"Nous nous sentons plus à l'aise", mais "le test n'est pas fini", a observé Kent Wells, l'un des vice-présidents de BP. Attentifs aux moindres variations de pression, de température et d'autres capteurs, les ingénieurs n'ont décelé aucun élément mettant en évidence un écoulement de brut dans les eaux du golfe ou au fond de l'eau.
Des robots sous-marins patrouillaient également autour du puits, à 1.500m de profondeur, en quête de tout signe anormal, alors que le test de 48 heures devait s'achever aux alentours de 19h30 GMT (21h30 à Paris).
Source d'inquiétude majeure, de nouvelles fuites pourraient aggraver un peu plus la situation. Une rupture de conduits rendrait le contrôle plus difficile et pourrait compromettre le projet destiné à boucher la fuite de façon permanente.
BP et l'amiral des garde-côtes à la retraite Thad Allen, chargé par les autorités du suivi de la catastrophe, ont expliqué qu'ils pourraient décider de rouvrir l'entonnoir, au moins partiellement, après la fin de l'essai, bien qu'on ignore les conditions qui conduiraient à une telle mesure.
BP a fermé les valves de l'entonnoir jeudi, stoppant le flot de pétrole pour la première fois depuis l'explosion du 20 avril de la plate-forme de forage Deepwater Horizon, qui a coûté la vie à 11 ouvriers. Entre 356 et 697 millions de litres de brut, selon les estimations du gouvernement, se sont déversés dans le golfe du Mexique, provoquant la plus importante marée noire de l'histoire des Etats-Unis.
Au bout de 41 heures d'essai, les niveaux de pression augmentaient lentement, d'après Kent Wells. Une pression basse, ou en chute, pourrait indiquer que du pétrole s'échappe à nouveau. Le vice-président de BP a par ailleurs précisé que des bulles observées par vidéo en provenance du puits, étaient courantes sous l'eau, mais que des échantillons seraient prélevés pour s'assurer qu'il ne s'agit pas de gaz s'échappant de la structure.
L'entonnoir, faisant office de bouchon géant, n'est qu'une solution provisoire pour contenir la fuite de pétrole, jusqu'à ce qu'un puits de dérivation soit achevé et que de la boue et du ciment mêlés puissent être injectés dans le puits endommagé afin de le boucher de façon plus sûre.
Les équipes de BP sont actuellement engagées dans le forage de deux puits de dérivation -dont un sert d'option de secours- et pensent pouvoir avoir achevé le premier d'ici fin juillet. La projection de boue et de ciment pourrait ensuite prendre "un certain nombre de jours", voire "quelques semaines", selon M. Wells.
Si l'entonnoir tient, nul ne déclare victoire. Certes, il s'agit d'une bonne nouvelle pour le président Barack Obama, qui passe un week-end prolongé avec son épouse et leurs deux filles dans le Maine, mais le chef de la Maison Blanche a prévenu vendredi que le risque de nouvelles fuites pourrait être "plus catastrophique".
Thad Allen reste quant à lui confiant, tout en appelant à la vigilance.
L'incertitude demeure sur de nombreux points même si l'entonnoir passe le test. Où ira le pétrole qui s'est déjà échappé du puits? Combien de temps faudra-t-il pour nettoyer le littoral? Qu'arrivera-t-il aux pêcheurs de la région? De vastes secteurs côtiers ont été fermés à la pêche et au ramassage de coquillages. Nombre de pêcheurs ont été embauchés par BP pour participer aux travaux de dépollution.
Si la pêche commerciale est encore largement à l'arrêt, la Louisiane a cependant rouvert cette semaine plus de 80% de ses eaux à la pêche de loisir, à la plus grande joie de ses pratiquants. AP
cr/v0/mw
De Allen JOHNSON (AFP) – Il y a 19 heures
LA NOUVELLE-ORLEANS (Etats-Unis) — La fuite de pétrole dans le golfe du Mexique est stoppée depuis près de 48 heures et aucune nouvelle fuite n'a été détectée alors que les Américains attendent nerveusement de connaître le verdict final avant de se projeter dans l'après marée noire.
