• Marée noire en Louisiane : revue de presse du 7 mai 2010

     

    BP installe un dôme de confinement pour endiguer la marée noire

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    Les premiers oiseaux atteints par la marée noire en Louisiane

    Par Reuters, publié le 06/05/2010 à 23:45

     

    Les premiers oiseaux ont été atteints jeudi par la marée noire sur l'archipel des Chandeleur près de la côte de la Louisiane, déclare un responsable local.

    PROGRESSION 
DE LA MARÉE NOIRE

    PROGRESSION DE LA MARÉE NOIRE

    "Nous avons des indications selon lesquelles des oiseaux sont mazoutés dans cette zone", a déclaré Jeff Dauzat, du département de la qualité environnementale dans l'Etat de Louisiane.

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    ETATS-UNIS

    Marée noire en Louisiane : le pétrole a atteint une île

     
    06.05.2010, 20h26 | Mise à jour : 22h48

    Tout le monde le redoutait et voilà qu'après des jours d'attente, le pétrole a fini par atteindre la terre ferme. Des galettes de pétrole en provenance de la marée noire qui se propage dans le golfe du Mexique ont en effet touché jeudi une île au large de la Louisiane, ont annoncé les garde-côtes, officialisant un premier impact de brut.

    «Les équipes ont confirmé qu'il y avait du pétrole sur Freemason Island», a indiqué Connie Terrell, responsable des garde-côtes. «C'est à l'extrémité sud des îles Chandeleur. C'est principalement des flaques, sans traces de pétrole de moyenne ou forte densité».

    Un porte-parole de BP, compagnie britannique qui exploitait la plateforme pétrolière à l'origine de la marée noire, a annoncé de son côté que trois équipes d'intervention d'urgence avaient été envoyées sur l'île à environ 50 km au large des côtes et déployaient des boudins gonflables pour protéger la faune et la flore.

    Les îles Chandeleur font partie de la réserve naturelle Breton National Wildlife Refuge, la deuxième plus ancienne des Etats-Unis, qui abrite un nombre incalculable d'oiseaux. 

    Le «couvercle» géant opérationnel lundi

    Les riverains du golfe du Mexique observaient jeudi avec inquiétude les efforts entrepris pour colmater la fuite à l'origine d'une vaste marée noire, et notamment la mise en place d'un «couvercle» géant, au moment même où le premier impact à terre était annoncé.

    Le géant pétrolier BP a indiqué que cette sorte d'entonnoir, déposé au fond de l'eau dans la journée de jeudi, devait permettre de recueillir le pétrole qui s'écoule à environ 1.500 mètres sous le niveau de la mer. La mise en place du couvercle devrait prendre cinq jours, et les responsables espèrent donc que le dispositif sera opérationnel lundi.

    L'idée est de pomper le brut pour le récupérer à bord d'un pétrolier situé à la verticale. Dans le pire des scénarios, ont toutefois averti les experts de BP, la pose du couvercle pourrait aggraver la fuite et multiplier par 12 la quantité de pétrole rejetée dans la mer, actuellement de 800.000 litres par jour.

    «Nous espérons tous que cela marchera, mais je voudrais rappeler à tout le monde que ce dispositif est le premier du genre», a déclaré le contre-amiral des garde-côtes, Mary Landry. L'objet, un silo blanc haut de 12 mètres, avec un haut en forme de dôme, concentre les espoirs de tous les riverains, du Texas jusqu'à la Floride, dont les moyens de subsistance sont menacés par la marée noire.

    Audio. La Louisiane se prépare au pire. 

     
     
     
     
     
     
     
    USA: la marée noire, une menace de plus sur une nature déjà fragilisée

    De Anne CHAON (AFP) – Il y a 3 heures

    PARIS — La marée noire dans le Golfe du Mexique touche des régions fragiles, déjà affectées par les ouragans, les pollutions, la surpêche et le changement climatique qui ont fortement entamé la capacité de la nature à surmonter un nouveau traumatisme.

    "Le temps nous le dira, mais ce qu'on sait, c'est que des écosystèmes en bonne santé résistent mieux aux menaces", explique Christopher Mann, un des responsables du programme marin du Pew Environment Group joint à Washington.

