• Alerte à la marée noire en Louisiane

    Marée noire en Louisiane : BP débordé, les côtes seront touchées

    Le 28 avril 2010

    Marée Noire en Louisiane

    © REUTERS/U.S. Coast Guard

    Les efforts de BP restent vains. La plateforme qui a sombré dans le golfe du Mexique continue de relâcher son pétrole en pleine mer. Les côtes ne devraient pas être épargnées.

    La situation évolue de mal en pis. Seuls 32 petits kilomètres séparent désormais les côtes de Louisiane de la gigantesque nappe de pétrole. Elle s’étend sur 1 000 kilomètres de long et recouvrent près de 74 000 kilomètres carrés. Ce pétrole s’échappe de la plateforme qui a sombré le 20 avril suite à l’explosion et au colossal incendie qui l’ont ravagée. 159 000 litres de brut se déversent chaque jour.

    BP, l’exploitant de la plateforme, essaie d’activer une vanne afin de fermer le puit. Mais cette dernière est située à 1 500 mètres sous la surface. Malgré l’appui de 49 bateaux, 4 sous-marins et d’un millier de personnes, impossible d’actionner cette pièce de plusieurs centaines de tonnes. « Je vais être franche. Les efforts de BP pour colmater les fuites n’ont pas réussi pour le moment » a avoué le contre amiral des gardes côtes, Mary Landry.

    Deux autres actions sont en cours. La première est la mise au point d’un couvercle sous-marin. Il sera prêt d’ici deux semaines au minimum, sans garantie de résultats. La seconde est le forage d’un nouveau puit pour court-circuiter le premier et le boucher. Cette dernière solution demandera deux à trois mois de travail.  Alors que onze personnes sont toujours portées disparues, des enquêtes officielles et des procédures judiciaires sont  d’ores et déjà engagées à l’encontre de BP, de Transocean, le pétrolier américain propriétaire de la plateforme, et du groupe parapétrolier Halliburton.


    Ludovic Dupin

     

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    Les Etats-Unis tentent par tous les moyens d'endiguer la marée noire
    LE MONDE | 28.04.10 | 11h45  •  Mis à jour le 28.04.10 | 15h15