Le puits, à l'origine de la marée noire dans le golfe du Mexique, résiste bien à la fermeture des valves ayant stoppé l'écoulement de brut, a indiqué samedi le vice-président de BP Kent Wells. "Il n'y a aucun indice" que le puits qui s'enfonce 4 km sous la mer, "ne résiste pas", a-t-il affirmé.
Il a souligné que la formidable pression qui s'exerce à l'intérieur du puits depuis qu'il a été totalement fermé jeudi à 20H25 GMT pour la première fois depuis le début de la marée noire en avril, avait continué à augmenter, ce qui était un "bon signe" laissant penser que le pétrole ne s'échappe pas.
Les données recueillies se trouvent "tout à fait" dans la fourchette prédite par les ingénieurs et le test devrait se prolonger au-delà des 48 heures initialement évoquées, a-t-il ajouté.
M. Wells a toutefois souligné que les tests n'étaient pas terminés et qu'il fallait encore attendre avant de tirer une conclusion définitive. Il a d'ailleurs évoqué la possibilité que le puits soit réouvert pour une courte période afin de faire baisser le niveau de la pression à l'intérieur.
La possibilité que, emprisonné dans le puits bouché par un gigantesque entonnoir, le pétrole comprimé ne finisse par créer des brèches et par se répandre à nouveau dans l'océan constitue en effet la principale inquiétude des autorités et des ingénieurs de BP.
Dans la région, les habitants oscillent entre des éclats de joie et la peur que la fuite reparte de plus belle.
"Merci Dieu, c'est arrivé", expliquait vendredi O'Neil Sevin qui vendait appâts, fruits de mer, bières et sandwichs aux pêcheurs et touristes de Chauvin, en Louisiane, avant de voir son gagne-pain s'engluer dans le brut visqueux de BP.
"J'ai sauté de joie quand j'ai vu que la fuite était stoppée", disait ce père de deux adolescents. Le soulagement est palpable dans sa voix quand il raconte comment les choses vont un peu mieux après l'avalanche de mauvaises nouvelles qui a fait son quotidien pendant des semaines.
"Ca va tourner. Maintenant le vent va changer de direction", essaye-t-il de se convaincre tout en s'inquiétant des quantités de pétrole et de dispersants déversés dans le golfe du Mexique.
Signe des difficultés à traiter les conséquences de la marée noire, un énorme bateau-citerne taiwanais qui devait permettre de récupérer de grandes quantités de pétrole à la surface de l'eau a d'ailleurs été renvoyé vendredi à quai faute de résultats probants au cours de plusieurs semaines de tests.
"L'espoir flotte sur le golfe", titrait samedi un quotidien de Louisiane, l'American Press. "Est-ce que ça tient ?", titrait un autre, the Daily Advertiser. En Floride, le Une du Palm beach Post résumait bien le sentiment général: "L'entonnoir tient le coup mais on ne connaît pas la prochaine étape".
"Le nouvel entonnoir est une bonne nouvelle", avait déclaré vendredi le président Obama depuis la Maison Blanche. Le président américain avait immédiatement souligné qu'il ne fallait pas crier victoire trop vite. "Il est important que nous gardions la tête froide", avait-il dit.
Barack Obama avait aussi rappelé vendredi que la seule solution à même de régler le problème "une bonne fois pour toutes" sera la mise en oeuvre en août de puits de dérivation.
Première accalmie sur le front de la marée noire
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L'état de la fuite le 26 mai, le 1er juin, le 13 juillet, et enfin avant-hier, quand elle a pu être contenue (de g. à dr. et de h. en b.).
Reuters
BP est parvenu à stopper la fuite de pétrole dans le golfe du Mexique. Mais il ne s'agit que d'une solution provisoire. Cette catastrophe restera comme l'une des pires de l'histoire.
