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PARTIR POUR QUÉBEC AVEC CINÉ-PASSION 17
L’association Val de Boutonne-Louisiane-Québec était partenaire, cette année encore, de Ciné-Passion en ce dimanche 7 mars à Saint-Jean-d'Angély au cinéma Éden. Le thème de cette année était : « Partir pour Québec ». La séance a été présentée par Claire Beunat, gérante de la salle. |
En première partie, le conteur Robert Amyot nous a régalés avec son spectacle « la dent du loup ». « Nous sommes au Québec, et c'est la nuit. Au retour d'une noce, un raccourci par la forêt s'impose… et tout commence. L'enfant devient le héros de l'aventure et part à la rencontre : d'Indiennes cent fois plus jolies que Pocahontas, de chansons à répondre rythmées, de percussions iroquoises, d'énormes cornemuses faites pour mener les loups, de la flore et la faune sauvage du Québec, de sa gastronomie de trappeur. » (source : http://www.amyot-le-conteur.com/)
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Voilà un prétexte pour nous emmener dans le monde de la forêt québécoise, mais aussi pour rencontrer les kippernappers (lutins gallois) transplantés par magie de l’autre côté de l’Atlantique. Ambiance québécoise assurée, avec la saveur de la langue aux expressions si poétiques, mais aussi la culture amérindienne, la faune : il est question de la « bête puante », la mouffette tant redoutée de tout québécois, des colibris qui viennent passer l’été dans les Laurentides. Le sens de la fête dans la cabane à sucre, les chansons à répondre, l’instrumentarium traditionnel, les bonheurs simples de ceux dont la vie est dure. |
Robert Amyot est issu d’une famille québécoise où, depuis le début du dix-septième siècle, chanter et « musiquer » font partie du quotidien. Fasciné par la France de ses ancêtres, il fut tout à fait naturel pour lui d’en venir à jouer, à "sonner" de la grande cornemuse bourbonnaise, celle décrite par George Sand… |
Il vit actuellement dans les Alpes. Comme tout québécois, il recherche ses racines, irlandaises, écossaises, galloises et françaises. Il découvre Saint-Jean-d'Angély et qu’un de ses ancêtres en est parti pour s’installer en Nouvelle-France.
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Au moment de l’entr’acte, l’association Val de Boutonne-Louisiane-Québec propose un apéritif québécois typique, le caribou (cocktail à base de vin, bourbon, sirop d’érable, épices), le temps d’une exposition photos pour donner une idée « visuelle » de cet immense pays qu’est le Québec.
C’est l’occasion d’échanges au niveau du public. Ca discute ferme autour du verre. Certains y retrouvent des souvenirs, d’autres découvrent un pays inconnu pour eux. Ambiance chaleureuse et instructive pour tous. |
La deuxième partie est cinématographique, avec la diffusion d’un film québécois de 2009 réalisé par Ken Scott, « Les doigts croches ».
Pour perpétrer le « vol du siècle », Charles recrute les copains avec qui il a fait les 400 coups. Le soir du vol, la police rapplique et ils doivent rapidement procéder au plan B : ils se feront prendre, sauf l'un d'entre eux qui se sauvera avec 2 millions de $ canadiens.
À leur sortie de quatre années prison, les voleurs sont estomaqués d'apprendre qu'ils recouvreront leur argent à deux conditions : ils doivent marcher 830 kilomètres, imitant les gens qui font le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, et doivent surtout avoir changé. Ces éternels délinquants devront, pour la première fois de leur vie, déployer de véritables efforts pour devenir d'honnêtes citoyens.
(Source : Wikipédia)
L’histoire se passe essentiellement en Espagne sur les routes de Saint-Jacques de Compostelle et non au Québec, mais impossible de s’y tromper : le style, l’accent et la langue sont bien là.
Flonigogne