• Les 41 rues de Saint-Sulpice par Maurice Prud'homme

     

     

     

    Saint-Sulpice dépasse déjà ses 300 ans d'histoire (1706-2006).  À partir de l'unique chemin ouvert en 1737, le Chemin du Roy devenu successivement la route nationale no.2, la rue Notre-Dame puis la route 138... notre municipalité compte aujourd'hui 41 noms de chemins, de rues ou de routes incluant l'Ile Bouchard.

    Je vous présente ces rues que vous habitez en souhaitant vous faire connaître les motifs pour lesquels chaque rue porte son nom et, surtout, leur lien avec notre histoire paroissiale. Je souhaite que chaque citoyen, connaissant l'origine du nom de sa rue, devienne encore plus fier de notre patrimoine et que cela renforce notre sentiment d'appartenance à notre petit mais si beau village!


    • Rue de l'AQUEDUC : avec un nom pareil, l'on devinera rapidement que la rue est le site de l'usine de filtration de l'eau. En provenance de nos bassins naturels de Lavaltrie, l'eau transite à cette usine pour la chlorination et la réserve avant d'être redistribuée dans la municipalité.
    • Rue BLAIS : nom donné en l'honneur de M. Augustin Blais (1910-1974) qui fut secrétaire-trésorier de la municipalité pendant 22 ans (1952-1974). M. Blais a aussi tenu magasin général et épicerie pendant de nombreuses années se transformant, avec son fils Camille, en Marché d'alimentation Richelieu.
    • Chemin du BORD-DE-L'EAU : partie de la route originale du Chemin du Roy de 1737, ce chemin d'environ 2 kilomètres rappelle la proximité et le panorama du fleuve tout en exprimant son ancienneté par la présence de 2 vieilles maisons de pierre, ses immenses peupliers dont l'un a une circonférence de + de 19 pieds ainsi que sa voie étroite rappelant les anciens chemins de terre du 18e siècle.
    • TERRASSE BOUCHER : située sur un terrain plat à proximité du ruisseau, cette rue rappelle le souvenir du Curé Adélard Boucher (1878-1957), pasteur de St-Sulpice de 1931 à 1957. Ayant connu le plus long terme à la cure paroissiale, il a aussi laissé son nom à l'école centrale puis, de nos jours, au gymnase de l'école Aux-Quatre-Vents.
    • CHEMIN DE LA CHAPELLE (Ile Bouchard) : nom donné en l'honneur de la chapelle Notre-Dame-des-Iles construite sur l'Ile Bouchard en 1954. De nos jours, cette chapelle appartient à la municipalité qui permet, à l'occasion, son accès pour des expositions culturelles ou lors de visites historiques dans l'Ile.


    Ayant longtemps permis aux Abbés Laporte d'y dire la messe chaque dimanche de l'été, l'intérieur contient un Chemin de Croix dont les stations proviennent de dons de plusieurs paroissiens d'alors. Le tout rappelle la vie religieuse des vacanciers venus sur les Iles en bateau et accessible plus facilement côté Verchères.


    • CHEMIN DU CURÉ-LAPORTE (Ile Bouchard): rappel direct du Curé Emery Laporte (1909-1993) né sur l'Ile et curé de St-Sulpice de 1963 à 1967. Avec ses frères prêtres Philippe et Jean-Paul, ils sont les fondateurs de la chapelle Notre-Dame-des-Iles. Amoureux de leur coin de naissance, les 3 frères revenaient chaque été y passer leurs vacances et dire la messe, tout d'abord dans la maison familiale de l'Ile, puis dans la petite chapelle pendant environ 50 ans au total (env. 1935 à 1985).
    • Rue CHAUSSÉ : sise sur la terre familiale de M. Louis-Joseph Chaussé, cette rue rappelle aussi une famille souche présente dans St-Sulpice depuis plus de 300 ans. L'ancêtre Nicolas Jouan-Han dit Chaussé a occupé le premier poste de farinier au moulin à farine seigneurial (MMs de St-Sulpice de Montréal) en 1707.


