• Marée noire en Louisiane : revue de presse du 30 mai 2010

     

    Romandie News
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    Marée noire: échec du colmatage de la fuite, nouvelle approche en vue

    ROBERT (Etats-Unis) - BP mettait au point dimanche une nouvelle méthode pour arrêter la fuite de pétrole dans le golfe du Mexique, après l'échec d'une tentative de colmatage du gisement samedi, alors que les Etats-Unis assistent "probablement à la pire catastrophe écologique" de leur histoire.

    "Nous sommes déçus" par l'échec de la tentative de colmatage de la fuite, a assuré Bob Dudley, le directeur général de BP, sur CNN dimanche. "Nous n'avons pas été en mesure de maîtriser l'écoulement du puits. Le flot était trop important. Nous n'avons pas été capables de renverser la pression" et de dompter le gisement de pétrole et de gaz.

    Cette option, hautement délicate et sans précédent à cette profondeur (1.500 mètres), consistait à envoyer dans le puits un mélange d'eau et de matières solides. Une fois le flux de pétrole stoppé grâce à cette "boue", il s'agissait de cimenter la source.

    Juste après l'annonce de l'échec, le président Barack Obama a qualifié ce nouveau revers de "navrant" et de "déchirant".

    Selon des experts mandatés par l'administration américaine, le pétrole s'est répandu dans le golfe du Mexique à un rythme de 2 à 3 millions de litres par jour depuis le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon, le 22 avril.

    Et pour Carol Browner, conseillère de M. Obama pour les questions environnementales, qui s'exprimait dimanche sur NBC, la marée noire est "probablement la pire catastrophe écologique" qu'aient dû affronter les Etats-Unis.

    "C'est sans aucun doute la pire marée noire" de l'histoire du pays, a ajouté Mme Browner.

    C'est avec cette nervosité en toile de fond que BP, le groupe pétrolier qui exploitait la plateforme Deepwater Horizon, a annoncé qu'il travaillait à une nouvelle approche pour stopper la fuite.

    Tous les espoirs se portent désormais sur l'installation d'un dispositif prévoyant de sectionner les pipelines endommagés et d'y ajuster une structure permettant de capturer le pétrole puis de le siphonner jusqu'à un navire en surface.

    "Ce dispositif n'est pas sans risque et n'a jamais été expérimenté auparavant à cette profondeur" de 1.500 mètres, a rappelé Barack Obama.

    Cette nouvelle approche ressemble fort à celle que BP avait tentée fin mai avec le couvercle de confinement qui n'avait pu fonctionner à cause de la formation de cristaux de glace sous l'effet du gaz et l'eau.

    "Si nous pouvons contenir le flot du puits entre maintenant et le mois d'août et l'extraire de l'océan, ce serait une issue positive. Ensuite, si nous parvenons à totalement arrêter la fuite grâce à un puits secondaire, ce serait également une bonne nouvelle", a expliqué Bob Dudley de BP sur CNN.

    Le groupe pétrolier place son espoir dans la construction de puits secondaires qui seront prêts en août pour définitivement boucher la fuite.

    Sur place, en Louisiane (sud), l'Etat le plus touché par la catastrophe, la colère a cédé la place à l'abattement.

     


    Le colmatage du puits de pétrole a échoué en Louisiane
    LEMONDE.FR avec AFP, Reuters et AP | 30.05.10 | 08h08  •  Mis à jour le 30.05.10 | 09h09

    a dernière tentative de colmatage de la fuite de pétrole à l'origine de la marée noire dans le golfe du Mexique est un échec, a annoncé le groupe pétrolier BP dans la nuit de samedi 29 à dimanche 30 mai. Les experts de la compagnie pétrolière avaient d'abord cru à un succès de l'opération "top kill", avant de constater dans la nuit que le pétrole continue de s'échapper dans la mer par centaines de milliers de litres. Ils annoncent à présent leur intention de se tourner vers une nouvelle méthode pour mettre fin à la fuite.

