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    5e Salon du livre de Thénac

    "Quand l'écriture prend le large" en 2012

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    L'écriture a repris le large dans les anciens chais de Thénac. Cette fois-ci au début du printemps et pas en plein milieu de l'hiver. La différence est de taille puisqu'une partie des visiteurs potentiels est allée à la plage au lieu de rester à la campagne ! Cela fait bizarre de ne pas avoir froid et de ne pas entrer crottés dans un salon au milieu des auteurs. Pourtant cela avait eu du charme d'arriver au chaud dans une salle que le travail d'un artiste avait agencé et décoré avec fantaisie de façon à créer une atmosphère plaisante.


    Cette année, il fait bon dehors. Les arbres permettent à leurs feuilles de pousser ; les tivoli fleurissent sur la pelouse. Une gorgée de littérature, une lampée de rencontres littéraires, la dégustation d'un film et une rasade de diaporama :  il y avait de quoi accompagner le buffet. Un peu de sel ?

    Expositions

    L'escalier nous a conduit au premier étage. Superbe exposition. On voit "Une étrange famille" : des créatures qui pourraient être nous-mêmes débarquant dans un pays étranger, valises à la main. Sans les valises, cela pourraient aussi être nous qui voyons débarquer des étrangers. L'étrange est des deux côtés ; l'inconnu aussi. On ne sait pas ce qui attend les uns et les autres.

    L'installation est du plasticien Cyril Karenine.

    Dans l'antichambre de l'étrange famille, à gauche, des tableaux aux nuances grises, noires et  glauques de Jean-Michel Charpentier. Devant, de filiformes sculptures de fer et de verre de Yannick Veillon.

    Au fond, un tableau de Karine Salmieri dans une vision ronde de la nudité féminine.

    Pascale Chaleyssin Fey nous emmène en gris dans la ville, à pied et à bicyclette.

    Benoit Hapiot s'est plongé dans les Mickey-squelettes et autres têtes de mort : a-t-il déjà vu le dernier spectacle de Bartabas ?

    On redescend chez les livres et on arrive en Chine...

    Où l'on retrouve des valises et des malles après un retour de Chine de Nicolas Jolivot.
    "Je me laisse porter par le voyage" (article de Dominique Paries dans Sud-Ouest)

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    Philippe Rubert nous vante ses cartes postales et ses livres illustrés :
    Bretagne, Maroc, Crête,
    avec recettes de cuisine !
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    « Les réservations pour les rencontres littéraires, et les projections-conférences ? »

    « Elles sont dans la boîte ! »

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    Le jeu en ligne "Urban Rivals" est passé à la BD avec un album de 48 pages. (On ne sait pas ce que cela fait ici : les auteurs de la BD ne sont pas présents — ou alors sous un autre nom...)

     

    De l'exotisme et un safari avec Gwenaëlle Trolez.

    (A la place qu'elle devrait occuper se trouve quelqu'un qui ressemble beaucoup à Edmond Tourriol : un des deux auteurs de la BD "Urban Rivals"...)

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    Marc Wiltz et son "Tour du Monde en 80 Livres" ! Les 80 livres qui l'ont marqués et dont le thème principal est le voyage. Bonne idée de suivre le thème de ce salon !

     

    Bruno Baverel est revenu avec "Etienne et les Sirènes", "Lieutenant indigène", "Tintouin chez les Papous". Le quatrième livre est attendu. Il devrait s'appeler "Le t*****u des q****e o**s" et l'action se passera dans le Grand Nord !

    Bruno Baverel écrit également sur la guerre de 14-18. Article dans la revue Ecrits d'Ouest et ses "Cahiers d'Histoire Régionale, d'Art et de Littérature" sur "Le Colonel Potel du 52e d'artillerie ; itinéraire d'un colonel d'artillerie". Projet d'article sur Victor Ménard, as de l'aviation en 14-18.

    Autre activité : la musique avec la réactivation du groupe Facteur Cheval !

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    Rencontre littéraire animée par Françoise Souan

    avec Paul Blanqué

    Rencontre littéraire avec Paul Blanqué sur le thème Par-delà les frontières et le sujet particulier "La Chine et le problème de la naissance des filles".

    Paul Blanqué a écrit quatre livres sur l'Asie.

    En Chine, il y a beaucoup de bras et... beaucoup de pollution. L'écologie n'est pas encore à l'ordre du jour. On a détruit des quantités d'oiseaux car ils mangeaient les graines. Les filles ? "Avoir une fille, c'est comme arroser le jardin du voisin." L'épouse va dans la famille du mari et donc ne s'occupera pas de ses vieux parents à elle...

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    Paul Blanqué avait eu le Prix du Jury à Saint-Estèphe pour son livre "La sacrifiée de Yuan Shao" (Maël Editions), avec le commentaire suivant :

    « Une écriture agréable, belle et facile à lire. Ce roman nous entraîne dans une Chine vue par le regard d’une jeune femme à la recherche du mystère de ses origines. On y découvre une pratique imposée par une idéologie politique qui est celle de l’enfant unique. On se laisse embarquer dans ce voyage ».