    Depuis cette époque il y a toujours eu des Chaussé (certains ont porté le nom de Han jusque vers 1850). Plusieurs descendants, au cours des siècles, ont occupé des fonctions de marguillers et de conseillers dont le dernier, M. Albert Chaussé l'a été pendant 18 ans (1954 à 1972). De nos jours, le centre communautaire porte le nom d'un autre descendant et grand bénévole depuis plus de 25 ans... M. Léo Chaussé.


    • Rue CHEVALIER : ce nom rappelle le fait que quelques familles de Chevalier étaient présentes à St-Sulpice dans les années 1700 puis on en retrouva davantage vers la fin du 19e siècle et au 20e
    • Rue CORMIER : famille établie à St-Sulpice vers la fin des années 1800. Le plus illustre, M. Amédée Cormier (1862-1936) a été maire de 1894 à 1908. Son fils, Urgel a aussi été maire de 1947 à 1948 et de 1951 à 1952.
    • Rues ÉMILE ET FOREST : fait unique, ces 2 rues, sises sur la terre de M. Ferdinand Forest, portent le prénom et le nom de son fils qui a ouvert ces rues, M. Émile Forest au tournant des années 1970. Plusieurs membres de la famille de cet entrepreneur, décédé en 1975,  continuent d'habiter St-Sulpice dont sa fille Lynda qui habite la demeure familiale du 995, rue Notre-Dame. Les rues Émile et Forest sont les dessertes principales conduisant à la bibliothèque et au centre communautaire.
    • Rue des ÉTANGS : dénomination d'une rue conduisant au site des étangs aérés (usine de purification des égouts municipaux).
    • Rue FORTIN : à l'époque, le terrain sur lequel la rue a été construite appartenait à M. Honoré Fortin. Le nom de Fortin rappelle aussi M. Albert Fortin qui a été maire de St-Sulpice de 1971 à 1984.
    • Rue GARIÉPY : dans cette partie du centre domiciliaire, on prit l'habitude de choisir des noms de rues commençant par un G. C'est ainsi que, sans lien historique évident, on choisit alors ce nom de rue.
    • Rue GAUTHIER : après avoir été appelée 1e avenue Landreville, en confusion avec la rue Landreville, on modifia le nom pour celui de Gauthier qui conserve quand même un aspect historique puisque les Landreville s'appelaient aussi anciennement des Gauthier dit Landreville. Ce nom rappelle aussi M. Lucien Gauthier qui a tenu épicerie de 1935 à 1968 et fut secrétaire-trésorier de la paroisse en 1949 et 1950.
    • Rue GIARD : en plus de commencer par un G, ce nom rappelle tous les Giard présents à St-Sulpice depuis la fin des années 1800.
    • Rue GIGUÈRE : historiquement, ce nom rappelle tous les Giguère vivant à St-Sulpice depuis plus de 200 ans. Une autre lignée de Giguère est établie dans l'Ile Bouchard depuis plus de 100 ans : Jean-Baptiste, ses fils Joseph (ti-rouge) et Lucien ainsi que leurs descendants. M. Siméon Giguère a été le premier à ouvrir une beurrerie en 1875 tandis que plusieurs autres furent conseillers, marguillers et commissaires d'école.
    • Rue GIROUX : propriétaires à l'époque de plusieurs terrains à l'ouest du centre domiciliaire, Charles Giroux et ses enfants (Léonard, Gracia, Sylvio et Edgar) ont tenu un restaurant (1947 à 1962) puis un magasin de variétés (1962 à 1984) devenu le dépanneur Allard.

    L'un d'eux, Sylvio a été conseiller municipal de 1962 à 1970.

    • Rue GOUIN : ce nom illustre rappelle M. Paul Gouin (dont le père Sir Lomer Gouin a été Premier Ministre du Québec de 1905 à 1920) lui-même député de l'Assomption en 1935-36 et chef de l'Action Libérale Nationale en 1934. Aussi petit-fils d'Honoré Mercier, premier ministre du Québec de 1887 à 1891, M. Paul Gouin s'est fait construire une résidence d'été chez nous en 1934 et permis à la Fabrique d'obtenir une importante subvention permettant les rénovations majeures de l'église en 1959-60.

    Son fils, Pierre, habite toujours ici et a cédé à la municipalité la Croix de Chemin sise sur son domaine familial depuis 70 ans. Au printemps 2009, cette Croix de Chemin symbolisera le tricentenaire de St-Sulpice au carrefour du Chemin du Bord-de-L'Eau et de la rue Notre-Dame au centre du village.


