Nous souhaitons partager autour de l'Ancien et du Nouveau Monde, avec nos coups de cœur, au gré de nos rencontres et de l'actualité, dans le cadre - ouvert - de la francophonie.
|
|
Quelques pages du festival :
|
|
Un concert avec Alexandre Poulin, jeune auteur-compositeur québécois, qui s'est fait connaître au Canada, en France et en Suisse. On l'écoute volontiers raconter ses histoires. Ses chansons sont la suite de ces histoires-là, avec des notes. (Pas besoin de les faire si fortes, les notes !) Il a le vent en poupe. Il fend les flots mais il regarde le sillage où il voit ses racines vivantes. |
|
Slimane vient de Kabylie. Il est installé en France et expose régulièrement à Paris et en province (notamment à Rochefort). On trouvera des femmes, voilées ou non dans ses tableaux, des ânes, des chats, des chiens, mais pas d'hommes... On parle français en Algérie, mais ce pays refuse encore d'adhérer à l'organisation de la Francophonie... |
|
"Malangocha" est représentée par Véronique Bagarry, une des fondatrices, qui remplace Maria Grazzini, la présidente de l'association, pour un atelier genre linguistique comparée. D'une langue à une autre les mots sont remplacés par d'autres mots, mais on peut buter sur une traduction littérale car il nous manque alors la connaissance d'un aspect civilisationnel pour expliquer un mot ou une expression. Quelle correspondance trouver pour je donne ma langue au chat dans d'autres langues ? Voilà qui est bien intéressant ! | |
Gérard Sournia a parlé de "la Francophonie entre réalité et idées reçues" Le propos était de tracer les grandes lignes de la Francophonie institutionnelle (celle avec un F majuscule). Cette Francophonie-là a vu le jour après le processus de décolonisation et a poussé sur un socle d'Afrique de l'Ouest. Curieusement, plusieurs pays d'Europe du Centre et de l'Est l'ont enrichie. En Amérique du Nord ce sont les Québécois qui la défendent ardemment ! |
|
Samir Marzouki devait traiter de "Francophonie et révolutions arabes". Il a surtout parlé de lui et de son rôle ou non rôle dans la révolution tunisienne. Il a aussi évoqué la situation de la langue française en Tunisie et le bilinguisme. Ce témoignage était bien intéressant au demeurant, mais le sujet reste à traiter par rapport aux autres pays où, révolution ou pas, la francophonie a pu avoir, ou non, une influence. Bref, est-ce que c'est parce que les gens parlent français (et sont imprégnés de culture française) qu'ils se révoltent, ou ne se révoltent pas ? Ah ! |
|
Pierre Janin a fait ce qu'il a pu pour recadrer l'intervention ; il était là comme animateur, poseur de questions. Son domaine est celui de l'action culturelle ; il est chargé de mission pour le plurilinguisme aussi bien que pour le français dans le monde, spécialement dans l'Union Européenne. Il a rappelé que la Francophonie est une organisation étatique et non un concept populaire. Il a fait remarquer que ce n'est pas la langue qui porte les valeurs. Les valeurs sont ailleurs. Il regrette au passage que les Français soient masochistes avec leur langue. |
|
Un sculpteur sur glace, Sébastien Dieu, passait par là et, avec une fleur de lys et un buste de Champlain, a matérialisé le lien francophone en Amérique du Nord. Cela fait penser au jumelage entre Caraquet et Marennes, dont le quarantième anniversaire sera fêté en 2013 (même si Caraquet est dans la province du Nouveau-Brunswick, et non celle du Québec !) | |
Sylvaine Dampierre est venue elle-même présenter son film "Le Pays à l'envers". Elle a enquêté pour retrouver ses origines, lesquelles remontent au temps des installations d'esclaves venus d'Afrique pour travailler dans les grands plantations coloniales. La langue française s'était installée elle aussi. Comme les gens, celle-ci a connu beaucoup de mélanges ! |