• Xynthia : revue de presse du 6 juin 2010

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    La Faute-sur-Mer

    Malgré Xynthia, elles ont tout pour faire la fête

    Faits de société dimanche 06 juin 2010

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    L'Aiguillon et La Faute (Vendée) proposent un week-end riche en animations : « C'est fait pour attirer le touriste mais ça nous fait du bien en même temps. »

    Les tongs, la natte et la glacière : les petites grappes étaient en général bien équipées, hier après-midi, pour rejoindre le plan d'eau de L'Aiguillon ou la plage de La Faute. Les deux communes ont retrouvé leur allure habituelle et le font savoir. L'opération de communication, baptisée « Littoral en fête », consiste à proposer tout un tas d'animations ce week-end : cours de danse country, balade sur un vieux gréement, en petit train ou à moto, marché artisanal, dégustation de produits locaux...

    « Les gens étaient prêts, ça n'a pas posé de souci », assure le maire de L'Aiguillon-sur-Mer, Maurice Milcent, toujours attaché à montrer que sa commune va de l'avant. La manifestation a su laisser une place pour quelques urnes et initiatives en faveur des sinistrés, mais le mot d'ordre semble bien de montrer que le bon temps est revenu.

    « La station d'avant »

    L'initiative passe sans doute d'autant mieux qu'elle est greffée sur les 24 heures du roller, un rendez-vous habituel pour le littoral. « Comme la manifestation a dix ans cette année, le week-end festif permet de gonfler l'événement tout en montrant que malgré Xynthia, on peut passer de bons moments ici », sourit Marie-Claire Suire, de l'office de tourisme de La Faute. Certes, il y a moins de monde que pour le week-end de la Pentecôte, « mais c'était un week-end de trois jours », relève la professionnelle.

    Devant le Casino où elle vend des T-Shirts « 24 heures du roller » au profit des sinistrés, une bénévole assure : « Certains nous ont dit que ça leur faisait du bien, ces animations. Ils retrouvent la station d'avant et en même temps, ça leur fait une occasion de parler ».

    « La vie continue et heureusement. Ça n'empêche pas de se souvenir des morts », entend-on souvent. Pour les associations, les animations sont aussi l'occasion d'exercer une solidarité qui n'avait pas pu s'exprimer jusqu'ici : « Après les inondations, nous avions proposé nos services mais ce n'était pas le bon moment. En venant aujourd'hui, nous sommes sûrement tout aussi utiles », espère le président du Moto-club de Luçon, Alain Bonhomme. Son rôle ? Proposer un tour à moto, « pour faire découvrir la beauté des deux communes ». Il est ravi : « Ce n'est pas ce que les gens ont vu à la télé au mois de mars ».

    Aujourd'hui à L'Aiguillon. À partir de 15 h, spectacle Force Jazz. Toute la journée : balade en vieux gréement et initiation à la voile, planche à voile, catamaran, optimiste. Exposition maritime. Structures gonflables et maquillage pour les enfants. L'après-midi : initiation à la radio navigation (maquettes bateaux).

    Aujourd'hui à La Faute. Toute la journée : pistes de quad en structure gonflable pour les enfants. De 9 h à 13 h : marché artisanal. À partir de 12 h : dégustation des produits du terroir. Suite et fin de la dixième édition des 24 heures Rollers.

    Le Parlement des enfants adopte des mesures anti-inondation

    Le 05.06.2010 à 17:05

    Des enfants siègent dans l'hémicycle du Palais-Bourbon lors de la 
16e édition du Parlement des enfants, le 5 juin 2010 à l'Assemblée 
nationale à Paris - Miguel Medina

    Le 16e Parlement des enfants, réuni samedi à l'Assemblée nationale, a adopté une proposition de loi visant à instaurer de nouvelles règles de sécurité dans les villes et villages situés près de l?eau pour prévenir et préparer les citoyens aux risques de submersion.
    © Miguel Medina
    Le 16e Parlement des enfants, réuni samedi à l'Assemblée nationale, a adopté une proposition de loi visant à instaurer de nouvelles règles de sécurité...

    Le 16e Parlement des enfants, réuni samedi à l'Assemblée nationale, a adopté une proposition de loi visant à instaurer de nouvelles règles de sécurité dans les villes et villages situés près de l?eau pour prévenir et préparer les citoyens aux risques de submersion.

