• ZURICH

    Il ne sera pas aussi facile de parler de Zurich que de Genève ; nous n’y avons passé que quelques heures…

    Zurich est la plus grande ville suisse (deux fois plus peuplée que Genève…) C’est la capitale économique du pays ; elle fait partie des « villes mondiales » du fait de son importance financière, scientifique et artistique. La langue officielle y est l’allemand, mais les zurichois y parlent surtout le Züritüütsch.  Les gènes prussiens légués par ma grand-mère font que personne n’imagine que mon niveau dans la langue de Goethe est si faible ; on se débrouille quand même pour communiquer, même si les possibilités d’échanges philosophiques sont limitées…

    Nous avons peu de temps, et avons donc décidé de partir à la découverte de  la vieille ville. Nous ferons les musées une autre fois (il y en a une cinquantaine), et peut-être les bains publics un jour.  Comme à  Genève, l’eau est omniprésente.  La ville s’est implantée sur les rives de la Limmat et de la Sihl , ainsi que sur les bords du lac de Zurich. Un circuit bien agréable conseillé par le guide touristique.

    La voiture est restée au parking et le tram nous a conduits à la gare centrale. Une gare surprenante, ouverte sur la rue : le quai et le trottoir ne font qu’un ! Puis nous faisons une première halte devant le musée national suisse  qui paraît-il recèle des collections exceptionnelles. Nous nous contenterons cette fois-ci d’en voir l’extérieur (c’est un château néogothique) avant de rejoindre pour un temps les rives de la Limmat.

    Passage obligé, nous empruntons la Bahnhofstrasse (« la rue de la gare ») qui est à Zurich ce que les Champs-Élysées sont à Paris : boutiques de luxe, joailleries, grands magasins, tramways et trolleys, scooters, vélos et voitures, ambiance animée, mais à la sauce suisse bon enfant. On a du mal à imaginer là se trouvait le fossé des remparts de la ville, poétiquement nommée Fröschengraben (fossé aux grenouilles…)

    Comme nous ne sommes pas à Zurich pour faire des affaires ou du shopping, nous quittons le tourbillon du  XXIème siècle pour nous engager dans les rues médiévales.

    La météo n’est pas au top, nous n’allons pas prendre un verre à l’observatoire Jules Verne qui paraît-il domine le centre ville.

    Sur la werdmühleplatz nous découvrons un passage couvert : de nombreuses fresques et sculptures d’enfants qui dansent et s’amusent, et d’adultes qui travaillent (architectes et bâtisseurs, les outils à main, mais aussi artistes et philosophes, militaires et cyclistes).

    Il faudrait revenir à Noël pour voir le sapin chantant et le marché.

    Notre circuit nous ramène sur les rives de la Limmat et ses barques, avec ses terrasses de café, ses cygnes, mais aussi ses maisons médiévales colorées aux façades décorées de fresques et d’enseignes devant les échoppes à l’ancienne.

    Il nous faudrait de l’aide pour décrypter tout ce qui s’offre à nos yeux. Nous sommes en Suisse, aucun doute : les fontaines nous attendent avec leur bonne eau fraîche, et les vaches sont parfois au balcon.

    Des églises aux clochers pointus pour que la neige ne s’y attarde pas en hiver, aux cadrans aux chiffres et aiguilles dorés pour nous donner l’heure exacte (nous sommes en Suisse…).

    Les murs nous racontent l’histoire, mais parfois de façon énigmatique. Qui est cet homme à lunettes et que tient-il dans ses mains ?

    Quel est cet enfant chevauchant une grenouille ?

    Et qu’y a-t-il d’écrit sur le parchemin que celui-ci tient serré contre lui ?

    Une rencontre sympathique nous attend dans un jardin sous la forme d’un chat roux et blanc, qu’on nous présente comme étant la mascotte du quartier. La star ne nous prête d’ailleurs guère attention, trop occupée à faire sa toilette.

    Le dédale des rues médiévales nous reconduira vers la Limmat que nous traverserons par le « Rathausbrucke », place-pont qui nous mène vers l’hôtel de ville puis plus haut vers la cathédrale de style roman allemand (très différent de celui de nos églises romanes de Saintonge…), la « Grossmünster », dont la première partie fut construite au VIIIème siècle par Charlemagne qui découvrit là les tombes des Saints Felix et Regula, les saints martyrs chrétiens de Zurich. La cathédrale, aujourd’hui protestante, a été bien remaniée au fil des siècles, et est en partie gothique. Une copie de la statue de Charlemagne, alors empereur carolingien, orne une des deux tours monumentales qui dominent la ville.