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    Animation enfants

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    L'heure du conte africain
    avec Bibata Roamba
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    Les métiers du livre

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    L'enluminure par
    l'atelier de Saint-Thomas de Conac
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    Rencontre littéraire animée par Françoise Souan

    avec Anne Pons

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    Passionnante rencontre littéraire avec Anne Pons sur le thème Figures de légende : "Lapérouse, aventurier légendaire, à l'époque où l'on courrait les mers pour combler, à tout prix, les "blancs" de la carte du monde."

    Anne Pons a été responsable de la rubrique culturelle au Point puis à l'Express. A partir de 2002 elle s'est mise à écrire des biographies :

    • "Lady Hamilton : l'amour sous le volcan" (le grand amour de Nelson)
    • "Nelson contre Napoléon"
    • "John Franklin : l'homme qui mangea ses bottes" (Franklin avait cherché le passage du nord-ouest par la terre)
    • Lapérouse
    • [James Cook, le modèle de Lapérouse, sera le prochain sujet]

    Pour Anne Pons, il y a une triade : Bougainville, Cook, Lapérouse.

    Lapérouse n'a pas connu que les mers du sud : il est allé en Amérique, et notamment au Canada. Louis XVI était un amoureux de la Marine. Il avait été marqué par son voyage à Cherbourg, après avoir traversé la Normandie. Il s'était passionné des voyages de Cook. Il a voulu aider les navigateurs et les scientifiques. Il a été influencé par le siècle des philosophes et leurs idéaux, mais il a été ruiné par la guerre d'indépendance de l'Amérique, ce qui s'est ajouté aux difficultés hexagonales.

    Pour la dernière expédition de Lapérouse, Louis XVI avait spécifié qu'il fallait ramener tous les hommes : Monge et Lesseps ont réchappé au naufrage final. Il yt avait des botanistes, des cartographes (Cook avait été un cartographe de génie). Bougainville avait été très conquérant, comme Cook, pas Lapérouse qui s'est trouvé, comme les autres, face à un choc des cultures.

    • "Surtout restez en bons termes avec ces sauvages."
    • "Vous leur apportez la civilisation"

    Les façons de faire des Anglais et des Français n'étaient pas les mêmes : les Anglais ne faisaient pas dans le sentiment...

    Lapérouse n'a pas suivi l'itinéraire qu'on lui avait fourni. Cela a pu être la grande erreur qui lui a coûté la vie. Il a au moins  son bassin et son clos à Rochefort !

    "Le choix des navires pour un périple au long court — celui de Lapérouse doit couvrir 150 000 kilomètres pendant mille trois jours — est de la plus haute importance. Ce genre de navigation réclamait non pas tant des records de vitesse que des bâtiments résistants. Aux frégates rapides dont la flotte dispose, sont donc préférées deux grosses gabarres de 500 tonneaux (800 m3), de 41 mètres de long, l'Autruche et le Portefaix. Remises en état à Rochefort, puis à Brest, aménagées pour une mission d'exploration, ces robustes flûtes de charge à coque plate sont rebaptisées l'Astrolabe et la Boussole en juin 1785."

    Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse
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    Salon du livre de Thénac 2012 101
    Nancy Guibert et Laure Phelipon

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    L'art postal de Jean-François Vigeon

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    Rémy Prin est de retour avec "Les Pierres et l'âme"

    Il côtoie Francine Thieffin (et Nylso ?)

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    Film : "Même la pluie"

    Une réalisation d'Iciar Bollain,
    en partenariat avec les Amitiés Franco-Chiliennes

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    Professeur à l'Université de Paris Est, Christine Delfour est une éminente spécialiste des mondes hispaniques et plus particulièrement de la Bolivie.

    Ricardo Parvex est né à Santiago du Chili. Il s'est impliqué dans les combats sociaux qui ont caractérisé l'histoire chilienne des années 1960. 

    Iciar Bollain est la réalisatrice espagnole de "Tambien la lluvia" sur un problème de distribution de l'eau en Bolivie. (Lire l'article du Monde : "Même la pluie" : le cinéaste et les conquistadors.)  La guerra de la agua a duré de 2001 à 2005. La distribution de l'eau avait été attribuée à des compagnies privées qui la revendaient cher. Le soulèvement c'est produit parce qu'il n'y avait pas d'eau dans certains quartiers et aussi parce que la production d'eau risquait de baisser. Après ces années difficiles, l'eau est à nouveau la propriété d'une communauté et non plus d'une compagnie.

    Dans le film il y a aussi le problème des communautés indiennes et de leur autonomie. Incidemment le spectateur peut se demander s'il faut vraiment déforester pour faire pousser la feuille de coca. Ricardo dit qu'il y a plein de bonnes choses dans ces feuilles et qu'il n'y a presque pas d'alcaloïdes... Juan Evo Morales, le président de la république a aussi été le secrétaire général d'un groupe de producteurs de coca et il reste actuellement le secrétaire exécutif d'une fédération de producteurs ; et il y a une grosse demande au Brésil...

     

    AlCaribou

    A suivre...


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