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Marée noire en Louisiane, revue de presse du 25 juin 2010
L'entonnoir de BP retiré en raison d'une fuite de gaz
(REUTERS/BP/Handout)
L'entonnoir qui permettait de pomper une partie du pétrole à l'origine de la marée noire qui se répand dans le golfe du Mexique a été retiré mercredi, laissant la fuite repartir de plus belle, a annoncé Thad Allen, le commandant des garde-côtes américains.
«Il y a eu un problème aujourd'hui, ils ont remarqué qu'il y avait une sorte de fuite de gaz», a déclaré Thad Allen lors d'une conférence de presse.
«Ils ont indiqué que le problème venait d'un engin télé-guidé qui a touché un des conduits» de l'entonnoir, a-t-il ajouté en précisant que l'entonnoir était inspecté et qu'il pourrait être réinstallé dans l'après-midi. L'amiral a néanmoins prévenu que l'opération consistant à relancer le pompage après la pose de l'entonnoir pourrait prendre beaucoup plus de temps.
Dans le même temps, l'amiral a annoncé la mort de deux personnes impliquées dans les opérations anti-marée noire, mais dans des incidents apparemment sans rapport avec la pollution. Une de ces personnes est morte dans un accident de natation dans une piscine, l'autre pilotait un bateau impliqué dans le nettoyage, a précisé Thad Allen, sans donner d'autres détails sur le décès de cette dernière.
(Source AFP)
Marée noire: un ouvrier dénonce une fuite détectée avant l'explosion
Photo diffusée le 22 avril 2010 par les gardes-côtes américains de la plateforme pétrolière qui a explosé dans le glofe du Mexique (© AFP photo AFP)
Un employé de la plate-forme Deepwater Horizon, dont l'explosion fin avril a causé la marée noire du golfe du Mexique, a été témoin d'une fuite sur une importante pièce de sécurité, et assuré que celle-ci n'avait pas été réparée, dans une émission diffusée lundi par la BBC.
Tyrone Benton a indiqué avoir découvert un défaut dans un équipement de sécurité quelques semaines avant l'explosion, mais que ce problème n'avait pas été réparé, un autre système étant utilisé à la place. Interviewé dans le cadre de l'émission Panorama diffusée lundi soir, il a expliqué que la réparation aurait arrêté la production, à un moment où il en coûtait 500.000 dollars par jour d'extraire le pétrole.
BP a pourtant indiqué que c'est le propriétaire de la plate-forme Transocean qui était responsable de l'équipement défectueux, tandis que Transocean assurait que cette pièce avait été testée avec succès avant l'accident, selon la BBC.
Une erreur «inacceptable»
«Nous avons vu une fuite sur le bloc d'obturation, nous en avons informé la compagnie, ils ont une salle de contrôle depuis laquelle ils peuvent fermer ce bloc et en activer un autre de telle sorte qu'ils n'ont pas besoin d'arrêter la production, a rapporté Tyrone Benton, ils n'ont qu'à le fermer et passer sur l'autre».
La BBC cite dans ce reportage un expert en pétrole, le professeur Tad Patzek, qui estime qu'une telle situation est «inacceptable». «Si vous avez la moindre preuve que ce bloc d'obturation ne fonctionne pas correctement, il faut le réparer par tous les moyens possibles», assure-t-il.
Ce témoignage intervient alors que BP annonce avoir dépensé 2 milliards de dollars pour réparer les dégâts de la marée noire dans le Golfe du Mexique. Dans un communiqué, BP indique par ailleurs avoir collecté ou brûlé un total de 21.040 barils de pétrole samedi grâce à ses deux dispositifs placés au-dessus de la fuite.
Le système d'entonnoir et de tuyaux amenant le pétrole au navire Discoverer Enterprise, situé en surface 1.500 mètres au-dessus de la fuite, a récolté 11.050 barils samedi, moins que les moyennes des jours précédents «car certaines installations ont été fermées une partie de la journée», a expliqué BP dans un communiqué.
249.500 barils déjà collectés
Par ailleurs, 9.990 barils ont été brûlés sur la nouvelle installation de surface Q4000 qui doit brûler ainsi à peu près 10.000 barils par jour jusqu'au colmatage de la fuite. Les dispositifs ont permis de collecter 249.500 barils au total depuis fin avril.