     
    "Après trois jours entiers de tentative, nous avons été dans l'incapacité de contenir la fuite", a reconnu l'officier directeur d'exploitation de BP, Doug Suttles, lors d'un point de presse. Le président américain Barack Obama a de son côté exprimé son inquiétude après l'annonce de l'échec et mis en garde contre les risques de la nouvelle option."Alors que nous avons d'abord reçu des retours positifs sur l'opération, il apparaît clairement maintenant que cela n'a pas marché", a déclaré M. Obama dans un communiqué, après s'être entretenu avec de hauts responsables sur la situation dans le golfe du Mexique.

    Tous les espoirs portent désormais sur l'installation d'un nouveau dispositif prévoyant de sectionner les pipelines endommagés et d'y ajuster une structure permettant de capturer le pétrole puis de le siphonner jusqu'à un navire en surface."Ce dispositif n'est pas sans risque et n'a jamais été expérimenté auparavant à cette profondeur" de 1 500 mètres, a rappelé le président américain. L'ancienne option, qui était déjà hautement délicate et sans précédent à cette profondeur, consistait à envoyer dans le puits un mélange d'eau et de matières solides. Une fois le flux de pétrole stoppé grâce à cette "boue", il s'agissait de cimenter la source. Peine perdue, les ingénieurs n'ont pas réussi à inverser la pression dans le puits.

    Pétrole et gaz continuent donc de s'échapper dans la mer, quarante jours après l'effondrement de la plate-forme à l'origine de la marée noire, pour venir s'échouer sur les côtes de Louisiane et des Etats voisins. Un panel d'experts mandaté par l'administration américaine a estimé jeudi qu'entre 2 et 3 millions de litres se sont écoulés chaque  jour depuis le début de la marée noire. Jusqu'à présent, les autorités et BP, groupe qui exploitait la plate-forme Deepwater Horizon, avaient estimé que 800 000 litres s'échappaient chaque jour à 1 500 mètres de profondeur.

    M. Obama s'est rendu vendredi en Louisiane, l'Etat le plus touché par la marée noire, annonçant à cette occasion le "triplement des effectifs" déployés dans les régions côtières touchées. Dans le même temps, cent vingt-cinq bateaux de pêche qui participaient à des opérations de nettoyage au large de la Louisiane étaient rappelés par précaution, quatre membres d'équipages ayant manifesté des problèmes de santé.

    La catastrophe est d'ores et déjà considérée comme la plus grave marée noire jamais survenue aux Etats-Unis et chaque nouvelle journée apporte son lot d'images de rivages souillés, d'animaux englués.

    a dernière tentative de colmatage de la fuite de pétrole à l'origine de la marée noire dans le golfe du Mexique est un échec, a annoncé le groupe pétrolier BP dans la nuit de samedi 29 à dimanche 30 mai. Les experts de la compagnie pétrolière avaient d'abord cru à un succès de l'opération "top kill", avant de constater dans la nuit que le pétrole continue de s'échapper dans la mer par centaines de milliers de litres. Ils annoncent à présent leur intention de se tourner vers une nouvelle méthode pour mettre fin à la fuite.

     

     
     
    "Après trois jours entiers de tentative, nous avons été dans l'incapacité de contenir la fuite", a reconnu l'officier directeur d'exploitation de BP, Doug Suttles, lors d'un point de presse. Le président américain Barack Obama a de son côté exprimé son inquiétude après l'annonce de l'échec et mis en garde contre les risques de la nouvelle option."Alors que nous avons d'abord reçu des retours positifs sur l'opération, il apparaît clairement maintenant que cela n'a pas marché", a déclaré M. Obama dans un communiqué, après s'être entretenu avec de hauts responsables sur la situation dans le golfe du Mexique.

    Tous les espoirs portent désormais sur l'installation d'un nouveau dispositif prévoyant de sectionner les pipelines endommagés et d'y ajuster une structure permettant de capturer le pétrole puis de le siphonner jusqu'à un navire en surface."Ce dispositif n'est pas sans risque et n'a jamais été expérimenté auparavant à cette profondeur" de 1 500 mètres, a rappelé le président américain. L'ancienne option, qui était déjà hautement délicate et sans précédent à cette profondeur, consistait à envoyer dans le puits un mélange d'eau et de matières solides. Une fois le flux de pétrole stoppé grâce à cette "boue", il s'agissait de cimenter la source. Peine perdue, les ingénieurs n'ont pas réussi à inverser la pression dans le puits.

