Nous souhaitons partager autour de l'Ancien et du Nouveau Monde, avec nos coups de cœur, au gré de nos rencontres et de l'actualité, dans le cadre - ouvert - de la francophonie.
Jour 5 du circuit
Nous quittons Québec et la rive nord du Saint-Laurent en empruntons le dernier pont, avant que le fleuve ne soit trop large, pour atteindre la région Chaudière-Appalaches.
Nous ferons une courte escale à Saint-Jean-Port-Joli (voir Google map ). Courte escale car la météo n’est pas de notre côté et il pleut « à boire debout ».
C’est dommage, car cette ville vaut la peine qu'on s'y attarde une heure ou deux, voire davantage, comme nous l’avions fait en 2007. Saint-Jean-Port-Joli fut élu capitale culturelle du Canada en 2005, en raison des événements qui s’y déroulent au fil des saisons, et pus particulièrement quatre festivals :
et aussi les concerts d’été tous les dimanches, le salon du livre de la Côte-du-Sud, (il se tiendra cette année les 7 et 8 novembre), un ciné-club de l’imaginaire,
des musées :
Saint-Jean-Port-Joli est aussi un haut lieu d’agrotourisme.
Le nom de Saint-Jean-Port-Joli vient de la Seigneurie de Port-Joly qui s’y établit en 1677. Toutes les maisons furent brûlées durant la conquête de 1759 par le régiment des Fraser Highlanders sur les ordres du général britannique James Wolfe. La ville est un rendez-vous touristique important du fait de la présence de nombreuses galeries d’art spécialisées en sculptures sur bois, d’une église à l’architecture très particulière, construite à la fin du XVIIIème siècle et célèbre pour sa collection de crèches,
et d'un port de plaisance très actif
Le mauvais temps n’encourage donc pas le groupe à s’attarder plus longuement dans cette ville, charmante par beau temps. Nous y avions remarqué lors de notre premier passage des noms très charentais sur les tombes du cimetière (Naud, Braud, Girard, Archambeaud…).
Flonigogne