    'espoir d'endiguer rapidement ce qui risque de devenir l'une des pires marées noires de l'histoire des Etats-Unis s'amenuisait, mercredi 28 avril, au large de la Louisiane. La nappe de pétrole de 1000 kilomètres de circonférence s'est rapprochée à une trentaine de kilomètres du littoral.<btn_impr> </btn_impr>Les gardes-côtes américains envisageaient d'incendier une partie de la nappe dès mercredi pour en limiter l'impact – au risque d'une sévère pollution atmosphérique.
    Ravagée, le 20 avril, par une explosion et un incendie qui ont fait onze disparus, la plate-forme d'exploration Deepwater Horizon, exploitée dans le golfe du Mexique, à 70 kilomètres des côtes américaines par la compagnie British Petroleum (BP), a sombré deux jours plus tard.L'épave repose désormais par 1500 mètres de fond, mais le puits continue de déverser 160000 litres de brut par jour. Un millier de personnes sont mobilisées pour des opérations de secours qui coûtent 6 millions de dollars (4,5 millions d'euros) par jour à BP, et mettent en œuvre une batterie de solutions expérimentées pour la première fois à cette échelle, et à cette profondeur.L'échec des robots. Quatre robots sous-marins baptisés ROV — pour "remotely operated vehicules" — tentent, depuis lundi 26 avril, de fermer "manuellement" les différentes vannes de sécurité qui auraient normalement dû se déclencher automatiquement lors de l'accident.Leur cible: une valve de 450 tonnes située à la sortie du puits, à 1,5 kilomètre de profondeur, seul espoir de stopper rapidement la marée noire en arrêtant l'écoulement. "Cela n'a jamais été fait auparavant, mais nous avons les meilleurs experts du monde pour faire en sorte que ça marche", assurait un responsable de BP, Doug Suttles, lundi. Un optimisme démenti pour l'instant, même si "les robots continueront leurs tentatives aussi longtemps que nécessaire", assure Robert Wine, un porte-parole de la compagnie.Un couvercle de métal. Les ingénieurs de BP préparent une solution alternative: un couvercle métallique en forme d'entonnoir viendrait coiffer le puits pour retenir le pétrole avant qu'il se disperse dans l'océan, et l'extraire vers des barges en surface. Une méthode sans garantie, testée uniquement en eaux peu profondes, après l'ouragan Katrina, en Louisiane, en 2004. "La structure, fabriquée sur mesure, est en cours de conception et de construction. Elle devrait être prête d'ici deux à quatre semaines", indique M.Wine.Une deuxième plate-forme. Parallèlement, BP a entrepris de forer un puits de secours pour court-circuiter le premier ou pour y injecter un enduit destiné à boucher la fuite. La plate-forme Development DrillerIII, arrivée sur place lundi, devrait commencer à forer d'ici quelques jours.Cette solution prendra "deux à trois mois", selon BP. Mais face au coût d'un forage supplémentaire — 100millions de dollars —, la compagnie ne perd pas son sens des affaires: "Une fois les opérations de secours terminées, puits et plate-forme serviront à la production de pétrole en remplacement des éléments détruits par l'explosion", explique Robert Wine.L'environnement menacé. Le fragile écosystème du golfe du Mexique est soumis à une intense activité pétrolière: plus de 3500 plates-formes y exploitent des nappes profondes au très fort potentiel, mais dont le forage représente un défi technique à haut risque.Située à deux ou trois jours des côtes seulement, la marée noire menace les zones humides, les réserves naturelles et les sites de nidification de Louisiane, du Mississippi, d'Alabama et de Floride. Sans oublier que 40 % des fruits de mer consommés aux Etats-Unis proviennent de Louisiane, où le commerce des huîtres, des crabes et des crevettes pourrait être fortement touché.D'ores et déjà, "le milieu marin est certainement affecté", estime Cynthia Sarthou, directrice de l'association de protection de l'environnement Gulf Restoration Network, à La Nouvelle-Orléans, inquiète pour les cachalots, les requins et les dauphins qui peuplent ces eaux."La fine nappe que l'on observe ne montre que la part de pétrole qui remonte à la surface. On ne sait pas quelle quantité de pétrole reste en suspension dans l'océan et se disperse entre deux eaux, ou se dépose pour toujours sur le fond, deux cas de figure très nocifs pour les espèces marines et les écosystèmes", précise Mme Sarthou, selon qui l'impact de trois mois d'écoulement sous-marin de brut risque d'être catastrophique.Des enquêtes en cours. Inflammation du pétrole, explosion due au gaz, négligences? Une enquête sur les causes de la catastrophe a été confiée aux gardes-côtes des Etats-Unis et au Mineral Management Service (MMS), l'administration chargée de délivrer les permis de forer. BP et la société suisse Transocean, propriétaire de la plate-forme construite en 2001, vont diligenter leur propre enquête.BP avait rejeté, en septembre 2009, un renforcement des règles de sécurité demandé par le MMS. Un refus qui pourrait lui coûter cher si sa responsabilité était avérée: des entorses aux règles de sécurité par souci d'économie ont déjà entraîné deux accidents tragiques sur des sites de la compagnie aux Etats-Unis, l'explosion de la raffinerie de Texas City en 2005 et la pollution de Prudhoe Bay, en Alaska, en 2006.
    Société

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    ETATS-UNIS

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    Alerte à la marée noire en Louisiane

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    <btn_noimpr> </btn_noimpr> 28.04.2010, 11h01 | Mise à jour : 11h28
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    Les Etats-Unis redoutent l'«une des pires marée noire de l'histoire», selon les mots d'un garde-côte. Après l'explosion puis le naufrage jeudi d'une plateforme pétrolière dans le golfe du Mexique, non loin des côtes américaines, la crainte d'une vaste pollution en mer s'intensifie, tandis que les ingénieurs de BP se démènent pour colmater les fuites. <btn_noimpr> </btn_noimpr>

     
    Des efforts restés vains jusqu'à présent, et quelque 159.000 litres de brut se libèrent chaque jour.

    «Je vais être franche. Les efforts de BP (le groupe pétrolier britannique qui exploitait la plateforme, ndlr) pour colmater les fuites n'ont pas réussi pour le moment», a admis le contre-amiral Mary Landry, au cours d'une conférence de presse.

    Les ingénieurs de BP tâchent de construire un large couvercle sous-marin inédit destiné à endiguer la fuite. Le consortium pétrolier britannique a, en outree activé quatre bras robotiques pour colmater deux fuites à quelque 1.500 mètres de profondeur. Il envisage enfin de forer des conduits de secours destinés à injecter un enduit spécial pour boucher définitivement le puits. Mais cela pourrait prendre «deux à trois mois», selon un responsable.

    Les images de l'explosion de la plateforme pétrolière


     

    Une nappe de pétrole de 965 km de circonférence s'est déjà formée à une trentaine de kilomètres des côtes de la Louisiane, berceau d'un écosystème fragile riche de nombreux oiseaux aquatiques. En dernière extrêmité, les autorités seraient prêtes à mettre le feu à cette nappe. Car l'arrivée d'une marée noire sur la Louisiane pourrait avoir un «impact énorme», a en effet prévenu une spécialiste de l'environnement de cet Etat, Wilma Subra.

