Nous souhaitons partager autour de l'Ancien et du Nouveau Monde, avec nos coups de cœur, au gré de nos rencontres et de l'actualité, dans le cadre - ouvert - de la francophonie.
Jour 3 et 4 du circuit
D’Ottawa à Montréal la distance n’est pas trop longue ; cependant le contraste est évident entre l’Ontario « anglais » et le Québec « français. On quitte Ottawa, une capitale pimpante, bien léchée, fleurie, puis on arrive dans un chantier de démolition/rénovation de ponts et de bretelles d’autoroutes en plein milieu des vacances des métiers de la construction ! Alors il y a du pain sur la planche jusqu’à la célébration, en 2017, du 375ème anniversaire de la fondation de la ville (1642).
Le balcon de l’hôtel de ville devra être prêt à recevoir l’illustre personnage qui prononcera le discours d’ouverture des festivités. (Beaucoup auront une pensée pour le Général De Gaulle qui avait fait vibrer le cœur des Québécois souverainistes en 1967.)
La fleur de lys = la France |
Et pourtant Montréal n’est pas foncièrement souverainiste puisque son drapeau symbolise l’union de quatre nations : les Français, les Anglais, les Ecossais et les Irlandais. Le drapeau ne date que de 1939. Ce ne sont pas les Anglais qui l'ont imposé ! L'origine française se retrouve symboliquement minoritaire alors que Montréal est la deuxième ville francophone en nombre après Paris !
Cependant on retrouve une farce des Anglais avec l’Amiral Nelson et un rappel de la bataille de Trafalgar… (La colonne Nelson de Montréal est bien antérieure à celle de Trafalgar Square à Londres...)
En descendant vers le port nous voyons passer des cyclistes : ils faisaient un parcours entre Toronto et Montréal (en passant peut-être aussi par Ottawa). Leur objectif était de lever des fonds contre le sida.
Mais d’autres personnes n’étaient pas concernés par les vélos dans ce quartier du port !
Des gourmandises avant de souper dans un restaurant dont la spécialité est le "brisket", viande de bœuf fumée que notre guide nous avait abondamment vantée !
Il est mainenant l'heure de plonger dans les Francofolies de Montréal qui ont acquis une belle notoriété.
Atmosphère familiale. Ce n’est pas l’agitation excitée des Francofolies de La Rochelle dont le ton a bien changé depuis leur création. A Montréal le thème est toujours à la chanson française, en plein air ou en salle.
En revanche un problème majeur, commun à la plupart des concerts en plein air, est le volume sonore destructeur des oreilles. Heureusement ici ce n'était pas systématique ; et ce n’était rien à côté de Chicoutimi dont nous parlerons plus tard. Oreilles en danger devant une scène, fuite du Caribou et de la Cigogne, chute du volatile et attelle chinoise au bras pendant tout le reste du séjour...
On récupère ses bras et ses jambes ; on va dormir et on se retrouve le lendemain matin sur le port.
Le lendemain tour de ville en autocar. On emprunte le Pont Jacques Cartier (qui a l’air solide) pour passer sur l'Ile Sainte-Hélène.
Vue de l'île, la brasserie Molson (grosse brasserie qui a pignon sur quai).
La tour de Radio-Canada, près du port elle aussi.
Les gratte-ciel du centre ville derrière la tour de l’horloge du vieux port.
Le vieux port n’a rien à voir avec celui de La Rochelle ou de Marseille : ce n’était pas des bateaux de pêche mais des navires marchands qui y venaient avant qu’un nouveau port commercial soit installé en aval de Montréal. C'est en 1967 que l'on a accueilli les premiers porte-conteneurs ; maintenant Montréal est devenu le premier port de porte-conteneurs de l’Atlantique nord.
On fait un tour sur l’Ile Sainte-Hélène où se trouve la Biosphère, musée de l'environnement. "Pour mieux comprendre les grands enjeux environnementaux, dont ceux liés à l'eau, à l'air, aux changements climatiques, au développement durable et à la consommation responsable."
Cette structure était le pavillon des Etats-Unis pour l'Exposition Universelle de 1967. Après avoir subi bien des dommages elle a maintenant une autre vie.
![]() |
On passe sur l’Ile Notre-Dame où Ghislain, notre chauffeur d’autocar, joue les pilotes de Formule 1 sur le circuit Jacques Villeneuve (qui verra peut-être à nouveau un Grand Prix en 2010). |
On retourne en ville pour voir les gratte-ciel d'un peu plus près. (Pas trop haut, les gratte-ciel : il ne faut pas qu'ils dépassent la ligne de hauteur du Mont-Royal, c'est-à-dire 233 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Devant le McGill College une étrange sculpture de Raymond Mason "Foule Illuminée". Entrevoit-elle l’avenir du monde ?
C'était l'endroit pour plonger dans le Montréal souterrain, le RESO.
Pour qui aime magasiner, au lieu de prendre l'air... Mais bien utile lorsqu'il neige...
Et un p'tit tour à la basilique Notre-Dame pour retrouver le ciel .
Il est temps d'aller dîner...
... (= déjeuner pour les Français) dans ce restaurant de la rue Saint-Paul avant de reprendre la route vers Québec !
AlCaribou