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Le 23 février 1515 est une date majeure dans l'Histoire de France. Ce jour-là, le parlement de Paris publie un arrêt qui reconnaît à un enfant né en France de parents étrangers, le droit d'avoir la nationalité française à condition que celui-ci ait atteint la majorité civile et qu'il ait vécu de façon durable sur le territoire français. Généralement, on l'oppose au droit du sang (jus sanguinis), qui lui, repose sur la filiation.
Selon la Loi Guigou de 1998 la nationalité française est accordée automatiquement, à l'obtention de sa majorité, à l'enfant de parents étrangers ayant tous deux disposé sans interruption d'une carte de résident (et non simplement de séjour) en règle, né sur le territoire français. Pour obtenir la nationalité française, le mineur doit en outre prouver, à l'accession à l'âge majeur, qu'il a résidé durant au moins 5 ans en France : le seul fait de naître en France ne donne pas droit à la nationalité française.