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Par le traversier
>> Peu soumis à la législation avant la déclaration d’indissolubilité du mariage décrétée sous le pontificat de Grégoire IX, le divorce devient rapidement un acte de résiliation de la vie en couple officialisée. L’Eglise considère en effet toute rupture de mariage comme définitive et refuse de célébrer toute nouvelle union. Alors en place, la Révolution n’aura de cesse de couper ses institutions des souhaits de l’Eglise et votera donc, le 20 septembre 1792, une loi autorisant le divorce. Véritable avancée dans la libéralisation du couple, le divorce constitue tout aussi bien une voie (certes timide) vers la libération des femmes qui peuvent, en droit, briser le contrat d’une union qui les soumettait alors à l’humeur de leur conjoint. Une réforme qui connaît dès ses débuts un vif succès, avec près d’un mariage dissous sur trois à Paris, un engouement qui sera freiné par son abolition sous Louis XVIII.
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