    •  Rue GOULET : ce nom honore tous les Goulet présents dans St-Sulpice dès les années 1720.
    • Rue GOUR : nom illustre rappelant la descendance de Pierre Gour, 2e farinier de St-Sulpice et dont la renommée dans la région, à l'époque, à laissé l'expression « moulin du père Gour » rappelant, à travers les siècles, l'importance de son rôle dans la vie quotidienne des cultivateurs de la région qui venaient y faire moudre leur grain.
    • HÉTU : en rappel à une ancienne lignée familiale présente à St-Sulpice dès 1741 et dont les descendants continuent d'y habiter en bon nombre de nos jours.

    Un descendant, Joseph-Pierre, détient toujours le record du plus long règne (20 ans) comme maire (de 1925 à 1945). Ce record sera égalé par le maire actuel M. Michel Champagne en 2009.

    Un autre Hétu, M. Awildas, a aussi été maire de 1912 à 1914 et a reçu la médaille d'or du Mérite Agricole en 1925. Avant lui, son père, Ambroise, avait gagné la médaille d'argent en 1898. Il faut aussi noter la présence depuis 1950 des Serres Hétu fondées par M. Edgar et tenu par ses fils Gilles, Michel et René de nos jours.

    Enfin, plusieurs Hétu ont été conseillers, secrétaires-trésoriers, commissaires d'école et marguillers... sans compter plusieurs Hétu devenus prêtres, religieux et religieuses.


    • Rue LANGEVIN : cette rue a été établie sur la terre de M. Joseph Langevin. Natif de l'Ile Bouchard comme son père Cléophas, Joseph Langevin a occupé un poste de conseiller municipal pendant 19 ans (de 1953 à 1972).
    • Rue LANDREVILLE : nom donné en l'honneur d'une très ancienne famille en terre sulpicienne dès 1760 et toujours présente de nos jours.

    La rue est située sur une terre de M. Gérard Landreville, médaille de bronze du mérite agricole en 1950 et médaille d'argent en 1955. M. Gérard fut aussi maire de 1962 à 1971, précédé par son père Charles qui fut maire de 1915 à 1924 et suivi de son fils Paul, maire de St-Sulpice de 1984 à 1989.

    D'autres Landreville ont laissé leurs traces en tant que maire (M. Aristide en 1945 et 1946), conseillers municipaux, commissaires et marguillers.


    • Rue LEBLANC : nom donné en l'honneur du propriétaire du terrain, M. Egide Leblanc et sa famille, sur lequel s'est ouverte cette rue descendant vers le fleuve.
    • Rue DES LOISIRS : courte rue longeant le terrain du centre communautaire et faisant le lien entre les rues Émile et Forest.
    • MONTÉE SAINT-SULPICE : rejoignant la limite du Chemin Bord-de-L'Eau, cette rue identifie l'ancien chemin reliant, dès 1715, le moulin à farine du Père Gour à la Paroisse de L'Assomption. Le moulin à farine était situé à l'époque à l'arrière de la Restothèque près du fleuve. De nos jours, cette route mène à l'autoroute 40 vers le nord.
    • Rue NOTRE-DAME : C'est l'artère principale qui traverse St-Sulpice d'est en ouest. Connu à l'origine (1737) comme le Chemin du Roy (Québec-Montréal), cette route devint au début du 20e siècle la route no.2 puis, dans les années 1970 la route 138... tout en conservant son ancienne dénomination de rue Notre-Dame. Ce nom, Notre-Dame, est sûrement en lien avec les sulpiciens de Montréal et la Société de Notre-Dame dont les membres sont les fondateurs de Montréal.


    C'est la route qui longe le fleuve et offre des vues panoramiques sur le Saint-Laurent. Avant l'avènement de l'autoroute 40 en 1966, c'est par la rue Notre-Dame que se déplaçaient les voitures à cheval puis les premières automobiles suivies par le flot de voyageurs, de camionneurs et de touristes des années '30, '40, '50 et '60. Il n'était pas rare à cette époque de voir la circulation du dimanche soir (vers Montréal) être ralentie et bloquée pendant des heures par une filée d'autos de St-Sulpice jusqu'au bout de Repentigny. Les noms « rue Notre-Dame » et « Chemin du Roy »... quelle belle résonnance de 300 ans de déplacements sur cette route, initialement en terre, puis en gravier, en macadam et maintenant en asphalte.