Les travaux continuent pour la mise en place de nouveaux dispositifs de récupération du pétrole, notamment le forage des deux puits de secours qui devraient être achevés en août. A ce jour, BP a reçu 65.000 demandes de dédommagement et en a satisfait 32.000, pour un total de 105 millions de dollars.
Les deux milliards évoqués dans le communiqué comprennent les travaux de récupération du pétrole, les travaux pour améliorer la capacité de récupération, notamment le forage de puits de secours, les dons aux États riverains du golfe, les dédommagements et les sommes versées aux autorités fédérales.
BP a par ailleurs annoncé la semaine dernière la création d'un fonds de 20 milliards de dollars pour assurer le paiement de ces coûts.
L'estimation de la quantité de pétrole qui s'échappe au large des côtes américaines ne cesse d'enfler depuis l'accident de la plateforme Deepwater Horizon, passant de 1.000 à 60.000 barils par jour (un baril correspond à 160 litres) en l'espace de deux mois.
(Source AFP)
Marée noire en Louisiane, inspiré d’Andy Warhol
Brat Pitt pourrait porter à l'écran la Marée Noire dans le Golfe du MexiqueLe tout Hollywood ne parle plus que de ça...
Elle enfle, elle enfle la rumeur...
Et elle gronde tellement fort, qu'elle est même parvenue à nos oreilles de « Green Potins mondains ».
Brad Pitt réfléchit sérieusement à réaliser pour le cinéma un film sur la Marée Noire qui sévit dans le Golfe du Mexique.
Brad Pitt rencontre en ce moment, producteurs, financiers et agents pour essayer de réunir les fonds nécessaire à la réalisation du film.
Nul doute que le comédien reversera les bénéfices de ce long métrage à des associations environnementales qui luttent pour la protection des côtes américaines.
Brad Pitt, un artiste engagé
Ce n'est pas la première fois que Brad Pitt se porte au chevet de la planète.Après l'ouragan Katerina, il a participé, avec sa fondation « Make it right » à la reconstruction de quartiers Green dans l'état de la Nouvelle Orléans.
Et au côté de sa femme, Angelina Jolie, il lance sur le marché un nettoyant pour le corps 100% bio dont tous les bénéfices sont reversés à la « Jolie-Pitt Fondation Eco System ».
L'association qu'il à crée avec sa femme et qui soutient de nombreuses initiatives écologiques.
Décidemment Brad Pitt est un vrai Green People engagé... On adore !
D'autres actus Peoples et Marée Noire
Kevin Costner au secours des côtes américainesDavid Charvet s'engage au côté d'une association environnementale
Une marée noire hors de prix, BP plonge
Par TF1 News (D'après agence) le 25 juin 2010 à 11:33Marée noire dans le golfe du Mexique : photo de la Nasa (7 juin 2010) © TF1/LCI
2,35 milliards de dollars très exactement : la facture continue à s'alourdir pour BP, toujours englué dans ses opérations de pompage, et toujours incapable de stopper définitivement la pire pollution qu'ait connue l'Amérique.
La note grimpe régulièrement, et cette hausse vertigineuse n'est pas près de s'arrêter au vu de l'incapacité de BP à stopper le flux de brut : pour le groupe pétrolier britannique, les dépenses liées à la marée noire du golfe du Mexique ont désormais atteint la somme faramineuse de 2,35 milliards de dollars. Soit environ 1,9 milliard d'euros... Une somme qui inclut l'ensemble des dépenses effectuées par le groupe pour contenir et nettoyer le pétrole, le forage de puits de secours, les aides versées aux Etats riverains, les dommages déjà remboursés, et les sommes payées aux autorités fédérales. Elle ne permet, bien évidemment, pas encore de chiffrer le coût final de la catastrophe.
Depuis l'explosion et le naufrage fin avril de la plateforme Deepwater Horizon, au large de la Louisiane, les coûts du groupe pétrolier pour enrayer et nettoyer la marée noire s'envolent, sans que le pétrole cesse pour autant de s'écouler dans l'océan : il a déjà souillé plus de 200 km de côtes. Lundi, BP avait annoncé que ses dépenses liées à la marée noire avaient atteint la barre des deux milliards de dollars. La semaine dernière, le groupe avait annoncé la création d'un fonds de 20 milliards de dollars, qui sera consacré à l'indemnisation des victimes de la marée noire. Mais cette somme ne constitue pas un plafond et la facture finale pourrait être bien plus élevée.
