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La tempête Xynthia a particulièrement touché le littoral de la côte ouest de l'île d'Oléron entraînant, par endroits, un recul du trait de côte dans le sud-ouest de l'île de plus de 30 mètres.
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C'est une note rédigée en mars dernier, à l'intention du Service pénitentiaire d'insertion et de probation (Spip), par un responsable des espaces verts à la mairie de La Rochelle : « Travail vraiment d'intérêt général. Monsieur M. nous a été d'une aide précieuse pour le nettoyage d'après-tempête. A même fait des heures supplémentaires. »
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Le préfet de Charente-Maritime a indiqué mardi au cours d'un point presse à La Rochelle que, trois mois après le passage de la tempête Xynthia, des procédures d'évaluation des maisons situées en "zones noires" sont en cours.
"Sur les 619 propriétés concernées, 457 demandes d'évaluation ont été déposées, 363 visites effectuées, 77 propositions d'acquisition à l'amiable ont été envoyées, et 16 ont été acceptées", selon Henri Masse, qui dressait mardi le bilan de l'action de l'Etat après la tempête Xynthia.
"Dans les réunions que j'ai tenues, des gens sont venus me voir après et ils m'ont dit qu'ils ne voulaient pas rester (...). Nous sommes dans le volontariat, ce sont les habitants qui contactent les services financiers, qui vont les voir, qui discutent avec eux, et ce sont eux qui décident", a tenu à rappeler le préfet.
"Nous avons reçu de l'Etat un acompte de 12 millions d'euros pour les premières opérations", a-t-il poursuivi.
A propos des "zones noires", dites de "solidarité", le préfet a confirmé que les zonages sont définitifs à l'exception des communes de Fouras, des Boucholeurs et de Port des Barques, où des demandes de modification - extension de la zone en ce qui concerne Port des Barques - sont en cours d'examen.
Dans les communes sinistrées et dans lesquelles se trouvent des zones noires, une cellule a été constituée pour les aider à revoir leur urbanisation.
"Il n'est pas question de leur imposer quoi que ce soit", a précisé le préfet.
Concernant les travaux de remise en état des protections contre la mer déjà effectués en urgence, ils représentent 6,5 millions d'euros pris en charge par l'Etat, les collectivités ayant engagé de leur côté 2 millions.
D'ici les marées d'hiver, une seconde phase de travaux pour 9 millions d'euros, dont 5 millions en provenance de l'Europe, sera lancée dès la semaine prochaine, selon le préfet.
Lors du dernier conseil municipal réuni jeudi 20 mai, une participation financière de la commune a été votée pour le projet d'activités prévu par la Compagnie des arts d'hier pour aujourd'hui (CAPHA) implantée à Challans depuis 2003, dont Sébastien Bertrand est directeur artistique.
« Dans sa dynamique de développement, la compagnie s'implante à la ferme du Vasais pour y développer un projet autour de trois axes, la création et la diffusion de spectacles mettant en scène les traditions artistiques et culturelles du marais breton vendéen, la gestion et l'animation de la ferme du Vasais pour en faire un lieu de création et de diffusion des musiques traditionnelles et du monde, ainsi que la promotion et la vulgarisation des expressions artistiques et culturelles issues des traditions d'hier et d'aujourd'hui, » explique Michel Naulleau, adjoint au maire en charge de la culture.
Le conseil régional et la direction régionale des affaires culturelles soutenantfinancièrement ce projet au niveau du fonctionnement, une aide financière de la commune a été accordée pour « un montant de 4 579,57 € par an, pendant cinq ans, ce qui correspond à 20 % du coût total employeur du Smic pour le recrutement d'un personnel spécialisé dans le cadre d'un emploi-tremplin. »
Demande d'aide financière suite à Xynthia. Suite aux dégâts provoqués par la tempête Xynthia, la commune a engagé des travaux de réparation pour un montant de 114 353 €. Une aide doit être sollicitée auprès des divers organismes financeurs.
Aménagements du Salais et du Clousis. La ville souhaitant poursuivre ses efforts en matière de mixité sociale, la Saeml Oryon doit aménager le secteur du Salais, dans sa zone sud près du Vasais et y inclure des logements à vocation sociale. Cette opération requiert une participation communale de 3 500 000 € HT versée en 2015 à Oryon. Quant au Clousis, des travaux de remblaiement non prévus initialement dans la seconde tranche entraînent une participation communale de 685 000 € à verser en 2014 à Oryon.
Reconstruction de l'estacade. Le conseil municipal a approuvé le plan de financement prévu pour la reconstruction de l'estacade, « devant commencer après l'été 2011, » précise André Ricolleau, maire. Avec un montant prévisionnel de 4 124 631 €, une aide de 1 237 389 € va être sollicitée auprès du département, 807 200 € auprès de la région, soit 2 080 041 € à la charge de la commune.
Suite à la commission d'appel d'offres du 26 avril, le conseil municipal du lundi 17 mai a approuvé les marchés de travaux d'urgence à effectuer pour réparer les dégâts de Xynthia. Voirie : Eiffage TP pour 294 547,20 € HT soit 352 278,45 € TTC. Accès aux plages : Eiffage TP pour 36 994 € HT soit 44 244,82 € TTC. Infrastructures et installations portuaires : Palardy pour 152 378,24 € HT soit 182 244,37 € TTC. Pour l'ensemble de ces travaux, la commune va déposer deux demandes de subventions, auprès du conseil général et auprès du conseil régional.
Démolition des mobile-homes. Suite à la démolition de 211 mobile-homes situés au camping municipal, effectuée pour la commune par l'entreprise Palardy, la facture présentée à chaque propriétaire sera de 490 € HT soit 586,04 € TTC.
Taxe locale. La taxe sur le foncier non bâti, fixée lors du précédent conseil à 30,63 %, a été rectifiée à 30,61 %.
Relogement des sinistrés. Évoque le mois dernier, le prêt de 24 mobile-homes pour reloger les sinistrés n'est plus d'actualité. Mais cinq unités d'une autre provenance pourraient être mises à disposition pour six mois et installées sur le terrain du futur lotissement communal.
Indemnisation. La commune a établi 1 640 dossiers d'indemnisation des sinistrés envoyés pour étude à la préfecture, au conseil général, au conseil régional et à la trésorerie.