• Les nouvelles Filles du Roy, vues du Québec

    Les Filles du Roy (1) - « Nous ne serions pas là sans elles »

    2.8 Les jumelées
    Les «nouvelles» Filles du Roy

    >> Les 36 Filles du Roy qui débarqueront à Québec le 7 août prochain pour commémorer l’arrivée du premier contingent arrivé en 1663 viennent de plusieurs régions du Québec et même de France. Elles ont entre 19 et 69 ans. Parmi elles, on trouve Marie Royal, qui personnifie son ancêtre Catherine Moitié. Cette dernière compte parmi ses descendants le patriote Denis-Benjamin Viger et Jacques Viger, premier maire de Montréal. Arrivant sur le voilier L’Aigle d’or, ces 36 figurantes seront les invitées d’honneur des Fêtes de la Nouvelle-France à Québec. En juin, elles ont d’abord parcouru plusieurs villes de France entre Paris et La Rochelle où se sont tenus plusieurs colloques historiques à l’initiative de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs. Le 17 août, ces « nouvelles » Filles du Roy seront reçues dans l’ancienne demeure de Marguerite Bourgeoys, la Maison Saint-Gabriel à Montréal, pour un « grand bal des prétendants ». L’histoire ne dit pas si la démographie du Québec en sera à nouveau bouleversée.

    >> Il y a 350 ans, le premier contingent des Filles du Roy débarquait à Québec. Ces 800 Filles qui arriveront en une décennie à peine marqueront de leur empreinte indélébile le destin du Québec. Nous retraçons leur périple dans une série de trois articles.

     

    >> Trois siècles et demi plus tard, l’histoire se répète. Les 36 Filles du Roy du premier contingent arrivé en Nouvelle-France en 1663 s’apprêtent à nouveau à débarquer à Québec. Le 7 août prochain, 36 Québécoises fouleront le pavé du port de Québec, en mémoire de ces 36 « filles à marier » qui étaient parties de La Rochelle pour un voyage de deux mois et demi sur L’Aigle d’or, conduit par Nicolas Gargot de la Rochette dit Jambe de Bois.

     

    >> Comme dans les gravures de l’époque, les 36 figurantes qui s’apprêtent à personnifier chacune des Filles du premier contingent seront fraîches et disposes. Ce n’était pourtant pas le cas en 1663, dit l’historien et démographe Yves Landry, qui a recensé chacune des quelque 800 Filles qui ont fait la traversée pendant dix ans. « Le voyage, qui pouvait durer deux ou trois mois, était une épreuve terrible. Après deux mois dans la sainte-barbe, elles arrivaient en piteux état et parfois malades. Certaines mouraient même en chemin. » En 1667, après une autre traversée, 16 Filles durent être transférées à l’Hôtel-Dieu de Québec.

     

    >> Cela fait plus de vingt ans que ce chercheur de l’Université de Montréal qui vit aujourd’hui sur la terre de ses ancêtres, dans le Perche, est à la poursuite des Filles du Roy. Auteur du Répertoire biographique des Filles du Roy (Fides), Landry est en quelque sorte celui qui a sorti ces inconnues de l’ombre à une époque où elles ne soulevaient guère d’intérêt. Pourtant, ces Filles ont littéralement changé le destin de la colonie, dit-il.

     

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    Ecoutez Yves Landry parler des Filles du Roy :

     

    Les Filles du Roy (2) - Ni saintes ni guidounes

    >> Il y a 350 ans, le premier contingent des Filles du Roy débarquait à Québec. Ces 800 filles qui arriveront en une décennie, à peine, marqueront de leur empreinte indélébile le destin du Québec....

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    Les Filles du Roy (3) - Les mères de la nation?

    >> Il y a 350 ans, le premier contingent des Filles du Roy débarquait à Québec. Ces 800 filles, qui arriveront en une décennie à peine, marqueront de leur empreinte indélébile le destin du Québec....

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    (Vous pourrez au moins lire le commentaire de Gilbert Pilleul...)