BP plonge
Mais les dégâts ne sont pas seulement financiers : ils concernent aussi l'image de BP. Et son cours de Bourse... L'action BP perdait près de 6% vendredi à la Bourse de Londres après être tombé à son plus bas niveau depuis 14 ans, les investisseurs craignant que le groupe pétrolier britannique soit contraint de leverdavantage de fonds pour financer le coût de la marée noire qui souille le golfe du Mexique. BP a annoncé vendredi avoir déjà dépensé 2,35 milliards de dollars (1,92 milliard d'euros) pour contenir la marée noire. Le groupe a assuré qu'il avait suffisamment de fonds pour couvrir le coût de la catastrophe et démenti une rumeur de marché qui rapportait qu'il cherchait à se placer sous la protection d'un régime de faillite. Des traders expliquent également la chute du cours de BP par les intempéries qui s'annoncent au dessus du golfe du Mexique et qui pourrait compliquer la lutte contre la marée noire.
Pour tenter d'améliorer son image, le groupe s'est doté d'un nouveau "Monsieur marée noire" : c'est désormais Robert Dudley qui a pris la direction effective des opérations contre la marée noire, pilotées jusque-là par son directeur général, Tony Hayward, qui avait multiplié les gaffes et était raillé pour son accent britannique. Dudley, fort d'une carrière de 30 ans dans le pétrole, a l'avantage d'être américain et surtout, il a grandi dans le Mississippi, un des quatre Etats touchés par la marée noire.
La pollution a jusqu'à présent souillé plus de 200 km de côtes et fortement perturbé l'industrie de la pêche et le tourisme, deux poumons économiques de la région avec le forage en mer. En Floride, les autorités ont pris une mesure draconienne jeudi en décidant d'interdire les bains de mer dans le nord-ouest de cet Etat dont une bonne partie des revenus provient du tourisme estival. Et au large, faute de disposer encore d'un puits de secours, BP poursuit ses opérations de pompage, dramatiquement interrompues cette semaine : l'entonnoir qui permet de capter une partie du pétrole et du gaz qui fuient par 1500 mètres de fond a été ôté en catastrophe pendant une dizaine d'heures à la suite d'une collision avec un robot téléguidé. L'engin avait apparemment fermé une des soupapes, augmentant la pression dans l'entonnoir et risquant de le boucher au cas où des hydrates y formeraient des cristaux de glace. Pendant cette dizaine d'heures, c'est donc à gros bouillons que le pétrole s'est répandu dans l'océan : le gouvernement américain a estimé en effet que 30.000 à 60.000 barils de pétrole s'échappent du puits chaque jour, soit 4,77 à 9,53 millions de litres.
Par TF1 News (D'après agence)le 25 juin 2010 à 11:33<no></no>
Publié le 24 juin 2010 à 21h10 | Mis à jour le 24 juin 2010 à 21h20
Marée noire: «plus de mauvaises nouvelles que de bonnes»
Marée noire aux États-Unis
L'une des pires marées noires de l'histoire des États-Unis menace les côtes de la Louisiane. Suivez le développement de cette «catastrophe nationale» et ses conséquences désastreuses pour l'environnement. »
BP a indiqué jeudi pouvoir bientôt capturer environ 700 000 gallons par jour à l'aide du capuchon, et en brûler 438 000 autres gallons grâce à un navire-incinérateur.
Photo: Reuters
Associated Press
La Nouvelle-OrléansPlus tôt ce mois-ci, British Petroleum (BP) avait prédit que l'écoulement de pétrole dans le fond de la mer serait réduit à un «filet» en l'espace de quelques jours, et le président américain Barack Obama a déclaré à la nation la semaine dernière que jusqu'à 90% du flot serait bientôt contenu. Mais ces objectifs semblaient trop optimistes jeudi, à la suite d'un autre échec sous l'eau.
Le capuchon qui permettait de pomper une partie du pétrole s'écoulant dans le golfe du Mexique depuis l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon avait dû être retiré mercredi après qu'un robot sous-marin eut embouti le système d'aération relié au puits.