    Or ici, la menace était déjà multiple et bien identifiée.

    Outre les bayous de Louisiane et leurs mangroves, les marais du delta du Mississippi - qui fournit environ 40% de la production américaine de fruits de mer - subissent depuis des décennies les assauts de la civilisation.

    "Entre la montée du niveau des océans déjà sensible et l'érosion, les marais disparaissent peu à peu: on considère que le delta perd chaque jour l'équivalent d'un terrain de football en surface", explique M. Mann.

    "On a ouvert des canaux pour faciliter les opérations de l'industrie pétrolière qui non seulement encouragent l'érosion mais vont aujourd'hui faciliter l'entrée du du pétrole à l'intérieur des marais".

    D'autant qu'après le passage du cyclone Katrina en 2005, qui avait dévasté la Nouvelle Orléans et causé la mort de plus de 1.800 personnes, la végétation, arrachée, n'a plus été en mesure de jouer son rôle de barrière protectrice des marais.

    Par ailleurs, le Mississippi, qui traverse pratiquement les Etats-Unis du nord au sud, draine jusqu'au delta la pollution des terres qu'il traverse, "la corbeille à pain de l'Amérique" soumise à une agriculture intensive. Les résidus de pesticides finissent dans le delta au point d'y créer des "zones mortes" que fuient crevettes et crustacés, relève ce spécialiste.

    Cette pollution a généré une prolifération d'algues qui étouffent peu à peu leur environnement en absorbant tout l'oxygène disponible. "Avec le temps, ces +dead zone+ ont atteint la taille du Massachusetts".

    En mer, avec une fuite à moins 1.500 m sous les vagues, ce n'est guère mieux. Bien qu'assez vaste, le Golfe du Mexique forme un large bassin surpêché, un lieu de rendez-vous aussi au printemps pour les baleines et surtout pour les thons rouges d'Atlantique, fortement menacés d'extinction, qui viennent s'y reproduire.

    "Les gens s'inquiètent pour les côtes, mais les impacts se feront aussi gravement ressentir dans l'océan", souligne Lisa Speer, directrice du programme Océans au National Resources Defense Council.

    "Des tas de créatures vivent au fond des eaux, loin des caméras. Oeufs et larves sont particulièrement vulnérables: vingt ans après la marée noire de l'Exxon Valdez (en Alaska), les saumons et les harengs n'ont toujours pas récupéré".

    Et l'idée de répandre de grandes quantités de détergents pour disperser le pétrole avant qu'il ne touche les côtes risque de peser lourd: "On va ajouter une pollution à une autre: c'est comme verser du savon dans l'océan. Mais le pétrole ne disparaît pas, il coule et se dépose directement dans les sédiments pour des décennies", s'alarme Sue Lieberman, directrice-adjointe du Pew.

    "La vie marine va être prise dans un sandwich toxique", commente M. Mann: "Un fond rendu inhabitable et des eaux de surface noyées de pétrole".

    "Au moment où nous parlons, nous n'avons pas les meilleures perspectives de résilience. En un sens, la nature s'en fiche: elle s'adaptera, mais elle ne rendra plus les mêmes services: on aura simplement des bactéries et des méduses à la place des crevettes."

     


     

     

     

     

    Louisiane : aucune alarme n'aurait averti du danger avant l'explosion de la plateforme

    LEMONDE.FR avec AFP | 07.05.10 | 21h06  •  Mis à jour le 07.05.10 | 21h09

    ans un entretien exclusif accordé à la chaîne américaine ABC, deux employés qui ont survécu à l'explosion de la plateforme pétrolière à l'origine de la marée noire qui se répand au large des Etats-Unis révèlent que les alarmes censées les prévenir d'un danger imminent n'avaient pas fonctionné.

     

    "C'était le chaos. Tout le monde avait peur de mourir. Rien n'a fonctionné comme prévu, comme c'était censé se passer", a raconté à la chaîne ABC News Dwayne Martinez, l'un des survivants. "Les gens hurlaient. Je n'avais jamais vu ça. Jamais", raconte son collègue Micah Sandell.