    • Rue PAYETTE : au moins 2 familles de Payette ont marqué notre vie paroissiale. De l'Ile Bouchard, les descendants de Médéric Payette (Lucien, Joseph et Ovila) on rejoint vers 1960 la Côte Sulpicienne et continué cette descendance depuis plus de 150 ans. Lucien et Ovila ont été commissaires d'école et conseillers représentant l'Ile Bouchard. Lucien Payette a aussi été associé à l'invention de l'hydroglisseur (ou aéroglisseur) vers 1953, invention qui a marqué toutes les traversées de l'Ile vers la terre sulpicienne à l'époque.

    Une 2e famille, celle des boulangers Louis et Roméo Payette, a habité au centre du village il y a plus de 75 ans. Une descendante, Gisèle Payette-Foisy, a été conseillère (première femme) et Maîtresse de Poste de 1981 à 1998.


    • Rue PELLETIER : en l'honneur de tous les Pelletier (Peltier) ayant vécu dans notre paroisse depuis plus de 200 ans. L'un d'eux, M. Joseph Peltier a été maire en 1884. De plus, M. Napoléon Peltier a été secrétaire-trésorier de la municipalité pendant 47 ans (de 1893 à 1940). C'est un record imbattable au service de ses concitoyens... tout en étant cultivateur et père de Roméo (secrétaire-trésorier pendant 5 ans) et 3 autres fils devenus prêtres : Siméon, Hector et spécialement Edgar qui fut vicaire à St-Sulpice pendant plus de 30 ans.
    • Rue PERREAULT (PERROT) : en référence à une importante famille souche présente dès la fondation de St-Sulpice en 1706. Parmi les premiers occupants de concessions sulpiciennes, il y avait Claude, Jean, Michel, Pierre et Clémence Perrot. Leur Père, Nicolas, n'a jamais habité ici mais il a été un coureur des bois parlant 18 langues amérindiennes et, de ce fait, a joué un rôle important lors des pourparlers en vue de la signature de la Grande Paix de Montréal en 1701, traité qui mettait fin aux guerres et attaques incessantes contre les premiers habitants dont ceux de la Côte sulpicienne. Plusieurs descendants de Perreault ont occupé des fonctions de marguillers, secrétaires-trésoriers et conseillers municipaux.

    À notre époque, une illustre citoyenne, Mme Clara Perreault, a occupé la fonction de gérante de la Banque Canadienne-Nationale de 1929 à 1969 et maîtresse de Poste de 1931 à 1937. Enfin une centenaire, Mme Germaine Perreault-Dupras (1907-2008) était aussi de cette lignée de Perreault et native de St-Sulpice.


    •  Chemin de la PETITE-CÔTE : depuis toujours ce nom identifie la route de terre partant de la 138 (chez les Frères de la Charité) et se prolongeant au nord jusqu'à un territoire boisé où vivaient quelques familles de cultivateurs jusque vers 1950. Ces familles, dont des Deschênes, vivaient alors sans électricité et un peu isolées de la vie paroissiale. Par opposition, anciennement, tout le territoire le long du fleuve s'appelait alors la « Grande Côte ». Ce chemin de la « Petite Côte » conduit aussi à un ancien site amérindien (±5000 ans) et une partie appartient à la municipalité. Plus personne n'habite aujourd'hui la Petite Côte mais des terrains privés appartiennent encore à des familles sulpiciennes.
    • Rue PLOUFFE : partie de la terre de M. Conrad Plouffe sur laquelle son fils, Paul-Albert, a ouvert une courte rue pour s'y établir. Les Plouffe sont établis ici depuis 1860 et plusieurs ont été conseillers municipaux, commissaires et marguillers.

    M. Étienne Plouffe a été maître-chantre à l'église paroissiale pendant 48 ans (de 1904 à 1952)... tout un exploit quand on sait qu'il y avait des messes à tous les jours.