Il avait été réinstallé, jeudi, mais la frustration et le scepticisme coulaient à flot sur les côtes du golfe du Mexique.
Les annonces de BP n'ont «absolument aucune crédibilité», a fait valoir le conseiller de Jefferson Parish, John Young, ajoutant que ce plus récent problème démontre que la compagnie «n'est pas à la hauteur de la tâche» et déplorant recevoir «plus de mauvaises nouvelles que de bonnes nouvelles».
Même avant ce nouveau recul, les pires scénarios du gouvernement américain suggéraient que le capuchon et d'autres équipements contenaient moins de la moitié du déversement de pétrole.
Le porte-parole de BP John Curry a présenté plus en détails le recours prévu à des embarcations additionnelles pouvant capturer encore davantage de pétrole, et a dit comprendre les sentiments de frustration parmi la population.
«Nous voulons faire ce que tout le monde espère et cela est évidemment de minimiser l'impact aussi rapidement et efficacement que possible et sans blesser aucun des travailleurs», a affirmé M. Curry.
Des petites étendues de pétrole ont été aperçues jeudi sur les côtes de la Floride, forçant la fermeture d'une plage dans l'État pour la première fois depuis la fuite survenue il y a plus de neuf semaines.
Le président Obama avait laissé croire à un déversement contenu à 90% la semaine dernière lors de son premier discours prononcé dans le Bureau ovale, après avoir rencontré des responsables de BP à la Maison-Blanche. Il avait dit avoir été informé par la compagnie qu'un tel résultat était possible en l'espace de quelques semaines.
«Cela ne semble tout simplement pas possible, a argué jeudi Ed Overton, professeur en sciences environnementales à la retraite de l'Université de Louisiana State. Nous n'en sommes même pas prêts, et ce qu'on entend dire, c'est qu'ils ont capturé moins de pétrole que le jour précédent. J'avais espéré que le président savait quelque chose que nous ignorions.»
BP a indiqué jeudi pouvoir bientôt capturer environ 700 000 gallons par jour à l'aide du capuchon, et en brûler 438 000 autres gallons grâce à un navire-incinérateur.
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Marée noire: BP a déjà dépensé 2,35 milliards de dollars
Londres | Le groupe pétrolier britannique BP a annoncé que ses dépenses liées à la marée noire du Golfe du Mexique avaient atteint 2,35 milliards de dollars. Il a répété au passage qu'il était trop tôt pour chiffrer le coût final de la catastrophe.
ats | 25.06.2010 | 09:04Le groupe pétrolier britannique BP a annoncé que ses dépenses liées à la marée noire du Golfe du Mexique avaient atteint 2,35 milliards de dollars. Il a répété au passage qu'il était trop tôt pour chiffrer le coût final de la catastrophe.
Cette somme inclut l'ensemble des dépenses effectuées par le groupe pour contenir et nettoyer le pétrole, le forage de puits de secours, les aides versées aux Etats riverains, les dommages déjà remboursés, et les sommes payées aux autorités fédérales, a détaillé BP.
Depuis l'explosion et le naufrage fin avril de la plateforme Deepwater Horizon, au large de la Louisiane, les coûts du groupe pétrolier pour enrayer et nettoyer la marée noire n'ont cessé de grimper, alors que le pétrole continue toujours de s'écouler dans l'océan et a déjà souillé plus de 200 km de côtes.
Lundi, BP avait annoncé que ses dépenses liées à la marée noire avaient atteint la barre des deux milliards de dollars.
La semaine dernière, le groupe avait annoncé la création d'un fonds de 20 milliards de dollars, qui sera consacré à l'indemnisation des victimes de la marée noire. Mais cette somme ne constitue pas un plafond et la facture finale pourrait être bien plus élevée.
Le pétrole bondit de 3% à New York, le marché craint un ouragan aux USA
NEW YORK - Les prix du pétrole ont fortement progressé vendredi à New York, alors que se formait dans les Caraïbes une tempête tropicale susceptible de se transformer en ouragan et de perturber la production d'hydrocarbures du golfe du Mexique.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en août a terminé à 78,86 dollars, en hausse de 2,35 dollars par rapport à la veille, soit 3,07%.
A Londres, sur l'IntercontinentalExchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique a gagné 1,65 dollar à 78,12 dollars.
