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Actualités - Publié le 22 novembre 2011 à 12:36 par Véronique Gagnon
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Qui ne connait pas encore Marie-Claude Lemieux? Son cas a fait les manchettes, fait réagir des gens de tous azimuts. Mais le chemin à parcourir pour la jeune femme reste encore long, et tous les alliés disponibles sont bienvenus. Détails.
Marie-Claude a exactement mon âge. Toutes deux dans la jeune trentaine, le regard et le cheveu brun, avec un chum volubile et dévoué, et encore toute la vie devant nous. Mais, lorsque Marie-Claude veut dire à son amoureux qu’elle l’aime, elle doit le faire du bout des lèvres et mettre du velours dans sa prunelle droite. Lorsqu’elle veut étreindre sa petite Nakina, sa fille de trois ans, elle le fait en esquissant un doux sourire.
Lorsqu’elle veut savourer la vie, une préposée vient brancher son estomac à une série de tubes.
Marie-Claude Lemieux, rappelons-le-nous, terminait une séance d’entrainement en février 2010 lorsqu’elle s’est sentie mal. AVC. Coma. Hôpital. Puis la conséquence : le syndrome d’enfermement, le locked-in syndrome, qui laisse la jeune femme complètement paralysée, à part les yeux. Elle ressent tout, voit tout, entend tout, mais son corps est une pierre presque tombale. On la condamne.
Mais ça, c’était sans compter la détermination de Marie-Claude et le soutien indéfectible de sa famille et de son amoureux, Frédérick Boulianne.