    Pétrole et gaz continuent donc de s'échapper dans la mer, quarante jours après l'effondrement de la plate-forme à l'origine de la marée noire, pour venir s'échouer sur les côtes de Louisiane et des Etats voisins. Un panel d'experts mandaté par l'administration américaine a estimé jeudi qu'entre 2 et 3 millions de litres se sont écoulés chaque  jour depuis le début de la marée noire. Jusqu'à présent, les autorités et BP, groupe qui exploitait la plate-forme Deepwater Horizon, avaient estimé que 800 000 litres s'échappaient chaque jour à 1 500 mètres de profondeur.

    M. Obama s'est rendu vendredi en Louisiane, l'Etat le plus touché par la marée noire, annonçant à cette occasion le "triplement des effectifs" déployés dans les régions côtières touchées. Dans le même temps, cent vingt-cinq bateaux de pêche qui participaient à des opérations de nettoyage au large de la Louisiane étaient rappelés par précaution, quatre membres d'équipages ayant manifesté des problèmes de santé.

    La catastrophe est d'ores et déjà considérée comme la plus grave marée noire jamais survenue aux Etats-Unis et chaque nouvelle journée apporte son lot d'images de rivages souillés, d'animaux englués.

    Billy Nungesser, président du comté (paroisse) de Plaquemines, au sud de La Nouvelle-Orléans, a dit sur CNN dimanche que la nouvelle de l'échec de la tentative de cimentation samedi l'avait "anéanti".

    Il a dit n'avoir que peu d'espoir dans la nouvelle tentative de colmatage, et mise avant tout sur l'installation des "puits secondaires".

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    La Maison blanche prête "au pire" face à la marée noire

    Par Reuters, publié le 30/05/2010 à 10:07

    La conseillère du président Barack Obama pour l'énergie, Carol Browner, estime que la fuite du puits de pétrole de BP dans le golfe Mexique est "probablement le plus gros désastre environnemental" qu'aient jamais connu les Etats-Unis.

    Image 
satellite montrant l'avancée de la marée noire dans le Golfe du Mexique.
 BP a annoncé samedi l'échec et l'abandon de l'opération "top 
kill" de colmatage du puits de pétrole endommagé dans le golfe du 
Mexique et s'est tournée immédiatement vers une autre solution visant à 
couvrir la fuite. (Reuters/National Oceanic and Atmospheric 
Administration (NOAA)/Handout)

    Image satellite montrant l'avancée de la marée noire dans le Golfe du Mexique. BP a annoncé samedi l'échec et l'abandon de l'opération "top kill" de colmatage du puits de pétrole endommagé dans le golfe du Mexique et s'est tournée immédiatement vers une autre solution visant à couvrir la fuite. (Reuters/National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA)/Handout)

    Le brut qui fuit depuis 40 jours par 1.600 mètres de fond à un débit quotidien de deux à trois millions de litres, souillant les côtes de la Louisiane, pourrait continuer à jaillir au moins jusqu'en août, a-t-elle prédit.

    Interrogée par la chaîne de télévision CBS, Browner a déclaré que l'administration américaine "se préparait au pire", et ce, "depuis le début" de la catastrophe, entraînée par une explosion de gaz qui a coûté la vie à onze employés de la plate-forme offshore exploitée par BP.

    British Petroleum a annoncé samedi l'échec et l'abandon de l'opération "top kill" visant à colmater le puits en injectant des boues de forage dans le puits et va tenter une nouvelle fois de mettre en place un couvercle de confinement étanche, en vue de pomper le brut sans colmater la fuite.

    Mais, même en cas de réussite de cette tentative, il ne s'agira pas d'une solution définitive et du pétrole pourrait continuer à polluer le golfe du Mexique, a estimé Browner.

    Pour sa part, le directeur de BP, Bob Dudley, a déclaré que la compagnie saurait dans un délai de quatre à sept jours si la tentative de prélever le gros du pétrole au niveau de la fuite pour le pomper vers la surface avaient des chances de succès.

    "Ces gens qui travaillent offshore sont incroyablement habiles à cet exercice. Nous leur demandons de faire l'équivalent d'une opération à coeur ouvert qui serait suivie par tout le monde à la télévision.

