• Jean Gendron, le nouveau maire de Saint-Sulpice

    Hebdo Rive Nord

    Jean Gendron : un homme qui aime les gens, mais pas les outils !

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    Alexandre Gauthier par Alexandre Gauthier
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    Article mis en ligne le 8 novembre 2009 à 9:03
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    Jean Gendron : un homme qui aime les gens, mais pas les outils !

    Jean Gendron s’est livré en toute intimité à l’Hebdo Rive Nord. (Photo: Roger Lacoste)

    Jean Gendron est le nouveau maire de Saint-Sulpice. Il se définit comme « un intellectuel qui n’est pas manuel ».

    Portrait de l’homme.

    Natif de Montréal, M. Gendron adore lire, s’instruire, danser, marcher, faire du vélo et manger du pâté chinois. Il s’occupe de son jardin et des fleurs l’été, écoute de la musique classique et rétro, ainsi que les films comiques comme Les Boys, en plus de s’amuser avec son petit-fils, ce qui lui procure une immense joie chaque fois.

    De plus, Jean Gendron écoute peu la télévision, sinon des téléromans « pour être avec ma femme ». Il a adoré le film 1534, est un maniaque d’Elvis, des Beatles et des chanteurs québécois. Il lit des biographies, sur l’histoire et la politique, mais pas des romans, sauf ceux de Michel David, son écrivain préféré. Le chien est son animal favori, bien qu’il n’ait pas d’animal à la maison, et il n’aime pas les films d’horreur.

    M. Gendron décrit ses principales qualités comme étant la générosité, la sociabilité et la persévérance. Ses défauts ? « Soupe au lait et impatient », admet-il.

    Ses racines et son arrivée

    Son père était plombier et sa mère était agent de voyage. Il a un frère et deux soeurs. Il vit à Saint-Sulpice depuis 1991 avec Thérèse, sa deuxième épouse. Ils forment une famille reconstituée, car il a une fille et son épouse a un fils, même si ces enfants ne vivent plus à la maison sur la rue Blais.

    Jean Gendron a connu Saint-Sulpice très jeune, puisqu’il était souvent avec un cousin habitant à Repentigny. « J’aime la beauté et le calme de l’endroit. De plus, mon épouse a de la parenté à Repentigny. On est près des choses essentielles. »

    Parcours et implication

    Comme travail, outre être maire, M. Gendron est le responsable canadien de la codification, de la traduction et de l’inventaire pour une multinationale de tuyaux et de robinetterie. « C’est moi qui décide qu’un tel produit sera codé de telle façon pour l’ensemble des bureaux de l’entreprise », résume celui qui a étudié en marketing et en droit du travail à l’Université de Montréal.

    Jean Gendron a aussi travaillé dans le service à la clientèle et suivi des cours en relations industrielles et d’inspection de systèmes de chauffage. Il aime faire des recherches, fouiller les choses. La pile de documents au conseil municipal ne lui fait pas peur.

    Il dit s’être impliqué dans la communauté pour aider les gens. « Un voisin voulait fermer la rue Blais pour faire une épluchette de blé d’Inde. J’ai proposé de faire une fête des voisins et d’inclure les résidants avoisinants. C’est dans cet esprit qu’est née l’Association du Bon Voisinage (ABV). On a refait cette fête en juillet dernier, ainsi qu’une fête des neiges en février », raconte M. Gendron. Il souhaite maintenant qu’une relève s’occupe de l’ABV, puisque trois administrateurs ont été élus au conseil municipal.

    L’appel de la chose municipale

    Son intérêt pour la gestion municipale a commencé lorsqu’il vivait à Mascouche et assistait aux assemblées publiques du conseil. « J’aimais la façon de fonctionner du maire Gilles Forest, qui est décédé depuis », confie-t-il.

    À Saint-Sulpice, Jean Gendron, maintenant âgé de 59 ans, est d’abord allé aux réunions municipales pour obtenir des autorisations concernant les fêtes organisées par l’ABV, puis il s’est intéressé aux autres sujets du conseil.

    Une personne d’une famille importante de la ville l’a approché ensuite pour qu’il se présente aux élections avec une équipe de candidats. « J’ai mûri l’idée, puis contacté des gens pour constater qu’un changement était nécessaire dans l’administration. J’ai ensuite recruté des candidats, avec l’aide d’Éric Laporte, ancien député nouvellement élu conseiller à Repentigny. » On connaît la suite.


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