5e Salon du Livre de Thénac (2)

A la fin du prologue de "Soleil Citron Vert" Yanna Byls écrit :

« A travers ce voyage je désire me rendre disponible à la magie de tous les jours, celle avec laquelle jouaient les ancêtres de puissantes tribus en lien avec l'essence intime comme avec le Grand Tout. En route vers l'inconnu, j'espère alors me perdre sur quelques bouts de terres et laisser l'inattendu m'effleurer de ses mystères. Il me faudra flirter avec l'invisible et faire un brin de poésie au détour d'une rencontre de "hasard". »

A la lecture, on se rend à l'évidence que Yanna était effectivement disponible à l'inattendu intime de rencontres effleurantes ! Ah les bouffées magiques qui relient aux ancêtres !

Yanna Byls, la nomade, a pour phrases-guides :

• "Inventer ma vie au jour le jour."
• "Aller jusqu'à l'inconnu chaque jour."

Dans "Soleil Citron Vert" elle a écrit au quotidien son...

• "Récit de voyage du Mexique au Pérou... à la rencontre du hasard qui n'existe pas".
• Elle ajoute : "De toute façon ne prévois rien : tu vas faire des rencontres qui vont te guider sur ton chemin."

Elle partage l'idée de synchronicité de Jung.

Les cosmovisions sont différentes de part le monde. Elle est attirée par les chamanes et les liens qu'ils essaient d'établir entre le passé et le présent, entre les esprits et les vivants, entre l'univers et les humains. D'où l'importance des rituels de fête, reliés à la terre et au cosmos par un lien sacré.

• Etre réceptive. "Plus on y croit, plus ça arrive."
• "La nature est complètement liée à la pensée.

Fin du voyage à Nazca.

Autre livre :

"La fiancée du bout du Monde."

Comment on se marie dans les différents pays.

Luc Mérandon évoque les civilisations qui ont précédé les Incas

"Carole part pour le Chili afin d'y poursuivre ses études. Ses parents l'accompagnent pouraider à son installation chez les Duarte qui l'accueillent comme jeune fille au pair. Bertrand, son père océanographe, découvre dans la presse locale un article qui l'interpelle."

C'est à la suite d'une tragédie familiale que Luc Mérandon se met à écrire, comme une thérapie.

Son livre est sur l'énigme de Nazca. C'est un roman mais il est étayé par les recherches archéologiques, notamment celles de Maria Reiche. (Un romancier n'avait pas encore utilisé le thème.)

Il a remarqué que, dans les vies des civilisations, les plus malins chassent les plus anciens.

(Les humains ont-ils été déposés sur la Terre par les dieux, pour que ceux-ci viennent ensuite les rechercher ?)

Les "lignes" de Nazca : 75 géoglyphes sur 27 hectares.

Comment ont-ils fait ? On n'en sait rien !

Les figures sont-elles associées à une étoile ?

L'humain a besoin de se relier avec l'essentiel : le Grand Tout.

Anne-Marie Molinié a écrit sur Hiram, le mythique bâtisseur du temple de Salomon :

"Hiram ou la parole perdue"

Elle a aussi écrit dans la collection "Les sentiers de la mémoire" un livre sur "l'Histoire de la ville de Pons" en Charente-Maritime.

Jean-François Lopez est chirurgien-poète. Il a reçu le prix François Coppée 2011 pour son recueil de poésies marines :

« S'appuyer sur le vent »

Les poèmes sont admirablement ciselés, les mots véritablement choisis — je dirais à la japonaise. A offrir à un navigateur réel ou imaginaire !
 

"Le tour du monde avec un sac à dos de 10 kg"