    Onze personnes toujours portées disparues

    Une semaine après l'accident sur la plateforme pétrolière, onze personnes étaient toujours portées disparues et les chances de les retrouver quasi nulles. Quinze personnes avaient en outre été blessées, dont sept grièvement.

    La femme d'un membre d'équipage disparu a porté plainte contre Transocean, BP et une autre compagnie concernée, Halliburton, les accusant de négligence, selon des documents judiciaires consultés mardi.

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    Leparisien.fr


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    Marée noire en Louisiane: "Le plus gros risque, c'est l'explosion du tube de forage"

    Par Elodie Bousquet, publié le 28/04/2010 à 14:44

    Selon les dernières estimations, la nappe de pétrole qui dérive 
dans les eaux du Golfe du Mexique recouvrirait 74 000 km².

    Reuters/U.S. Coast Guard/Handout

    Selon les dernières estimations, la nappe de pétrole qui dérive dans les eaux du Golfe du Mexique recouvrirait 74 000 km².

    Les Américains craignent l'une des plus grandes marées noires de leur histoire. Le point avec Christophe Rousseau*, spécialiste des pollutions accidentelles des eaux.

    Que s'est-il passé exactement lors du naufrage de cette plate-forme pétrolière, la semaine dernière, dans le Golfe du Mexique?

    La plate-forme a brûlé et a fini par couler. La priorité a d'abord été de porter secours aux 126 personnes qui travaillaient sur cette plate-forme. Le problème aujourd'hui, c'est cette fuite continue de pétrole qui vient du puits principal qui se trouve au fond de l'eau.

    Quelle quantité de pétrole s'écoule de ce puits?

    Depuis que la plate-forme a coulé, on a observé que ce sont en moyenne 200 mètres cube de pétrole qui s'écoule du puits chaque jour.

    Que peut-on faire pour colmater la fuite?

    Les Américains s'emploient à contrôler la pression contenue dans le tube du forage pour éviter que la tête de forage explose. Pour cela, on perce un trou latéral sur le tube de forage et on injecte une sorte de béton renforcé jusqu'au puits principal.

    Dans le même temps, à l'aide de robots sous-marins, les Américains tentent de renforcer la tête de puits à l'aide d'un "capuchon" plus solide.

    De quoi est constituée la nappe qui dérive vers les côtes américaines?

    De pétrole bien sûr mais aussi d'environ 2500 mètres cube de gasoil. Celui-ci provient directement de la plate-forme et assurait son fonctionnement. Actuellement, il y a près de deux fois plus de gasoil à la surface de l'eau que de pétrole brut. Les particules épaisses se limitent aux alentours du puits. Les particules en surface sont plutôt fines, d'où l'étendue de la nappe.

    Plus de 1000 personnes sont présentes sur le site et on compte 6000 kilomètres de barrages

    Comment agissent les gardes-côtes américains par rapport à cette pollution?

    Ils ont instauré des barrages au cours des derniers jours, afin de contenir et d'agir sur la pollution. Plus de 1000 personnes sont présentes sur le site et on compte 6000 kilomètres de barrages ainsi que 10 navires récupérateurs et 7 navires écrémeurs.

    Ensemble, ils ont déjà récupéré près de 200 mètres cube d'hydrocarbures. De plus, comme il s'agit de pétrole frais, les Américains utilisent des dispersants pour faciliter la biodégradabilité naturelle des particules de pétrole. La stratégie actuelle est simple: arrêter la source et limiter les dégâts à la surface.

    Quels dommages pourrait causer cette marée noire?

    La marée noire pourrait engendrer de graves dommages car la nappe dérive vers les marécages de la Nouvelle-Orléans, une zone très riche en faune et en flore et d'une grande biodiversité. Si le pétrole entre dans cette zone, non seulement les dégâts écologiques seront grands mais, surtout, il sera difficile d'intervenir étant donné les zones de passage délicates.

    Aujourd'hui, la nappe d'hydrocarbures se trouve environ à 60 kilomètres de cette zone marécageuse, le puits est à environ 100 kilomètres.

    Quelle est aujourd'hui la principale crainte des garde-côtes américains?

    Il est primordial de contrôler la pression contenue dans le tube de forage

    Le plus gros risque, c'est l'explosion du tube de forage. C'est pour cela qu'il est primordial de contrôler la pression contenue dans celui-ci. Si le tube venait à se rompre, on assisterait alors à un rejet de pétrole brut très important qui donnerait lieu à une sorte de cône jaillissant jusqu'à la surface. Il faut évidemment espérer que cela n'arrive pas.

    Les Américains parlent de l'éventualité de mettre le feu au pétrole à l'endroit de la fuite?

    C'est une possibilité car le pétrole est frais et donc facilement inflammable. Mais celle-ci n'est pas sans conséquence. Il faut bien comprendre qu'on transformerait une pollution marine en une pollution atmosphérique.

