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Flashback n°1 sur le Festival de la BD 2012 à Angoulême
Le Festival de la BD à Angoulême : ce sont des jours froids et pluvieux — enfin moins froids et pluvieux que d'habitude et... pas de neige ! Mais aussi, comme d'habitude, si on s'est bien couvert pour le dehors, on crève de chaleur pour le dedans ; et si on est à l'aise à l'intérieur, on se pèle de froid à l'extérieur !
Corto Maltese, qui a beaucoup voyagé en Sibérie et ailleurs, supporte très bien le froid.
Cette année il n'y a pas d'exposition de personnages mythiques de la BD sur le parvis de la nouvelle bédéthèque (les anciens chais transformés), mais une grosse bulle de gomme à mâcher avec des avatars d'un chat que les mâcheurs connaissent bien !
La Caisse d'Epargne soutient depuis longtemps le concours de la BD scolaire : les écoles y ont encore bien participé cette année.
Elle parraine aussi le prix Jeunes Talents pour récompenser un jeune auteur n'ayant jamais publié. On découvre effectivement chaque année de jeunes talentueux dessinateurs / scénaristes (l'importance du scénariste !)
Justement, à propos de scénariste, il y avait des vitrines d'objets, éventuellement un peu transformés, et mis en scène.
Dans la bédéthèque, dont l'agencement et la "décoration" m'évoquent davantage une clinique qu'autre chose, on avait demandé à Art Spiegelman de faire sa sélection d'auteurs et d'oeuvres pour définir un "musée privé". C'est l'occasion de renouveler les ouvrages et les planches en exposition et de mettre en avant quelques grands noms du dessin : Christophe pour la famille Fenouillard, Alain Saint-Ogan pour Zig et Puce, Ernie Bushmiller pour Nan
Voir taille réelleAux Etats-Unis, the New Yorker reste une référence.
Une section du musée était consacré à des aspects inconnus ou peu connus de dessinateurs qui ont fait "autre chose" comme par exemple Hergé et ses peintures.
L'ours Barnabé est très présent à la Manufacture du Papier, au bord de la Charente. De l'autre côté de la route, le bâtiment Castro (ex musée de la BD, maintenant Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l'Image) abrite encore une bibliothèque, des salles de cinéma et quelques expositions dont l'expo obligée, et morbide à l'envie, axée sur "Maus" d'Art Spiegelman. Heureusement il n'a pas fait que ça, mais aussi d'autres histoires et des couvertures pour le magazine "The New Yorker".
Un tour en ville pour oublier les noires obsessions.
Dans la boutique de linge de maison nous retrouvons le Petit Oeuf de Philippe Garand et Ström, son complice, pour le dernier album en date.
Un coucou du mouton de Sean pour clore la première journée et avant de plonger dans les mangas !
Tags : festival, bd, angoulême