan, au Mexique.

    Tout système météorologique avec des vents supérieurs à 75 kilomètres-heure pourrait forcer BP à arrêter ses efforts visant à contenir le déversement pour jusqu'à deux semaines et retarder aussi le forage de deux puits de secours qui sont la meilleure chance d'y mettre fin.

    Alex, la première tempête tropicale de la saison dans l'Atlantique, a faibli jusqu'à devenir une dépression. Mais les prévisions la voient atteindre le golfe du Mexique, où les eaux chaudes pourraient lui redonner de la vigueur.

    Dimanche, on projetait que la dépression allait frapper le Mexique de nouveau, cette fois au sud du Texas, mais éviter l'énorme masse d'huile.

    «Nous savons tous que la météo est imprévisible et que nous pourrions avoir un changement de dernière minute», a prévenu Thad Allen, de la Garde côtière.

    Les plans d'urgence prévoient déplacer les travailleurs et l'équipement cinq jours avant l'arrivée prévue d'un ouragan dans le secteur des opérations de 1,3 kilomère carré, une fenêtre qu'il faudrait peut-être revoir parce que les tempêtes changent souvent de direction plus rapidement, a prévenu Jeff Masters, directeur de la météorologie à Weather Underground.

    Malgré le recul évident que causerait un arrêt des travaux, «la sécurité et la protection de la vie humaine demeurent nos priorités», a indiqué Thad Allen.

    Ailleurs dans le golfe, on s'inquiète des milliers de mètres de barrières de protection le long des îles et des plages.

    «Les barrièrs de protection qu'ils ne pourront pas ramasser _ et il y en a des milles et des milles, alors c'est impossible de tout ramasser _ vont se retrouver dans les marais, a expliqué Ivor van Heerden, du Centre des ouragans de l'université Louisiana State.

    Le déversement complique aussi la planification déjà complexe de la lutte contre les ouragans mise en place chaque été.

    On parle d'une région familière avec les ouragans de forte intensité. Pas plus tard qu'en 2005, Katrina avait dévasté une grande partie de la Louisiane, dont la Nouvelle-Orléans, immédiatement suivi par l'ouragan Rita. Trois ans plus tard, c'était au tour de Gustav et Ike de frapper tour à tour.

    Des milliers de familles qui ont perdu leurs emplois à cause du déversement pourraient avoir moins de ressources en cas d'évacuation, a signalé Mark Cooper, qui s'occupe de la sécurité et des urgences au bureau du gouverneur de la Louisiane. Et Pete Gerica affirme que les pêcheurs comme lui qui survivent généralement aux tempêtes dans leur bateau pourraient y penser à deux fois cette année en raison du déversement, parce que l'huile charriée par la tempête pourrait être très difficile à nettoyer.

    Aussi, on ne connaît pas les conséquences d'une tempête sur toute cette huile flottant dans le golfe. Certains estiment que la masse d'huile pourrait s'agrandir, mais d'autres croient que la force des éléments pourrait entraîner un dispersement favorable.

    La mauvaise nouvelle, c'est que quoi qu'il arrive avec Alex, ce n'est qu'un début et que les experts prévoient une saison avec de forts ouragans.

     


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