« C'est bon de voir que le pétrole ne s'échappe plus dans le golfe du Mexique. » Jeudi soir, Kent Welles, vice-président de BP, a laissé entrevoir le premier signe vraiment encourageant depuis le 20 avril. Depuis l'explosion de la plateforme Deepwater Horizon au large des côtes de Louisiane. Mais il a mis en garde : « Nous démarrons tout juste le test. Il est trop tôt pour dire si le puits a été définitivement bouché. » Chat échaudé... Les précédentes tentatives de contenir le pétrole avaient échoué.
Cette fois, le nouvel entonnoir géant de 73 tonnes, posé lundi, est censé récupérer l'intégralité du brut qui s'échappe. Soit de 35 000 à 60 000 barils par jour (5,5 à 9,5 millions de litres). Il a été placé au-dessus du puits et fixé. L'opération en cours sert à vérifier, en mesurant la pression, si le puits peut être scellé sans risques de fuites. Un pari technique à 1 600 m sous l'eau, avec un forage qui descend jusqu'à 4 km sous terre.
BP souligne qu'un tel dispositif n'a encore jamais été déployé « à cette profondeur ». Dans tous les cas, « ce n'est qu'une étape provisoire du confinement, en attendant l'achèvement des puits de secours et le bouchage du puits principal avec de la boue et du ciment », explique le contre-amiral Thad Allen, des gardes-côtes.
L'avenir des forages en mer
Les tests en cours peuvent durer au moins 48 heures. Ensuite, BP devrait rouvrir les vannes de l'entonnoir, reliées aux bateaux-pompes installés en surface. Le puits ne sera définitivement obturé qu'une fois achevés les puits de secours, en cours de forage. Soit pas avant le mois prochain.
Dans tous les cas, même si l'hémorragie cesse, les conséquences de la pollution sont déjà terribles. La catastrophe prendra place parmi les plus importantes de l'industrie pétrolière. Entre 2,3 et 4,5 millions de barils de brut (entre 365 et 715 millions de litres) se sont déjà échappés. « Au final, une bonne partie de ce pétrole va se déposer au fond de la mer. Dès qu'un orage ou une tempête éclateront, il sera poussé sur les plages », explique un expert. « Cela va continuer pendant encore dix ans, peut-être vingt. C'est ce qui s'est passé lors de la marée noire d'Ixtoc, au large du Mexique en 1979. »
Autre préoccupation : les produits répandus dans la mer pour disperser le pétrole. Une telle catastrophe écologique risque de ruiner la pêche et le tourisme. Elle pose la question de l'avenir des forages en mer. Pour les professionnels du secteur, le moratoire imposé par Washington pourrait faire perdre des dizaines de milliers d'emplois à la région. « La seule façon pour que le golfe du Mexique se remette est d'interdire les forages en mer, de hâter la fin de l'ère du pétrole et d'investir dans les énergies propres », rétorque Greenpeace.
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CHAUVIN (Etats-Unis) - Après presque trois mois de colère et de découragement à observer son gagne-pain se noyer dans le brut visqueux de la marée noire, O'Neil Sevin a éclaté de joie quand il a entendu aux informations que BP avait finalement réussi à stopper la fuite de pétrole.
"Merci Dieu, c'est arrivé", dit ce quadragénaire qui vend appâts, fruits de mer, bières et sandwichs aux pêcheurs et touristes de Chauvin, en Louisiane, dans ces bayous qui abritent une faune d'une diversité exceptionnelle.
"J'ai sauté de joie quand j'ai vu que la fuite était stoppée", dit ce père de deux adolescents. Le soulagement est palpable dans sa voix quand il raconte comment les choses vont un peu mieux après l'avalanche de mauvaises nouvelles qui a fait son quotidien pendant des semaines et des semaines.
Le jour où la fuite a été arrêtée, une autre bonne nouvelle est arrivée dans la boîte aux lettres de O'Neil Sevin: une première indemnisation qui va lui permettre de payer les 900 dollars de carburant nécessaire pour faire le plein de son bateau.