"Une dépression tropicale va probablement se former à tout moment aujourd'hui (vendredi) ou samedi", ont averti vendredi les services météorologiques américains dans la journée. "Il y a une forte probabilité, 80%, que ce système se transforme en ouragan tropical dans les 48 heures".
La dépression, actuellement au nord des côtes du Honduras, devrait aborder le Mexique par la péninsule du Yucatan, et donc se diriger vers le golfe du Mexique, où se concentre le quart de la production de brut des Etats-Unis.
"Cela pourrait affecter la production de pétrole, que ce soit le brut produit au large du Mexique ou, si la tempête se déplace vers le nord et les côtes de la Louisiane, la production des Etats-Unis", a estimé Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
Le passage des tempêtes tropicales dans le golfe du Mexique est toujours très surveillé, car il peut contraindre les compagnies pétrolières à évacuer leurs plateformes, et perturber les importations de produits pétroliers.
Il est cette année d'autant plus redouté que le brut continue de s'écouler dans les eaux du golfe, plus de deux mois après l'explosion de la plateforme de forage du groupe britannique BP.
L'arrivé d'une tempête tropicale dans la zone "interromprait sans nul doute les opérations de BP face à la marée noire, et si elle se renforçait suffisamment, elle pourrait interrompre la production de pétrole et de gaz", ont commenté de leur côté les analystes de JPMorgan Chase.
Juste avant l'ouverture de la séance, dans les échanges électroniques, les cours avaient brièvement effacé leurs gains à l'annonce d'une nouvelle révision de la croissance américaine du premier trimestre, à 2,7% (en rythme annuel) par rapport au trimestre précédent.
"On a l'impression que la demande (de pétrole) va être bonne, mais pas extraordinaire, et qu'on va se trouver empêtré dans une reprise molle", a jugé Phil Flynn, de PFG Best Research.
"Dans le même temps, on arrive dans le week-end et il y a la possibilité d'une tempête tropicale dans le golfe du Mexique, le marché reste donc sur ses gardes", a-t-il ajouté. "On ne sait quelle sera la gravité de cette tempête, mais l'incertitude pousse le marché à rester sur ses gardes. On pourrait perdre quelques dollars lundi si la tempête disparaît".
(©AFP / 25 juin 2010 21h31)
La Bourse de Paris en baisse après le PIB américain
vendredi 25 juin 2010
La Bourse de Paris évoluait en repli vendredi après-midi, le CAC 40 perdant 0,99%, pénalisé par la révision à la baisse du PIB américain au premier trimestre et malgré la hausse de Wall Street.
A 15H46 (13H46 GMT), l'indice vedette lâchait 35,18 points à 3.520,18 points dans un volume d'échanges de 2,103 milliards d'euros.
Le CAC 40 perd du terrain depuis le milieu de la matinée, après avoir connu un début de séance laborieux.
Les investisseurs ont été confortés dans leur humeur maussade par la révision à la baisse, pour la deuxième fois, de la croissance économique des Etats-Unis au premier trimestre.
Le produit intérieur brut (PIB) a progressé de 2,7% en rythme annuel par rapport au trimestre précédent, contre une hausse 3,0% donnée fin mai, selon le département du Commerce à Washington
Soulagé par l'accord trouvé par les élus du Congrès américain sur la réforme de Wall Street, le marché américain a quant à lui ouvert en hausse.
Les parlementaires américains ont trouvé un compromis qui limite l'activité spéculative des banques et leur investissement dans les produits dérivés, alors qu'un texte pourrait être transmis au président Barack Obama dès la semaine prochaine.
Crédit Agricole prenait 1,79% à 8,97 euros, Natixis 0,36% à 3,64 euros et Société Générale 1,99% à 38,85 euros. Seul BNP Paribas perdait 0,67% à 45,57 euros.
Le groupe de services maritimes Bourbon faisait preuve de résistance (+0,69% à 34,13 euros) après avoir pris plus de 4% en début de séance. Le groupe va investir 2 milliards de dollars d'ici 2015 dans la construction de 144 nouveaux navires pour son activité offshore.
Par ailleurs, les valeurs énergétiques se trouvaient en queue d'indice. EDF lâchait 2,72% à 33,07 euros et GDF Suez 2,72% à 24,32 euros.
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