    Après, il s'agit d'une décision propre aux Américains qui passe par la NEBA -analyse du bénéfice net environnemental. Vaut-il mieux brûler le pétrole pour arrêter sa diffusion et créer une forme "nouvelle" de pollution ou faut-il attendre qu'il atteigne les côtes? Qu'est-ce qui sera le "moins pire"?

    Quand cette nappe devrait-elle atteindre les côtes?

    Si les conditions climatiques restent les mêmes, on peut penser que la nappe atteindra les côtes américaines d'ici ce vendredi.

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    Une marée noire après le naufrage d'une plateforme pétrolière

    L'explosion d'une plateforme au large des côtes de la Louisiane a fait trois blessés grave et onze disparus. La nappe de pétrole s'étend déjà sur 8 km.


    Une plate-forme pétrolière de Transocean Ltd, en feu depuis
 une explosion survenue mardi soir, a sombré au large de la Louisiane et
 les sauveteurs continuent de rechercher 11 employés disparus.  Reuters
    Une plate-forme pétrolière de Transocean Ltd, en feu depuis une explosion survenue mardi soir, a sombré au large de la Louisiane et les sauveteurs continuent de rechercher 11 employés disparus. Reuters

    Une plate-forme pétrolière a sombré, jeudi 22 avril, au large des côtes de la Louisiane (Etats-Unis), après avoir brûlé pendant 36 heures à la suite de son explosion. Sur les 126 employés présents, dix-sept ont été blessés, dont trois gravement, et onze autres sont portés disparus avec peu d'espoir de les retrouver vivants. Le naufrage a provoqué une marée noire "importante" que les autorités américaines s'emploient à contenir.

     

    Onze disparus

    Des navires avaient tenté d'éteindre l'incendie sur la plate-forme pétrolière afin de la maintenir à flots, mais elle a coulé jeudi matin à 70 km environ de la côte de Louisiane, dans le golfe du Mexique, a déclaré la garde-côte Katherine McNamara.

    Les recherches se poursuivaient par mer et dans les airs pour retrouver les onze disparus. Toutefois, un proche de l'un des disparus a rapporté que les familles avaient été averties qu'il était quasiment improbable que des survivants soient retrouvés.

    Sur les 126 personnes travaillant à bord quand une explosion s'est produite mardi soir, déclenchant un incendie, 115 ont pu être évacués, dont 17 blessés qui ont été hélitreuillés jusqu'aux hôpitaux de la région de la Nouvelle-Orléans.


    L'opérateur suggère que les onze disparus n'ont pas pu évacuer

    L'accident sur la plate-forme pourrait être l'un des plus meurtrier depuis une cinquantaine d'années aux Etats-Unis. Toutefois, les gardes-cotes espèrent que les personnes manquant encore à l'appel ont pu s'échapper sur un canot de sauvetage de la compagnie, comme une centaine de leurs coéquipiers.

    L'opérateur de la plate-forme, le groupe Transocean, basé à Zoug, en Suisse, a indiqué que des témoignages de l'équipage rescapé suggéraient que les onze disparus aient été dans l'incapacité d'évacuer la plate-forme en feu.

    L'explosion s'est produite vers 22h mardi soir sur la plate-forme de 120m de long sur 78m de large, située à 84km au sud-est de Venice, en Louisiane. "Elle brûle plutôt bien et on ignore quand le feu pourra être circonscrit", a indiqué le chef des garde-cotes Mike O'Berry. Cinq navires de lutte contre les incendies combattaient les flammes mercredi matin.

     

    Début d'une marée noire "importante"

    On ne sait si la plate-forme a touché le fond marin, à 1.500 mètres de profondeur, ni la quantité de pétrole qui s'est échappé de ses cuves. Des bouées flottantes, des avions chargés de produits dispersants sont prêts à contenir et nettoyer la nappe qui s'étend sur huit kilomètres et pourrait devenir, selon la garde-côte, une marée noire "importante".

    Un petit sous-marin téléguidé, utilisé couramment dans l'industrie, a été envoyé sur le site pour déterminer l'état de la plate-forme, qui s'enfonce de 4.000 mètres sous le fond marin.

     

    "Priorité numéro 1" d'Obama

    Le président américain Barack Obama a estimé jeudi que le gouvernement devait avoir pour "priorité numéro 1" de réagir aux conséquences de l'accident. Barack Obama "a assuré que le gouvernement fédéral tout entier offrait toute l'assistance nécessaire dans les efforts de sauvetage ainsi que pour répondre à l'impact sur l'environnement et le minimiser", a fait savoir la Maison Blanche dans un communiqué.

    Le président américain a assuré "que cette réaction (du gouvernement) devait être considérée comme la priorité numéro 1", selon le texte.

    (Nouvelobs.com avec AP et Reuters)


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