    Ce texte était présenté par les élèves de la classe de CM2 de l?école élémentaire Jean-Moulin d?Angoulins (Charente-Maritime), dans une région touchée il y a quelques mois par la tempête Xynthia.

    Au total, 577 élèves de CM2, élus par leurs camarades de classe et représentant l?ensemble des circonscriptions législatives, ont participé à cette 16e édition du Parlement des enfants.

    Les députés juniors ont travaillé le matin en commission et l'après-midi en séance dans l'hémicycle, sur le modèle du travail parlementaire et sous la houlette du président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer.

    Les deux autres propositions de loi finalistes visaient l?une à responsabiliser les pouvoirs publics et les industries de jeux vidéo en matière d?éducation à la santé et de protection des enfants contre la cyber-addiction, l?autre à permettre la participation d?élèves représentant leur classe au sein du conseil d?école de leur établissement.

    Le texte retenu peut être repris par le député de la circonscription pour être alors discuté comme une vraie loi. Ainsi, depuis 1994, quatre lois proposées par le Parlement des enfants sont devenues des lois de la République (maintien des liens entre frères et soeurs adoptés, obligation de distribuer des sacs plastiques biodégradables aux caisses des supermarchés...).

    "C'est toujours un plaisir pour moi de présider le Parlement des enfants, cette démocratie en devenir qui nous permet, à nous les adultes, d'envisager l'avenir avec optimisme, en voyant que la relève est assurée (...) Il est difficile de prendre des décisions collectivement, avec passion mais sans excès de langage, avec conviction mais sans rejet des autres", a lancé M. Accoyer aux députés juniors.

     

    Courant d'ère. Follement cartésiens

    6 juin 2010 - Réagir à cet article

    C'est une petite fable philosophique. Descartes soutient que le voyageur perdu dans une forêt, s'il veut s'en sortir, n'a d'autre choix que de marcher tout droit. Ce sera peut-être long, accidenté, ce ne sera probablement pas le chemin le plus direct, mais, aussi vrai que deux et deux font quatre, le salut est au prix de cette obstination. Rien n'est plus mortifère que de tourner en rond.

     C'est limpide, c'est irréfutable, c'est français. La gestion par les autorités des effroyables conséquences de la tempête Xynthia m'amène à douter que, dans notre pays, la raison raisonnante ait vraiment pris le pouvoir. Rappelez-vous. En trois coups de cuillères à pot, des «zones noires» étaient dessinées, sans concertation aucune, et décrétées «non négociables». Les doléances des habitants, qui souhaitaient être entendus, étaient tenues pour décibels négligeables. Et, quand Jean-Louis Borloo a bredouillé que, peut-être, le cas échéant, au cas par cas, on pourrait réexaminer la question, il s'est fait sèchement remonter les bretelles par le Premier ministre. Et puis Apparu apparaît. Qui dit que rien n'est décidé, que rien n'est tranché, que la justice et le bon sens doivent prévaloir, qu'il n'a jamais, mais alors jamais, été question de mesures brutales et collectives, que chacun a son mot à dire, son choix à faire. Et tout cela sur le ton de l'évidence : ben voyons, ça va de soi, on vous l'a toujours dit. Je me demande ce qu'en pensent les malheureux préfets naguère expédiés au casse-pipe. Ou plutôt, je n'ose le répéter car je suis un garçon bien élevé. Finalement, Descartes, en France, a moins de pouvoir que Gribouille. Mais l'essentiel n'est-il pas la fermeté du geste, l'assurance du coup de menton? Est-ce d'ailleurs une faiblesse que d'entendre le peuple? Non, mille fois non. Seuls les imbéciles ne varient pas - et nous sommes gouvernés par des gens très très intelligents. Regardez la réforme du juge d'instruction. Regardez la taxe carbone, la loi Hadopi, la suppression de la pub sur France Télévisions avant 20 h. Quelle souplesse, quelle adaptation au terrain! Et ce n'est pas une affaire de parti: Ségolène Royal ne vient-elle pas de faire don de sa personne à la gauche? Il me semble toutefois que nos décideurs maintiennent le cap sur deux points. D'abord, les algues vertes, que nous combattons sans relâche, continuent de proliférer. Ensuite, nos impôts, qu'il n'est pas question d'augmenter, sont en augmentation. Car, en France, Descartes, sur certaines affaires, a quand même le dernier mot.

    • Hervé Hamon

     


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