    Au moment de l'explosion survenue le 20 avril, 126 personnes se trouvaient sur l'installation pétrolière Deepwater Horizon : 115 ont pu regagner la côte, 11 sont mortes.

    Pour Dwayne Martinez et Micah Sandell, l'explosion a pour origine la formation d'une énorme bulle de gaz. Ils racontent qu'une première secousse a fait trembler la plateforme. Le puits a craché un grand panache de vapeur de gaz qui a encerclé cette dernière. Puis le nuage de gaz a pris feu en une seconde. "Il n'y a aucune alarme, aucune", affirme Dwayne Martinez.

    NOMBREUX DYSFONCTIONNEMENT PAR LE PASSÉ

    La chaîne ABC dit avoir découvert des documents portant à la connaissance des dirigeants de l'entreprise de nombreux problèmes autour du fonctionnement d'un dispositif de sécurité, sorte d'obturateur, dont l'une des vannes"aurait dû être fermée, mais a été ouverte", selon Eric Smith, directeur associé de l'Institut de l'énergie Tulane Energy, qui a suivi l'évolution de l'incident dans le golfe du Mexique.

    L'accident montre que "les alarmes n'ont pas fonctionné" ou que "quelqu'un les a désactivées parce qu'elles sonnent souvent", affirme Tony Buzbee, l'avocat de deux employés qui ont porté plainte contre le propriétaire de la plateforme, Transocean, et son exploitant, BP.

    Les deux entreprises ont refusé de dire si les alarmes avaient fonctionné. Elle ont également tu les raisons qui pourraient expliquer leur éventuel dysfonctionnement. Mais dans ce même reportage,

    "Ils nous disaient toujours que nous avions des dispositifs de sécurité et des alarmes. (...) On nous disait que cela ne pouvait pas arriver", se désole Micah Sandell.

     

     

     

    Des idées originales pour lutter contre la marée noire

     

    ILE DAUPHIN, Alabama (AP) — Stopper la fuite avec un bouchon, geler le pétrole pour le récupérer sous forme de glaçons, protéger les côtes avec des oreillers... Les Américains n'hésitent pas à faire part de leurs idées aux autorités pour lutter contre la marée noire dans le Golfe du Mexique. Certaines propositions semblent réalistes, d'autres tout simplement loufoques.

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    (Agence QMI)
    Ariane Aubert Bonn
     
     
    MATANE - La marée noire, qui sévit depuis quelques jours en Louisiane, contamine les eaux du Golfe du Mexique, territoire hivernal des fous de Bassan de la colonie de l’île Bonaventure en Gaspésie.

    Les adultes ayant déjà amorcé leur migration au moment de la catastrophe, seuls les juvéniles restés sur place pourraient être touchés.

    Les fous de Bassan qui ont atteint la maturité sont déjà arrivés dans la région. Cependant, les plus jeunes, ceux qui n’ont pas encore atteint leur maturité sexuelle, demeurent dans le golfe du Mexique pendant les premières années de leur vie. Le premier oiseau goudronné retrouvé sur les lieux de la marée noire est un fou de Bassan.

    Ayant quitté le secteur avant que survienne le bris dans la plateforme pétrolière Deepwater Horizon provoquant la marée noire, la majorité des fous de Bassan a évité le pire. Seuls les juvéniles sont demeurés sur place.

    Comme l’indique Mélanie Sabourin, responsables de la conservation et de l’éducation pour la Société des établissements de plein air du Québec, «les impacts sur la colonie de fous de Bassan de l’île Bonaventure sont encore à l’état d’hypothèses. Ces oiseaux ne sont pas groupés pendant l’hiver, ils vivent en solitaires. Cela implique que la catastrophe risque moins de détruire une colonie entière.»

    Les oiseaux qui demeurent dans le golfe du Mexique sont les reproducteurs des années à venir, la relève des adultes qui migrent dans la région. Ils appartiennent cependant à plusieurs colonies. Les impacts réels sur la colonie de fous de Bassan de l’île Bonaventure pourront donc être évalués dans les années à venir. Précisons qu’un oiseau goudronné a de faibles chances de survie.

     


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