Et cerise sur le gâteau, vendredi matin des clients ont fait deux heures de route pour acheter des seaux entiers de crevettes vivantes qu'il a pu pêcher jeudi après-midi à la faveur de la réouverture de certaines zones de pêche.
Ce sont les premiers lots d'appâts qu'il a vendus depuis que la plupart des eaux territoriales de la Louisiane ont été fermées à la pêche en mai. "Ca va mieux", dit-il, alors que l'espoir revient pour la première fois depuis le naufrage le 22 avril de la plateforme à l'origine de la marée noire.
"Ca va tourner. Maintenant le vent va changer de direction", essaye-t-il de se convaincre tout en s'inquiétant des quantités de pétrole et de dispersants qui se trouvent encore dans les eaux du golfe du Mexique.
Entre 2,3 et 4,5 millions de barils de brut (entre 365 et 715 millions de litres) se sont échappés dans le golfe du Mexique depuis le début de la crise.
Une partie du pétrole a été récupéré, une autre partie s'est évaporée. L'eau à proximité du puits endommagé n'en reste pas moins souillée sur toute sa profondeur et des milliers de flaques d'hydrocarbures se sont formées à la surface.
Personne ne sait quel va être l'impact de cette marée noire. Ce qui est sûr c'est que les conséquences du naufrage de l'Exxon Valdez en 1989 au large de l'Alaska se font toujours sentir aujourd'hui, alors que la quantité de pétrole déversée était bien moindre.
"Ca aurait été une saison très bonne sans la marée noire", dit l'homme tout en réparant ses filets pour préparer une nouvelle sortie en mer. "On a eu un hiver froid et les crevettes auraient été superbes".
Les choses ont commencé à mal tourner pour lui quelques semaines après le début de la catastrophe. Sans travail, il ne savait pas quoi faire de ses journées. Il était toujours en colère, aigri, hargneux. Il s'est souvent disputé avec sa femme Symantha. Et il a même dû se faire prescrire des anti-dépresseurs.
Mais maintenant il sait comment gérer le stress. En travaillant. Sans relâche. "Je vais continuer de sortir en mer pour pêcher les appâts et rester calme. Comme ça il n'y aura pas de disputes avec Symantha, notre mariage ne tombera pas à l'eau et je n'en viendrai pas à me demander si ma présence est bien utile sur cette terre", dit-il.
"C'est ce qui s'est passé en Alaska. Des divorces et même des suicides. On n'a pas besoin de ça... Si Dieu le veut, on va s'accrocher à ce qui nous reste"
(©AFP / 17 juillet 2010 08h28)
EURO NEWS
Pas de fuite depuis 48 heures
L’espoir flotte sur le golfe du Mexique. Depuis 48 heures, le pétrole ne se déverse plus dans la mer. Le gigantesque entonnoir qui bouche le puits sous-marin tient ses promesses mais prudence. La phase de test n’est pas terminée, il y a toujours un risque de brèches en raison de l‘énorme pression.
Si les autorités et les ingénieurs de BP ne crient pas victoire, c’est quand même le soulagement ici en Louisiane. “Vous savez, avant que la vie ne reprenne ses droits, ça va être difficile, on va devoir réparer les dégâts et on va devoir redorer notre blason et assurer que tout va bien, que tout est revenu à la normale” explique cet habitant de Venice.
Pour le groupe de conservation des océans Oceana, la nature va reprendre ses droits mais la marée noire a causé des dégâts irréparables notamment sur certaines espèces : “Mère nature est solide et résistante souligne Mike Hirshfield et si vous lui donner une chance, elle reprendra le dessus. Le Golfe a résisté à de nombreux assauts dans le passé, et même si cela doit prendre plusieurs années voire même une décennie, le Golfe se remettra de cette catastrophe.”
Pour le président Barack Obama, la seule solution pour régler définitivement le problème de la marée de noire, ce sera la mise en oeuvre en août de puits de dérivation.