    La crypte et le cloître roman sont paraît-il intéressants, mais nous n’avons pas pu y accéder.

    Un coup d’œil aux modillons romans (le bestiaire est semblable à celui de nos églises)...

    ... avant de redescendre sur terre vers la wasserkirche (l’église de l’eau) et de retraverser la Limmat pour rejoindre la Fraumünster (le monastère de la femme) décorée de vitraux de Chagall et Giacometti, mais les photos sont interdites dans les lieux de culte, nombreux dans la ville. Non loin de là, la Sankt-Peterkirche est célèbre pour être la plus ancienne église de la ville et pour son cadran, le plus grand d’Europe (8,70 m de diamètre).

    Nous passons vers la WeinPlatz (la place du vin) pour voir le vigneron qui surplombe la fontaine (encore une fontaine… nous sommes en Suisse et l’eau est bonne).

    ... et nous longeons l’hôtel de la cigogne (il y en a un aussi à Genève…)

    ... avant de jeter un coup d’œil sur le lac et de reprendre le tram pour retourner vers la voiture.

    La visite fut brève, mais intéressante pour une première rencontre avec la plus grande ville suisse. Nous reviendrons sûrement un jour, il y a tant à voir et à faire à Zurich…

    Flonigogne


  • Alors... quoi de neuf ?

    On a retrouvé la Joconde !

    21 août 1911 : Triste sourire

    La "Mona Lisa", peinte par Léonard de Vinci au début du XVIe siècle, a disparu de la galerie du Louvre où elle était accrochée depuis 1804. Deux ans plus tard, le tableau sera retrouvé à Florence. Son voleur, Vincenzo Perugia, un peintre en bâtiment, sera arrêté en tentant de revendre le tableau à un antiquaire.

    Plus sur Léonard de Vinci
    Lisez (une fois) cet article dans la Libre Belgique :

    "Le Vol de la Joconde"

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/ec/Mona_Lisa%2C_by_Leonardo_da_Vinci%2C_from_C2RMF_retouched.jpg/322px-Mona_Lisa%2C_by_Leonardo_da_Vinci%2C_from_C2RMF_retouched.jpg

  • Date: Wed, 17 Aug 2011 19:36:13-0400

    Bonsoir à tous,
    Je vous parvenir un reportage photos du week-end du 13-14 août dernier qui porte surtout sur les avancés de la construction des futurs appartements de Marie-Claude au lac Bois-Francs. Tout un contrat que Frédérick et ses joyeux lurons (les bénévoles !) relèvent avec brio...
    Bravo les gars...(et leur compagne bien entendu !!)
    Bon visionnement !
    Pôpa !
     
    PS: Marie-Claude, le moral est bon et elle mange un volume de plus en plus important de nourriture par la bouche...même si ce n'est pas encore son mode principal d'alimentation. Elle semble l'apprécier au plus haut point et y trouver beaucoup de plaisirs.

  • 50 ans de relations France-Québec à travers les archives

    Clic

    La Délégation générale du Québec expose documents, photos et vidéos relatant l’inauguration de la Maison du Québec en 1961 et l’histoire de la relation franco-québécoise. Une journée portes ouvertes sera organisée.

    En partenariat avec le ministère des Relations internationales, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Radio-Canada, l'Institut national de l'audiovisuel et le Fonds Jean Chapdelaine.

    Date : 
    Du 1 septembre 2011 au 30 décembre 2011

    Lieu :
    Délégation générale du Québec à Paris
    66, rue Pergolèse

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  • 18 août 1585 : Le premier bébé anglais en Amérique :

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/6c/Baptism_of_Virginia_Dare.jpegVirginia Dare White est le premier enfant de parents anglais à naître sur le sol américain, dans l'actuelle Caroline du Nord. Dès la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb en 1492, des colons européens sont partis à la conquête de terre vierge et ont installé des colonies. Mais, celle de Virginia disparaîtra quatre ans plus tard, sans doute à la suite d'une attaque indienne. Entre 1607 et 1733, treize colonies britanniques seront créées le long de la côte atlantique

    Baptême de Virginia Dare White