    En attendant, la colère et la frustration des riverains du golfe du Mexique et des autorités locales grandissent à l'égard de la compagnie pétrolière ainsi que du gouvernement fédéral, qu'ils jugent insuffisamment mobilisés pour sauver leurs côtes en les protégeant par des digues de sable.

    Rober Dudley a promis sur CNN de "redoubler d'efforts pour s'assurer que le pétrole serait tenu à l'écart des plages de Louisiane".

    Très critiqué lui aussi pour sa passivité supposée, Obama a déclaré que la poursuite de la fuite était une "agression contre les riverains du Golfe, leur gagne-pain et un patrimoine naturel qui nous appartient tous. C'est rageant et cela brise le coeur", a-t-il assuré.

    USA: "la pire marée noire"

    AFP
    La marée noire qui souille le golfe du Mexique depuis cinq semaines est "probablement la pire catastrophe écologique qu'aient dû affronter les Etats-Unis", a estimé dimanche sur NBC Carol Browner, la conseillère du président Obama pour les questions d'environnement.


    "C'est sans aucun doute la pire marée noire", a ajouté Mme Browner qui s'exprimait dans le programme dominical de NBC "Meet the Press". "Cela veut dire qu'il y a plus de pétrole qui s'écoule dans le golfe du Mexique qu'à n'importe quel autre moment de notre histoire. Et cela signifie qu'il y a davantage de pétrole" que lors de la marée noire provoquée par le naufrage de l'Exxon Valdez en Alaska en 1989, a souligné Carol Browner.

    Hier, une nouvelle tentative de colmatage de la fuite de pétrole à l'origine de la marée noire a échoué. Le groupe pétrolier BP a annoncé qu'il allait se tourner vers une nouvelle méthode pour mettre fin à la fuite. Selon les estimations d'experts, entre 60.000 à 94.000 tonnes de pétrole se sont déversées dans le golfe du Mexique depuis l'explosion de la plateforme Deepwater Horizon le 20 avril.

    tsrinfo.ch
     
    Marée noire: après l'échec de sa tentative de colmatage, BP va tenter de "confiner" la fuite de pétrole
    30 mai 2010 22:13

    Après l'échec de sa tentative de colmatage, BP va tenter une nouvelle fois de mettre en place un couvercle de confinement étanche afin de pomper le brut sans colmater la fuite. Or même en cas de réussite, il ne s'agira pas d'une solution définitive et du pétrole pourrait continuer à polluer les côtes nord du golfe du Mexique En attendant, la colère et la frustration des riverains du golfe du Mexique et des autorités locales grandissent à l'égard de la compagnie pétrolière ainsi que du gouvernement fédéral, qu'ils jugent insuffisamment mobilisés pour sauver et protéger leurs côtes.

     

     

     

    Marée noire: probablement la pire catastrophe naturelle des Etats-Unis, selon une conseillère d'Obama

     

    WASHINGTON (AP) — La responsable de la politique énergétique à la Maison Blanche, Carol Browner, a déclaré dimanche que la marée noire dans le golfe du Mexique était probablement la pire catastrophe environnementale de l'histoire des Etats-Unis.

    "C'est probablement la pire catastrophe environnementale à laquelle nous ayons été confrontés dans ce pays", a déclaré Mme Browner sur NBC.

    Elle a par ailleurs affirmé que l'administration américaine était "préparée au pire", c'est-à-dire l'hypothèse où la fuite de pétrole continuerait jusqu'à la fin des travaux de creusement de puits de secours, prévue pour août. Cette solution est considérée comme la plus efficace pour stopper la marée noire.

    Carol Browner a précisé que le gouvernement avait ordonné à British Petroleum (BP) de creuser deux puits de secours au cas où le premier ne fonctionnerait pas.

    "Le puits de secours à la fin août marquera certainement la fin de cette histoire", a reconnu sur ABC le directeur de la gestion chez BP, Robert Dudley. "Mais nous n'avons pas réussi à mettre la bête à tête hier".

    La fin août correspondrait par ailleurs au milieu de la saison des ouragans dans l'Atlantique, qui commence mardi. Le pétrole ne devrait pas jouer de rôle sur la formation de tempêtes, mais d'éventuels ouragans pourraient pousser encore plus d'hydrocarbures vers les côtes.