    • Rue PRUD'HOMME : référence à une famille souche présente dès la fondation de St-Sulpice. L'ancêtre Jean Prud'homme, marié et établi en 1706, a vu plusieurs de ses 8 fils s'établir sur des terres sulpiciennes et assurer la descendance de 11 générations issues d'un de ses fils, Jean-Baptiste.

    L'ancêtre Jean Prud'homme a été le premier capitaine de milice en 1706 et ce, pendant près de 20 ans. Narcisse, Aimé et son fils Maurice (depuis 25 ans) ont été conseillers municipaux tandis que d'autres ont été marguillers ou commissaires d'école. Le nom de la rue provient aussi du fait qu'elle est située  sur la terre ancestrale d'Aimé et de son fils Raynald.

     

    • Rue RIVEST (Rivet): référence à une famille souche présente dès le début de notre paroisse. Plusieurs frères Rivest (Rivet) se sont établis chez nous : Pierre, Charles, Michel, Maurice et Alexis. Tous ces Rivest ont engendré une nombreuse progéniture établie à St-Sulpice et Repentigny. Avec les années, seuls les descendants de Michel ont toujours été présents à St-Sulpice et ce, depuis 10 générations.

    Un descendant de la 8e génération, M. Tancrède Rivest, a été notre seul centenaire connu pour avoir vécu toute sa vie sur sa terre sulpicienne. Il a été un cultivateur amoureux de la terre et conseiller municipal de 1939 à 1945. D'autres Rivest dont Alain (conseiller en 1951 et 1952), Louis (maire de 1866 à 1877) et Benjamin (maire de 1909 à 1911) ont laissé leur trace dans la vie politique et sociale de notre paroisse.


    • Rue ROBILLARD : témoigne du souvenir d'une très ancienne famille présente dès les débuts de St-Sulpice. M. Amable Robillard a été représentant municipal au Conseil du Comté de 1853 à 1855 et premier maître de Poste de 1854 à 1856. De nos jours, les Robillard sont moins présents ici et une descendante, Mme Elmire Robillard-Marsolais vient malheureusement de nous quitter en 2008 à l'âge de 97 ans après avoir passé toute sa vie à St-Sulpice.
    • Rue ROBITAILLE : en rappel des familles présentes chez nous depuis plus de 200 ans. M. Joseph Robitaille a été représentant au Conseil du Comté  de 1850 à 1852. MM. Charles (de 1890 à 1897), Joseph-Edouard (en 1931) et Denis (1931 à 1937) ont été maître de Poste. La première station service d'essence et réparations a été tenue par Joseph-Edouard avant que ce garage devienne le Garage Texaco tenu par Philippe et Léopold Roy.

    Des Robitaille ont été marchand général et forgeron en plus d'occuper des postes de conseillers, secrétaires-trésoriers, marguillers et commissaires d'école.


    • Rue ROY : nom donné en l'honneur du propriétaire du terrain sur lequel la rue a été ouverte M. Léopold Roy. Ce nom est aussi un rappel du poste d'essence Texaco (puis Esso) où M. Philippe et son fils Léopold ont servi le public pendant plus de 65 ans.
    • Rue ST-CHARLES : petite rue sise au centre du village et dont le nom rappellerait le propriétaire du terrain à l'époque M. Charles Giard.
    • CHEMIN DES SEIGNEURS (Ile Bouchard): un beau rappel en l'honneur des seigneurs du temps de la seigneurie des Iles Bouchard. A partir des De Jordy-Moreau-de Cabanac en 1705 et leurs successeurs jusqu'en 1854, chaque seigneur des Iles mérite que la route principale qui traverse l'Ile Bouchard d'est en ouest porte ce nom.
    • BOULEVARD DES SULPICIENS : sans être un véritable boulevard, l'artère principale du centre domiciliaire porte le nom des fondateurs et seigneurs de St-Sulpice (les MMs de St-Sulpice), prêtres sulpiciens arrivés à Montréal en 1657 et aussi seigneurs de l'Ile de Montréal.


    NOTE : Il est possible que des faits reliant les noms de rue à l'histoire sulpicienne soient incomplets. Je m'en excuse à l'avance et apprécierais en connaître la teneur. Merci.


    Maurice Prud'homme.