• Xynthia, revue de presse du 22 juin 2010

    Une carte des zones “très dangereuses” d’ici 2011

    22 juin 2010 60 lecture(s) Aucun Commentaire

    Après Xynthia et les intempéries qui ont touché le Var la semaine dernière, la secrétaire d’Etat à l’écologie, Chantal Juanno, a annoncé ce mardi 22 juin l’élaboration d’une carte des zones “très dangereuses” pour 2011. Au micro de Radio Classique, elle a expliqué que l’ensemble de la France serait cartographiée afin de définir des “zones rouges dans lesquelles on ne pourra plus construire”. ”On a déjà des plans de prévention, mais ils ont un défaut non négligeable: ils sous-estiment ce risque. Surtout on n’a pas intégré certains risques; dont les changements climatiques”, a-t-elle souligné. “On doit aussi intégrer de nouveaux risques, notamment celui du ruissellement”, a précisé la secrétaire d’Etat à l’Ecologie. “C’est ce qui s’est passé à Draguignan, c’est-à-dire une montée extrêmement rapide des eaux (…) avec des phénomènes de ruissellement”.

    Xynthia: le recours des sinistrés de Vendée contre les zones noires rejeté

    Catastrophe mardi 22 juin 2010
    • Le recours des victimes de Xynthia qui contestait les « zones 
noires » a été rejeté.

      Le recours des victimes de Xynthia qui contestait les « zones noires » a été rejeté.

      Photo : Franck Dubray

    Le recours de l'Association des victimes des inondations du Sud Vendée (Avif), qui contestait les « zones noires » définies en Vendée après le passage de la tempête Xynthia le 28 février, a été rejeté par le tribunal administratif de Nantes au nom de la sécurité des populations.

    Un zonage « dénué de tout fondement »

    L'Avif contestait les « zones de danger extrême pour la vie et la sécurité des habitants » communiquées le 8 avril par le préfet de la Vendée, Jean-Jacques Brot. Selon l'avocat de l'association, Me Hervé Cassara, le zonage annoncé le 8 avril par la préfecture de Vendée « est illégal car dénué de tout fondement factuel ». Le tribunal administratif de Nantes, saisi en référé, a rejeté la demande de l'Avif de suspendre l'application de ces zonages.

    « Nécessité de protéger les populations concernées »

    « Les décisions du préfet de la Vendée relatives à ces +zones noires+, lesquelles au demeurant sont encore susceptibles de faire l'objet de modifications, répondent, eu égard aux conséquences mortelles constatées lors de la tempête Xynthia, à l'impérieuse nécessité de protéger les populations concernées », note le tribunal.

    Dans son jugement daté du 16 juin, le tribunal précise aussi qu'il n'est « pas sérieusement démontré à ce jour qu'elles (les populations, ndlr) ne seraient pas de nouveau exposées à des risques mortels d'inondation en cas de catastrophe naturelle majeure ».

    Tempête Xynthia : Aytré a reçu le document du zonage

    Le Préfet devait le faire parvenir aux sinistrés sur décision du tribunal

     

    Suite à la requête mesures utiles déposée par l'association des  victimes de la tempête Xynthia de la commune d'Aytré, le préfet de Charente-Maritime a fourni les documents qui ont présidé au zonage. Le tribunal administratif de Poitiers en avait décidé ainsi il y a deux semaines. 

    Le document est parvenu ce mardi  à l'adresse de Marie-Olivia Rocca, présidente de l'association qui la fera suivre à l'avocat Maître Bernard Macera afin d'ajouter au dossier pour le recours en annulation. Selon Marie-Olivia Rocca, ce document s'appuie sur des expertises réalisées en une seule journée sur les 400 logements inondés d'Aytré et présente de nombreuses erreurs.

    Exproriation si pas d'accord trouvé

    Le zonage établi le 8 avril, appelé depuis « zones de solidarité » car il permet aux propriétaires de revendre leur bien à l'Etat au prix du marché avant la tempête, concernait 915 habitations en Vendée.

    Ce zonage doit être revu après le passage de deux experts de l'Etat afin de présenter à l'automne lors d'une enquête publique la zone définitive qui sera vouée à retourner à l'état naturel et où les maisons, si les propriétaires n'ont pas choisi la solution de vente à l'amiable à l'Etat, feront l'objet de la procédure légale d'expropriation.

     

    Tempête Xynthia / Loire-Atlantique : 631 700 euros aux Moutiers en Retz

    Conseil Général de Loire-Atlantique - 22/06/2010 13:12:14

    Après la tempête Xynthia, le Conseil général répond présent à l'appel des communes sinistrées : 631 700euros aux Moutiers en Retz

    A la suite de la tempête Xynthia, le Conseil général annonce un effort de solidarité et de réactivité envers les communes. « Pour la remise en service de leurs équipements et la réparation des dommages causés à leurs ouvrages », l'Assemblée départementale a voté lors de la Commission permanente du 4 mars dernier, une enveloppe de 3 Meuros d'aides. Les Moutiers en Retz, commune la plus touchée de Loire-Atlantique en recevra 631 700 euros soit 50% du montant total des dépenses de la commune.

    La route du Collet est à nouveau ouverte, grâce notamment à la réponse rapide du Conseil général. Si l'opération dépasse l'objectif de réparation d'urgence et consiste en des travaux de confortement de l'ouvrage existant, avec la mise en place d'un mur de soutènement, de palplanches et d'enrochements, plus de 615 000 euros ont été versés pour sa reconstruction.

    Certains ouvrages de défense contre la mer, en particulier les espaces naturels sensibles du Marais de Lyarne, propriété du Conseil général, avaient subi des dégradations suite au passage de la tempête et des vagues. Là encore, les réparations ont été réalisées rapidement et les sorties nature sur le site ont repris.

    33 communes ont été reconnues en état de catastrophe naturelle par l'arrêté préfectoral du 11 mars 2010. Le Conseil général a déjà acté son soutien à huit communes ainsi que deux syndicats lors de la Commission permanente du 3 juin pour la remise en état, voire le confortement de leurs ouvrages ou équipements. Il s'agit des Moutiers en Retz, du SIVOM Bourgneuf-les Moutiers, de la Baule, du SIVU la Baule-le Pouliguen, de Batz sur Mer, Frossay, Bourgneuf, Bouée, Saint Brévin les Pins et de la Bernerie en Retz. D'autres communes ont depuis lors sollicité le soutien du Conseil général. Leurs demandes seront étudiées lors de la prochaine commission permanente au mois de juillet. Seuls les opérations et ouvrages publics non assurables bénéficieront de l'aide départementale.


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