    La fuite est déjà à l'origine de la pire marée noire de l'histoire des Etats-Unis. Dans le meilleur des scénarios, ce sont déjà 68 millions de litres de pétrole qui se sont répandus en mer. Dans le pire des cas, on parle de 151 millions de litres.

    En 1989, 42 millions de litres s'étaient répandus après le naufrage du pétrolier Exxon Valdez sur les côtes de l'Alaska, à la pointe nord-ouest des Etats-Unis. AP

    st/v/jp/v

     

     

     

     

    Marée noire: BP tente de boucher le puits, l'Amérique compte les heures

    De Karin ZEITVOGEL (AFP) – Il y a 1 jour

    LA NOUVELLE-ORLÉANS — Le groupe BP demandait samedi de la "patience" aux Américains suspendus à sa tentative de colmatage de la fuite de pétrole à l'origine de la marée noire dans le golfe du Mexique et dont la réussite -ou l'échec- pourrait être connue au cours du week-end.

    L'opération "se poursuit en ce moment" et son résultat pourrait être connu dimanche, a indiqué samedi un porte-parole du géant pétrolier britannique, Robert Wine.

    "Il n'y a pas d'heure limite", a-t-il toutefois souligné. "Nous ne travaillons pas en fonction du temps, nous travaillons en fonction de ce que l'on constate au niveau du puits".

    "A ce stade, l'opération n'a pas permis d'arrêter le flux (de pétrole). C'est ce que je sais. Ce que je ne sais pas, c'est si ça finira pas marcher ou non", a pour sa part déclaré le directeur d'exploitation de BP, Doug Suttles.

    "L'équipe procède à une estimation de la situation (...) pour savoir si nous devons continuer l'opération ou nous orienter vers une (autre) solution", la pose d'un couvercle de confinement, a-t-il ajouté.

    L'opération hautement délicate et sans précédent à cette profondeur (1.500 mètres) consiste à envoyer dans le puits un mélange d'eau et de matières solides. Une fois le flux de pétrole stoppé grâce à cette "boue", il s'agira de cimenter la source.

    En sus, BP, qui exploitait la plateforme dont le naufrage le 22 avril a provoqué la catastrophe, a également injecté des débris pour faciliter le colmatage.

    BP est soumis à une forte pression de la part de l'opinion publique américaine et de l'administration Obama, hantée par le désastre politique qu'avait entraîné l'inertie du gouvernement Bush face au cyclone Katrina en 2005, dans la même région.

    Le péril est de taille: le pétrole s'est répandu dans le golfe à un rythme de 2 à 3 millions de litres par jour depuis le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon, selon des experts mandatés par l'administration américaine.

    Le président Barack Obama s'est rendu vendredi en Louisiane (sud), l'Etat le plus touché par la marée noire. Il a annoncé à cette occasion le "triplement des effectifs" déployés dans les régions côtières touchées.

    "Je suis ici pour vous dire que vous n'êtes pas seuls", a-t-il lancé aux habitants. "On ne vous abandonnera pas, on ne vous laissera pas tomber", a assuré Barack Obama, qui s'est rendu sur une plage à Port Fourchon où il a constaté par lui-même la présence de billes de goudron.

    La catastrophe est d'ores et déjà considérée comme la plus grave marée noire jamais survenue aux Etats-Unis et chaque nouvelle journée apporte son lot d'images de rivages souillés, d'animaux englués.

    Les dégâts sont particulièrement importants dans certains marais, comme à Pass-a-Loutre (Louisiane). "Ici, il n'y a rien. Tout est presque mort", constate Angelina Freeman, une scientifique travaillant sur l'impact de la marée noire.

    Quelque 20.000 personnes participent aux opérations visant à endiguer la marée noire. Lors de son intervention en Louisiane vendredi, Barack Obama a promis de nouveaux barrages anti-pétrole.

    La lutte contre la marée noire implique également l'usage -controversée- de dispersants dont 3,3 millions de litres ont été répandus jusqu'à présent. L'Agence américaine de l'Environnement (EPA) a néanmoins indiqué que BP utilisait désormais moins de produits chimiques pour disperser le pétrole.


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